Félix - A brain built by every memory

TW abordés : mariage forcé, relation avec différence d'âge (13 ans), maladies (cardiopathie, POTS, diabète), greffe, difficultés financières, violence/abus psychologique infantile légers, cicatrice, accident.

01. Les Constantine sont une famille d'une noblesse éloignée dans une contrée française n'existant presque plus aujourd'hui. Vestige d'un passé prestigieux s'étant presque totalement éteint, c'est pourtant l'héritage des bijoux et de l'argent qui faisait la force de cette famille jusqu'à la dernière génération quand la dernière Dame de la lignée, qui est ma mère, a causé la chute de "l'empire" Constantine avec ses pauvres choix et son mariage avec un homme pauvre. Par amour, disait-elle. Déshonore presque certain, ils ont eu l'accord avec les autres membres de la famille qui leur accorderait bienfaisance et sécurité monétaire si et uniquement si leur premier né est marié à l'âge de 21 ans. Donc autant dire que mon Destin était déjà tout tracé d'avance.

02. Je suis né dans de graves complications. Ma mère était entrée en hémorragie et la situation devenait urgente. Prématuré de deux mois, je devais être placé très rapidement sous incubateur suite à la césarienne que ma mère a subi. La lumière artificielle est utilisée contre la jaunisse, des médicaments sont rapidement injectés, mais les médecins s'inquiètent surtout pour mon coeur qui présente de graves anomalies. Il pompe mal, il pompe trop vite et trop fort. Je suis diagnostiqué avec une cardiopathie congénitale impossible à guérir. Ce sont dans mes gênes et le seul traitement réside dans des médicaments à prendre à vie ainsi que des greffes cardiaques. Un rythme de vie limité. Dans mes meilleures formes je pourrais pousser dans un extrême comme un sport, mais tout dépend encore lequel. Je suis ainsi condamné à devenir un fardeau pour mes parents. J'ai également, parfois, des malaises vagaux importants. Ou aujourd'hui on les surnomme beaucoup dans "POTS".

03. Déjà déshonorés et l'argent qui ne coule plus autant qu'avant, les Constantine vivent au-dessus de leurs moyens. J'ai toujours vu de grandes choses. Trop chères. Trop richissimes pour être expliquées lorsqu'on ne les a jamais vu. Ma santé se détériorait et les rendez-vous à l'hôpital ne cessaient de s'accumuler jusqu'au jour où je suis devenu aussi blanc qu'un mort, presque gris comme un cadavre et j'ai eu tellement mal à la poitrine. Lorsque je suis transporté à l'urgence, on diagnostique une crise cardiaque. J'avais alors 5 ans. Petit garçon fragile, je devais rapidement trouver un donneur puisque je suis placé sous une machine qui aide l'électricité cardiaque et surtout qui m'aide à ne pas faire une autre crise cardiaque qui pourrait m'être fatale. Je suis resté plusieurs jours à l'hôpital avant que je sois transféré pour ma première greffe. Un accident de voiture avait occasionné pour moi l'occasion de pouvoir en avoir un. Je n'ai jamais aimé l'idée d'attendre la mort de quelqu'un pour que moi, je puisse vivre... Mais c'est ainsi qu'elle est fait, la vie, n'est-ce pas...?

04. Ma première cicatrice de greffe. Elle fait près de trente centimètres et c'est immense chez un petit garçon.. Donc je l'ai caché du mieux que je le pouvais. Je n'ai jamais pu jouer comme les autres garçons de mon âge qui jouaient au basketball, qui couraient partout et s'amusaient tous ensemble. Je me suis donc renfermé dans mon petit monde plus imaginatif. Je me suis mis à dessiner, même si la peinture m'intéressait de plus en plus jusqu'à ce que je m'y mets. Ma véritable passion s'est déclarée lorsque j'ai commencé à pouvoir aligner des mots, des phrases de la bonne façon. J'avais un don pour l'écriture et c'est ce que je devais exploiter même si j'en ai un, également, pour les illustrations en peinture.

