first ride ~ Kai

(#) par Yaël Devon Mar 12 Mar 2024 - 20:44

février 2024, circuit de Seattle

Yaël regarde sa montre et grimace légèrement. Il est en retard. Ça lui arrive rarement, il est généralement à cheval sur la ponctualité et il déteste l’idée même de faire attendre qui que ce soit. Non, en réalité, c’est autre chose qui régit ce besoin d’être à l’heure. C’est son besoin de contrôler son environnement bien avant la personne avec qui il a rendez-vous. Mais cette fois, il est déjà sur place, c’est au moins ça. Sauf qu’il n’aime pas faillir à ses engagements. Et il a donné une heure précise à Kai pour qu’ils se retrouvent aujourd’hui. Mais c’était sans compter sur un debriefing interminable et qui n’était pas prévu. Mais quand il a débarqué au circuit pour préparer sa petite sortie, il ne s’attendait pas à trouver son manager et son directeur sportif en grande conversation. Et il ne s’attendait pas non plus à ce qu’on lui demande un peu de son temps pour faire un premier bilan de cette première quinzaine passée sur les circuits du pays. Yaël se sent bien, incroyablement serein en ce début de saison. Il y a encore des ajustements à faire, d’où sa grande discrétion lors des trois premières courses. Il n’a pas fait de zèle, il apprend à connaître son équipe, à communiquer avec. Après deux années passées en osmose parfaite avec sa précédente écurie, l’adaptation est un peu plus longue qu’il ne l’aurait voulu. Mais personne ne lui en veut, au contraire, ils ont confiance en lui et en ses capacités. Celles qu’il a su montrer l’année dernière, qui lui ont permis de briller tout au long de l’année, malgré le désastre de la finale. Mais cette réunion lui a fait du bien, a reboosté son égo et son moral. Il en avait incroyablement besoin. L’acclimatation à Seattle est plus compliquée qu’il ne l’aurait cru. Il sent qu’Ilyas et lui ont du mal à trouver leurs marques, qu’ils sont encore sur la défensive. Il y a une cassure, une coupure qu’ils n’arrivent pas encore à combler. Mais il a pleinement confiance en eux, ils y arriveront. Il ne sait pas ce qui pourrait se passer si ce n’était pas le cas. L’idée lui déchire le cœur, lui étreint douloureusement la poitrine.

Il décide de chasser toutes les pensées qu’il pourrait avoir en tête pour se diriger d’un pas décidé vers l’entrée du circuit. Les deux autres sont sur le point de partir et ils savent très bien ce que Yaël a prévu pour la journée. Ils n’y voient aucun inconvénient. Un caprice d’adolescent arraché à son caractère facile et ses grandes capacités. On ne lui refuse pas grand-chose depuis qu’il a mis un pied ici. Et il ne va certainement pas s’en plaindre. Très vite arrivé sur le parking des visiteurs, il repère Kai sans mal, sans savoir s’il l’attend depuis longtemps ou s’il vient juste d’arriver. Il sourit en le revoyant. Depuis son arrivée en ville, ils n’ont pas eu l’occasion de se revoir, malgré le souhait qu’ils avaient émis. Alors pouvoir concrétiser ça lui fait du bien. Trouver dans cette ville quelqu’un qu’il connaît lui fait plaisir, allège un peu de la pression qu’il s’est mis sur les épaules. Il le salue dès qu’il arrive à sa hauteur. « Désolé pour le retard, j’ai eu un contre-temps mais j’ai eu le temps de tout préparer ! » Il a au moins pu mettre à profit ses quelques minutes d’attente. « Tu n’as pas trop mangé ce matin j’espère ! » Il le taquine en l’invitant rapidement à le suivre. « Tu vas bien ? » Il lui demande, véritablement curieux de savoir comment il va depuis les derniers messages qu’ils ont échangé. Ils ont sûrement encore énormément à se dire pour rattraper le temps qu’ils n’ont pas passé ensemble. Pour créer un lien un peu plus solide que celui qu’ils partageaient déjà.

