Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple. ( Kai )

Feat. @Kai S. Turner
« Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple.  »

Le matin s'était déroulé relativement normal pour toi : tu t'étais levé et tu t'étais tout de suite habillé pour aller à la course à pieds. Tu es le genre à garder le rythme. La pluie ne te gêne absolument pas, même si le temps commence à se rafraîchir. De bonne carrure et surtout la santé qui ne se détériore pas aisément, tu peux encore profiter sans devoir trop t'habillé. C'est donc un peu trempé entre mélange sueur et eau du ciel que tu t'arrêtes dans un café que tu connais bien.

Tu marches dans la rue, un café glacé dans chaque main. Ce n’était pas prévu. À la base, tu voulais juste ton café habituel, mais le barista a inversé ta commande. La première fois, ils t’ont offert le mauvais café en te disant que tu pouvais le garder, puis ils t’en ont préparé un autre, gratuitement cette fois. C’était leur erreur, après tout. Deux cafés pour le prix d’un, tu t'en fiches un peu, mais ça t’a fait sourire.

Soudain, tu vois un livreur à vélo qui dérape sur la chaussée mouillée. Un colis lui échappe des mains, rebondit sur le trottoir et finit sa course à tes pieds. Le livreur, visiblement pressé, ne s’en rend même pas compte, continuant son chemin sans un regard en arrière. Tu baisses les yeux vers le paquet, saisi par une légère curiosité. Le carton est intact, et une adresse est bien lisible sur l’étiquette. Un coup d’œil rapide, et tu te décides. Après tout, tu n’es pas vraiment pressé. Faire un détour ne te dérange pas.

Le colis sous le bras, tu te mets en route. L'adresse indiquée n'est pas très loin, juste à quelques pâtés de maisons. L'air est frais, et tes deux cafés te donnent une excuse pour ralentir. Tu avances, observant les numéros des maisons et d'appartements... Puis finalement tu arrives face au bon immeuble qui contient des appartements ou des lofts et tu es chanceux d'avoir rapidement une ouverture quand quelqu'un sort pour entrer et te rendre au bon numéro. Enfin, tu arrives devant une porte qui correspond à celle inscrite sur le paquet.

Tu t'approches, peu hésitant. Tes doigts frappent la porte plusieurs fois, avec assurance, mais tu attends quelques secondes sans réponse. Le paquet est légèrement lourd, et l'idée de l'abandonner là te traverse l'esprit, mais tu frappes de nouveau. Toujours rien. Tu es sur le point de repartir, mais quelque chose te retient. Tu n'as pas exagéré entre les coups de la porte. Soit la personne est occupée et prend son temps pour venir ouvrir, soit la personne n'est pas là et tu vas vraiment devoir abandonner le colis au ras la porte. Qui sait ?


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Un jour. Encore un. En ce moment ils se ressemblent tous. Franchement, si t'avais pas ta boite à gérer un minimum tu ne saurais même pas quel jour vous êtes. Heureusement, ta co-gérante à accepter de prendre la majorité de la gestion le temps que tu sortes la tête de l'eau. Tu la payes plus bien entendu, t'es pas là pour l'exploiter. Mais toi tu peux pas gérer correctement en ce moment. T'as essayé. Tu pensais, au départ, que te plonger dans le boulot te permettrait de penser à autre chose mais ça a été un échec. T'as pas beaucoup dormi cette nuit. Le bide un peu en vrac à cause de ce que t'as bu la veille. Tu te prépares des œufs pour petit déjeuner et ça t'aide un peu à faire passer les ballonnements. Il est encore tôt, il fait moche dehors.. T'as qu'une envie c'est retourner te coucher. Tu regardes la pluie tomber à travers la baie vitrée, en finissant de bouffer. Tu pars dans tes pensées, comme souvent dernièrement, mais elles sont interrompues par des coups contre ta porte. Tu tournes la tête vers celle-ci, surpris. Tu n'as ouvert à personne, tu n'attends personne non plus. Un voisin ? Est ce qu'il y a eu trop de bruit ces derniers jours ? Pas impossible... Mais c'est insonorisé ici donc t'es pas censé avoir vraiment dérangé le voisinage. Ça frappe une deuxième fois. Tu décides de poser ton assiette presque vide et d'aller ouvrir bien que tu sois toujours en peignoir. Quand t'ouvres la porte tes yeux se posent sur un brin, cafés en main, un colis dans l'autre, plus ou moins trempé. What the fuck ? Tu dois avouer que tu ne t'attendais pas du tout à ça. "Heu.. vous cherchez quelqu'un ? Vous vous êtes peut-être trompé d'étage, à moins que je vous ai oublié et dans ce cas ça va probablement devenir très gênant" après tout, il est pas perdu dans la rue, il est dans l'immeuble donc à moins de s'être trompé de porte.. mais il ne te dit rien. Et le truc c'est que c'est quand même possible que vous ayez couché ensemble mais que tu l'ais oublié. Tu ne penses pas que t'aurais totalement pu zapper le visage de quelqu'un sans même te dire que tu l'avais déjà vu quelque part, mais qui sait ? Tu t'es tellement laissé aller dernièrement. Mais t'es sûr que tu t'es endormi seul la veille alors ça ne peut pas être ton plan d'hier qu'est partis vous chercher un truc à boire.

Feat. @Kai S. Turner
« Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple.  »

Tu frappes à la porte une nouvelle fois, plus fort cette fois-ci, espérant qu’enfin quelqu’un daigne répondre. L’immeuble est luxueux, tout ici respire la richesse et le confort. Les murs blancs sont impeccablement lisses, le sol en marbre brillant sous l’éclairage tamisé des couloirs. Chaque détail semble minutieusement calculé pour impressionner quiconque mettrait les pieds dans ce lieu. Pourtant, tu ne te sens pas à ta place. Pas vraiment.

Le paquet que tu tiens dans ta main pèse lourd, autant par sa matière que par l’inconfort de te retrouver là. Il ne t’appartient pas, tu n’as rien à voir avec cette histoire, mais tu es là, prêt à remettre cette petite boîte à son destinataire. L’adresse est claire, le numéro du loft aussi. Tu te demandes pourquoi tu n’as pas simplement laissé cela au concierge, mais il y a quelque chose, une curiosité peut-être, qui t’a poussé à monter.