05. Même si mes parents avaient aspiré pour moi un métier plus prometteur comme médecin ou même avocat comme le classique stéréotype : je suis devenu écrivain. Après des années d'études littéraires et de philosophie jusqu'à l'anglais plus profond et même au français puisque ma langue maternelle est importante pour moi. Mon accent démontre très bien que je ne suis guère américain, également. Mais mon écriture, elle, ne comporte aucun indice sur ma langue. J'écris principalement du drame romantique et parfois un peu de suspense, mais c'est très rare. Je préfère les histoires dramatiques aux nombreux rebondissements. Les histoires d'amour non clichées. Celles qui sortent un peu de l'ordinaire sans que cela soit vu comme des "Hallmark", soit ces films ou ces livres que l'on sait la fin en ayant vu les 5 premières minutes ou les 5 premières pages.

6. J'ai su mon Destin concernant mes fiançailles à l'âge de 16 ans. J'allais devoir épouser un homme que je ne connaissais pas d'une riche famille américaine. Même pas française et j'ai froncé les sourcils en ouvrant la bouche pour essayer de répliquer avant qu'une seule et unique gifle me dissuade de dire un seul mot. Mes parents ont toujours été mes bourreaux. La peine et la honte psychologiques l'ont toujours emportés. Leurs principaux châtiments ont toujours été psychologiques et non pas physiques. Quelques fois il y a bien des gifles qui se perdent, comme à cet instant. J'ai baissé les yeux en serrant la mâchoire et l'on m'a expliqué qu'en tant que seul enfant et dernier de la lignée, je n'avais pas le choix. Notre lignée. Celle de ma mère. Pas celle de mon père puisque c'est elle qui est descendante. Je dois marier un homme plus vieux que moi. Combien avait-elle dit...? 13 ans mon aîné ? C'est ça? J'avais froncé les sourcils encore une fois, mais je n'avais rien dit avant de hausser les épaules. De toute façon il y avait encore 5 ans où tout pouvait changer. Je n'étais pas sur le point de me marier. Mais cela viendra. Que ce soit avec cette famille, les Bradshaw ou une autre. Je savais que j'allais devoir me marier un jour ou l'autre. Sauver le déshonore que la Dame a elle-même fait tomber sur cette famille comme la foudre. Réparer les dégâts qu'elle a causé.

7. Je suis déménagé à Seattle à l'âge de 21 ans après mes fiançailles avec Dallas afin que notre vie à deux puisse commencer. Toutefois, je ne suis pas tenu de vivre avec lui de façon régulière. Il a acheté une maison et moi j'ai la mienne, beaucoup plus petite. Assez grande pour moi et moi seul. Je ne reçois personne à dormir. Je n'autorise personne à passer la nuit ni à m'autoriser moi à le faire. L'entente avec Dallas est claire : Je suis marié, je peux coucher avec qui je veux quand je veux, tant et aussi longtemps que je le préviens et que je me protège. De mon propre coeur, je suis incapable de laisser quiconque sauf Dallas dormir avec moi. Au fil des années qui ont succédées nos fiançailles et notre mariage, je suis venu de plus en plus dans son lit pour le partager, mais aussi y dormir. Notre mariage est très peu conventionnel, je le conçois, mais il fonctionne ainsi très bien pour nous.

