I'll eat you like the big bad wolf

tw langage cru, mention de violence, négligence parentale, émotionnelle, drogue, alcool, overdose, sexualité, avortement manqué, tca.


Interview de Wolf Vogt, 5 décembre 2023.

L'interview a débuté il y a quelques minutes et tes bagues frappent légèrement le cristal du verre dans lequel du whisky de qualité est versé et tes orbes fixent la femme qui est devant toi. L'une de tes jambes est croisée sur l'autre et tu affiches un sourire en coin, les yeux intensément braqués sur elle et si tu es un prédateur à ce moment précis, il faut savoir que certaines réactions chez le corps de l'autre ne peuvent pas mentir. Avaler un peu de travers, le regard qui ne cesse de bouger, les cuisses que tu remarques qui se serrent... Oui, peut-être que tu vas pouvoir t'amuser à la fin de cette entrevue ?

- Vous avez grandi en Allemagne, monsieur Vogt... Pouvez-vous nous parler du village de votre enfance ?

Bien sûr que tu t'attendais à avoir des questions sur ton passé, sur ta famille. Parler de ton village ne te gêne pas vraiment. "- Francfort-sur-le-Main est un charmant village où on accueille chaque année des milliers de touristes pour la fête de Noël. Elle est très festive, colorée. Francfort n'est pas si immense, contrairement à Berlin ou à Munich, mais son architecture est magnifique. Elle rappelle un peu l'époque ancienne, mais avec un esthétisme beaucoup plus colorée. On s'y sent confortable, si je puisse dire les choses comme ça. On pouvait tout trouver de chez moi en terme d'utilités. La boulangerie, la boucherie, le supérette, même des fruits et des légumes frais tous les jours dans le marché." Tu penches un peu la tête sur le côté en apportant le verre à tes lèvres pour en boire une gorgée.

- Vous avez un frère. c'est exact ?

Un rire te traverse. "- Jumeau." Elle semble surprise, ceci dit. "- Klaus est mon frère jumeau. Nous sommes des frères n'ayant pas été dans le même sac amniotique et nous ne partageons pas le même ADN avec exactitude. Il y a quelques ressemblances, certes, mais nous sommes bien différents. C'est d'ailleurs un peu mon opposé en terme de caractère également.." Elle hoche la tête, visiblement ravie de pouvoir compter tout ça dans son petit carnet, même si son magnétophone est ouvert afin de ne rien perdre du tout de votre conversation.

- Quelle est votre relation avec Klaus, votre jumeau ?

"- Excellente" avais-tu répondu derechef avant de plisser les yeux. "- Nous avons quelques différences d'opinion comme n'importe quel frère et soeur, ça va de soit, mais moi et Klaus sommes très proches. C'est lui qui compte le plus pour moi." Oui, tu te livres un peu dans l'interview, mais tu ne parles pas de vos prises de tête qui peuvent être légendaires, ni même du mari de ton frère que t'as frappé plus d'une voix ou encastré dans l'mur.

- Et vos parents ?

"- Morts." Ta voix est devenue très froide et même la journaliste semble décontenancée, surprise de ce revirement de situation et tes lèvres sont scellées dans tes propos. Tes yeux s'assombrissent rapidement et la menace est claire : qu'elle ne tente pas de s'aventurer sur ce terrain ou la colère que tu vas faire couler sur elle risque d'être terrible. Qu'elle soit une femme ou un homme, ça ne te fait ni chaud ni froid. Tout le monde est égal dès le moment où c'est un adulte en pleine santé qui est capable de se défendre lui-même et la demoiselle semble être en forme.

- Depuis quand votre groupe, Satan's Crucifix, existe-t-il ? tenta-t-elle de se reprendre un peu maladroitement, se raclant la gorge.

"- Klaus et moi avons fondés le groupe ensemble. Je lui ai apporté le désir de vouloir fonder un groupe et il m'a suivi. Nous avons commencés vers l'âge de quinze ans, je dirais ? Entre moi et mon frère, c'était plus tôt... Mais le groupe avec les autres membres s'est formé au cours de notre adolescence." Tu veux fumer, t'en ressens bien le besoin qui vient picoter ta gorge.

- Est-il vrai que vous avez déjà eu des problèmes avec certains de vos... Fans ?