@Kai S. Turner hrt

(#) par **Kai S. Turner** Mar 12 Mar 2024 - 22:52

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(( first ride ))
w/ ›› @Yaël Devon

22 février: Quelques jours plus tôt t'avais planifié une rencontre avec Yaël par sms pour qu'il te fasse faire un tour en circuit. Le lendemain tu te rendais à un mariage chiant dans lequel t'avais aucune envie d'aller et finalement tu t'étais envoyé en l'air avec un mec que t'avais retrouvé là-bas. Journée beaucoup plus à sensation que prévue. Est-ce que les sensations allaient être aussi remuantes aujourd'hui ? Tu ne sais du tout ce que ça fait d'être dans une voiture qui va à fond la caisse sur un circuit sans personne d'autre. T'as jamais essayé. T'as déjà fait des manèges à sensations, même très rapide mais tu ne sais pas à combien de temps ils vont. Plus ou moins vite ? De toute façon la sensation est sûrement différente. Mais t'es curieux de voir ! Tu te demandes si le pilote a envie de te foutre la frousse ou s'il va chercher à te rassurer avant. À ta place t'aurais probablement voulu le charrier. T'arrives un peu à l'avance comme toujours et tu te gares sur le parking des visiteurs. Tu détestes être en retard. Tu sors de ta voiture et tu la verrouilles avant de t'y adosser le temps que s'écoulent les quelques minutes qui vous séparent de l'heure de rendez-vous. Mais personne à l'horizon au moment venu. Tu attends donc quelques minutes de plus puis tu vérifies l'heure sur ton portable, ainsi que l'heure de rendez-vous et le jour. Histoire de vérifier que tu ne te sois pas trompé, mais non. Tu fronces légèrement les sourcils. Est-ce qu'il t'a oublié ? Tu attends encore quelques minutes et c'est quand tu te demandes si tu vas pas l'appeler que tu le vois apparaître. Tes lèvres s'étirent enfin. C'est bon, il ne t’a pas zappé. De toute façon si tu l'avais appelé et qu'il n'avait pas répondu tu serais reparti. T'allais pas glander ici éternellement. « Désolé pour le retard, j’ai eu un contre-temps mais j’ai eu le temps de tout préparer ! » tu tends ta mains pour lui serrer "Si c'est Ilyas qui te retenait fallait me le dire, je t'aurais laissé un peu plus de temps" tu plaisantes mais en réalité c'est pas impossible non plus. C'est le genre de contre-temps plutôt agréables. « Tu n’as pas trop mangé ce matin j’espère ! » t'hausses les sourcils en perdant ton sourire avant de finalement lâcher un petit souffle amusé en le suivant "Tu comptes me faire vomir mon petit dej alors ?" parce que t'en as pris un, pas trop gros, mais t'en as pris un. « Tu vas bien ? » t'hoches la tête "Je suis pas trop stressé si c'est la question, j'ai même plutôt hâte en fait" faut dire que si c'était un truc qui te faisait trop flipper t'aurais pas prévu de faire ça. T'es pas du genre maso à vouloir t'infliger des trucs qui te foutent la frousse. "Et sinon, à part une petite frustration sentimentale ma vie se porte plutôt bien" tes lèvres s'étirent. T'as pas à te plaindre clairement "Et toi alors ? Ton copain et toi avez pu vous adapter un peu plus à la ville ?" parce que tu te rappelles avoir parlé de ça avec lui, mais depuis un mois ça se passe peut-être un peu mieux.

(#) par Yaël Devon Sam 16 Mar 2024 - 23:27

février 2024, circuit de Seattle

"Si c'est Ilyas qui te retenait fallait me le dire, je t'aurais laissé un peu plus de temps" Spontanément, et un peu comme à chaque fois qu’on évoque le journaliste devant lui, le sourire de Yaël s’étire davantage. Parler aussi ouvertement de sa vie privée, c’est encore une nouveauté pour lui à laquelle il peine à s’habituer. Tout, dans son ancienne vie, était si bien cloisonnée que ce genre de remarque n’aurais même pas pu exister. Pourtant, force est de constater qu’Ilyas fait bel et bien partie de sa vie aujourd’hui et il adore ça. Ce qui explique le sourire en coin qui se dessine sur ses lèvres à cette simple évocation. « Ça aurait pu, on ne va pas se mentir. » Oh et il n’imagine probablement pas le nombre de fois où ça a finalement été le cas. Entre Ilyas et lui, ça a tout de suite été chimique, une attraction physique mais toujours saupoudrée d’un plus qu’ils ont mis un temps infini à identifier et plus encore, à assumer. « Mais cette fois, c’était plutôt le boulot. Moins réjouissant, tu me l’accorderas. » Même s’il adore son taff, il serait mensonger de garantir qu’il préfère ça à l’autre option que lui a dessiné Kai et qui l’a tout de suite plongé dans un état bien différent. Surtout que l’objet de sa réunion reste malgré tout bien ancré en lui et pas vraiment agréable.