8. Dallas compte de plus en plus pour moi et il veille sur ma santé, mon confort comme tout le reste. Il a d'ailleurs récemment aménagé une chambre de peinture que pour moi avec un espace bureau pour mon écriture. Il a d'ailleurs créé cette pièce avec un petit lit véranda incrusté dans la fenêtre où je peux me reposer, comme il m'a offert une magnifique et très ancienne machine de dactylographie pour mes écrits. Je crois que j'ai pleuré à ce moment précis et je lui ai sauté dans les bras en pleurant, le remerciant. Juste la machine ancienne me faisait tellement plaisir... Dallas est certainement le meilleur mari sur lequel je pouvais tomber parce qu'il est incroyablement compréhensif et bon avec moi. Il me comble aussi au niveau sexuel quand vient le temps pour lui comme pour moi de s'adonner physiquement. Il a développé ses sentiments beaucoup plus vite pour moi, mais il sait que c'est long dans mon cas. J'ai commencé de l'affection, sans pouvoir dire que je suis tombé amoureux. Tant que mon coeur lui appartiendra, il n'y aura pas tellement de jalousie entre eux. Et vice-versa. Pourtant... Dallas a choisi la fidélité totale. Ça lui convient ainsi, et je respecte sa décision.

9. Je suis atteint d'une cardiopathie rare particulière qui met parfois ma vie en jeu, ou le quotidien plus difficile. Il y a deux couleurs qui sont des "safe words" avec Dallas. Blue, pour une urgence qui ne nécessite pas d'appeler l'ambulance, mais que je me sens mal. Qu'il vienne me chercher. "White" signifie urgence avec vie en danger et que là il faut absolument que je me retrouve aux urgences. Lui, il est atteint de diabète. Nous avons tous les deux une montre intelligente qui donne les statistiques physiques de santé de l'autre. Il a mon coeur en direct, tandis que j'ai son taux de sucre avec la nouvelle technologie intégrée sous-cutanée pour les diabétiques.

10. J'ai déjà subis une greffe cardiaque à l'âge de 20 ans, peu de temps avant mes fiançailles. Selon les médecins, ce coeur devrait vivre 20 ans, mais les rejets peuvent s'occasionner à n'importe quel moment de ma vie, comme les complications. J'ai des rendez-vous réguliers à l'hôpital afin de voir un cardiologue pour tout surveiller.

FACTS.
Je bois rarement de l'alcool, mais je m'autorise à un verre de vin de temps à autres, en très petite quantité puisque ma condition ne me permet pas vraiment de boire. - Je ne fume pas, parce que je serais interdit de transplantation et je ne peux pas faire ça. Sauf si je décide de tout abandonner. - Je suis friand des fruits, surtout des fraises et des cerises. - J'ai un faible pour les tartes aux pommes, même si les pommes directement ne sont pas mon fruit préféré. - Les smoothies sont certainement une obsession, tout comme les milkshakes aux cerises, ou aux bananes. - Je ne compte plus les heures passées à mettre même ma santé en jeu pour écrire ou peinturer. - Je sais jouer du piano par la force de mes parents afin d'apprendre tout comme de la guitare classique. J'en joue, parfois, encore. - Je parle six langues par principe d'éducation plus que par adoration. Français, anglais, italien, russe, allemand et arabe. - Je sais jouer aux échecs et j'aime bien. Comme jouer aux dames. - Je déteste les jeux de compétition en ligne comme Call of Duty. - J'ai une allergie prononcée pour les piqûres d'abeille comme pour la mangue. Ce qui est malheureux, parce que la simple odeur ravi mes narines. - Je suis très sensible aux odeurs. Celles qui sont trop fortes peuvent me donner la nausée. - Je fais quand même de la marche quotidienne pour me maintenir en forme et que mon coeur ait un minimum d'activité physique. - Je suis bon cuisinier, même si je ne me retrouve pas tellement derrière les fourneaux. - Je préfère les séries aux films. Surtout celles de science-fiction, fantaisie, romantiques et dramatiques. Même les films d'action. - Je ne suis pas tant horreur, même si je peux accepter de les regarder. - Ironiquement, même si je suis né dans l'orage, j'en ai peur. Le tonnerre me terrifie, tout comme le noir abyssal sans source lumineuse ou les poupées. Pas les jolies poupées, non... Plus celles anciennes, "vintage".