Tu hausses les épaules. "- C'est subjectif." Tu souris en coin. "- Mais ouais, certains ont fini la gueule en sang, si c'est ce que tu veux savoir." Pas de tutoiement. "- Je te laisse, ainsi qu'aux lecteurs, le loisir d'user du pouvoir de l'imagination pour savoir ce que j'ai fais, ce qui s'est passé." Mais des gueules en sang... Il y en a eu. C'est sûr.

- Et il n'y a personne dans votre vie...? Qui la partage ?

Un rire t'échappe. Un vrai, cette fois. "- Le jour où je serais en couple, ce sera sûrement un miracle ! Je ne me vois pas  l'être. J'aime m'amuser et vivre librement. Pour moi, la notion de couple me sonne comme une cage dans laquelle je ne veux pas être emprisonné." Tu sais bien que l'avis peut changer, que les choses changent et que la vie avance, mais tu n'es pas disposé à élaborer plus que ça ta réponse. Tu es reconnu surtout pour avoir des aventures nombreuses. Des conquêtes qui s'accumulent, de tous les gens et tu n'as aucune préférence. Néanmoins, au niveau de l'amour c'est le néant complet. Tu ne sais même pas ce que c'est et tu t'en tiens loin. Tu as peut-être, au fond de toi, une grande peur de te confronter à ce que c'est. De t'attacher et de vouloir prendre soin de quelqu'un d'autre que toi et ton frère. Ou plutôt, ton frère... Parce que toi ,tu te laisses aisément tomber.

- Vous êtes aussi reconnu pour abuser de certaines substances, est-ce que c'est vrai ?

"- Oui."

- Lesquelles?

"- Un oui n'équivaut pas à une explication. Tu devras te contenter de cette simple réponse." Bien sûr, elle n'est pas tellement ravie que tu ne lui donne pas d'exemples.

- La cocaïne ?

"- Peut-être "

- L'héroïne ?

"- Peut-être ?"

- Allez-vous toujours me répondre peut-être, monsieur Vogt ?

"- Peut-être." Et ça, ça vient d'te faire rire. Au point que tu viens boire une gorgée de ton verre pour calmer les petits picotement dans le fond d'ta gorge encore une fois. Même si l'envie de fumer était la source des premiers.

- Quel est votre pire souvenir ?

Tu poses l'index contre ta joue. "- Mes parents." Aussi simple que c'est, comme réponse, non ?

- Si un mot devrait vous décrire, qu'est-ce que ce serait ?

"- Hmm... Probablement sauvage."

Sexe n'était pas loin derrière et tu te redresses un peu plus pour te repositionner confortablement sur la chaise.

- D'où vous êtes venu le nom du groupe ?

Ah. Longue et courte histoire à la fois. "- Des langues pieuses qui m'ont déjà traitées de diable. Le fils de Satan... Donc je ne sais pas, peut-être que c'était simplement pour leur faire un doigt d'honneur et m'amuser du choc sur leur visage ?" Cette fois, l'on peut entendre la journaliste échapper un petit rire, tentant de se reprendre pour paraître professionnelle, mais l'histoire semble l'amuser. " - Bon, ce sera tout..."

- Juste une dernière question ! Pourquoi avoir choisi Seattle ? Pourquoi avoir quitté l'Allemagne ?

Tu te penches vers l'avant pour te lever et tu t'approches d'elle. "- D'abord, ça fait deux questions, pas une. Ensuite, pour une vie meilleure pour moi et mon frère. Le reste ne te regarde strictement pas. Ni toi, ni les autres." Tu te penches pour fermer le magnétophone et tes deux mains s'abattent contre le fauteuil sur lequel elle est assise. Elle avale encore de travers et lentement, elle abaisse son stylo. D'un geste, tu as fondu sur la journaliste pour t'insérer entre ses jambes, tes lèvres prenant possession des siennes et son corps répond aisément. Cela te convainc donc qu'elle consent, sinon elle aurait dit non. Ou elle serait clairement tendue, ce qui n'est pas le cas. Tu la soulève aisément du fauteuil pour l'amener avec toi sur le canapé. Et il faut dire que l'entrevue qu'elle venait de passer... Elle s'en souviendra longtemps après son départ. Et c'est uniquement à son départ que tu t'es allumé une clope, encore nu sur ton canapé, la tête penchée vers l'arrière. Hm. Certaines questions ramènent de douloureux souvenirs, pas vrai...? Les souvenirs où les parents ont tentés d'avorter de façon naturelle au début de la grossesse mais n'ont pas réussi... Ou encore de ne jamais être présents pour vous pour n'importe quelle partie importante de vos accomplissements. Laissés à vous-mêmes. Abandonnés par des parents qui étaient quand même présents et c'est dans cette misère que t'as toujours protégé ton jumeau envers eux, quitte à bousculer ton père dans le mur. Klaus a toujours cherché l'approbation. Pas toi. Ils sont morts à tes yeux depuis bien longtemps.