Soudain, tu entends un bruit à l’intérieur, un cliquetis, suivi d’un craquement de bois alors que la porte s’ouvre lentement. Un jeune homme apparaît dans l’encadrement. La vingtaine, probablement, mais l’air fatigué. Ses yeux sont légèrement cernés, ses cheveux en bataille, comme s’il avait dormi trop longtemps ou pas assez. Il est simplement vêtu. Sa posture est détendue, presque désinvolte, mais tu perçois quelque chose derrière cette nonchalance apparente : un certain détachement, peut-être, ou une lassitude qui va bien au-delà du manque de sommeil. Tu lèves le paquet devant toi, comme une explication silencieuse. "- Je crois que ceci vous appartient," dis-tu calmement. "- Je passais par là quand le livreur l’a fait tomber. L’adresse est la vôtre, je me suis dit que je devais vous le ramener."

Il te dévisage, ses yeux curieux mais sans insistance. Il ne te juge pas, tu crois, mais tu sens qu’il essaie de comprendre ce qui t’a poussé à faire ce détour. Peut-être cherche-t-il à savoir si tu attends quelque chose en retour. Une explication ? Une reconnaissance ? "- Non, je n’attends rien," dis-tu simplement. "- C’était sur mon chemin, alors je me suis dit que je pourrais le déposer. C’est tout." Puis tu viens fixer les deux cafés qui sont toujours là. "- Tu sembles en avoir besoin plus que moi. La commande que j'avais ce matin a été erronée. J'en ai donc un de surplus que je n'ai pas touché si cela t'intéresse. Je me dis que ça peut te faire du bien ? Tant qu'à le jeter, autant qu'il serve à quelque chose ?" Tu es plutôt désinvolte, ne te souciant pas de ce que l'autre peut penser à ce sujet. Si c'est bizarre, gentil, ou autre. Tu ne le connais pas. Dehors, la température est humide, pluviale. Il peut ainsi deviné la majorité du pourquoi tu es humide, limite trempé.


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Autant dire que tu restes un peu con devant le jeune homme en ouvrant la porte. Parce que tu ne sais pas ce qu'il se passe et que tu ne te souviens pas l'avoir déjà vu. Tes yeux s'abaissent sur le paquet qu'il te montre "Je crois que ceci vous appartient" tu fronces les sourcils et effectivement tu vois ton nom sur le paquet alors tu le prends. C'est un livreur ? Depuis quand ils viennent jusqu'à ta porte avec des cafés ? Ça aurait pu tenir dans ta boite-aux-lettres "Je passais par là quand le livreur l’a fait tomber. L’adresse est la vôtre, je me suis dit que je devais vous le ramener." "Oh" t'hausses les sourcils et tu relèves les yeux sur lui. C'est surprenant comme geste ça. Gratuitement, c'est assez rare. Qui donc ce serait fait chier à te ramener le paquet jusque-là ? La plupart l'auraient même ouvert pour le garder pour eux si ça les intéressait. Les autres l'auraient laissé par terre. Alors ouais t'es surpris. Agréablement surpris, qu'on se le dise "Non, je n’attends rien" okay ça doit se voir à ton expression que tu te demandes dans quel intérêt il a fait tout ça "C’était sur mon chemin, alors je me suis dit que je pourrais le déposer. C’est tout." t'hoches la tête et tu te décides à rouvrir la bouche "J'dois bien admettre que je m'attendais pas du tout à ça, mais c'est.. vraiment très gentil de votre part" c'est le moins qu'on puisse dire. Tu ne sais même plus ce que t'as commandé en réalité mais c'est pas vraiment ce qui importe là, c'est son intention, que tu trouves très honorable. "Tu sembles en avoir besoin plus que moi. La commande que j'avais ce matin a été erronée. J'en ai donc un de surplus que je n'ai pas touché si cela t'intéresse. Je me dis que ça peut te faire du bien ? Tant qu'à le jeter, autant qu'il serve à quelque chose ?" et ben visiblement t'es tombé sur le mec le plus aimable du quartier. Enfin si on oublie qu'il te fait comprendre que t'as une sale gueule et que le café te ferait pas de mal mais ça, de toute façon, tu le sais déjà. Même si t'as une tête moins catastrophique que juste après la rupture, t'es toujours pas en super forme. Et le manque de sommeil ne joue pas en ta faveur "Et bien, merci, encore" tu ris légèrement en et tu prends le café tendu "Et toi tu sembles avoir besoin de te sécher, entre donc le temps que la pluie se calme" tu te décales pour le laisser passer, si toutefois il en a envie. "Je vais pas laisser mon sauveur de colis au grand cœur se chopper la crève sous la pluie" cette visite inattendue te donne un petit coup de boost.

Feat. @Kai S. Turner
« Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple.  »

"J'dois bien admettre que je m'attendais pas du tout à ça, mais c'est.. vraiment très gentil de votre part". La gentillesse est à la portée de tous, de toutes. Il suffit de s'appliquer, de savoir tendre la main et de prendre le temps de le faire. En ce monde, les gestes les plus simples ont disparus, la bienveillance se fait plus rare et la  méfiance règne. L'humanité capable du plus simple comme du plus compliqué, jusqu'aux plus belles choses et les plus affreuses. Les animaux, dans leur simplicité, nous offrent chaque jour une leçon de bonté. Ils ne jugent pas, ne calculent pas. Leur affection est pure, donnée sans attendre de retour. Un chien qui remue la queue à la simple vue de son maître, un chat qui vient se blottir contre toi après une longue journée, ou encore un oiseau qui chante pour égayer le matin… Tout en eux est un rappel de la beauté des gestes sincères et désintéressés. Contrairement à nous, ils n’ont ni préjugés ni attentes complexes. Ils vivent dans l’instant, trouvant le bonheur dans les petites choses : un rayon de soleil, une caresse, une course dans l’herbe. Leur bonté est instinctive, naturelle, et nous montre que l’amour et la générosité n’ont pas besoin d’être compliqués. Si seulement nous pouvions prendre exemple sur eux, apprendre à aimer sans condition, à offrir de la tendresse sans chercher à en recevoir en retour. En observant la douceur et la bienveillance des animaux, nous redécouvrons l’essentiel : l’importance d’être présent, d’aimer simplement et d’offrir le meilleur de soi sans attente ni calcul. Aussi simple qu'un geste de retrouver un colis et de le remettre en mains propres, n'est-ce pas ? Une attention simple, particulière. Qui rend trop souvent les gens méfiants, malheureusement.

