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Barefoot in nature by the sea (w. Marnie)

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Barefoot in nature by the sea (w. Marnie) EmptyBarefoot in nature by the sea (w. Marnie)

(#) Message par Jules S. Dubois Mar 2 Avr 2024 - 23:38


Barefoot in nature by the sea
You're hypnotized
Joue. Envole les notes du viole de gambe. Ainsi les mots qui caressent sur l'ancêtre du violoncelle, l'archet, qui en fait émet des notes graves dans la pénombre apaisante de la soirée naissante. La lune n'est pas pleine, ce soir. Elle accompagne dans son croissant, reflétant sur l'eau calme. Le petit vent qui accompagne n'est pas très froid, il fait virevolter quelques mèches à son gré, mais tout est agréable. L'odeur salée de la mer prend dans les narines, mais c'est le genre qui réussit à me faire rêver. J'en caresse la corde enveloppée d'argent. L'index qui reconnaît parfaitement où il doit se positionner. Le violoncelle ne bouge pas de son emplacement, la clavicule qui prend le cou de l'instrument. Il y a même le fait que je sois pieds nus qui peut surprendre. À même d'embrasser mère nature, composer une symbiose avec celle qui est plus qu'une source d'apaisement. L'argenté de la lune éclaire d'une source naturelle le paysage presque enchanteur. Les premières notes s'envolent enfin sous un air un peu sombre, mais rien n'est vilain. L'air n'inspire aucune pensée obscure. Elle est là pour être admirée, écoutée. Elle peut provoquer frissons, chair de poule. J'en ai moi-même quand je joue, c'est une réaction normale quand j'apprécie la mélodie qui s'envole en l'air. Chaque vibration que je ressens dans mes doigts quand les cordes sont caressées par l'archet. Mes yeux admirent la mer, parfois s'abaissent pour se fermer quelques secondes. L'air est inspiré, expiré. Le bras gauche suit des mouvements souvent réguliers, puis sans prévenir tout augmente pour ralentir de nouveau. Le son est exceptionnellement grave dans cette mélodie, appuyant surtout sur le côté profond de l'instrument. Je sais que je peux en jouer pendant des heures, oublier le monde extérieur et tout ce qui le compose. La musique comme la danse transposent. Mon premier rêve s'étant éteint, le second entre mes mains n'est point une carrière rêvée... J'aurais pu devenir un violoniste, si l'envie m'avait effleuré. Je ne rêvais pas de devenir un musicien professionnel, mais celui qui laisse la musique l'envahir pour danser. Toute la nuit, s'il en avait eu cette chance encore aujourd'hui. Le parc est le spectacle du musicien improvisé. Quelques oreilles en sont témoins. La majorité s'arrête quelques secondes, quelques minutes comme admirateurs jusqu'à repartir vers leur destination. Il n'y a qu'une âme en particulier qui semble s'accrocher à la musique, au musicien que je m'invente. Je finis par arrêter sur une longue note pour abaisser l'archet et poser la tempe contre le manche. Ce soir, comme d'autres, sont témoin d'une nostalgie passée qui s'exprime par les notes. Je ne remarque pas la présence inconnue jusqu'à ce que j'ose bouger un peu et tourner les yeux. Je ne suis pas le premier à parler pour différentes raisons, mais une en particulier : et si je la dérangeais ? Elle veut peut-être être spectatrice, sans que je l'importune. Ainsi, le silence s'impose de mon côté comme une évidence, mais je lui offre un petit sourire discret, d'une douceur qui m'est propre, mais sincère.
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Jules S. Dubois
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Multicomptes : Aucun dédoublement. Si une idée de génie me frappe, peut-être (alors) un jour...
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Âge : Quand l'été prend fin et l'automne pointe son nez, sur les derniers milles des derniers jeux. 15 septembre, il y a 26 ans.
Côté coeur : Trois petits points... Les guillemets quand le mot couple s'expose. Soupirs de désespoir d'un coeur qui veut aimer, peut s'enflammer si aisément... Il est le garçon d'artichaud, prêt à s'offrir au premier qui veut vraiment de lui, quitte à se perdre et à ne plus pouvoir retrouver son chemin.
Job : Officiellement guichetier au musée, officieusement il rêve d'ouvrir sa propre galerie, sans avoir le courage de se prétendre assez bon (alors qu'il a bel et bien le talent). Ancien danseur contemporain déchu depuis une blessure au genou lui ayant coûté son avenir en danse.
Adresse : Un appartement (3 et demi) au nombre 75 à Belltown. Assez confortable, assez grand, sans extravagance particulière. La troisième chambre sert surtout d'atelier de peinture comme à ranger ses instruments. Il vit avec une colocataire récente avec qui il s'entend assez bien.
Famille : Des parents décédés dans un accident aux allures suspectes, le secret à jamais gardé. Il a cherché les réponses sans les recevoir, il tente d'oublier sans pouvoir. Sa soeur aînée (15 ans de plus) veille sur lui comme une seconde mère.
Trigger warning : Je m'adapte, mais je suis moins confortable à jouer sur des sujets comme les viols, l'inceste... Ce qui est un peu trop "inhumain".
Bonus : ∞ rps en cours ∞
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Si je me fais rire tout seul, c'est que je suis drôle.Justin
Le temps d'un étéLysander
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(#) Message par Marnie Blasco Mer 3 Avr 2024 - 1:17

BAREFOOT IN NATURE BY THE SEA

Sans le moindre doute, le printemps était la saison favorite de Marnie. Les jours qui se rallongent et qui permettent d'y voir clair plus longtemps, le froid piquant qui laisse place à l'air plus doux et aux premiers rayons qui viennent réchauffer la peau si on y reste suffisamment longtemps, les fleurs qui refleurissent doucement mais sûrement pour colorer les arbres et plants dénués de toutes couleurs. Ca ajoute un peu de chaleur et de baume au cœur, deux choses dont elle a indéniablement besoin, même si elle se garde de le crier haut et fort. Et ça énerve ses proches, cette manie qu'elle a de garder pour elle ce qu'il se passe à l'intérieur, ce tic de toujours vouloir faire passer le bonheur des autres avant le sien. Le fait qu'elle s'oublie, tout simplement, pour pouvoir focaliser son attention et son temps sur sa famille. Elle sait que son père voudrait qu'elle s'émancipe à nouveau, elle l'entend encore lui dire de penser à elle alors qu'elle glisse les pieds dans ses baskets, une légère veste sur le dos alors qu'elle s'apprête à quitter leur appartement.

Elle a besoin de calme, de se retrouver un petit peu et il n'y a pas de meilleur moment pour ça que le début de soirée, même si certains trouvent ça peu prudent qu'une demoiselle se promène seul quand la plupart des gens sont rentrés chez eux. Son appareil en main, elle bidouille les réglages entre deux photos, pas encore très familière avec lui. Cadeau de noël offert par son père, elle a eu du mal à se décider à l'utiliser, parce qu'elle ignore comment il a pu se procurer un tel appareil, ils n'ont pas les moyens... mais après plusieurs mois à l'observer, posé sur sa commode, elle a enfin décidé d'abandonner temporairement son ancêtre pour voir ce qu'un plus récent peut donner. Des photos de meilleures qualités, elle le sait, mais c'est toujours compliqué d'abandonner ses habitudes pour s'en créer de nouvelles. Tout ce qu'elle trouve intéressant passe dans son objectif, que ce soit un couple qui se tient la main à quelques mètres d'elle, un oiseau qui picore ce qu'il trouve à même le sol, les fleurs des arbres qui danse sous les caresses du vent et finalement, sans s'en rendre compte, elle se laisse porter par une douce mélodie qui parvient jusqu'à ses oreilles. Comme le Petit Poucet avec ses cailloux, Marnie laisse les notes - amenées à elle grâce aux brises - la guider, jusqu'à finalement reconnaître une silhouette qu'elle reconnaîtrait parmi un tas d'autres. Jules. Et elle dégaine à nouveau, le capturant à plusieurs reprises, tout comme ceux qu'elle aperçoit s'arrêter pour profiter de son talent durant quelques secondes, minutes, exactement ce qu'elle fait mais au travers de son appareil. Impossible pour elle d'envisager le déranger, interrompre ce moment qui paraît hors du temps. Et quand il s'arrête et que son regard se pose sur elle, elle sourit, répondant au sien, même si il ne peut probablement pas le voir étant donné que la moitié de son visage est caché. Marnie prend une dernière photo avant de s'approcher, sans se départir de ce sourire qui ne la quitte que très rarement et qu'elle peine à contrôler lorsqu'elle se retrouve en présence d'une personne qui compte pour elle. « Je ne voulais pas te déranger. » Arrivée à son niveau, elle se penche pour venir poser un baiser sur sa joue en guise de salutation avant de se poser à même l'herbe, se fichant bien des possibles traces d'herbe qui pourrait venir colorer ses vêtements. « C'était très joli et vu le nombre de personnes qui se sont arrêtés pour t'écouter, je sais que je ne suis pas la seule à le penser. » Puis le cadre était on ne peut plus idéal, ça rendait la balade encore plus agréable qu'elle pouvait l'être pour les promeneurs tardifs.