Random things (and facts)

Tu es un grand consommateur de drogues diverses (dures comme douces) - Tu fumes beaucoup - Tu es un addict du sexe aussi depuis ton adolescence. L'hypersexualisation est violente chez toi. - Tu aimes surtout les fruits à tout le reste en terme de nourriture. Tu pourrais aisément te passer du reste, si on te présente des fruits, mais tu tentes de ne pas manger que ça puisque ton corps serait dans une sacrée carence. - Tu sais jouer du piano, mais tu n'aimes pas vraiment en jouer. - T'es assez bordélique, ce qui peut rendre certaines personnes dinguent, mais tu tentes quand même de te ramasser quand t'es en tournée avec le groupe. - T'as adopté un chat noir et blanc avec ton jumeau, puisque celui-ci t'a convaincu d'adopter un chien. - T'es allergique à la lavande. La fleur, le parfum... Donc il peut t'arriver de saigner du nez lorsque tu es proche de la lavande et si tu l'ingère tu es malade comme un chien. Tu as une allergie plus sévère pour la crevette. - Tu es un insomniaque de nature, mais il peut t'arriver de bien dormir si on t'épuise. Ton énergie est souvent celui d'un hyperactif, sans que tu n'ai besoin de bouger. Ton esprit ne cesse de fonctionner que lorsque tu dors. - Tu jures souvent en allemand quand tu es en colère. - L'anglais et l'allemand se mélange lorsque tu parles avec trop d'émotions - Comme ton frère Klaus, tu as déjà fait une overdose. L'hypocrisie chez les deux frères quand l'un engueule l'autre d'avoir peur de le perdre... - Tu n'as aucun talent pour la cuisine. Tu pourrais faire brûler de l'eau (oui oui) dans la casserole. Incapable même, donc, de faire des oeufs bien ordinaux. - Tu aimes faire la fête. - Tu aimes aussi, parfois, être seul et être dans ta bulle. Quand tu as besoin de ton espace, tu deviens froid et agressif envers quiconque essaie de percer cette bulle. - Tu as la mauvaise tendance à l'auto-destruction, à te dire que tu ne mérites pas de si "belles" choses, ni de si "belles" personnes par moment et tu massacres tout, tu fais des conneries pour ne pas que le reste te blesse en premier. - Tu as une véritable collection de bijoux en argent et de vêtements. T'adores le monde de la mode, mais uniquement dans le style gothique, emo ou grunge. - Tu mesures 1m93 pour 150 livres (68 kg) - T'aimes te promener en boxer ou nu. T'as absolument aucune honte de ton corps. T'es fier. T'es fier aussi de tes nombreux tatouages. - Tu rafoles des films d'horreur, de suspense, d'action, de science-fiction... Moins des films romantiques ou même des comédies. - Tu vernis souvent tes ongles de noir. - T'es pas tellement porté à jouer à des jeux vidéos, mais ça t'arrive. - Ta couleur préférée est clairement le rouge. L'écarlate, même. - Tu ne te défais jamais de la croix que tu as au cou avec le petit ange. La raison t'es entièrement personnelle et peut-être qu'un jour tu en parlera à quelqu'un. Même ton frère, l'ignore. - T'adores batman. L'un des seuls anti-super-héros que tu apprécies réellement, t'en a même un tatouage. - Tu as une phobie de te retrouver la tête sous l'eau et de ne pas voir où se trouve le haut. La phobie de se noyer est donc aussi présente. - Tu n'apprécies pas les clowns, mais tu n'en a pas peur. - Tu as peur des orages. Mais uniquement du tonnerre. Tu apprécies les éclairs. - Tu es TCA (trouble compulsif alimentaire) et tu oublies de manger. Parfois ça te rend... Dans de drôles d'états.