Il y a des jours où tu entends encore sa voix, comme un murmure qui traverse le silence. Elle n’est plus aussi nette qu’avant, mais elle vibre toujours en toi, te rappelant la bonté qu’il t’a léguée. Ton père n’a jamais eu besoin de grands discours pour te transmettre ce qu’il était. Ses gestes simples, son regard bienveillant, sa patience infinie... tout cela, tu l’as absorbé, même sans t’en rendre compte.Tu te souviens des moments où il s’arrêtait pour aider un voisin, ou de sa manière de sourire, même dans les moments difficiles. Il ne parlait pas de bonté, il la vivait. Et toi, tu as grandi dans cette lumière, sans réaliser à quel point elle te façonnait. Il t'as laissé l'idée que la gentillesse était sa véritable force. Peu importe si tu as un caractère de feu, que tu es sanguin. Dans ses derniers instants, sans savoir que c'était sa dernière journée, il t’a regardé, et tu as compris. Ce qu’il te laissait, ce n’était pas une leçon à suivre, mais un exemple à incarner. Aujourd'hui, chaque fois que tu fais un geste désintéressé, que tu tends la main à quelqu’un sans attendre de retour, tu sens cette connexion. C’est sa bonté qui coule en toi, subtile mais constante, comme une étoile dans la nuit. Tu ne l’oublieras jamais, car il vit encore à travers chaque petite marque de gentillesse que tu offres au monde.

"Et toi tu sembles avoir besoin de te sécher, entre donc le temps que la pluie se calme". Tu le regarde se déclarer. La gentillesse semble sied à l'inconnu assez pour te permettre d'en recevoir comme la statuette de balance. Une des coupelles plus lourdes, il fait l'action de rabaisser l'autre pour l'égalité. Tu fais des pas devant afin d'entrer et immédiatement, tu retires tes chaussures pour ne pas salir l'endroit. ''Je vais pas laisser mon sauveur de colis au grand cœur se chopper la crève sous la pluie" "- Sauveur de colis ?" avais-tu répété amusé. Les sourires sont rares, mais quand on sait lire l'air comme les yeux qui reflètent les émotions et l'âme, c'est la que se cachent tes sourires quand tu ne parviens pas à les étirer sur ton visage. "- Je ne sais pas pour combien de temps j'en ai. Ce sont des vêtements de sport, donc ça ne devrait pas prendre quatre heures, mais j'en ai pour une bonne heure. Je vais rester sur le tapis d'entrée pour éviter de tremper ton plancher.'' Après tout... Tu n'es pas idiot. L'immaculant de la place respire la propreté. "- Tu me diras ce que tu en penses. C'est un mélange un peu sucré. Genre vanille, un peu de noisette, un soupçon de cannelle, je crois ? Ça réchauffe dans certaines soirées d'automne.'' Parce que les dates avancent et tu ne perds pas de temps pour ce genre de breuvages qui te font toujours du bien.


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Oui ça te surprend, t'as pas l'habitude des bons gestes complètement désintéresses. Pas venant d'inconnus en tout cas. Venant d'amis oui, c'est plus logique. Chad est d'ailleurs roi dans ce domaine. D'ailleurs il serait bien le genre à faire ce genre de choses pour des inconnus lui maintenant que t'y penses. Mais ça fait du bien de tomber sur une bonne âme en ces temps sombres pour toi. Et pour ce qu'il a fait pour toi sans même te connaître, ça ne te coûte finalement pas grand-chose de lui proposer de rester le temps que la pluie se calme. Tu peux bien faire ça après tout. Et puis un peu de compagnie autre que celles de gens bourrés ne te fera pas de mal non plus. En plus il retire ses chaussures en rentrant, ce que tu apprécies beaucoup. Même si t'es pas au top de ta forme, tes tocs de maniaques ne se sont pas barrés pour autant. "Sauveur de colis ?" tes lèvres s'étirent. C'est bien ce qu'il est non ? Tu refermes la porte derrière lui "Je ne sais pas pour combien de temps j'en ai. Ce sont des vêtements de sport, donc ça ne devrait pas prendre quatre heures, mais j'en ai pour une bonne heure. Je vais rester sur le tapis d'entrée pour éviter de tremper ton plancher.'' surpris à nouveau tu tournes la tête vers lui "T'inviter à l'intérieur pour te faire rester une heure debout sur un tapis ça serait pas vraiment un cadeau" une prison plus qu'autre chose "J'ai une idée, je peux te filer un peignoir ou des fringues et on met tes habits à sécher ? Tu peux même prendre une douche si tu veux" s'il se sent trop trempé et qu'il en a besoin pour repartir propre. "Tu me diras ce que tu en penses. C'est un mélange un peu sucré. Genre vanille, un peu de noisette, un soupçon de cannelle, je crois ? Ça réchauffe dans certaines soirées d'automne.'' c'est vrai que tu n'as pas encore goûté au café avec tout ça. Tu bois une gorgée et tu prends le temps de savourer pour repérer les touches de noisettes et de cannelles dont il ne parle "En effet, pas mal du tout, j'aime bien !" si t'avais su y'a quelques minutes que tu te retrouverais avec un inconnu trempé sur ton tapis et un café gratuit "Tu t'es interrompu en plein sport alors ?" il a l'air sportif oui "Au fait, moi c'est Kai" maintenant qu'il est chez toi, vous pouvez au moins échanger vos prénoms.

