I know this pretty face > Kanton [HOT]

Que faisait-il là ? Oh il avait la réponse, mais il n’était pas certain de vouloir vraiment y répondre. De nature curieuse, il n’avait pas pu s’empêcher de mettre les pieds ici. Il était déjà passé devant et il savait qui était à la tête du Witness, mais il n’avait jamais mis les pieds à l’intérieur. A vrai dire, il avait déjà assez à faire avec son propre café et sa vie bien remplie. Mais aujourd’hui, il y était entré et il se demandait s’il allait voir Kai. Quand une voix s’éleva non loin de lui, Anton ne pu s’empêcher de sursauter sous l’effet de la surprise, avant de se tourner vers … Kai. C’était ce dernier qui l’avait trouvé. Il n’avait donc pas été discret du tout visiblement.

Salut.

Il prit le verre que ce dernier lui tendait, le remerciant d’un signe de tête.

Ca remonte à très longtemps.

Il ne savait pas vraiment quoi lui dire sur le sujet, parce qu’il savait ce dont était capable Kai une fois qu’on le lançait sur un sujet et en particulier celui-ci.

J’aurai sans doute dû rester sur scène ou …

Des images de leurs danses lui revenait en tête et il ne pu s’empêcher de boire une bonne gorgée de son verre avant de grimacer.

Je ne savais pas que tu te mêlais à tes clients.

Il était un peu comme ça aussi. Après tout, il avait commencé comme plongeur avant de devenir serveur, puis le propriétaire. Mais c’était surtout pour changer de sujet et parce qu’il se demandait si Kai profitait aussi de moment parmi ses clients comme lui pouvait le faire.

Tu préfères venir ici que de rester dans ton bureau à remplir la paperasse ?

Il esquissa un sourire, finalement trouvant assez amusant de le recroiser, mais il restait sur ses gardes, juste au cas ou.

Aux paroles du jeune homme, Anton haussa un sourcil surpris. Trop longtemps ? A son expression, il comprit où il voulait en venir et il tourna la tête. Evidemment qu’ils se souvenaient de tout ce qu’ils avaient vécu, mais ça ne voulait pas dire qu’il avait envie d’en parler. Remettre le couvert ? C’était une possibilité, mais son esprit était tellement perturbé ces derniers temps par quelqu’un d’autre, qu’il ne savait plus où il en était de ce côté-là. Anton préféra changer de sujet, avant de la tête vers lui et il haussa les épaules.

Peut-être que oui, peut-être que non.

Il avait un côté snob ou en tout cas, un peu trop sûr de lui. Anton était sûr de lui, régulièrement, en particulier quand il s’agissait de son travail. Mais Kai avait cet air hautain. En tout cas, c’était ce qu’il avait pensé la première fois qu’il l’avait vu. Ca avait été son sourire qui avait changé la donne. Anton était persuadé que ce sourire en avait charmé plus d’une et plus d’un au fil des années. Ca avait d’ailleurs été son cas. Cependant, il s’amusa en continuant à parler et il eu un léger rire face à Kai. Il était franc, ça, ça n’était pas nouveau et face à sa question, Anton soupira lourdement.

Parce que tu as raison, je suis nerveux.

Il regarda fixement le jeune homme.

Ca fait longtemps qu’on ne s’était pas vu et c’est très étrange.

Il ne savait pas pourquoi il lui disait tout ça, mais il se devait d’être franc.

Attends, tu viens vraiment de me proposer de te retrouver dans ton bureau si j’en avais envie ?

En voilà une proposition … tentante ? Sans doute un peu, il devait bien l’avouer. Secouant doucement la tête, il ne devait pas penser à ça. A la place, il but à nouveau, avant de regarder les personnes autour d’eux.

Je suis sûr que tu peux avoir qui tu veux. Que ça soit moi ou quelqu’un d’autre ça ne doit pas trop changer pour toi j’imagine.

Haussant les épaules, Anton s’amusa de cette remarque. Snob non, mais sûr de lui. Anton l’était aussi de son côté, mais pas en cet instant. Il n’eut d’ailleurs pas de mal à l’avouer. Avouant alors toute la vérité, il haussa les sourcils face à ses propos.

Vraiment ? A cause de JJ ?

