(PARKER) Don't leave me out here dancing alone.

❝ Once upon a time…
(TW : Abandon de la mère) Quand ton père t’as appris que vous partiez en voyage d’affaire pour le week-end, tu n’y as pas cru sur le moment. Toi, visiter la Thaïlande, avec ton père ? C'est un rêve éveillé, y a pas d’autres mots. Mais avant de mentionner ce voyage, il faut savoir que tu n’as jamais connu ta mère. T’as actuellement dix ans et tu ne sais même pas quel était son prénom. La seule chose que ton père t’a communiqué à son sujet c’est qu’elle t’a donné la vie puis s’est volatilisée. Comme ça, sans prévenir. Ton père était parti chercher la voiture et quand il est revenu, il ne restait plus que toi, salement abandonné dans le hall de l’hôpital. Au début il a tenté de la retrouver, de la joindre par tous les moyens mais impossible, elle faisait la sourde oreille. Alors les années ont passées, il t’a élevé seul et n’a jamais cherché à se retrouver une autre compagne. Tu te souviens encore de sa réponse à ta question « Papa, pourquoi t’es tout seul ? » « Je ne suis jamais seul. Toi t’es là et tant que ça sera le cas, je n’aurais besoin de rien d’autre. » Sauf que n'avoir qu’un seul parent, ça n’est pas facile à vivre. Le boulot de ton paternel prenant un temps monstre (c’est ça quand on est journaliste et qu’on ne se pose quasiment jamais), tu n’as compris que trop tard que le peu de moments passés à ses côtés, tu aurais dû les chérir encore plus. Que ces moments étaient comptés et qu’on allait finir par te l’arracher. Quand ton père n’était pas là, principalement c’est ta nounou qui te gardait et ça t’es souvent arrivé de passer des vacances entières à Seattle, chez ta tante. Si toi t’es fils unique, ton père lui a une sœur, Vanessa, et un frère que tu ne connais pas puisqu’ils ne se parlent plus, tout ça datant de puis longtemps avant ta naissance. T’as toujours aimé voyager, les avions, la route, tout ça a souvent été ton dada et le fait de pouvoir découvrir la Thaïlande n’a fait qu’accentuer ce désir, du moins jusqu’à cet évènement tragique.

(TW : Décès du père, Tsunami) Même si vous étiez là pour le travail de ton père, cette journée était son repos. Et quoi de mieux, un jour de repos, que de visiter l’île sur laquelle vous vous trouviez ? Au programme c’était levé aux aurores, préparation du snack de midi (et aussi des collations de l’après-midi) avant de vous rendre en forêt pour explorer un peu les environs. Tu te souviens encore du regard de ton père, croquant dans ce sandwich à la gelée de framboise et beurre de cacahuètes, un de tes plats préférés, la grimace au bord des lèvres. « Comment tu peux aimer ça et pas ça ? » demande-t-il en te présentant le fameux sandwich cornichons sucrés-fromage. « Ew, non merci, le sucré-salé, trop peu pour moi… » Rien qu’à voir l’état du sandwich, t’en grimaces tellement il ne te donne pas du tout envie. « Alors, prêt pour la suite des aventures ? »  Que tu demandes alors que vous reprenez la route vers la prochaine étape : la plage, opération détente donc. Alors une fois arrivés à destination, vous retirez vos vêtements pour aller vous baigner, histoire de profiter au maximum du beau temps que vous procure cet endroit… Sauf que vous n’avez pas vu la première vague qui s’est déchainée, t’as juste eu le temps de retenir ton souffle que tu t’es retrouvé expulsé de la mer. Et quand t’as rouvert les yeux, c’est carrément un mur d’eau géant qui te faisait face. Cherchant du regard ton père, tu t’es mis à crier son nom. « Papa ? PAPA ?! » Mais les seules personnes que t’as pu trouver sont un groupe (composé d’une vieille dame, d’un couple et d’une fille d’à peu près ton âge) que t’as suivi le plus loin possible. Tu ne sais pas combien de temps t’es resté en leur compagnie, ayant trouvé refuge chez la vieille dame qui vivait tout en haut de l’île, mais quand le jeune couple est venu t’annoncé qu’ils n’avaient toujours pas retrouvés ton père, tu t’es effondré. Ne pas connaître ta mère, c’est une chose. Mais perdre ton père lors de vacances ? Tu n’aurais jamais imaginé ressentir une telle douleur et ce n’est pas en pleurant et criant, comme tu le faisais actuellement, que ça passerait. Il aura fallu deux jours pour fouiller les décombres et déclarer la mort officielle de plusieurs victimes… Parmi celle-ci, Darrell Jacobs, ton père. Tu ne sais plus trop comment t’es revenu chez toi, mais tu te souviendras toujours du regard de ta tante qui te prend dans ses bras pour te souffler dans ton cou. « Tu n’es pas seul, tu m’as moi. Je t’aime. » Après avoir trimé quelques mois avec les papiers d’adoptions (ton père ayant tout de même fait le nécessaire : si jamais il venait à mourir, tu serais confié à sa sœur ainée qui deviendrait alors ta représentante légale et donc ta nouvelle figure parentale), t’as quitté l’Angleterre pour venir t’installer en Amérique. Adieu Richmond et bonjour Seattle. Sur le coup, t’as un peu galéré à trouver tes repères dans cette nouvelle ville mais ta mère de cœur, Vanessa, t’a aidée à t’y repérer.