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Âge : Le quart de siècle dépassé d'une année, vingt-six bougies soufflées avec toujours le même vœu pensé très fort avant de d'éteindre toutes les petites flammes qui illumine le gâteau, toujours le même depuis qu'elle est gamine, bien qu'il n'ait plus la même saveur depuis plusieurs années.
Côté coeur : Cœur libre, elle est célibataire depuis un petit moment maintenant, plus vraiment à la recherche du prince charmant depuis l'échec de sa première et dernière relation amoureuse.
Job : Loin, très très loin du métier de photographe culinaire qu'elle rêve d'exercer pour allier ses deux passions, elle travaille comme hôtesse dans divers salons, posant bien souvent comme une cruche sans cervelle auprès de jolies voitures pour booster les ventes, comme si elle allait être livrée avec le véhicule. A côté de ça, elle est vendeuse chez Butch Blum où elle est clairement sous payée, un euphémisme en sachant le prix que peut y coûter un simple tee-shirt.
Adresse : Elle est retourné vivre auprès des siens lorsque sa mère a tragiquement disparue, dans un appartement (#03) légèrement défraichi qu'elle essaie d'améliorer avec ses moyens, à Belltown.
Famille : Famille peu riche mais heureuse, le bonheur semble avoir déserté lorsque les problèmes se sont enchaînés. On a diagnostiqué une maladie à la petite dernière, ce qui a chamboulé la vie de la totalité des Blasco. Le mère a pris la décision de s'ôter la vie, le père s'est retrouvé sous l'eau et il peine à joindre les deux bouts... il n'y arrive même plus. L'aîné de la fratrie, lui, passe le moins de temps possible avec les siens, fuyant les problèmes pour ne pas les voir.
Bonus :
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(#) Message par Jules S. Dubois Mer 3 Avr 2024 - 4:48


Barefoot in nature by the sea
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La vie respire de surprises. Parfois douloureuses, parfois délicieuses. Douces. Marnie. Ô douce Marnie... Les temps n'ont jamais guéri l'affection particulière que je lui porte. Jolie brunette qui a su voler une partie de mon cœur il y a un moment. Jamais elle n'est tombée dans l'oubli parce qu'elle caresse toujours une partie de mon âme, assiège encore de sa présence mes rêves quand ils ne se transforment pas en cauchemar. Elle est la sauveuse des mauvais temps, une affection que je garde pour elle depuis tout ce temps. Des sentiments qui n'ont jamais fané. Lors de nos discussions, Marnie n'a rien de caustique. Je me souviens des heures que nous passions à discuter, ou celles que nous nous plaisions à partager dans le plus grand des silences reposants, à profiter de la présence de l'un comme de l'autre sans nous soucier de perdre les minutes et les heures. Elle est apaisante, sur l'esprit comme l'âme. Je ne l'avais pas reconnu, le visage à moitié couvert jusqu'à ce qu'elle se dévoile à moi. Je reconnais l'appareil parce que je sais comment sa passion pour immortaliser les petits moments est important pour elle et je me suis toujours prêté à être muse quand elle le voulait. Je ne me suis jamais senti utilisé à mauvais escient entre ses yeux d'artiste. Nos âmes artistiques se sont toujours frôlées, entrées en collision pour s'harmoniser. Nous nous sommes fait un peu de mal lors de cette rupture, c'est vrai... Mais nous n'étions pas - encore une fois - dans le bon environnement, ni dans le bon moment. Préservant une amitié, nous avons écourté l'amour pour retourner au stade précédent, sans jamais oublier l'amour. Ô, le mien n'a jamais disparu. Enfoui pour ne pas la blesser. Pour ne pas lui poser des questions indiscrètes. Je suis lasse d'être celui qu'on laisse, mais je souris pour les plus beaux yeux que je désire voir étinceler de vie plutôt qu'un air maussade et des larmes ruisselantes.

Ravissante jeune femme s'approchant pas à pas, je tends sans poser de question la joue aux lèvres qu'elle approche et le chaud baiser qu'elle dépose me fait sourire avec tendresse, baissant les pupilles sur le faciès qui se taille sa place chez mère nature. Elle me rappelle une figure pour peindre. Le paysage est parfait à souhait. Romantique. Quel sacrilège de ne pas pouvoir poser ses doigts dans la peinture pour immortaliser le doux visage de l'amie. J'en suis déçu. ‹ — Je vais toujours arrêter pour toi, tu le sais bien. › Parce qu'elle en vaut la peine. La mélodie que j'aurais arrêtée sans me poser de question. Elle mérite la lune, si je pouvais la lui décrocher. L'acier océanique l'observe avec gentillesse, une certaine protection que je couvre pour elle. ‹ — La musique est un si joli moyen de rejoindre des cœurs et des âmes au sein de tant de groupes différents... › Les valeurs changent, s'entrecroisent, s'entrechoquent. Jusqu'aux religions, jusqu'aux ethnicités et bien d'autres facteurs encore dont la musique peut rassembler. J'en penche le tronc pour venir poser l'archet dans son étui afin d'éviter de l'abîmer par une maladresse. Marnie sait que je peux perdre le petit contrôle de mes doigts sur des choses si simples et j'attrape le violoncelle pour venir le soulever, le poser à sa place lui aussi et je referme le caisson dans des mouvements plus précis. Je viens me poser à sa gauche, genou frôlant le sien et je pointe l'étendue d'eau devant nous. ‹ — Mon rêve n'a pas changé, tu sais...? Oh, comme je rêve, un jour, d'ouvrir les voiles de mon voilier pour parcourir la mer. › Un sourire rêveur flotte sur mes lèvres, les yeux grands ouverts. Elle m'a toujours connu comme un grand amoureux de l'eau et des voiles. Passion commune avec Nour, ma sœur aînée. ‹ — Comment vas-tu, Marnie ? › Question d'usage, mais elle sait qu'avec moi, elle peut se confier. J'ai toujours été une oreille attentive pour elle et sans jugement, jusqu'à l'épaule pour pleurer, les doigts pour essuyer ses larmes. Dans mes bras, j'ai le pouvoir de la réconforter.  
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Côté coeur : Trois petits points... Les guillemets quand le mot couple s'expose. Soupirs de désespoir d'un coeur qui veut aimer, peut s'enflammer si aisément... Il est le garçon d'artichaud, prêt à s'offrir au premier qui veut vraiment de lui, quitte à se perdre et à ne plus pouvoir retrouver son chemin.
Job : Officiellement guichetier au musée, officieusement il rêve d'ouvrir sa propre galerie, sans avoir le courage de se prétendre assez bon (alors qu'il a bel et bien le talent). Ancien danseur contemporain déchu depuis une blessure au genou lui ayant coûté son avenir en danse.
Adresse : Un appartement (3 et demi) au nombre 75 à Belltown. Assez confortable, assez grand, sans extravagance particulière. La troisième chambre sert surtout d'atelier de peinture comme à ranger ses instruments. Il vit avec une colocataire récente avec qui il s'entend assez bien.
Famille : Des parents décédés dans un accident aux allures suspectes, le secret à jamais gardé. Il a cherché les réponses sans les recevoir, il tente d'oublier sans pouvoir. Sa soeur aînée (15 ans de plus) veille sur lui comme une seconde mère.
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(#) Message par Marnie Blasco Mer 3 Avr 2024 - 12:55

BAREFOOT IN NATURE BY THE SEA

Marnie avait un entourage restreint. Enfin, elle connaissait du monde mais les personnes avec lesquelles elle pouvait être elle-même à cent pourcent se comptait sur les doigts d'une seule et unique main. Jules faisait parti de ces personnes. Il était doux, à l'écoute, toujours le même alors qu'il aurait pu s'éloigner après leur histoire. Mais visiblement, ils avaient tous les deux garder ce besoin et cette envie de voir l'autre graviter autour. Pas besoin de réfléchir ou de faire semblant, et c'était là toute la force de la relation qu'ils partageaient.