Feat. @Kai S. Turner
« Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple.  »

Tu dois dire que tu es bien amusé de la situation, mais tu es heureux d'être tombé sur une âme qui ne semble pas choquée ou méfiante comme trop le sont de nos jours. Tu n'es pas un saint, loin de là. Tu as bien des défauts et tu peux te montrer très vite sanguin ou sang-chaud quand on attaque les mauvais côtés. Tu es tête baissée dans la vie, fonçant comme pour la chasser de la même façon que tu chasses les tempêtes. Une quête que tu veux te dire possible à atteindre, même si elle ne l'est peut-être pas. Tu es le genre à ne pas te laisser envahir par l'impossible. Tu le sais au fond de toi : la vie, c’est maintenant. Pas demain, pas dans un an, mais ici, à cet instant précis. Tu as ce feu en toi, une énergie brute qui te pousse à avancer, à ne jamais t’arrêter. Pourquoi attendre ? Pourquoi te laisser freiner par les doutes, par ces peurs invisibles qui ne font que te ralentir ? Tu sens bien que chaque minute perdue est une occasion qui s’envole. Alors, tu fonces. Tu n’as jamais été du genre à t’attarder sur le "et si". Le "et si je me trompais", "et si je n’y arrivais pas". Non, ça n’a jamais eu de place dans ta tête. Tu préfères agir, tenter, te lancer sans regarder en arrière. Car, au fond, qu’as-tu à perdre ? Même en tombant, tu te relèves plus fort. Tu as appris à transformer tes échecs en leçons et tes chutes en tremplins. La peur est toujours là, bien sûr, tapie dans l’ombre. Mais tu as décidé depuis longtemps qu’elle ne guiderait jamais tes choix. Chaque matin, tu te lèves avec cette idée en tête : atteindre tes objectifs, coûte que coûte. Peu importe les obstacles, peu importe les doutes des autres. Leur scepticisme ne t’atteint pas, car tu sais que tu es le seul à pouvoir tracer ta route. Et cette route, elle est faite de décisions courageuses, d’audace, de prises de risque.Tu vis chaque jour comme une aventure, un défi à relever, une nouvelle opportunité à saisir. Tu refuses de te contenter de l’ordinaire. L’idée même de rester immobile te terrifie plus que n’importe quel échec. Alors tu avances, à ton rythme, parfois vite, parfois lentement, mais toujours avec la même détermination.Tu veux vivre pleinement, sans regrets. Tu as compris que la vie est courte, trop courte pour ne pas être vécue avec intensité. Il n’y a pas de place pour l’hésitation, pour les compromis avec tes rêves. Tu veux tout, et tu te donnes les moyens d’y arriver. Il n'y a que l'engagement, l'amour avec un grand A qui peut te freiner puisque tu le crains autant qu'il te fascine. C'est là que se terrent silencieusement les doutes, les hésitations, prêtes à hurler.

Tu es entré dans le loft immaculé en retirant tes chaussures. ''- L'idée du cadeau est, là, subjectif.'' Parce que pour toi, ne pas être au froid trempé est déjà un meilleur cadeau. Il faut réussir à voir le meilleur dans les détails qui font toute la différence. "J'ai une idée, je peux te filer un peignoir ou des fringues et on met tes habits à sécher ? Tu peux même prendre une douche si tu veux". Tu hausses un sourcil. "- Si le fait qu'un inconnu soit sans vêtemements sous un peignoir ne te gêne pas, pourquoi pas ? Je ne crache pas sur l'hospitalité, tant qu'il n'y a aucune gêne occasionnée." Parce que donner pour se sentir mal... Ce n'est pas l'essence même du geste. Il goûte et semble apprécié le brevage. Un petit coup de tête approuve, pas besoin de sourire. "Tu t'es interrompu en plein sport alors ?" Tu hausses légèrement tes larges épaules. "- J'avais majoritairement fini. Je suis du genre à courir, plus qu'autre chose en sport." Et de la musculation. Tu ne prends que des protéines en suppléments et rien d'autres. Tu veux que le tout soit le plus naturel possible. La force brute, pas celle superficielle. Quand il se présente, tu en fais pareil. "- Enchanté. Moi c'est Draco." Tu as un gros accent quand tu parles. Tu roules une partie de tes R. Dur de savoir avec exactitude d'où tu viens à moins de connaître par coeur l'accent italien. À l'aveugle il peut presque se cacher parmi les slaves. "- Je te suis, pour le peignoir ?" Parce que tu devines que tu ne vas pas te changer dans l'entrée. Tu te penches pour retirer tes chaussettes que tu maintiens d'une main, frottant légèrement tes pieds sur le tapis afin d'essayer au possible de ne pas laisser trop d'empreintes sur le sol.


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''L'idée du cadeau est, là, subjectif.'' mouais, disons plutôt une bonne intention de base mais un cadeau empoisonné. Rester debout une heure sur un tapis sans pouvoir bouger... Autant ressortir et se poser dans les escaliers ou retourner sous la pluie, ça serait plus confortable. Non tu ne vas pas le laisser planter la comme un con, en plus, si ça se trouve il est trop poli ou gentil pour te dire qu'il préfèrerait repartir. Non, quitte à lui proposer de sécher ici, autant faire les choses correctement. "Si le fait qu'un inconnu soit sans vêtemements sous un peignoir ne te gêne pas, pourquoi pas ? Je ne crache pas sur l'hospitalité, tant qu'il n'y a aucune gêne occasionnée." définitivement dans la politesse. Il te fait un peu penser à Chad à vouloir surtout bien faire attention à ne pas déranger et ça même quand c'est toi qui lui proposes. T'es poli également, t'as grandi avec une certaine éducation, mais t'es pas pour autant du genre à proposer des choses qui te font chier. Donc si tu lui proposes ça c'est que t'es okay avec toi même sur la question. "Il en faut beaucoup plus pour me gêner, rassure toi" les corps et leur nudité ne t'intimident pas. Ils te passionnent, t'excitent parfois, te rendent admiratif quand tu les observes à travers ton appareil photo, quand tu les vois comme une œuvre d'art, mais ils ne t'embarrassent jamais. Tu sais à quoi ça ressemble, t'en as vu un paquet. Et des sexes aussi. Sa visite t'oblige à reprendre un peu plus contenance, pour les apparences, vieux réflexe. Et c'est peut-être pas plus mal au final, ça te change un peu les idées de parler avec quelqu'un qui ne te connait pas et qui ne sait pas ce qu'il se passe. "J'avais majoritairement fini. Je suis du genre à courir, plus qu'autre chose en sport." tout l'inverse de toi "T'as de la motivation !" t'aimes bien aller à la salle parce que t'aimes bien ton corps quand il est sculpté, mais courir c'est quelque chose dont t'as jamais envie. Tu te présentes enfin alors qu'il a déjà dû voir ton prénom sur le colis en fait, mais tu n'y repenses qu'après. Tant pis, au moins ça l'invite à se présenter à son tour "Enchanté. Moi c'est Draco." tien, tu crois pas avoir déjà entendu ce prénom en dehors d'Harry Potter, original ! T'aimes bien en tout cas "J'me trompe Draco où tu viens pas d'ici ?" il a un accent d'ailleurs mais tu ne sais pas vraiment d'où. "Je te suis, pour le peignoir ?" t'hoches la tête, oui, le peignoir. Tu poses la tasse de café et tu vas dans ta salle de bain, suivis par le brun. T'ouvres l'un des placards et t'en sors un peignoir propre pour lui tendre "Et pour tes fringues, tu peux les étendre ici" tu déplies ton étendoir "Bon je te laisses te changer, j'imagine que tu n'as pas besoin de moi pour ça" un souffle amusé s'échappe de tes narines et tu sors de la salle de bain pour retourner prendre ton café et te poser dans ton canapé.

