Riley - Un jour je suis née, depuis j’improvise

Son père est anglais, sa mère est américaine. Elle est née sur le territoire américain, ce qui fait d’elle une américaine mais pas de pure souche vu qu’elle a un accent assez atypique quand elle parlait durant toute son enfance et adolescence. Ça a été un petit peu compliqué pour elle qui était souvent source de moquerie mais ça n’a jamais été allé aussi loin. Pour celles et ceux qui la connaissent bien, l’accent anglo-américain revient au galop quand elle s’énerve ou qu’elle est perturbée (et même pompette mais comme elle se contrôle dans l’alcool c’est rare). C’est assez drôle mais avec le sérieux de la situation il est rare d’en rire.

Elle a eu une éducation assez stricte où ses parents ont toujours voulu le meilleur pour leur fille. Ils voulaient qu’elle aie une vie confortable et qu’elle suive des études supérieures. La famille Hall n’avait pas beaucoup de moyens et avait beaucoup de crédit à rembourser. Alors Riley s’est donnée le meilleur d’elle-même, quitte à en lâcher des larmes de frustration. Elle a réussi à obtenir une bourse pour aller dans l’université de médecine en plus de suivre un double cursus dans le militaire pour devenir médecin militaire. Bon, ce n’était pas ce que ses parents avaient vraiment imaginé pour elle, ni son meilleur ami mais au moins, ils l’ont tous soutenue ! Elle est partie sur le terrain dès qu’elle avait 25 ans et elle y est restée pendant 12 ans. Alternant des allers-retour entre Seattle et ses lieux de missions pour les occasions ou pendant les permissions.

Riley adore les situations stressantes, c’est dans ces moments-là où elle se sent revivre. Elle a l’impression qu’elle voit plus clair les choses. Elle a toujours voulu aider les personnes dans le besoin, y compris les civils victimes des guerres alors qu’elles n’avaient rien demandé. Elle n’hésite pas à taper du poing par moment auprès de ses supérieurs, quitte à se faire des ennemis. La politique, surtout dominée par un milieu fortement masculin, n’était pas trop sa tasse de thé et elle aurait dû faire attention. Ils n’aiment pas les grandes gueules comme Riley. Ils se sont arrangé pour la muter ailleurs et dans un terrain bien trop risqué pour elle, malgré ses compétences en matière de combat.

Tw: mort, guerre.
Dès qu’elle a tué une personne dans la légitime défense sur un terrain hostile, Riley a compris que c’en était trop pour elle et qu’elle risquait sa vie. Elle a décidé de s’arrêter là, de repartir à Seattle et ne plus entendre parler de l’armée. Si aujourd’hui, elle n’est plus une militaire, elle garde toujours ses réflexes et ce dont elle a appris. Le USMC est toujours ce dont elle maitrise bien, plus le fait qu’elle entretient régulièrement son glock parce qu’elle sait qu’un jour ou un autre, elle ne sera plus en sécurité.

Le moral dans les chaussettes, ne sachant pas trop quoi faire de sa vie. Elle rencontre Alexander, grâce à Jackson et ensemble, ils forment un trio d’amis. Grâce à eux, elle a pu se sortir la tête de l’eau, elle a postulé dans un hôpital de Seattle pour travailler dans les urgences. Puis ce groupe d’amis continue de s’agrandir et elle les adore, tous autant les uns et les autres. Elle n’aimerait pas que quelqu’un s’en prenne à eux.

Gare au dragon Riley, elle peut lancer un regard noir qui peut vous glacer le sang, répliquer une punchline bien sentie, voire même hausser le ton si quelqu’un s’en prend à son groupe d’amis ou ses parents. Ils sont vraiment des gens importants pour elle et surtout son seul entourage compte tenu son emploi du temps digne d’un ministre.

Si ça fait des années qu’elle est médecin urgentiste, elle n’est pas la cheffe du service. Elle s’en fiche dans un sens, parce que si elle avait ce poste-là, elle n’aurait pas eu le temps pour sa vie privée qui est déjà assez mouvementée entre ses engagements associatifs, sa vie de famille, amical. Elle n’a même pas le temps pour une relation pour ainsi dire, surtout que ça lui prend la tête. Alors elle a fait un choix de rester célibataire et se dit qu’un jour ou l’autre, la personne se présentera à elle sans qu’elle s’y attende. C’est tout, tout simplement comme ça.

Riley n’hésite pas à tenir tête face à l’administration de l’hôpital qu’elle trouve complètement déconnectée de la réalité avec les coupes budgétaires. C’est peut-être pour ça qu’elle n’est jamais pressentie pour prendre la direction du service des urgences…

Elle aurait aimé avoir un chien chez elle, mais comme elle n’est quasiment pas présente, elle sait que l’animal serait tellement malheureux. Au moins, elle a son aquarium de poissons exotiques dont elle en prend grand soin et a la main verte. Son appartement est rempli (envahi) de diverses plantes.

La cuisine n’est pas son fort, elle se contente des plats tout aussi simples les uns et les autres. Elle ne se lasse pas des repas à base de pâtes ou des sandwichs fait maison. Riley n’aime pas trop aller au restaurant…!

En ce moment elle se fait discrète dans la vie associative parce qu’elle s’est retrouvée dans un scandale interne malgré elle. Elle n’aurait pas voulu s’occuper d’une personnalité importante lors des urgences parce qu’elle a préféré s’occuper des blessés qui étaient là avant. Elle a laissé cette personnalité importante aux mains d’un autre médecin qui lui aurait laissé un handicap plutôt sérieux. Elle en a marre des personnes privilégiées, tout comme elle en a marre qu’on l’empêche de faire correctement son boulot.

Pour se défouler, elle pratique du krav-maga. Ça l’aide vraiment à se changer les idées, sinon elle traine avec ses amis. Ça lui fait toujours du bien. Elle ne prend quasiment pas de vacances, elle déteste ça et a l’impression que le monde tourne sans elle, qu’elle n’est pas si utile que ça. Elle ne les prend qu’en cas d’urgence…!