Les notes de violoncelle cessent et la silence est uniquement interrompu par les cliquetis de son appareil photo, alors qu'elle capture son visage, sa posture, durant quelques secondes avant d'arrêter à son tour pour s'approcher de lui à petits pas. Son baiser est naturel avant qu'elle ne se laisse choir dans l'herbe, les brins venant chatouiller ses chevilles apparentes grâce au jean qu'elle a légèrement retroussé. ‹ — Je vais toujours arrêter pour toi, tu le sais bien. › Ses mots la font sourire un petit peu plus alors qu'elle constate ce privilège auquel elle a droit, passer avant son envie de jouer de la musique. Et elle aime cette considération, autant qu'elle aime l'écouter jouer alors non, elle ne voudrait pas qu'il cesse rien que pour elle, elle peut attendre, patienter quelques instants si c'est pour pouvoir jouir des mélodies que ses doigts provoquent à l'instrument qu'il gère d'une main de maître. « Hm, mais ça aurait été considéré comme un sacrilège si tu t'étais arrêté d'un seul coup. » Sans transition, comme quand on coupe la radio alors que le morceau qui y passe arrive au refrain, au moment où on est censé s'enjailler sur la chanson et les notes qui la compose. ‹ — La musique est un si joli moyen de rejoindre des cœurs et des âmes au sein de tant de groupes différents... › C'était toujours un réel plaisir pour les oreilles que de l'écouter parler de ce qu'il aimait. On pouvait ressentir une certaine passion dans ses mots, dans la façon dont il voyait les choses et c'était toujours si joliment exprimé qu'elle n'avait jamais la moindre envie de l'interrompre. Il était capable de mettre de belles paroles sur ses pensées, sur sa façon de voir les choses, quand elle, de son côté, avait parfois du mal à ne pas s'emmêler les pinceaux, ou dire clairement ce qu'il se passait dans sa tête, sans que ça ait l'air brouillon. Son regard suit ses mouvements quand il se met à ranger le violoncelle et un léger soupire lui échappe quand il s'installe près d'elle, ses yeux suivant ce que son doigt lui indique pour se poser sur la large étendu d'eau qui leur fait face. Et elle ne bouge pas, elle est calme, exactement comme eux. En parfaite adéquation avec leur tempérament, finalement. ‹ — Mon rêve n'a pas changé, tu sais...? Oh, comme je rêve, un jour, d'ouvrir les voiles de mon voilier pour parcourir la mer. › Elle sait, Marnie, à quel point ça lui tient à cœur de pouvoir un jour laisser la mer guider son trajet, pouvoir se retrouver au milieu de rien avec simplement le mouvement des vagues pour le bercer et elle sait, aussi, qu'il le fera un jour. Et elle sera là pour l'encourager, pour lui faire signe depuis la terre ferme alors qu'il s'éloignera pour réaliser ce rêve qu'il nourri depuis des années maintenant. « Qu'est-ce qui t'en empêche ? Compte sur moi pour te pousser à le faire, mais seulement si tu promets de toujours revenir. » Véritable pilier pour Marnie, il lui était impensable de réussir à tenir et garder la tête haute, hors de l'eau, sans la présence de Jules dans sa vie. Même si on dit que la distance n'efface pas l'amour et l'affection qu'il peut y avoir entre des personnes, elle sait très bien qu'elle vivrait très mal le fait de ne plus le voir durant des mois, des années voire même pour toujours, s'il trouve un nouveau point d'ancrage qui lui apporte bien plus que Seattle ? On ne sait, finalement, jamais de quoi l'avenir est fait. On ne peut pas le prédire, juste se laisser porter par le destin et ce qu'il nous réserve. ‹ — Comment vas-tu, Marnie ? › Enième soupir qui lui échappe alors qu'elle fixe l'horizon, tentant de faire un point sur comment elle se porte réellement. Parce que mentir en présence de Jules ne lui avait jamais traversé l'esprit, même quand elle était au plus mal et qu'elle n'avait pas envie de s'apitoyer sur son sort, qu'on s'apitoie sur son sort. Il était là pour elle, autant pour la rassurer et la réconforter que pour ne rien dire si elle avait besoin de simplement se livrer. « Je dirai que ça peut aller ? » Un entre-deux étrange, mais habituel. « Louisa a l'air d'aller mieux ces derniers temps, l'hôpital semble optimiste mais.. j'ai un peu de mal à me réjouir, parce que je n'ai pas envie qu'on crie victoire trop rapidement pour finalement se prendre une claque si ce n'était qu'une fausse alerte. » Cinq ans que cette leucémie collait aux basques de sa petite sœur et plus d'une fois, depuis l'annonce de cette maladie, Marnie avait souhaité que ça ne soit qu'un cauchemar. Qu'on lui annonce que finalement, elle était en pleine forme. Qu'il soit même possible de lui prendre cette saloperie pour la gérer elle-même. Mais les miracles n'existaient pas. Ou pas dans sa vie à elle. Pas chez les Blasco. « Et j'ai la sensation que mon père ne me dit pas tout, qu'il omet de me donner des détails sur ses rentrées d'argents qui sont assez aléatoires. » Parfois il est à sec, incapable d'honorer certaines dettes et d'autres fois, il est capable de lui acheter un appareil photo tout neuf pour les fêtes. C'est à ne plus rien y comprendre. « Rien de nouveau sous le soleil. » Malheureusement. Mais elle sourit malgré tout, parce qu'elle préfère ça que d'en pleurer. Elle préfère montrer une façade un temps soi peu heureux que de laisser ses inquiétudes teindre les traits de son visage, qu'elle tourne pour l'observer. « Et toi, alors ? » Que lui avait valu cette envie de venir jouer ici ? Une simple envie, comme il en a souvent, ou un besoin dû à quelque chose ? Quelqu'un, peut-être ?   

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Le silence peut représenter beaucoup de choses. Plusieurs côtés, bons comme mauvais. J'en suis un parfait exemple. Avec Marnie, je n'ai jamais trouvé que nos silences étaient une mauvaise chose. Nous pouvions passer des heures étendus l'un à côté de l'autre. Nous n'avions jamais la pression de devoir parler. Je me souviens lorsque je tournais les yeux vers elle et que je pouvais admirer son doux visage de longues minutes et lorsque ses yeux se tournaient vers les miens, je lui glissais un sourire satiné. Non, je n'ai jamais trouvé le temps long en sa compagnie ou encore le silence lourd. Je ne peux pas expliquer pourquoi elle a ce privilège d'arrêter l'Ode. Les sentiments ? Parce que c'est Marnie. Parce que c'est elle. Je ne me force pas, en sa compagnie. Je ne me suis jamais senti obligé de changer parce qu'elle n'appréciait pas quelque chose chez moi. Je ne me suis jamais exprimé différemment avec elle. Elle a eu l'habitude de m'entendre dire quelques mots en français que j'ai lâché durant nos conversations parce que c'est plus fort que moi. La langue de Molière me colle à la peau puisque j'y suis né. J'ai commencé à apprendre l'anglais lorsque nous sommes arrivés à Seattle et je n'étais pas le plus doué au départ. J'ai encore du mal avec certains conjugaison. Je ne suis pas le meilleur. Vraiment pas, mais je ne suis pas le pire non plus. Je me débrouille et je me fais comprendre. Tant pis pour ceux qui sont dérangés par les fautes d'orthographe et de grammaire que je peux faire. Le rêve revient. Ne faire qu'un avec l'océan. « Qu'est-ce qui t'en empêche ? Compte sur moi pour te pousser à le faire, mais seulement si tu promets de toujours revenir. Me demande-t-elle réellement ? Me pose-t-elle la question ou j'ai rêvé ? Quelques clignements rapides des paupières, je l'observe. Au fond, elle est l'une des raisons pourquoi ce rêve ne peut pas se réaliser. Du moins, si elle reste sur la terre ferme parce que je ne m'imagine pas quitter sa vie durant des mois. Peut-être ne jamais revenir... Je ne peux pas, je ne pense pas pouvoir m'y résoudre. La simple pensée que je peux faire ça provoque un serrement autour de cœur, sans que je puisse l'empêcher. Je ne peux pas me voiler moi-même sur ce qui se passe toujours en moi pour elle, mais je ne peux pas le lui dire. Mon attachement est encore trop grand. Trop fort. Par respect pour sa vie et par peur de la blesser une seconde fois, je ne peux pas lui dire. C'est l'un des seuls secrets que j'ai pour elle. ‹ — Je le réaliserai un jour, compte sur moi. Ce jour n'est pas encore venu... Mais probablement que ce sera l'an prochain ? Ou dans dix ans. Je ne compte pas le lâcher. › Ça je peux l'assurer. Je peux le lui promettre. Je ne compte pas baisser les bras pour accomplir ce rêve, quitte à ce que ce soit le dernier que j'accomplis.