Feat. @Kai S. Turner
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" - Tant mieux ce n'est pas si amusant d'être trop gêné. Surtout que à mes yeux la nudité reste naturelle, mais je respecte que quelqu'un ne soit pas nécessairement à l'aise. " Tu es le genre d’homme qui aime vivre pleinement, sans demi-mesure. Tu avances toujours, déterminé et fonceur, cherchant à profiter de chaque instant que la vie t’offre. Pourtant, derrière cette énergie et cette volonté de ne jamais ralentir, il y a une bienveillance sincère. Tu aimes rendre service, être présent pour ceux qui en ont besoin, mais pas d'une manière envahissante ou excessive. Pour toi, la gentillesse, c’est un acte réfléchi, posé, pas un devoir ou une façade.

Tu es capable d’être sévère quand il le faut. Tu n’as pas peur de dire les choses telles qu’elles sont, de prendre des décisions difficiles, même si cela demande de la fermeté. Il t’arrive d’être froid, surtout face à l’injustice ou au manque de respect, car pour toi, tout le monde mérite un traitement juste, mais tu n’offres pas ta patience à ceux qui en abusent. Pourtant, sous cette apparence parfois dure, il y a une chaleur indéniable. Tu fais preuve de compassion à ta manière, dans les moments où cela compte vraiment.

Tu ne cherches pas à plaire à tout le monde, et tu n’as pas besoin de l’approbation des autres. Mais pour ceux qui te connaissent bien, ils savent qu’ils peuvent compter sur toi. Tu es toujours là quand il le faut, prêt à tendre la main ou à offrir ton aide, tout en respectant tes propres limites. Pour toi, la gentillesse, c’est un équilibre. Pas de surabondance, mais une présence constante et mesurée, adaptée aux besoins de ceux qui t’entourent.

Il te parle de motivation et tu hoches la tête parce que tu approuves. Tu es un exemple certain de motivations sur pieds, mais si tu la perds... Tu n'es pas certain de ce qui va se passer. Tu n’hésites pas un instant. Quand il t’a proposé un peignoir, tu as simplement acquiescé, sans gêne. Tes vêtements sont trempés, et franchement, tu n’as aucune envie de rester dans cet état plus longtemps. Tu le suis tranquillement à travers la maison, tes pas assurés, sans la moindre trace d’embarras. Il te demande si tu ne viens pas d'ici et tu as encore hocher la tête. "- Exact, je viens d'Italie " que tu viens confirmer. Il te sort le peignoir, te dit que tes vêtements peuvent être étendus là et tu approuves. " - En général si l'on m'aide ce n'est pas pour les mettre " que tu dis juste parce que tu le taquine de la même façon.


Il te conduit jusqu’à la salle de bain, où un peignoir est accroché, prêt pour toi. L’endroit est apaisant, bien éclairé, et tu apprécies la simplicité du geste. Sans dire un mot, il te laisse entrer, te donnant l’espace dont tu as besoin, mais tu ne ressens ni malaise ni besoin d’intimité excessive. Après tout, c’est naturel. Tu enlèves tes vêtements mouillés et les laisses en tas dans un coin, enfilant le peignoir doux qui t’enveloppe immédiatement d’une chaleur réconfortante.

Tout est simple, sans détour. Tu es à l’aise, dans l’instant présent, te préparant à rejoindre l’autre pièce, prêt à continuer la conversation comme si de rien n’était. Tu fais quelques pas vers le salon. "- Qu'est-ce que tu fais dans la vie, Kai ? Je dois dire, ou m'excuser, que la conversation sera bien basique peut-être donc n'hésite pas à me le dire si tu t'ennuies je peux me taire je ne serais pas vexé." Tu tapotes le bout de ton nez avant de capter le canapé qui sera plus confortable et tu viens t'y asseoir en croisant une jambe sur l'autre. "- Je n'empêche rien de ta journée?" Parce que s'il était trop occupé tu vas écourter ta présence.


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"Tant mieux ce n'est pas si amusant d'être trop gêné. Surtout que à mes yeux la nudité reste naturelle, mais je respecte que quelqu'un ne soit pas nécessairement à l'aise." Au moins vous êtes d'accord là-dessus. T'es ni gêné par le fait d'en voir ni par le fait qu'on te voit. Pas vraiment pudique même si tu respectes le minimum convenable pour ne pas choquer face à des inconnus. Sait-on jamais. "Exact, je viens d'Italie" Oooh tu hoches la tête en souriant "Beau pays, j'aimerai bien m'y rendre un de ses quatre" rien ne t'en empêche, t'en as les moyens. T'as juste encore jamais pris le temps. Mais donc t'as vu juste, il n'est pas d'ici. Même si t'aurais pas réussi à deviner. Puisque tu lui as proposé de se changer tu l'entraines avec toi dans la salle de bain et tu lui files un peignoir, lui présentant ensuite l'étendoir sur lequel il peut mettre ses fringues à sécher. "En général si l'on m'aide ce n'est pas pour les mettre" il t'arrache un sourire et un petit souffle amusé "Ça tombe bien je parlais pas de t'aider pour le peignoir" mais bien pour lui enlever ses vêtements. Tu lui fais un petit clin d'oeil et tu sors de la salle de bain pour le laisser faire tranquillement. De ton côté tu te poses dans le canapé avec ton café. Tu tournes la tête vers lui quand il repointe le bout de son nez, enveloppé dans le peignoir qui lui va plutôt bien "Qu'est-ce que tu fais dans la vie, Kai ? Je dois dire, ou m'excuser, que la conversation sera bien basique peut-être donc n'hésite pas à me le dire si tu t'ennuies je peux me taire je ne serais pas vexé." t'hausses les sourcils un peu surpris. Alors là c'est bien la première fois qu'on s'excuse avant pour une potentielle conversation basique en te disant que tu vas peut-être t'ennuyer. Ça donne pas très envie dit comme ça, pas très engageant "Tu manques de confiance en toi que t'as peur d'être à ce point inintéressant ? il avait pourtant pas l'air de manquer de confiance à première vue. "Je n'empêche rien de ta journée?" tu secoues la tête "Non pas vraiment. Pour répondre à ta question je gère une boite, le Witness, entre autres, mais je fais une petite pause là" enfin semi-pause, parce que tu continues à bosser quand même mais tu ne vas pas partir dans les détails, il s'en fout, il voulait juste connaitre ton métier "Et toi ? Qu'est-ce que tu fais quand tu ne cours pas ou que tu ne t'occupes pas de livraisons de colis perdus ?"