Il ne savait pas si ça venait de là. Après tout, c’était une histoire de voisinage non ? Hum, peut-être que c’était justement ça le souci. Une rencontre totalement inattendue la première fois. Cependant, le propriétaire du café ne s’était pas attendu à ce que Kai ajouta. Venait-il vraiment de l’inviter à aller dans son bureau ? Grimaçant à sa remarque, il leva les yeux au ciel, mais l’écouta reprendre la parole.

S’il est toujours aussi dur, dessous serait le mieux, quoi que mes genoux risquent de ne pas apprécier … mais qu’est-ce que je raconte !

Se passant une main sur le visage, il soupira doucement. Visiblement son esprit était parti vers un terrain familier entre eux. Oui, ils avaient déjà terminé sur le bureau de Kai et Anton n’avait jamais eu de mal à se mettre à genoux. Dans ce domaine, il ne se prenait pas la tête. Si la personne en face était ouverte à la discussion sur ce qu’elle pouvait aimer, alors il donnait ses préférences. Ca avait été le cas avec Kai à l’époque. Anton et il n’avait pas eu de mal à lui dire qu’il pouvait donner comme recevoir. Evidemment les termes avaient été bien plus directs, mais l’idée restait la même. C’est sans doute aussi pour cela que Anton était gêné. Kai savait ce qu’il appréciait, ce dont il était capable et réciproquement. Cependant, les propos du brun le firent le fixer.

Je pense que c’était un compliment, donc je vais le prendre comme tel.

Il esquissa un sourire amusé cette fois-ci, avant de soupirer doucement.

Je n’ai pas me plaindre et à vrai dire … je voulais faire mon curieux. Je ne pensais juste pas te croiser ou alors pas dès les premières minutes où j’ai mis les pieds ici.

Avalant une gorgée de sa boisson, il jet un œil autour d’eux.

Mais danser est une bonne possibilité. Après tout, c’est toujours agréable de pouvoir juste se lâcher.

Il y avait beaucoup de monde, donc il n’aurait peut-être pas beaucoup de place pour vraiment danser comme il en aurait envie, mais il pourrait se laisser tenter.

Disons que je ne m’étais pas attendu à te voir là. C’est surtout de Sonny dont je suis proche. Je pense que ça aurait été encore plus étrange si tu avais été avec lui ou avec mes frères ou ma sœur.

Il ne pu s’empêcher de grimacer à cela. Que ça soit Elizabeth, Duncan ou Noam, là ça aurait été encore plus bizarre. Il aurait sans doute eu du mal à ne pas dire à l’un d’entre eux qu’il s’était passé quelque chose avec Kai. Il ne serait pas rentré dans les détails, mais il savait que ces derniers auraient vite comprit où il voulait en venir. Mais il est vrai que la surprise avait laissé place au choc de le voir là. Cependant, la suite fut pire pour lui, car il disait des choses qui dépassait sa pensée. Comme si sa bouche était plus rapide que son cerveau. Alors, aux paroles du brun, Anton le fixa, surpris.

Oh vraiment ?

Cette fois-ci, il ne pu s’empêcher d’esquisser un sourire et il se mordilla la lèvre inférieure à cette idée. Anton n’avait jamais eu peu de tenter toutes sortes de position tant que son corps ne lui criait pas d’arrêter. Alors, imaginer ce que Kai pourrait tenter avec son bureau le perdit quelques secondes, avant qu’il ne sorte de ses pensées. Acceptant alors son compliment, il devait avouer qu’en effet, il n’avait pas trop de souci à se faire quand il voulait partager son lit avec quelqu’un. Seulement, il avoua qu’il avait surtout été curieux du lieu et de savoir s’il était là ou pas.

Tu as raison, mais … peut-être qu’inconsciemment … je savais que j’allais te croiser …

Se cachant derrière son verre, en buvant une gorgée, Anton parla de danse et il devait en effet avouer que ça pourrait être agréable. Haussant un sourcil aux propos du plus jeune, Anton ne pu s’empêcher de rire.

Je ne peux clairement pas dire le contraire et tu sembles vraiment vouloir que je me lâche.

Souriant, il fixa Kai. Voulait-il vraiment que ça soit le cas ? Anton n’était pas mauvais pour flirter avec quelqu’un ou être direct. Mais quand c’était lui qui recevait ce genre d’offre de la part d’une personne avec qui il avait déjà couché, il ne savait jamais sur quel pied danser. C’était comme s’il ne savait pas s’ils pouvaient remettre le couvert. Avec ce que Kai lui disait, il pensait que c’était le cas, mais il ne savait pas si ce dernier était avec quelqu’un ou pas. Donc flirter oui, mais plus ? … Ca, il ne savait pas ce qu’il en était.