Je lui demande comment elle va et les mots "ça peut aller" me font froncer des sourcils. Je ne l'interromps pas, parce que je ne l'ai jamais fait. Je ne veux pas dire quelque chose qui interrompt le fil de ses pensées. Elle parle de sa sœur. Louise est atteinte de leucémie et le diagnostic étant tombé il y a cinq ans, la jeune fille est très affectée tout comme la famille et je peux le comprendre. Enfin... Pas totalement. Je ne suis pas malade, ni Nour. Néanmoins, je sympathise du plus profond de mon cœur à cette épreuve qu'ils traversent. ‹ — Est-ce qu'elle a de bonnes remontées dans les résultats de ses prises de sang ? C'est encourageant ? Je sais que tu ne désires pas sauter de joie trop rapidement parce que la chute sera plus terrible... Mais sache que tu peux sourire et te réjouir. Oh, ça, personne ne peut te l'enlever. Je comprends ta réserve… › Et je ne le lui enlève pas du tout. Je veux qu'elle sache que je la soutiens, quoi qu'elle décide et si c'est d'être sur la réserve, alors qu'elle le soit. Si elle veut pleurer, mon épaule lui servira de support. Le sujet de l'argent tabou entre sur la table et encore, mes sourcils se froncent. ‹ — Est-ce que tu veux vraiment découvrir ce que ton père te cache ? › Simple question. Parce que si elle répond que non, je ne vois pas pourquoi elle s'entête à continuer, même si je peux aisément comprendre que c'est frustrant d'avoir la sensation qu'on nous cache quelque chose. ‹ Tu penses que lorsqu'il y a cette rentrée soudaine, c'est par une activité illégale ? › Oops. J'y suis peut-être allé un peu trop direct et je pose une main douce contre son genou.  Ensuite, je la soulève pour venir la poser avec délicatesse contre sa joue, le pouce caressant tendrement l'épiderme. ‹ — Je vais bien › que je confirme. ‹ — Mon genou semble tenir la route. J'ai dansé hier. Il y a eu un petit élancement, mais j'ai arrêté à temps avant de sentir une grande douleur. Ça m'est déjà arrivé, donc je savais ce qui allait arriver. › Je sais reconnaître mes limites, même si je ne les écoute pas toujours. ‹ — Tu penses que tu accepterais de danser avec moi, bientôt ? › Elle n'a pas besoin d'être une danseuse étoile. Juste, elle et moi, comme si nous étions de nouveau seuls contre le monde entier et un doux sourire étire mes lèvres jusqu'à ce que je lâche sa joue en glissant les doigts pour venir les poser contre son mollet. Je force avec gentillesse pour lui indiquer que je désire qu'elle déplie sa jambe. Je viens la déposer contre moi, mes doigts massant instinctivement le tibia, le mollet. Je n'appuie pas très fort. C'est délicat. Au-dessus de son vêtement, évidemment. J'ai souvent cherché le contact chez Marnie. Nous nous connaissons très bien et je n'ai pas à cacher mon envie d'être près d'elle. Mon envie de la toucher, dans le plus grand de respect, bien entendu.   
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Âge : Quand l'été prend fin et l'automne pointe son nez, sur les derniers milles des derniers jeux. 15 septembre, il y a 26 ans.
Côté coeur : Trois petits points... Les guillemets quand le mot couple s'expose. Soupirs de désespoir d'un coeur qui veut aimer, peut s'enflammer si aisément... Il est le garçon d'artichaud, prêt à s'offrir au premier qui veut vraiment de lui, quitte à se perdre et à ne plus pouvoir retrouver son chemin.
Job : Officiellement guichetier au musée, officieusement il rêve d'ouvrir sa propre galerie, sans avoir le courage de se prétendre assez bon (alors qu'il a bel et bien le talent). Ancien danseur contemporain déchu depuis une blessure au genou lui ayant coûté son avenir en danse.
Adresse : Un appartement (3 et demi) au nombre 75 à Belltown. Assez confortable, assez grand, sans extravagance particulière. La troisième chambre sert surtout d'atelier de peinture comme à ranger ses instruments. Il vit avec une colocataire récente avec qui il s'entend assez bien.
Famille : Des parents décédés dans un accident aux allures suspectes, le secret à jamais gardé. Il a cherché les réponses sans les recevoir, il tente d'oublier sans pouvoir. Sa soeur aînée (15 ans de plus) veille sur lui comme une seconde mère.
Trigger warning : Je m'adapte, mais je suis moins confortable à jouer sur des sujets comme les viols, l'inceste... Ce qui est un peu trop "inhumain".
Bonus : ∞ rps en cours ∞
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(#) Message par Marnie Blasco Jeu 4 Avr 2024 - 21:54

BAREFOOT IN NATURE BY THE SEA

Les rêves, toute personne normalement constituée en avait. Qu'ils soient grands, petits, réalisables facilement ou plus difficilement. Et Marnie avait toujours trouvé que mettre ces derniers sur le tapis, au cœur d'une discussion, avait un côté intéressant. Ils permettaient d'en apprendre beaucoup sur les gens, capable de donner une idée de comment sont les personnes, même si elles ne souhaitent pas se confier. Il y avait, bien souvent, toujours un rapport avec le vécu ou la vie actuelle. De ce fait, on en apprenait énormément grâce à eux. Avoir cette discussion avec Jules n'avait rien d'anormal, c'était même tout l'inverse. Elle avait très vite pu apprendre ce qui le faisait vibrer, ce pourquoi il aspirait. Ce qu'il voulait avoir ou être, dans un avenir proche ou lointain. Elle aimait voir son regard se montrer plus rêveur à la mention du voilier, par exemple. Même si ça lui provoquait un étrange sentiment de peur, là au creux du ventre et du cœur. Mais c'était normal, pas vrai ? Il était logique d'avoir une appréhension en apprenant qu'une personne que l'on aime souhaite partir à l'aventure un jour et, ce n'est plus un secret pour qui que ce soit aujourd'hui : la mer peut être un terrain aussi magnifique et apaisant que dangereux. Les conditions météorologiques peuvent avoir un impact parfois catastrophique et même si on s'en informe bien à l'avance, comme pour tout, nous ne sommes jamais à l'abri d'un éventuel changement de dernière minute. Alors bien qu'elle ne puisse pas lui faire promettre de revenir, elle le sous-entend quand même, qu'elle y tient. ‹ — Je le réaliserai un jour, compte sur moi. Ce jour n'est pas encore venu... Mais probablement que ce sera l'an prochain ? Ou dans dix ans. Je ne compte pas le lâcher. › Elle sourit parce qu'elle sait. Elle le connait suffisamment pour savoir qu'il le fera, même si le moment est encore flou dans son esprit. « Après tout, mieux vaut tard que jamais. » Il était jeune, il avait encore toute la vie devant lui pour réaliser ce projet et en mettre d'autres en place également.