Âgé de seulement douze ans, t’as l’impression d’avoir vécu plus de choses qu’un gamin de cet âge ne devrait pas avoir à vivre. Une mère inconnue, un père mort en mer… Te voilà de nouveau seul (bien que vivant toujours aux côtés de Vanessa) et c’est là que sont apparus ceux qui deviendront tes meilleurs amis pour la vie. Moqué par certains enfants (car t’étais trop maigre, pas assez musclé, trop renfermé), ces deux amis t’ont pris sous leurs ailes et t’ont en quelque sorte fait évoluer, comme un Pokémon. D’un naturel timide, tu ne t’ouvres que si tu connais bien les personnes qui t’entourent et faut dire qu’avec ces deux-là, t’en auras vu de toutes les couleurs. Petit à petit ta coquille s’est craquelée et tu t’es senti de plus en plus chez toi, ici, à Seattle. Et si au départ t’as voulu suivre les traces de ton père, t’as vite préféré la compagnie de tes consoles de jeux à celles des humains peuplant le monde. Ce dernier t’effrayant un peu trop, t’as développé de l’agoraphobie en plus de l’ombrophobie. Pour ta première phobie, c’est simple : dès qu’une foule se rassemble autour de toi ou alors que tu arrives dans un endroit bondé, tu paniques, ton palpitant s’accélère et tu dois à tout prix trouver un endroit calme, serein et vide pour reprendre tes esprits. La seconde quant à elle vient de l’incident survenu lors de tes dix ans : depuis ce jour tu détestes lorsqu’il y a de l’orage ou encore des averses, la vision d’une vague géante te revenant en mémoire dès que tu entends l’eau cogner contre une paroi.

(TW : Drogues, alcool, sexe) De tes quatorze à dix-huit ans, t’as eu ta phase rebelle : oui, oui, un Parker rebelle ça existe bel et bien. Enrôlé par ton duo d’amis, tu t’es mis à boire et à fumer, pour faire comme les autres, pour essayer de voir qui tu étais réellement. Spoiler alert : ça n’a servi à rien car t’as détesté fumer et même si boire c’est sympa, tu as toujours préféré rester sobre pour profiter pleinement de la vie. Puis faut dire que te faire engueuler par ta mère de cœur ça a remis tes pendules à l’heure. La seule chose bénéfique qui est ressortie de cette phrase, c’est que tu t’es mis au sport. Musculation, natation, running… Tu t’es même inscrit au club de basket… avant d’arrêter quelques mois après car ça ne te permettait pas maintenir tes notes à flot. Et là, t’as commencé à avoir un peu plus de succès auprès des gens… Première petite-amie, première fois… T’as vécu pas mal de choses sans que ces dernières ne durent pour autant… Qui dit première petite-amie, dit aussi première rupture. Et c’est dans le bras de ton meilleur ami que t’as pleuré toutes les larmes de ton corps. C’est aussi avec lui, quelques mois plus tard, que t’as compris que tu n’aimais pas seulement les filles mais aussi les garçons. Relation sans lendemain, t’as même eu peur que ça perturbe votre trio mais aucunement et aujourd’hui encore ça vous arrive d’en rire en mentionnant à quel point vous étiez gauche tous les deux. Par contre, tu te souviendras toujours du discours qu’a eu ta mère de cœur concernant les IST et autres maladies sexuellement transmissibles… La gêne à son paroxysme.