Feat. @Kai S. Turner
« Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple.  »


Tu sors de la salle de bain, te sentant étrangement bien dans ce peignoir. Il ne t’appartient pas, mais tu t’en moques complètement. Après tout, tu en as bien besoin. Tes vêtements sont trempés, complètement imbibés par cette foutue pluie qui t’a surpris en plein milieu de ton entraînement. Tu avais prévu une séance de sport intense, mais certainement pas de finir lessivé par la météo.

Le tissu du peignoir est doux, agréable contre ta peau encore un peu humide. Tu ne te sens ni gêné, ni mal à l’aise de porter quelque chose qui ne t’appartient pas. Au contraire, tu t’y sens presque à ta place, comme si ça faisait partie de cette soirée inattendue.

Tu rejoins l’hôte du loft qui t’attend tranquillement sur le canapé, une sorte de calme presque flottant. Le loft est chaleureux, baigné par une lumière douce, et tu t’y sens étonnamment à l’aise. Pas de malaise, pas de gêne. "Tu manques de confiance en toi que t'as peur d'être à ce point inintéressant ?" Tu souffles amusé des narines. "- Presque insultant, mais pas du tout. La perception est ici un terme, visiblement, auquel la collision ne se fait pas très bien." Tu as tourné tes yeux vers vers ses glaciers. Tu n'es pas du tout importuné par sa question. "- Je suis très loin du genre à manquer de confiance en moi. Pourquoi sauter si vite à une conclusion ? " Tu ne sors pas les griffes ou ne mord pas. Parce que toi, tu pourrais, mais pas pour ça. Sur d'autres sujets, oui. Tu restes un homme au caractère fort et assez bouillant, mais il faut savoir sur quel sujet allumer la flamme pour foutre le feu à la poudre.  

"Non pas vraiment. Pour répondre à ta question je gère une boite, le Witness, entre autres, mais je fais une petite pause là" Un "- hmm.." franchit tes lèvres. "- Une boîte ? Genre de nuit ?" Parce que chaque établissement étant différent, ça peut être tout à fait autre chose. "Et toi ? Qu'est-ce que tu fais quand tu ne cours pas ou que tu ne t'occupes pas de livraisons de colis perdus ?" Tu poses une de tes mains contre ta cuisse, le tissu ayant glissé et ça ne te gêne pas pour le moindre du monde. "- Je suis un chasseur de tempêtes " que tu dis avant d'afficher un petit air amusé et espiègle, tournant tes jades vers lui. "- Je suis météorologue, mais j'ai tout mon matériel pour chasser les meilleures et pires tempêtes de mère nature. Surtout les tornades. Documenter les changements météorologiques, foncer tête baissée dans ces bêtes aux vents destructeurs. Essayer de déterminer comment, si un jour est-ce possible, de les rendre moins fortes ou même de les arrêter, qui sait ?" Oui, tu es un scientifique même si ta tête ne t'en donne pas du tout le profil. C'était surtout le plaisir de dire "chasseur de tempêtes" puisque les gens font toujours de drôles d'expressions quand tu leur lance ça.

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Tu le laisses se mettre à l'aise tranquillement en l'attendant dans le salon, posé sur le canapé. Ça doit quand même être plus agréable que d'être avec des fringues trempés qui lui collent à la peau. "Presque insultant, mais pas du tout. La perception est ici un terme, visiblement, auquel la collision ne se fait pas très bien." alors là t'as rien compris. T'es peut-être pas encore assez réveillé mais la collision ne se fait pas très bien à la perception ? Bon, tu ne cherches pas plus loin, t'as juste compris qu'il s'était senti un peu insulté mais c'était pas le but, t'avais juste l'impression qu'il s'insultait lui-même à sa façon de t'annoncer la conversation. Toi tu lui disais juste de pas se sous-estimer. "Je suis très loin du genre à manquer de confiance en moi. Pourquoi sauter si vite à une conclusion ? " parce que c'est l'impression que ses mots t'ont donnée, mais tant mieux si ça n'est pas le cas "Je sais pas, tu t'excuses d'avance en me disant que tu risques d'avoir une conversation basique et potentiellement ennuyante, c'est l'impression que ça renvoie du coup" est ce que ça semble si illogique que ça que t'ai pu penser ça avec ce qu'il te disait ? "Mais si tu as confiance alors fait toi confiance, je suis sûr que t'es loin d'avoir une conversation ennuyante" tu lui fais un clin d'oeil pour désamorcer un peu, au cas où. Visiblement vous avez un peu de mal à communiquer et vous comprendre la mais peut-être que c'est juste une petite glissade et que ça va aller mieux. "Une boîte ? Genre de nuit ?" oui c'est vrai que tu n'as pas précisé et, à moins de déjà connaitre la boite, on peut juste penser que t'as ouvert ta boite sur n'importe quel business "Ouais, une boite de nuit LGBT que j'ai repris dans Capitol Hill" on sait jamais, s'il veut y passer un jour. "Je suis un chasseur de tempêtes " un quoi ? T'hausses un sourcil en tournant la tête vers lui "Je suis météorologue, mais j'ai tout mon matériel pour chasser les meilleures et pires tempêtes de mère nature. Surtout les tornades. Documenter les changements météorologiques, foncer tête baissée dans ces bêtes aux vents destructeurs. Essayer de déterminer comment, si un jour est-ce possible, de les rendre moins fortes ou même de les arrêter, qui sait ?" alors là si tu t'attendais à ça ! Ça t'arrives pas couramment d'être surpris par des métiers mais celui la t'en avais carrément jamais entendu parler. Météorologue oui mais chasseur de tempête non. "Et t'as pas su prédire que t'allais te retrouver sous la pluie la ?" tu ris légèrement, tu le taquines bien sûr, c'est pas sérieux. "Et tu penses que c'est possible d'un jour arrêter des tornades ?" ça te semble vraiment improbable à l'heure actuelle mais qui sait ? L'humain est capable de tellement de choses. Y'a aujourd'hui tellement de choses qui paraissaient totalement impossibles avant. Rien qu'internet et le wi-fi en sont des grandes preuves. "Tu veux boire quelque chose au fait ? Pour te réchauffer un peu ?" chocolat chaud, thé, café, t'as ce qu'il faut. Alcool aussi mais à cette heure t'es pas sûr que ça soit ce qu'il te demande.