Et si Marnie n'a jamais aimé parler d'elle, toujours cette sensation d'ennuyer les autres avec ses problèmes, à toujours se "plaindre" de la même chose, elle n'a jamais pu se résoudre à ne pas le faire avec Jules. Parce qu'encore une fois, c'est facile de se livrer à lui. Il est une oreille attentive, une présence rassurante et une étreinte réconfortante. Trois choses parmi tant d'autres, finalement. ‹ — Est-ce qu'elle a de bonnes remontées dans les résultats de ses prises de sang ? C'est encourageant ? Je sais que tu ne désires pas sauter de joie trop rapidement parce que la chute sera plus terrible... Mais sache que tu peux sourire et te réjouir. Oh, ça, personne ne peut te l'enlever. Je comprends ta réserve… › Elle sourit doucement tout en hochant la tête. Le coup de téléphone de l'hôpital s'était montré très encourageant quand, eux, s'attendaient à raccrocher encore plus dépités que la fois d'avant. Alors bien sûr qu'elle devrait se réjouir et croiser les doigts de toutes ses forces pour que ça continue dans ce sens mais au bout de cinq ans, ça peut être un peu compliqué de sauter de joie sans que la réalité ne se décide à nous rattraper en plein vol. « D'après eux, oui, c'est très encourageant et ils nous ont répétés plusieurs fois qu'elle était sur la bonne voie, sur une possible voie de guérison mais, je ne sais pas, je préfère attendre que ce ne soit plus juste une possible guérison mais une guérison tout court. » Garder les pieds sur Terre. « Mais elle est très contente, notre père aussi, c'est tout ce qui compte. » Leur bonheur était beaucoup plus important que quoi que ce soit d'autres aux yeux de Marnie, même si ce n'était qu'un bonheur éphémère. Il valait mieux en avoir un petit peu que pas du tout. ‹ — Est-ce que tu veux vraiment découvrir ce que ton père te cache ? › Pensive à sa question, son nez se fronce tandis qu'elle penche la tête à gauche puis à droite, signe qu'elle ne sait pas réellement ce qu'elle aimerait à ce sujet là. Mais elle sait que sa curiosité l'emportera toujours. ‹ — Tu penses que lorsqu'il y a cette rentrée soudaine, c'est par une activité illégale ? › « Peut-être ? Je ne sais pas. Il enchaîne pas mal de petits boulots sans pour autant parvenir à en garder un stable et je sais qu'il est assez grand pour savoir ce qu'il fait, j'ai simplement peur qu'il puisse lui arriver quelque chose si, vraiment, il fourre son nez dans quelque chose d'illégal. » Tout comme pour Jules, elle n'empêcherait jamais son père de faire quoi que ce soit. Elle sait qu'il fait du mieux qu'il peut. Qu'il s'est toujours démené pour eux et encore plus lorsque sa femme, la mère de Marnie, s'est ôté la vie. Il a eu des passages très compliqués mais ce qu'il a fait, il l'a toujours fait pour eux. Alors comment lui en vouloir et le voir autrement qu'en héros ? Impossible pour elle. Doux sourire qui étire ses lèvres à la main contre son genou, elle sourit davantage quand elle sent ses doigts contre sa joue, son visage venant chercher un petit peu plus le contact de sa main alors que c'est à son tour de le questionner. ‹ — Je vais bien. Mon genou semble tenir la route. J'ai dansé hier. Il y a eu un petit élancement, mais j'ai arrêté à temps avant de sentir une grande douleur. Ça m'est déjà arrivé, donc je savais ce qui allait arriver. › Difficile pour un danseur d'arrêter, encore plus lorsqu'il s'agit d'une obligation médicale, et que ce n'est pas voulu. Elle ne peut que comprendre et compatir à la frustration qu'il doit ressentir depuis qu'il a dû se résoudre à stopper, même s'il continue à danser pour lui-même. « Fait quand même attention à toi. Ce serait dommage d'empirer le problème sous prétexte que tu saches quand t'arrêter avant que ça ne fasse trop mal. » Loin de lui donner une leçon, elle voulait simplement qu'il se préserve et que son genou ne se retrouve pas dans un plus piteux état. ‹ — Tu penses que tu accepterais de danser avec moi, bientôt ? › Sa question la surprend un petit peu, mais d'une façon agréable, comme quasiment tout le temps. « Quelle question, j'ai toujours aimé danser avec toi alors ce serait avec plaisir. » Et elle aimerait probablement toujours ça, même quand plusieurs années seront passées. Marnie n'est pas une grande danseuse mais elle connait les bases, ce qui est déjà une bonne chose et le strict minimum pour partager un moment agréable tous les deux. Son regard se pose sur la main de Jules qui vient se saisir de sa jambe, entamant de légers mouvements doux et agréables, lui détendant les muscles sans qu'elle n'ait à le demander. C'est aussi ces petites initiatives qu'elle aime chez lui, chez eux, chercher le contact avec l'autre aussi naturellement. « J'aime tellement ces moments, tu sais... » Mais elle sait qu'il sait, elle ne s'en est jamais caché jusqu'à maintenant. Et quand bien même elle essaierait de le faire, il n'est pas difficile de le lire sur son visage, au fin fond de son regard quand elle le pose sur lui.    

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Âge : Le quart de siècle dépassé d'une année, vingt-six bougies soufflées avec toujours le même vœu pensé très fort avant de d'éteindre toutes les petites flammes qui illumine le gâteau, toujours le même depuis qu'elle est gamine, bien qu'il n'ait plus la même saveur depuis plusieurs années.
Côté coeur : Cœur libre, elle est célibataire depuis un petit moment maintenant, plus vraiment à la recherche du prince charmant depuis l'échec de sa première et dernière relation amoureuse.
Job : Loin, très très loin du métier de photographe culinaire qu'elle rêve d'exercer pour allier ses deux passions, elle travaille comme hôtesse dans divers salons, posant bien souvent comme une cruche sans cervelle auprès de jolies voitures pour booster les ventes, comme si elle allait être livrée avec le véhicule. A côté de ça, elle est vendeuse chez Butch Blum où elle est clairement sous payée, un euphémisme en sachant le prix que peut y coûter un simple tee-shirt.
Adresse : Elle est retourné vivre auprès des siens lorsque sa mère a tragiquement disparue, dans un appartement (#03) légèrement défraichi qu'elle essaie d'améliorer avec ses moyens, à Belltown.
Famille : Famille peu riche mais heureuse, le bonheur semble avoir déserté lorsque les problèmes se sont enchaînés. On a diagnostiqué une maladie à la petite dernière, ce qui a chamboulé la vie de la totalité des Blasco. Le mère a pris la décision de s'ôter la vie, le père s'est retrouvé sous l'eau et il peine à joindre les deux bouts... il n'y arrive même plus. L'aîné de la fratrie, lui, passe le moins de temps possible avec les siens, fuyant les problèmes pour ne pas les voir.
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Barefoot in nature by the sea (w. Marnie) EmptyRe: Barefoot in nature by the sea (w. Marnie)

(#) Message par Jules S. Dubois Ven 5 Avr 2024 - 23:37


Barefoot in nature by the sea
You're hypnotized
L'existence d'une maladie, c'est comme un coup de massue sur la tête ou un coup de poignard en plein cœur. Lorsqu'un être aimé est diagnostiqué avec une quelconque maladie : que celle-ci soit dégénérative, qu'elle soit en stade terminal, qu'elle vient tout juste d'apparaître... Elle fait mal. Elle rend anxieux et même si je ne peux pas savoir ce que Marnie vie personnellement, je peux aisément essayer de me mettre à sa place afin d'essayer de ressentir ses émotions qui me submergent. L'empathie lèche l'aura, me fouette de pleins vents. Je prends, je veux prendre une part de sa douleur pour l'enfermer entre mes doigts et lui permettre de respirer. Il faut éloigner le sujet du voilier lorsqu'il commence à devenir trop présent parce que je sais... Je le vois dans ses yeux qu'il y a une tristesse qui s'empare d'elle, une peur, aussi. Je suis loin d'être idiot et je sais ce que cette idée - ce rêve - implique.Je ne peux pas m'empêcher de rêver. Marnie sait que je suis le genre rêveur, mais je rêve encore plus fort de pouvoir l'amener avec moi au travers des courants marins. La vie est dangereuse de son début jusqu'à sa fin. Sans prendre de risque, je ne pense pas que la vie mérite d'être vécue. Il faut la célébrer, savoir prendre des risques. Ceux-ci peuvent s'avérer inutiles, mais ils sont des expériences que l'on garde à vie dans nos bagages personnels. J'aime beaucoup me réveiller le matin et admirer son doux visage éclairé par les rayons du soleil, les corps bercés par les vagues de l'océan. Bien sûr qu'il y a le risque de tempêtes, mais nous ne sommes pas à l'abri de bien des phénomènes sur la terre ferme non plus. Sur l'eau, c'est surtout l'isolation qui peut faire des dégâts.

Louise est malade depuis quelques années et j'aimerais avoir la solution du bout des doigts. Retirer un fardeau des épaules de Marnie, qu'elle retrouve le sommeil qu'elle avait. Que l'inquiétude ne la ronge plus autant. Elle ne se plaint pas avec moi, elle raconte son histoire et ouvre son cœur. Je ne l'ai jamais perçu autrement et c'est avec une oreille attentive que je l'écoute, et ce, même si ses histoires peuvent déchirer l'âme. Je ne suis pas pieux, loin de là, mais je peux me mettre à genoux sur le bord du lit, les mains jointes et réciter une prière pour celui de Là-Haut. Pour Louise. Une pensée, plus qu'une véritable prière, pour un jeune homme qui n'en a rien à faire de la religion, mais qui respecte les croyances d'autrui. Elle hoche la tête à ma question et je gratte l'entre de mes yeux avec une certaine réflexion. Louise semble grimper la montagne qu'elle pensait - sûrement - insurmontable. J'en souris avec douceur. ‹ — Tu veux bien la féliciter pour moi ? Je suis très heureux qu'elle avance dans la bonne direction et je n'ai que de bonnes pensées pour elle. Je lui souhaite de garder le moral. Selon des études, ça joue beaucoup sur le résultat final ! › Un bon moral, une bonne guérison. Plusieurs y croient. Beaucoup y ont cru et les études l'ont prouvé. Un sujet un peu moins reluisant : son père. L'argent. Le côté un peu mystérieux et lorsque Marnie m'indique qu'elle ne veut pas savoir, je ne cherche pas à pousser plus loin. Ce ne sont pas de mes affaires et je ne désire pas la rendre mal à l'aise. Si son père traîne dans des trucs illégaux, j'espère qu'il n'entraînera pas ses filles avec lui. Je ne fais pas le poids contre lui, je sais, mais je veux protéger la jeune femme de ce qui peut lui tomber dessus. Je n'ai pas tous les pouvoirs, mais j'y pense au fond d'moi. Je ne relance pas le sujet. Chaque fois qu'elle me sourit, ça réchauffe un peu plus mon âme. Elle sait creuser à l'intérieur comme personne n'y est jamais parvenu avant elle. Elle vient presser sa joue contre ma paume que j'ai posée et le sentiment qui m'envahi est l'attendrissement. Mon pouce caresse avec douceur cette joue chaude avant de l'abaisser afin de venir récupérer sa jambe que je dépose sur les miennes croisées en tailleurs. « Fait quand même attention à toi. Ce serait dommage d'empirer le problème sous prétexte que tu saches quand t'arrêter avant que ça ne fasse trop mal. » Il y a ce petit souffle gêné et amusé qui s'entrechoquent dans mes propres narines en baissant les yeux sur sa jambe. ‹ — Tu ne me connais pas du tout, pas vrai...? › C'est dit avec humour, bien entendu. C'est tout le contraire : elle me connaît.. Et parfois un peu trop bien ! ‹ — Je vais essayer de continuer sur cette lancée afin de ne pas me blesser › mais je ne peux rien promettre. Les mots ne suivent pas le rythme de mes pensées et la connexion avec mes lèvres, donc ça se meurt avant de s'exprimer.