Les années passent et tu tentes de trouver ta voie, ton chemin, ce truc qui te fera assez vibrer pour que tu puisses t’épanouir durant des années. Et si le journalisme a été mis sur le tapis, tu as finalement refusé car ça te faisait trop penser à ton père. Suivant simplement ton cœur, t’as démarré des études pour devenir concepteur de jeux-vidéos. Ayant toujours préféré le monde virtuel, au monde réel, tu n’as jamais eu l’impression de vraiment travailler et c’est avec aisance que t’as obtenu ton diplôme. Vanessa derrière-toi, c’est un peu grâce à elle que tu t’es laissé aller à tes hobbies. Son maître mot à toujours était le plaisir. Si tu ne prends aucun plaisir à étudier ou travailler, c’est que ce n’est pas ta voie. Facile à dire pour une pharmacienne qui a toujours aimé son métier et n’aura bifurqué qu’une fois de voie (pour passer de barmaid à pharmacienne, une fois ses études terminées). C’est d’ailleurs pour ça qu’en complément de tes études (autant pour aider ta mère que pour mettre de l’argent de côté) tu t’es pris au jeu de vendre des jeux-vidéos au Play to Win. Et puis, en attendant d’obtenir LE poste de tes rêves, ça occupe tes journées, car geeker c’est bien, mais prendre son envol et découvrir le monde, c’est mieux quand même, non ?

(TW : Décès du père, sexe) C’est là qu’est apparu Darcy. Rencontre en ligne, sur un jeu vidéo, vous vous êtes ajoutés en ami avant de refaire une puis dix et plusieurs centaines de parties ensembles. C’est au fil de ces parties que vous vous êtes connus, t’ouvrant plus facilement quand la personne n’est pas en face de toi, tu lui as tout dit : du décès de ton père jusqu’à ton déménagement à Seattle, en passant par ta phase rebelle, ton goût pour fouiner mais qui te rappeler trop de mauvais souvenirs… Et ça a longtemps été votre rendez-vous. Une soirée, à deux, avec vos casques sur la tête et des victoires/défaites à la pelle. Puis, vous avez finalement échangés vos réseaux et c’est là qu’ont démarré les appels en visio. T’avoues que pour le premier tu étais stressé de fou, car même si tu sais à quoi elle ressemble (merci Instagram), là vous alliez vous voir en réel. Pas de filtres, juste deux jeunes qui se découvrent pour la première fois. « Juste pour le fun on ne retire la main de nos yeux qu’à trois, OK ? » Que tu lances quand l’appel part. Et suite au décompte, tu retires ta main alors que tes yeux s’agrandissent tandis que ta bouche s’entrouvre. « Parker ? C’est ton réseau qui bug ou alors c’est toi ? » Elle te fait rire, nerveusement, et tu secoues la tête en venant pincer tes lèvres. « Désolé, je… Wow ! Enfin, je t’ai déjà vu sur tes photos mais… Wow, juste wow ! »  Tes joues s’empourprent alors que tu tentes de reprendre contenance. « Si j’te fais cet effet-là à travers une vidéo, qu’est-ce que ça donnera quand on aura décidé de se rencontrer en vrai, hein ? » Joues toujours rougies par la gêne, tu hausses les épaules et quand l’appel est terminé, Vanessa passe sa tête à travers la porte de ta chambre et ça te ramène à la réalité. « La Terre à Parker, vous nous recevez ? » Pour toute réponse tu lui jettes un oreiller avant de rire. Tu crois bien que t’es amoureux et ça te fait autant de bien que peur.

Après les visios s’en est suivi de nouveaux échanges, que ça soit des photos par-ci, par-là ou encore des petits snaps coquins… T’as pas hésité à lui envoyer une photo de ton torse pendant qu’elle te récompensait avec une photo de sa poitrine et vous avez même finit par faire un plan snap… Puis, alors que vous jouiez comme à votre habitude, elle a lancé LE sujet. « D’ailleurs, si jamais tu te sens prêt ou autre, on pourra peut-être se voir d’ici quelques mois, t’en penses quoi ? » Tu rêves ou elle vient de proposer que vous vous rencontrez en vrai, un de ces quatre ? « Je… Ouais, pourquoi pas, ça serait top hein ! » Et depuis cet échange, tu ne cesses d’y penser. Et si elle ne t’aimait pas en vrai ? Vous vous êtes mis en couple mais pour l’instant c’est que du virtuel, il n’y a rien de réel et toi t’es pas le plus doué en relation. Si t’écoutes tes meilleurs amis tu n’as qu’à foncer, que si vos sentiments sont sincères, tout se passera bien. Mais plus facile à dire, qu’à faire, non ? Wait and see comme dirait l’autre. Et quoi de mieux qu'un déménagement et un envol du cocon familial pour enfin découvrir le monde comme il se doit ? Deux nouvelles personnes sont entrés dans ta vie ce 22 décembre 2023 et t'espères bien qu'elles vont y rester... December & Minho vont très certainement devenir les frères que tu n'as jamais eu... En plus fashion et légèrement plus "riche" que toi, mais c'est ça qui est beau, non ?