Hochant la tête aux paroles du jeune homme, ils pouvaient en effet dire cela. Il ne savait pas s’il était resté en bons termes avec JJ et il n’osait pas poser la question. Il n’était d’ailleurs pas sûr que ça le regarde. Il fut surpris par les propos du jeune homme, mais il ne pu s’empêcher de rire.

C’est vrai …

L’idée n’était absolument pas déplaisante. Au contraire même. Après tout, il savait que Kai était doué de ses mains et de bien plus. Mais était-ce une bonne idée ? Il devait avouer que son cerveau lui disait non, mais pour une fois, il n’avait pas franchement envie de l’écouter. A sa réponse à ses paroles, Anton pouvait comprendre pourquoi il répondait une telle chose et il préféra ne pas en rajouter. Mais il ne pu empêcher un rire face aux paroles du plus jeune. Il voulait en effet qu’il se lâche. Ca ne lui arrivait pas souvent ces derniers temps. Comme s’il était trop pris par son boulot et ses problèmes. Il s’enfonçait là-dedans sans vraiment sortir la tête de l’eau et juste profiter d’être lui-même. Face aux paroles de Kai, il resta le fixer interdit. Oh, il se souvenait de son franc parlé, mais il avait oublié à quel point cela pouvait lui faire de l’effet. Le voyant baisser le regard, Anton ne pu retenir un grognement. Il savait parfaitement ce qu’il était en train de faire et il sentait que ses défenses s’effritaient et qu’il risquait de lâcher prise s’il continuait ainsi. Fronçant les sourcils en le voyant bouger, il fut surpris en le sentant dans son dos. Se crispant sur le coup, Anton n’aimait pas quand on entrait dans son espace vital sans sa permission. Seulement Kai avait fait bien plus que ça par le passé et à son ton et ses propos, Anton, inspira fortement. Fermant les yeux en expirant doucement, il sentait la main du jeune homme sur son bassin et les dernières barrière tombèrent. Ouvrant les yeux, Anton avala la fin de sa boisson d’un trait, grimaçant un peu.

Je sais de quoi tu es capable à la verticale et à l’horizontal.

Il bougea ses fesses contre l’entrejambe de Kai, lui faisant clairement comprendre qu’il était ouvert à se lâcher.

Mon verre est désormais vide donc … par quoi préfères-tu commencer ? A la verticale sur la piste de danse ou directement à l’horizontal sur ce bureau que je n’ai pas encore inauguré.

Tournant légèrement la tête pour le regarder, il esquissa un sourire. Les deux propositions lui plaisaient, donc il laissait le choix à Kai de prendre la décision de ce qu’il voulait exactement.

Etre dans une relation n’était pas quelque chose que Anton avait déjà vécu. Il avait eu des partenaires, mais c’était toujours resté quelque chose de physique. Non pas qu’il n’ait pas eu envie de tomber amoureux, c’est juste que ça n’était encore jamais arrivé. Ni homme, ni femme ne lui avait donné envie d’avoir une vraie relation stable. Peut-être que ça finirait par arriver, mais ça n’était pas encore le cas. Il était donc libre comme l’air et tromper quelqu’un n’était pas quelque chose qu’il irait faire. Ca c’était quelque chose de certain pour lui. Il ne comprendrait jamais d’ailleurs ce genre de comportement. Pourquoi tromper quelqu’un et non simplement rompre avec cette personne pour aller avec quelqu’un d’autre ou continuer à coucher avec d’autres personnes ? Mais là n’était pas la question ou en tout cas, ça n’était pas le moment d’y songer. En sentant la présence du brun derrière lui, Anton devait avouer que c’était revenir en terrain connu. Il avait déjà eu Kai souvent derrière lui, habillé ou nu. Pour le moment, ils avaient encore leurs vêtements, mais après s’être frotté contre son partenaire. Il pu d’ailleurs sentir que ce dernier réagissait déjà.