Mes doigts viennent caresser son mollet jusqu'à appuyer où il faut afin de la masser. J'ai l'habitude. Je ne suis pas un grand masseur, mais je sais comment faire. Son corps n'a pas tellement de secrets pour moi et pour le nombre de fois que nous avons cherché le contact... Il faut dire qu'il y a quelques portes magiques. Je sens comment le muscle est tendu jusqu'à ce que j'appuie et qu'il se relâche pour se relaxer. Parfois, on ne se rend pas compte jusqu'à quel point on fait subir de la tension à notre corps jusqu'à ce qu'on prenne le temps de bien se relaxer. « J'aime vraiment ces moments, tu sais... » Contre ma propre personne : mon corps se moque un peu. Mes joues se teintent d'une légère couleur pourpre, continuant les mouvements de doigts qui massent le mollet. Ils descendent jusqu'à la cheville avant de remonter vers son genou. ‹ — Même si je sais, ça me fait plaisir de l'entendre. › J'en décris quelques cercles, appuyant plus fort sans lui faire mal avant de passer avec plus de légèreté. ‹ — Donne-moi ta main... › J'en tends la mienne, paume vers le haut vers elle et quand elle glisse sa main, je viens refermer l'autre pour commencer à masser la paume. Les doigts, jusqu'aux ongles, que je fais avec une grande délicatesse parce que je sais que c'est plus sensible. Remontant au poignet, je tire avec gentillesse pour venir déposer un baiser sur le dessus de sa main. Mes yeux plongent dans les siens, avec ce petit sourire aux lèvres qu'elle a l'habitude de croiser, des yeux autant espiègles que doux. ‹ — Est-ce que tu saurais me répondre si je te demandais quand était-ce la dernière fois que tu as vraiment pris du temps pour toi ? De relaxer ? Même de prendre un bon bain chaud une heure et de laisser ton esprit se vider ? De te faire masser comme je le fais…? › Trop longtemps, j'suis prêt à le parier. Je ne la juge pas : au contraire. Je suis inquiet. Inquiet pour sa santé et son bien-être. Sa vie est tendue. Elle s'inquiète pour sa sœur et je peux comprendre. Je suis moi-même dans un sentiment d'appréhension intérieure concernant Louise, mais je tente d'être optimiste.   
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Barefoot in nature by the sea (w. Marnie) EmptyRe: Barefoot in nature by the sea (w. Marnie)

(#) Message par Marnie Blasco Sam 6 Avr 2024 - 1:29

BAREFOOT IN NATURE BY THE SEA

— Tu veux bien la féliciter pour moi ? Je suis très heureux qu'elle avance dans la bonne direction et je n'ai que de bonnes pensées pour elle. Je lui souhaite de garder le moral. Selon des études, ça joue beaucoup sur le résultat final ! › Comment ne pas sourire lorsqu'elle l'entends lui dire ce genre de chose ? Comment ne pas continuer d'apprécier passer du temps en sa compagnie ? Continuer d'apprécier la personne qu'il est alors qu'il aurait totalement pu changer de comportement avec elle, après leur rupture, il y a de ça des années ? Impossible alors qu'il se montre toujours aussi doux qu'au premier jour, autant dans ses gestes que dans ses paroles. Alors qu'il continue de la soutenir exactement de la même façon qu'il l'a fait quand elle a apprit la nouvelle, quand son monde s'est effondré après le verdict du médecin. Quand sa défunte a décidé qu'elle avait suffisamment subit et qu'elle a préféré s'envoler dans les nuages et les laisser gérer ça comme des grands. « Compte sur moi pour lui transmettre le message, ça lui fera plaisir d'avoir de tes nouvelles. » Il n'était pas rare que Marnie mentionne Jules au cours de leurs conversations de filles. Après tout, il faisait parti intégrante de sa vie depuis longtemps, avait une importance et un impact important sur celle-ci alors il était normal qu'elle parle de lui. Peut-être trop souvent ? Peu importe, finalement. Tout son entourage était au courant du lien spécial qu'il y avait entre eux, pas besoin de s'éterniser là-dessus et puis, c'était inutile. Elle n'était même pas certaine d'être capable de pouvoir mettre des mots juste dessus, des mots pouvant définir exactement ce qu'il y avait entre eux. C'est bien pour ça qu'il a la faculté de lire en elle, aussi bien qu'elle est en mesure de le faire avec lui. Alors bien évidemment que lorsque son genou est mentionné, elle ne peut retenir la légère inquiétude qui s'empare d'elle, perceptible dans sa voix alors qu'elle le met en garde - si on peut réellement appeler ça une mise en garde. ‹ — Tu ne me connais pas du tout, pas vrai...? › Un léger souffle amusé lui glisse hors des narines alors qu'elle penche la tête en le regardant. « Pas le moins du monde, non. » C'était quelque chose d'impossible pour elle. Elle ne pouvait pas ne pas s'inquiéter pour les personnes de son entourage, que ce soit justifié ou non. Leur santé et bien-être comptait bien plus que le sien. ‹ — Je vais essayer de continuer sur cette lancée afin de ne pas me blesser › Elle hoche la tête, comme pour lui signifier qu'elle a compris et n'insiste pas plus. Pas nécessaire. Elle n'était pas l'un de ses parents, elle n'avait aucune raison de le materner, de continuer encore et encore sur le sujet, si ce n'est par envie de le saouler avec ça. De toute façon, Jules faisait bien ce qu'il voulait. Il était bien assez grand pour prendre ses propres décisions et gérer la douleur, les choses, en son âme et conscience. Il connait les risques et bien qu'elle se fasse du soucis lorsqu'elle sait qu'il danse, elle sait aussi qu'il ne poussera jamais trop loin.  

Mais sentir ses mains, ses doigts, s'affairer à lui faire un massage semble dissiper toutes ses inquiétudes, la propulsant dans un état de bien-être qu'elle ne s'autorise que rarement et quelque part, c'est presque évident que ça se déroule en la compagnie de Jules. Leurs deux tempéraments ensemble ne peuvent que provoquer un moment de calme, de détente, même si ils n'ont pas toujours besoin de se toucher ou de parler pour ça. Et alors qu'elle lui fait savoir à quel point elle aime ces moments à deux, elle ne pousse pas à côté de la légère teinte qui vient peindre ses joues. ‹ — Même si je sais, ça me fait plaisir de l'entendre. › L'un de ses doigts vient doucement appuyer là où sa peau est un peu plus coloré, taquine. « Je ne savais pas que j'étais encore en mesure de te faire rougir. » Mais c'est un petit détail qu'elle aime, apprécie étrangement, parce que ça signifie que ses paroles peuvent encore lui faire de l'effet, d'une certaine manière en tout cas. Elle profite des mouvements contre sa jambe, parfois plus doux, parfois plus fort, sans que ça ne soit douloureux pour autant. ‹ — Donne-moi ta main... › Sans broncher ni retenu, elle glisse cette dernière dans celle qu'il lui tend, observant les mouvements qu'il y fait et ses lèvres s'étirent sans qu'elle ne puisse les contrôler lorsqu'elle sent celles de Jules se poser avec douceur sur le dessus de sa main. Voilà ce qu'elle aime, ces petites attentions, ces petits contacts qui veulent dire beaucoup. ‹ — Est-ce que tu saurais me répondre si je te demandais quand était-ce la dernière fois que tu as vraiment pris du temps pour toi ? De relaxer ? Même de prendre un bon bain chaud une heure et de laisser ton esprit se vider ? De te faire masser comme je le fais…? › Ses yeux dans les siens, elle ne lâche pas son regard durant plusieurs longues secondes, réfléchissant... ou faisant mine de réfléchir, parce qu'en réalité, ça remonte à bien trop loin pour qu'elle puisse lui répondre et qu'il soit satisfait de la réponse. « Question piège. Est-ce que j'ai droit à un joker, ou non ? » Encore une énième preuve irréfutable qu'il la connaît bien mieux que personne. Mais elle n'est pas bête, elle sait que ce n'est pas dans le but de la juger, de lui faire un reproche quelconque mais bel et bien de lui faire comprendre, de la faire ouvrir les yeux sur le fait qu'elle s'oublie complètement au détriment de ses proches qui la voit faire sans parvenir à la faire changer ça. Peut-être un léger syndrome du sauveur dont elle n'a pas pleinement conscience, en fin de compte. « J'aimerai pouvoir te répondre mais tu sais aussi bien que moi que je ne peux pas, parce que ça remonte à trop longtemps pour que je puisse le situer sur un calendrier. Dès que j'en ai l'envie, quelque chose me rattrape et m'en empêche. » Et c'est toujours la même rengaine, elle se dit qu'elle le fera plus tard, mais elle fini toujours par repousser, parce que ça peut attendre et que c'est bien moins important que ce qui demande son attention sur l'instant même. « Mais tu me permets de le faire, là maintenant. » Elle vient serrer sa main dans la sienne, la portant à son tour à ses lèvres pour y poser un baiser sur le dessus. « Merci de prendre soin de moi à ma place. » Il fallait se rendre à l'évidence : elle ne l'aurait pas fait ce soir s'il n'avait pas entreprit de le faire. Il ne lui laissait pas le choix de que s'octroyer ces quelques instants pour elle, pour le bien-être et la tenue de son corps, de sa santé mentale.  