Il insuffle le mouvement pour leur faire regagner l’intérieur du bâtiment principal tout en prenant le temps de taquiner le jeune homme qui l’accompagne. « "Tu comptes me faire vomir mon petit dej alors ?" » Un sourire en coin lui dessine les lèvres tandis qu’il fait mine de réfléchir quelques instants. « J’ai surtout besoin de savoir si je dois prévoir le nettoyage de la voiture. » Il lui assure, avant d’affirmer. « Mais je n’ai pas l’intention de t’infliger plus que ce qui est supportable, si ça peut te rassurer. » De toute manière, il ne peut pas conduire de la même manière avec un passager. Ce serait prendre bien trop de risque et puis, il n’a pas du tout la même portée avec quelqu’un à côté de lui, surtout que les voitures à deux places sont bridées et ne peuvent dépasser une certaine vitesse. Ce que Kai ignore, bien sûr, et il n’est pas certain de vouloir l’en informer tout de suite, en revanche.

"Je suis pas trop stressé si c'est la question, j'ai même plutôt hâte en fait" Ce n’était pas le sens de sa question mais il hoche volontiers la tête. « Ca me plait d’entendre ça. » Il n’a pas l’intention de le mettre en difficulté, il n’est pas du genre sadique. Il se dirige vers les vestiaires et lui tend immédiatement une combinaison aux couleurs de sa nouvelle écurie. « Ah oui ? Allez, enfile ça et après tu me racontes tout ça ! » Il lui ouvre la porte du vestiaire avant de l’inviter à s’y enfermer tandis qu’il prend la porte d’à côté pour se changer également. Il n’a pas eu le temps de le faire. Les combinaisons des pilotes n’ont rien de glamour ou de sexy, elles sont simplement taillées pour ce qu’elles sont et elles font le taff à la perfection. Quand il retrouve Kai à l’extérieur, vêtu de la même combinaison que lui, il lui demande. « Elle te va ? J’ai fait en fonction des souvenirs que j’avais, heureusement que tu n’as pas pris une dizaine de kilos depuis qu’on s’est vus ! » Il plaisante tout en l’invitant à nouveau à le suivre vers un couloir, cette fois. Observateur, Yaël l’a toujours été, et tout s’imprime à la perfection derrière sa rétine sans que parfois, il ne le veuille vraiment. Mais à l’époque et célibataire, il n’a pas pu passer à côté du fait que Kai avait un physique avantageux.

« Pour te répondre, l’adaptation n’a rien de vraiment facile. » Et ce n’est rien de simplement le dire. Le poids de leur ancienne vie est toujours là, présent à chaque instant. « Je crois qu’on a besoin de temps encore, ça engendre quelques tensions. Mais ça va passer. » Il a confiance, il espère, en tout cas. Il aime Ilyas, il ne voit pas les choses autrement, sans lui, sans sa sœur, dans sa vie. Se confier à quelqu’un, extérieur à leur situation, lui fait du bien, même s’il déteste généralement s’étaler sur ce qu’il ressent. Tandis qu’il ouvre la porte menant au circuit, il interroge.

« Alors, raconte-moi cette frustration sentimentale même si tu te portes plutôt bien ? » Il est de nature curieuse, lui aussi. Il invite Kai à sortir. « Bienvenue au circuit de Seattle ! » Tout nouveau, flambant neuf, éclairé par un soleil radieux et surtout, complètement vide et silencieux, pour l’instant.

@Kai S. Turner hrt

(#) par **Kai S. Turner** Sam 23 Mar 2024 - 2:58

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(( first ride ))
w/ ›› @Yaël Devon