Voulant donc savoir ce qu’il voulait exactement, il tourna la tête pour le voir et esquissa un sourire en le voyant se mordre la lèvre. Le voyant terminer son verre, le plus âgé le regarda faire avant de l’écouter. Il retint un nouveau grognement quand il lui mordilla le lobe de l’oreille, mais il le suivit docilement. Voyant le vigile, il ne savait pas trop s’il allait le passer, mais apparemment ce fut le cas. Sans doute car il suivait le propriétaire des lieux. Montant les escaliers, Anton passa devant Kai, qui lui tenait la porte. Regardant autour de lui, il reporta ensuite son attention sur le plus jeune. La porte était fermée et Kai vint directement vers lui pour venir l’embrasser. Direct et Anton n’allait clairement pas s’en plaindre. Posant ses mains sur les hanches de son partenaire, il le laissa mener la danse jusqu’à ce qu’il se détache de ses lèvres et qu’il prenne la parole. Il esquissa un sourire aux paroles du jeune homme, avant de jeter un œil vers le fameux bureau. Il remarqua en effet que tout était bien rangé et avant de pouvoir faire le moindre commentaire sur le meuble en question, Kai reprit la parole, tout en y ajoutant un certain doigté. Le laissant tracer un chemin de son torse qui commençait à son torse, Anton finit par serrer la mâchoire en sentant sa main entre ses jambes.

Comme toujours avec toi, mais si mes souvenirs sont bons, tu l’es aussi.

A son tour, il caressa ses hanches avant de venir poser une main entre ses chambres.

Bingo !

Il esquissa un sourire avant d’amener sa main libre dans la nuque du jeune homme pour venir l’embrasser à son tour. De sa langue, il lui demanda la permission d’approfondir le baiser, tout en commençant utilisant sa main qui était toujours entre ses jambes, pour le caresser doucement. Solide, certainement ! Rigide ? Il allait l’aider à le devenir assez pour pouvoir inaugurer le bureau. Après un moment, il eut besoin de reprendre sa respiration et il sourit en fixant Kai.

Pour en revenir à notre conversation de tout à l’heure, dois-je être sur ou sous le bureau ?

Anton n’était pas un garçon compliqué. Les deux lui allaient. Il préférait souvent être au-dessus quand il ne connaissait pas bien la personne avec qui il passait du bon temps. Mais quand ça n’était pas la première fois, il n’avait pas de souci à être dessous. Dominant ou dominé, les deux lui iraient avec Kai. Continuant de le caresser, il sourit, appréciant de voir la confiance de Kai s’estomper pour laisser place aux sensations qu’il lui procurait.

Ca n’était pas ainsi qu’il avait pensé passer sa soirée, mais il n’allait pas se plaindre. Oui, il avait été nerveux, mais tout cela s’être envolé maintenant qu’il était dans le bureau du plus jeune. Ce dernier n’avait pas perdu de temps et Anton sourit face à son commentaire. C’était particulièrement tentant, il devait l’avouer. Cependant, il fut surpris quand Kai vint lui enlever son haut pour aller le déposer délicatement sur le dossier de sa chaise. Il se lécha les lèvres face à commentaire, avant de le voir enlever sa chemise.

Je peux désormais en dire autant.

Le détaillant du regard, il le regarda revenir jusqu’à lui avant de le laisser s’occuper de son pantalon. En sentant le mur derrière lui, Anton sentit sa respiration accélérer. Le fixant, il le laissa prendre le contrôle, appréciant grandement ce qu’il faisait. Il laissa échapper un long soupir quand Kai commença à le branler.

C’est parce que je sais de quoi tu es capable et surtout le fait que tu sois doué de tes mains.

Il esquissa un sourire, avant de pencher la tête sur le côté pour lui laisser plus d’accès à son cou. Baissant la tête pour voir Kai suivre un chemin vers son torse, le barbu, inspira fortement. Il savait où allait Kai, mais l’anticipation le rendit encore plus dur. En le voyant finalement à genoux devant lui, Anton glissa une main sur son visage. Si Kai continuait ainsi, il n’allait pas tenir longtemps. Mais, il le fixa en sentant sa langue sur lui. En croisant son regard, Anton serra les dents, avant de soupirer de plaisir quand il le prit finalement en bouche.

Tu es toujours aussi doué avec ta bouche.

Fermant les yeux, il se laissa faire, avant de passer une main dans les cheveux de Kai. Ouvrant à nouveau les yeux, il le regarda, avant de tirer un peu dessus.

Kai … je ne vais pas … je ne vais pas tenir longtemps …

Si ce dernier le voulait vraiment sur son bureau, il allait devoir arrêter, même si clairement Anton appréciait plus que grandement de sentir sa queue s’engouffrer dans sa bouche et sa gorge.