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Âge : Le quart de siècle dépassé d'une année, vingt-six bougies soufflées avec toujours le même vœu pensé très fort avant de d'éteindre toutes les petites flammes qui illumine le gâteau, toujours le même depuis qu'elle est gamine, bien qu'il n'ait plus la même saveur depuis plusieurs années.
Côté coeur : Cœur libre, elle est célibataire depuis un petit moment maintenant, plus vraiment à la recherche du prince charmant depuis l'échec de sa première et dernière relation amoureuse.
Job : Loin, très très loin du métier de photographe culinaire qu'elle rêve d'exercer pour allier ses deux passions, elle travaille comme hôtesse dans divers salons, posant bien souvent comme une cruche sans cervelle auprès de jolies voitures pour booster les ventes, comme si elle allait être livrée avec le véhicule. A côté de ça, elle est vendeuse chez Butch Blum où elle est clairement sous payée, un euphémisme en sachant le prix que peut y coûter un simple tee-shirt.
Adresse : Elle est retourné vivre auprès des siens lorsque sa mère a tragiquement disparue, dans un appartement (#03) légèrement défraichi qu'elle essaie d'améliorer avec ses moyens, à Belltown.
Famille : Famille peu riche mais heureuse, le bonheur semble avoir déserté lorsque les problèmes se sont enchaînés. On a diagnostiqué une maladie à la petite dernière, ce qui a chamboulé la vie de la totalité des Blasco. Le mère a pris la décision de s'ôter la vie, le père s'est retrouvé sous l'eau et il peine à joindre les deux bouts... il n'y arrive même plus. L'aîné de la fratrie, lui, passe le moins de temps possible avec les siens, fuyant les problèmes pour ne pas les voir.
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Barefoot in nature by the sea (w. Marnie) EmptyRe: Barefoot in nature by the sea (w. Marnie)

(#) Message par Jules S. Dubois Ven 12 Avr 2024 - 18:38


Barefoot in nature by the sea
You're hypnotized
Elles n'existent plus. les secondes, ni les minutes. L'espace qui nous entoure devient notre sanctuaire et j'en observe les traits de la jeune femme. Des traits doux qui me rappellent des souvenirs où je l'avais regardé pendant des heures. Regardé est vague. Admiré est plus approprié. Le temps se suspend, contre vents et marées comme ma volonté de la protéger depuis tout ce temps. Fierté dissimulée au travers de mes veines. Ça bat, dans la poitrine en regardant la brune. Les sentiments ne sont pas fanés, ils se sont dissimulés sous un tas intérieur que je tente de ne pas trop remuer afin de ne pas la rendre mal à l'aise de la faire fuir. Notre histoire a connu une fin que j'aurais aimé éviter, mais elle était inévitable puisque la vie n'était pas en harmonie avec cette idée, à ce moment-là. Nos chemins se sont séparés tout en convergeant sans réellement se détacher complètement. Je ne sais pas ce que je ferais sans Marnie dans ma vie parce que, malgré tout ce temps, elle est encore beaucoup pour moi et je sais que je peux me confier à elle sans problème : j'évite uniquement les sujets qui peuvent la concerner. Les rêves dans lesquels elle me rend encore visite. Vilain marchand de sable qui me coule des doucereux et douloureux souvenirs d'une relation qui m'attriste encore aujourd'hui. Derrière l'océan de mes yeux se cache la véritable tristesse dissimulée, mais devant, il y a ce masque forgé que nul n'a pu percer pour révéler tout le triste trésor derrière. J'en suis le maître absolu quand le déguisement, je dois enfiler, j'en suis celui qui joue une comédie satirique de sa propre vie, de ses propres sentiments. Je peux me perdre, mais ce n'est pas arrivé : pas encore.

Elle promet de parler à sa soeur de moi, de lui transmettre mes messages et je souris : comment voulez-vous que je fasse autrement ? Une telle gentillesse d'innocence me plaît toujours. La seule initiative de transmettre un message quand d'autres ne s'en encombrent point. Elle est amusée, ça élargit ce sourire jusqu'à m'en creuser les pommettes, tirant une légère douleur agréable jusqu'aux oreilles. Les dents se dévoilent, en toute innocence de cet amusement qui enveloppe maintenant notre bulle et elle confirme la petite taquinerie que je lui ai lancée. Ça me fait rire d'un soubresaut silencieux, la poitrine se soulevant dans de petits mouvements saccadés, mais aucun son n'a franchit mes lèvres.

J'ai toujours pris soin de mes amis et des gens qui ont partagé ma vie avec le plus de volonté qui peut m'animer. À cet instant précis n'en démord point. Elle ne m'a pas demandé de la toucher ou de la masser, mais j'ai pris sa jambe pour la monter sur les miennes, les doigts qui commencent à se faire féeriques sur le mollet de la belle parce que je suis celui qui veut la détendre. Le meilleur ami, l'ancien amant qu'elle voit encore. Si elle avait trouvé quelqu'un qui lui avait demandé de ne plus me voir, l'aurait-elle acceptée ? Je n'en sais rien et cette pensée pince l'intérieur de la cage. J'en suis déboussolé par cette pensée intrusive qui fait vaciller la précarité d'un sourire encore présent. Il tremble un peu, mais reste en place tout comme mes doigts. Je la sens commencer à se détendre et c'est exactement l'objectif que je me suis fixé. « Je ne savais pas que j'étais encore en mesure de te faire rougir. » Cette phrase provoque un réflexe de redresser rapidement la tête, les yeux qui viennent la fixer l'espace d'une seconde, les rougeurs ne voulant pas disparaître et j'en suis légèrement retourné : de la bonne façon. ‹ — Alors vient la confession que tu parviendras toujours à me faire rougir, Marnie. › C'est la vérité. Il n'y a pas beaucoup de gens qui peuvent réussir aussi fort qu'elle, elle le fait. Ça provoque l'émoi, un petit émoustillant au fond de l'estomac comme des papillons s'envolant après l'éclosion de leur cocon.