Feat. @Kai S. Turner
« Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple.  »


Ça ne sert à rien de continuer sur le sujet, pour toi. Tu es du genre à avancer. Une fois que c'est dit, une fois que c'est bien clair, tu ne penses pas que revenir sur le sujet soit nécessaire. "Je sais pas, tu t'excuses d'avance en me disant que tu risques d'avoir une conversation basique et potentiellement ennuyante, c'est l'impression que ça renvoie du coup" Tu as hoché la tête. "- Je comprends ta perception, merci de me l'expliquer. Mais non, ce n'était pas ça qui était le but." Pas du tout, même. Tu es loin de vouloir donner l'impression de manquer de confiance en toi parce que ça ne te correspond pas du tout. Les prochaines paroles de Kai sont suivies d'un clin d'oeil et il te tire un petit sourire en coin. Il faut savoir lire tes expressions, ce qui ne convient pas à tout le monde. Tu peux sembler très froid ou impassible, mais c'est parce que les véritables sourires sont rares chez toi. Il faut une bonne raison, quelque chose qui te touche sincèrement. Les enfants ont souvent le don de te faire rire parce que leur innocence est réelle et vraie, tandis que la nature humaine est corrompue à la phase adulte, c'est une protection que tu as émis depuis bien longtemps. Les relations aussi, tu t'en tiens loin. Parce qu'elles te font peur. C'est l'une des seules choses qui te fait réellement peur parce que c'est un inconnu dans lequel tu n'as aucun contrôle et puisque tu n'as aucune connaissance, c'est pire. La majorité des choses dans la vie peuvent être surmontées avec le courage et la connaissance, mais pas ça.

"Ouais, une boite de nuit LGBT que j'ai repris dans Capitol Hill" Et un petit "- Ah !" te traverse. Pas de surprise, juste le son d'une constatation. "- C'est bien le genre d'endroits que je visite, je devrais venir y faire un tour, l'un de ces jours." Peut-être qu'il comprend que tu fais partie de cette communauté ? Ou faut-il vraiment que tu l'exprimes directement ? Chaque personne étant différente à la communication et la compréhension tu n'as aucun mal à t'expliquer si c'est nécessaire. Lorsque tu parles de ton métier, tu vois bien la surprise sur le visage de ton interlocuteur et ça, ça a pour don de finir par te faire sourire, faisant en sorte que ton visage soit moins sévère, même perdant deux ans sûrement au passage tellement ça change. Ça le rend plus doux, ton visage. "Et t'as pas su prédire que t'allais te retrouver sous la pluie la ?" "- Est-ce que j'avais vraiment envie de ne pas courir dans la pluie ? Vu mon métier, j'avoue que j'm'en fiche, elle est plutôt agréable." Tu n'es pas importuné par si peu de pluie. Bon, quand il fait de plus en plus froid ça peut causer problème, mais tu es encore dans les températures assez agréables en faisant du sport pour ne pas en tenir compte de façon négative. "Et tu penses que c'est possible d'un jour arrêter des tornades ?" Tu le regarde. "- En réalité, c'est déjà possible, mais pas sans plus de dégâts que les tornades ne causent déjà." Tu tapotes légèrement ta cuisse de ton index. "- Des explosions sont nécessaires pour arrêter la rotation d'une tornade et la rendre anticyclonique, mais la force demandée pour l'explosion causerait tellement de dégâts que ce n'est pas la bonne solution. Les scientifiques travaillent donc pour essayer de trouver des moyens avec moins de pertes et de dégâts. Ils ont besoin de nos données, que nous testions certaines choses sur des plaines, terrains plats. Donc je te dirais que c'est oui, si tu veux la réponse très courte, non pour celle qui t'explique bien plus en profondeur." C'est ton métier, après tout. "Tu veux boire quelque chose au fait ? Pour te réchauffer un peu ?" En bon italien, tu choisis : "- Un café, je ne dirais pas non s'il te plaît. Deux sucres seulement." Pas de produit laitier. Tu préfères goûter à ton café. À son grain. Sa torréfaction. "- Tu me donnera l'adresse pour ta boîte, d'ailleurs ? Je suis bien intéressé à venir y faire un tour, prochainement." Avant la prochaine tempête, de préférence. Tu aimerais sûrement y trouver de la compagnie, qui sait ? Tu n'as pas honte de ta sexualité, bien loin de là. Tu l'assumes complètement, que ça plaise ou pas.