22 février: « Ça aurait pu, on ne va pas se mentir. » le coin de tes lèvres s'étire. T'as des images en tête la du coup et, on ne va pas se mentir, elles sont plutôt agréables. Yaël est canon, et son petit ami, pour l'avoir déjà croisé, l'est au moins autant. De quoi donner des scènes assez hot à regarder. Mais tu doutes qu'ils soient du genre à s'exposer. Ceci dit, s'il existait un porno avec les deux, t'es certain que tu regarderais. « Mais cette fois, c’était plutôt le boulot. Moins réjouissant, tu me l’accorderas. » tu bascules la tête de gauche à droite "Effectivement, j'aurais préféré pour toi que ça soit du à une pipe improvisée" quitte à être en retard, c'est toujours mieux si c'est pour quelque chose d'agréable. Mais heureusement qu'il ne t’a pas fait attendre plus longtemps parce que t'aurais fini par repartir, logique. Tu veux bien te montrer patient parce que les imprévus ça arrive, mais y'a des limites. Mais oui être retardé pour le boulot, tu connais bien. Si t'évites autant que possible de l'être, tu sais que ça peut arriver les réunions ou les appels qui se prolongent. Les personnes à gérer alors que tu devais partir ou bien que tu n'es même pas sur place. Tu ne sais pas exactement de quoi il s'agissait dans le boulot pour le métisse mais t'imagines bien qu'il aurait préféré se barrer à l'heure prévue. « J’ai surtout besoin de savoir si je dois prévoir le nettoyage de la voiture. » t'hausses les épaules. Difficile à dire. « Mais je n’ai pas l’intention de t’infliger plus que ce qui est supportable, si ça peut te rassurer. » un souffle amusé s'échappe de tes narines "Dans ce cas normalement ça devrait bien se passer, pas de nettoyage à prévoir. Enfin je ne peux que supposer" comme tu ne l'as jamais vécu tu ne pourras savoir qu'une fois dans la voiture. Mais t'es assez impatient en vrai. T'aimes bien ce qui est à sensations donc à ce niveau-là tu devrais être gâté. Et puis, t'es entre les mains d'un pilote professionnel donc t'es pas très inquiet. T'as confiance. T'aurais pas fait ça avec n'importe qui c'est certain. « Ca me plait d’entendre ça. » en même temps si ça te stressait trop tu ne serais pas venu, vous n'auriez pas organiser ça "Ça aurait été très chiant de faire faire un tour de circuit à quelqu'un de déjà complètement flippé faut dire" à qui est ce que ça donnerait envie ? À moins de vouloir vraiment foutre la trouille à la personne mais bon à ce point là ça deviendrait presque sadique. Partager quelque chose qui nous plait à quelqu'un d'autre c'est souvent dans l'espoir que ça lui plaise aussi non ? T'attrapes la combinaison qu'il te tend « Ah oui ? Allez, enfile ça et après tu me racontes tout ça ! » tu la regardes de haut en bas et tu ris légèrement "Il serait temps que les créateurs se penchent un peu sur les combinaisons" histoire de rendre ça un peu plus esthétique. Tu le remercies d'un signe de tête quand il t'ouvre une porte du vestiaire et tu t'y engouffres pour enfiler la combinaison. Quelques minutes plus tard tu ressors pour retrouver Yaël « Elle te va ? J’ai fait en fonction des souvenirs que j’avais, heureusement que tu n’as pas pris une dizaine de kilos depuis qu’on s’est vus ! » Un rire t'échappe et tu hoches la tête "On dirait qu'elle me va oui, faut croire que tu as bien mémoriser mes formes" t'hausses les sourcils à deux reprises d'un air un peu aguicheur. Et dire que vous n'avez jamais couché ensemble. T'aurais pas dit non pourtant, mais il a vite trouvé preneur à son cœur alors. Tu le suis dans le couloir qui te rapproche du moment tant attendu. L'appréhension monte un peu, mais une appréhension positive « Pour te répondre, l’adaptation n’a rien de vraiment facile. » t'as jamais eu à changer de ville et recommencer ta vie dans un endroit que tu ne connais pas du tout alors t'as du mal à imaginer mais ça ne doit pas être évident, même en ayant l'habitude. Les repères ne sont plus du tout les mêmes et les personnes que tu connais ne sont plus là « Je crois qu’on a besoin de temps encore, ça engendre quelques tensions. Mais ça va passer. » t'arques un sourcil en tournant la tête vers lui "Ah merde, tu veux dire que même entre vous ça reste compliqué ce changement de décors ?" avoir du mal avec la ville, avec le fait de devoir s'y adapter tu comprends mais tu pensais que justement, le fait d'être ensemble leur permettrait de ce soutenir la dedans et de se comprendre. Après tout, ils étaient le seul repère de l'un et l'autre, le seul point qui n'avait pas changé. « Alors, raconte-moi cette frustration sentimentale même si tu te portes plutôt bien ? » tes yeux sont attirés par le circuit qui se dévoile devant toi. Assez impressionnant ! « Bienvenue au circuit de Seattle ! » tes lèvres s'étirent "Magnifique" tu tournes la tête vers Yaël "J'te propose de parler de mes frustrations après tout le tour de circuit" si tu dois t'étaler tu préfères le faire dans tes fringues plutôt qu'en transpirant la dedans alors que vous n'attendez tous les deux que d'aller sur le circuit. Ça sera plus simple comme ça. "On y va ?" toi t'es prêt, tu le suis ! Prêt à suivre ses instructions pour t'installer de façon sécurisée et prêt à vivre le grand frisson !

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