(UNE) T’as perdu ton père à l’âge de dix ans et tu n’as jamais connu ta mère biologique. La seule figure parentale que tu as connue c’est Vanessa, ta tante, qui est devenue ta mère de cœur désormais. (DEUX) T’as vécu dix ans à Richmond (Royaume-Uni) et tu considéreras toujours cette ville comme ta ville, même si aujourd’hui t’as bien pris tes aises à Seattle. (TROIS) Véritable geek, t’as toutes les consoles possible et inimaginables mais ton wrap-up 2023 indique que t’es un accroc au PC (avec plus 1200 heures passées dessus dans l’année), à la PlayStation 5 (725 heures) et la Switch (avec 250 heures). Ton top 3 des jeux-vidéos seraient Uncharted, Super Smash Bros & Fortnite. (QUATRE) T’as toujours préféré être enfermé plutôt que dehors, une console à la main, t’es le plus heureux du monde ! Si jamais tu sors, on peut te trouver soit dans un cyber-centre, la boutique où tu bosses, dans une librairie ou encore à la salle de sport. (CINQ) Tu pratiques souvent la musculation, la natation, le running et ça t’arrive encore de faire un peu basket même si t’es pas le plus doué… (SIX) T’es agoraphobe et ombrophobe. T’as donc peur de la foule et des gens (même si tu y travailles depuis plusieurs années via un psy) mais aussi peur de l’orage ou encore des averses, dès que tu entends l’eau cogner trop fortement, ça te rappelle de mauvais souvenirs. (SEPT) Tu détestes les cornichons, même s’il t’arrive d’en manger avec du fromage pour garder ton père en souvenir. T’es d’ailleurs un piètre cuisinier mais tu fais d’excellents sandwichs à la gelée de framboise et beurre de cacahuètes. (HUIT) T’es un bordélico-organisé : c’est-à-dire que toi seul te retrouve dans ton bordel. Au grand dam de tes colocataires qui peuvent avoir la joie de trouver une chaussette, une manette ou encore une assiette qui traîne dans le salon… (NEUF) Tu connais par cœur les films « Comme Cendrillon » et t’es un gros gros fan des Gremlins. (NEUF) Tu joues de la guitare. Ton niveau n'est pas excellent mais pour quelqu'un qui a appris en solo avec des tutos YouTube, tu t'en sors pas trop mal. (QUIZ EN FOLIE) Quelle est ta couleur préférée ? L’orange. (+) Est-ce que tu es introverti ou extraverti ? Introverti. (+) Tu es plutôt chien ou chat ? Team chien, all the way ! (+) Quel est ta série & ton film préférés ? La Chronique des Bridgerton & Gremlins 1. (+) Quel métier voulais-tu faire quand tu étais enfant ? Dresseur de Pokémon. (+) Es-tu du matin ou du soir ? Les deux, tu te lèves tôt et te couches tard. (+) Quel est ton Pokémon préféré ? Pikachu, pour toujours et à jamais. (+) Quelle est ta chanson préférée/du moment ? Forget Me Too de Machine Gun Kelly & Halsey et celle du moment serait Houdini, de Dua Lipa. (+) Quel est ton jeu-vidéo favori ? Uncharted 4, sans hésiter ! (+) As-tu un porte-bonheur ? Une vielle peluche Gizmo que t’avait offerte ton père pour ton septième anniversaire. (+) Es-tu plutôt maniaque ou bordélique ? Bordélique qui se retrouve dans son bazar au dam de tes colocs. (+) Quel est ton cocktail préféré ? Le Mojito, qu’il soit classique ou en version virgin. (+) Casanier ou aventurier ? Aventurier, t’as toujours aimé voyager et découvrir le monde. (+) Quel est ton super-héros préféré ? Captain America, t’as toujours eu un faible pour son cul de l’Amérique...