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"Je comprends ta perception, merci de me l'expliquer. Mais non, ce n'était pas ça qui était le but." ouais, ça du coup tu te doutes bien vu ce qu'il t'a dit avant. Pas que les personnes en manque de confiance te posent problème, après tout, on ne peut pas dire que ton meilleur ami soit le plus confiant du monde. Enfin, c'est quand même particulier avec Chad, vous avez un lien très fort qui date de l'adolescence. Mais disons qu'il ne s'est pas annoncé d'une façon très vendeuse quoi. Enfin bref, maintenant que correction a été faite, vous n'alliez pas tergiverser dessus des heures. "C'est bien le genre d'endroits que je visite, je devrais venir y faire un tour, l'un de ces jours." tu hoches la tête. Tu ne vas pas le contredire, après tout un client de plus est toujours bon à prendre "Tu ferais bien oui ! C'est ouvert à tout le monde" lgbt ne veut pas dire que les hétéros ne peuvent pas y rentrer non plus évidemment. Ils doivent seulement être ouverts et tolérants puisqu'il faut s'attendre évidemment à croiser des membres de la communauté queer. S'il a semblé surpris de connaitre ton job, tu l'ais probablement encore plus d'entendre le sien et de l'écouter te l'expliquer. "Est-ce que j'avais vraiment envie de ne pas courir dans la pluie ? Vu mon métier, j'avoue que j'm'en fiche, elle est plutôt agréable." t'hoches la tête "C'est sûr que vu comme ça, t'avais peut-être pas besoin de mon aide en fait" oui parce que toi tu lui as proposé de se sécher en te disant que ça devait être désagréable de marcher dans des fringues mouillées mais au final il est habitué, il s'en fout. Si ça se trouve il a accepté juste par politesse. "En réalité, c'est déjà possible, mais pas sans plus de dégâts que les tornades ne causent déjà." Ah ! Tu savais pas que c'était déjà possible mais visiblement ça vaut pas vraiment le coup. Faire autant de dégât que ferait la tornade si on ne faisait rien.. autant rien faire, ça économisera du matériel et du temps. Tu l'écoutes partir dans les explications à nouveau "[...] Donc je te dirais que c'est oui, si tu veux la réponse très courte, non pour celle qui t'explique bien plus en profondeur." "Oui, donc encore de la recherche à faire avant d'avoir un résultat concluant" ça serait une grande avancée tout de même. Tu dois bien avouer que t'as vraiment jamais pris le temps de t'y intéresser. Mais il en faut des gens comme Draco. "Un café, je ne dirais pas non s'il te plaît. Deux sucres seulement." tu te lèves pour aller dans la cuisine et sortir une tasse "Tu me donnera l'adresse pour ta boîte, d'ailleurs ? Je suis bien intéressé à venir y faire un tour, prochainement." il t'arrache un petit sourire "Ouais, d'ailleurs, si tu tapes Witness sur google, tu devrais trouver, il est recensé, comme ça tu peux même avoir directement l'itinéraire google map" bien pratique il faut bien l'avouer. Tu fais son café et tu décides de t'en faire un aussi. Peut-être que ça te réveillera un peu mieux. T'es un peu plus bavard habituellement mais là t'es pas en grande forme, toujours un peu décalqué. Enfin t'es pas en grande forme depuis ta rupture de toute façon, mais le matin lendemain d'une cuite, encore moins. Et c'est assez courant dernièrement. Tu réajustes ton propre peignoir et tu mets deux sucres dans sa tasse avant de revenir pour les poser sur la table basse et te rasseoir "Mais c'est surtout ma seconde qui gère la boite en ce moment, je passe pour quelques trucs mais je suis pas trop la, donc pas sûr que tu m'y croises si tu y vas" et en même temps il y irait sûrement pour faire la fête et non te croiser, mais comme ça, il ne sera pas surpris "En tout cas pas avant quelques semaines je pense" mais t'espères que ça ne se prolongera pas sur plusieurs mois. T'espères que t'arriveras à aller mieux d'ici là même si t'as du mal à savoir comment tellement ça te parait insurmontable là tout de suite.

Feat. @Kai S. Turner
« Tout commence quelque part ou par quelque chose, même du plus simple.  »


Tu es là, installé sur son canapé, et pour une fois, tu te sens libre. Rien ne t’y contraint, rien ne te pèse. La conversation s’écoule doucement, sans heurts, et tu te surprends à parler de ton métier, celui que peu de gens comprennent vraiment. Tu t'en fiche d'être trempé ou pas. Enfin, tu préfères être au sec et ne pas être mouillé, même si la pluie quand tu cours ne te gêne pas. Mauvaise perception, sûrement, encore une fois. Peut-être avec la barrière de la langue qui rend certaines compréhensions encore compliquées ?

Il t’écoute en silence, attentif, mais tu sens bien que quelque chose ne va pas. Son corps semble plus lourd aujourd’hui, comme si la fatigue pesait sur lui, marquant son visage et ralentissant ses gestes. Tu l’observes sans le juger, simplement conscient qu’il n’est pas au mieux de sa forme. Et alors, une question monte en toi : est-ce que tu devrais partir ? Est-ce que ta présence ne fait qu’ajouter à son épuisement ? Tu ne veux pas être un fardeau, pas maintenant, pas pour lui. Tu songes à te lever, à trouver un prétexte, mais quelque chose te retient. Peut-être l’espoir de rendre cet instant un peu plus léger, de partager encore quelques mots avant de t’éclipser.

Quand il commence à parler de son endroit, cette fameuse boîte dédiée à la communauté LGBTQIA+, ton intérêt s'éveille immédiatement. Tu le regardes, curieux, prêt à en savoir plus, à comprendre ce qu’il construit, ce qu’il porte en lui. Mais sa réponse tombe, froide, presque mécanique : «  Si tu tapes Witness sur google  » Quelque chose se brise, imperceptiblement. L’enthousiasme qui montait en toi s’effondre doucement, comme un ballon qu’on perce sans bruit. Tu te dis que tu iras voir, bien sûr, mais ce n’est pas pareil. Cela n’a rien à voir avec l’échange humain, le partage direct que tu espérais. Il y a une distance que tu n'avais pas anticipée, et elle te laisse un goût amer.

Le silence qui suit est épais, et tu te demandes s’il vaut mieux abréger le moment. Mais avant que tu puisses décider, il mentionne qu’il risque d’être absent pendant quelques semaines. Tu restes figé un instant, surpris. " - Pourquoi ? " Cette question traverse ton esprit avant que tu puisses la retenir, quelque chose qui se diffuse se mélangeant à ta curiosité. Est-ce par curiosité ? Vraiment ? Oui. Mais tu dépasses peut-être les bornes en posant la question ? Seul l'homme pourra te répondre.

Et alors, sans prononcer un mot, tu laisses cette question flotter dans l’air entre vous, attendant une réponse qui, tu le sens, pourrait bien être plus lourde que le simple départ temporaire qu’il évoque. Qui sait ? Tu ne sais rien de ses affaires de coeur. Pourquoi il s'est retiré de son métier pour le moment. Alors tu attends le café promis, peut-être que tu partiras après celui-ci, si tu sens que tu le dérange et que tu rends son moment plus difficile que léger. T'es pas le meilleur conseiller, donc parfois il vaut mieux que tu ne sois pas de compagnie.

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