Joker ? Un sourcil devient réfractaire à rester en place, dépassant son comparse en se soulevant. Perplexité qui se dévoile, elle n'a pas besoin que je parle pour deviner ce que je pense de sa réponse. J'en suis désolé qu'elle ne peut trouver de moment pour penser à elle. L'inquiétude ronge un peu plus fort l'espace sanguin qui circule dans mes veines, frappe mes pensées jusqu'au dernier neurone. L'alarme entre les synapses et j'en prends mon autre main pour gratter entre les globes. J'ai observé ses sclères afin de vérifier qu'aucune veine n'était plus apparente, si la fatigue s'était dévoilée sous ses yeux plus qu'il n'est normal. Jamais le jugement est bourreau chez moi, surtout avec elle. Je ne suis pas le Jugement. Elle peut parler sans crainte. Peut-être que Marnie va éveiller mes inquiétudes, mais jamais je n'ai jamais été un juge ni même un ordre pour lui dire quoi faire. Je peux me montrer attentif, et même lui prêter quelques conseils dont elle dispose l'utilité à sa guise. Elle explique pourquoi et je demeure silencieux, les doigts continuant de bouger, de masser et elle m'en voit désolé qu'elle ne peut trouver un moment pour elle. Aussi simple qu'un bain ! Que se passe-t-il donc ? Je lui permets de le faire et une petite vague chaleureuse vient caresser mon cœur jusqu'à ce qu'elle attrape ma main pour y porter un baiser si doux qui calme l'océan inquiet qui s'était agité. « Merci de prendre soin de moi à ma place. » Il y a ce mouvement de tête qui approuve et je libère sa jambe pour finr par bouger. Je me rapprochais et gentiment, mes bras viennent entourer sa taille. Mes jambes se posent de chaque côté des siennes. J'en enserre son corps sans la toucher de façon déplacée et mon menton vient trouver refuge au creux de son épaule. J'en ai avancé un peu celui-ci afin que ce ne soit pas l'os direct qui siège afin d'éviter de la rendre inconfortable, et même de la blesser. Le torse se voûte avec le mouvement du dos afin de protéger celui de la brune et j'en ferme quelques secondes les paupières pour inspirer l'odeur salée qui s'imprime avec celles de la jeune femme. ‹ — Je suis toujours là pour prendre soin de toi comme je le peux, quand je peux. Je suis moi-même indisposé, par moment. C'est ainsi qu'est et sera toujours la vie... J'aimerais tant pouvoir te retirer un certain poids qui pèse sur tes épaules afin que tu respires mieux et que tu puisses profiter d'une détente. › Les paupières finissent par se rouvrir et j'en observe l'éclat argenté de la lune se reflétant dans l'eau. ‹ — Tu me manque, Marnie.. .Je veux dire que ta présence me manque. Terriblement. J'aime ta présence, ton rire, ta voix. Avec toi, tout semble si naturel que je n'ai pas besoin de me cacher. › Le genre humain est si cruel, parfois. Je ne veux plus porter ce masque aussi souvent et prétendre quelqu'un - un personnage - que je ne suis pas afin de plaire. Ça me fatigue. ‹ — Si tu es libre ce soir, que dis-tu d'un moment détente ? Quitte à s'allonger dans l'herbe toute la nuit. Je t'offre même mon lit pour discuter en regardant le plafond. Les étoiles sont plus jolies, j'avoue. › Il y a ce souffle amusé qui s'échappe de mes narines. ‹ — Passe la nuit avec moi, à discuter de tout et de rien, à oublier le temps. Jusqu'aux premiers rayons solaires qui sonneront la fin d'une bulle dans laquelle nous étions. › Bien sûr, elle peut garder l'oeil sur son téléphone pour sa famille : surtout sa soeur. Je lui propose, elle peut refuser et je ne lui en tiendrais aucune rigueur. Elle n'a jamais été prisonnière avec moi. Elle a toujours pu partir sans contrainte. Elle peut piétiner mon cœur et le briser que je ne pourrais pas lui en vouloir comme un vengeur. Non. La rancune n'est pas un sentiment que je développe aisément - même voir jamais -.   
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Âge : Quand l'été prend fin et l'automne pointe son nez, sur les derniers milles des derniers jeux. 15 septembre, il y a 26 ans.
Côté coeur : Trois petits points... Les guillemets quand le mot couple s'expose. Soupirs de désespoir d'un coeur qui veut aimer, peut s'enflammer si aisément... Il est le garçon d'artichaud, prêt à s'offrir au premier qui veut vraiment de lui, quitte à se perdre et à ne plus pouvoir retrouver son chemin.
Job : Officiellement guichetier au musée, officieusement il rêve d'ouvrir sa propre galerie, sans avoir le courage de se prétendre assez bon (alors qu'il a bel et bien le talent). Ancien danseur contemporain déchu depuis une blessure au genou lui ayant coûté son avenir en danse.
Adresse : Un appartement (3 et demi) au nombre 75 à Belltown. Assez confortable, assez grand, sans extravagance particulière. La troisième chambre sert surtout d'atelier de peinture comme à ranger ses instruments. Il vit avec une colocataire récente avec qui il s'entend assez bien.
Famille : Des parents décédés dans un accident aux allures suspectes, le secret à jamais gardé. Il a cherché les réponses sans les recevoir, il tente d'oublier sans pouvoir. Sa soeur aînée (15 ans de plus) veille sur lui comme une seconde mère.
Trigger warning : Je m'adapte, mais je suis moins confortable à jouer sur des sujets comme les viols, l'inceste... Ce qui est un peu trop "inhumain".
Bonus : ∞ rps en cours ∞
Statut : indisponible

Barefoot in nature by the seaMarnie
Si je me fais rire tout seul, c'est que je suis drôle.Justin
Le temps d'un étéLysander
Spring is a lovely reminder of how beautiful change can truly beRiver

∞ rps terminés ∞

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(#) Message par Marnie Blasco Sam 13 Avr 2024 - 2:16

BAREFOOT IN NATURE BY THE SEA
Le moment est calme, doux, à l'image de ce qu'ils sont chacun de leur côté et encore plus quand ils sont ensemble. Les mots sont parfois inutiles quand la présence suffit à apaiser, à empêcher les questions de se former dans la tête, à retenir les tourbillons d'émotions négatives qui menace de faire perdre la tête. Jules lui fait du bien d'une façon qu'elle n'a encore trouvé chez personne d'autre. C'est propre à lui, propre à eux et même si on lui en offrait la possibilité, elle n'aurait pas la moindre envie de partager ça avec une personne autre que lui. Une véritable bouée de sauvetage à laquelle elle s'accroché éperdument dans l'océan déchaîné que peut être sa vie, bien loin de l'eau qui ne bouge pas d'un iota à quelques mètres d'eux et ça va bien avec ce moment qu'ils passent. Pas d'agitation à l'horizon.

Et ce sourire qui apparaît pour fendre le visage du jeune homme suffit à lui réchauffer le corps, si ce n'est le corps, parce qu'il est contagieux et qu'elle aimerait, elle prie parfois, pour qu'il ne le perde jamais. Pour qu'il ait toujours la possibilité de pouvoir sourire de cette façon. Elle sait que certains sourires peuvent être factices, comme les siens finalement, ceux qu'elle arbore trop souvent pour éviter les questions, pour faire semblant que tout va bien et qu'elle gère sa vie d'une main de maître mais celui-là est sincère, tout comme ceux qu'elle, elle arbore depuis qu'elle l'a retrouvé ici. Ce n'est pas une blague quand elle dit qu'elle est incapable de mentir en sa présence, de se faire passer pour quelqu'un d'autre. Jules connaît les moindres détails de sa vie, il est celui face à qui elle s'est le plus ouverte, devant lequel elle s'est le plus mise à nue et ça à quelque chose de beau, finalement, de voir que ça dure encore et toujours malgré les années. ‹ — Alors vient la confession que tu parviendras toujours à me faire rougir, Marnie. › Sa tête se penche alors que la pulpe de son doigt vient caresser cette teinte rosée qui contraste avec le clair de sa peau. Même s'il est déjà beau en temps normal, ça ne fait qu'augmenter tout ça, lui donne un air légèrement plus vulnérable dont elle ne profitera pas malgré tout. Jamais. Si elle se plaît à constater l'effet qu'elle lui fait, c'est d'autant plus agréable quand c'est spontané.

Mais son sourire se fane, sans qu'elle le veuille, lorsqu'il mentionne les moments qu'elle s'accorde. Qu'elle devrait s'accorder mais qui n'existe plus depuis trop longtemps. Et aussi triste que cela puisse être, elle a et trouvera toujours une excuse pour l'expliquer. Ce n'est pas un manque de volonté ni d'envie, parce que Dieu sait à quel point elle en aurait besoin, à quel point elle peut envier ces femmes qui, toutes les semaines vont se faire faire un massage, qui vont déjeuner à l'extérieur tous les midis ou encore celles qui s'octroient un simple brushing chez le coiffeur mais le temps... le temps n'est pas son allié et ce, depuis des années. Il est contre elle, comme un boulet accroché autour de sa cheville, celle que Jules se retrouve à masser et qui lui donne cette sensation que le poids est soudainement beaucoup plus léger. Comme si ses mouvements l'aidaient à se délester d'un peu de ses problèmes. Et quand il lâche, un soupir de bien-être s'échappe hors de ses narines tandis qu'elle vient se lover un peu plus contre son torse, entre ses bras qu'elle sent autour de son corps et qui agissent presque comme un bouclier. Là, tout contre lui, elle a la sensation que rien n'est en mesure de lui arriver. ‹ — Je suis toujours là pour prendre soin de toi comme je le peux, quand je peux. Je suis moi-même indisposé, par moment. C'est ainsi qu'est et sera toujours la vie... J'aimerais tant pouvoir te retirer un certain poids qui pèse sur tes épaules afin que tu respires mieux et que tu puisses profiter d'une détente. › Et même si ses paroles lui font du bien, même si elle se sent à sa place, elle ressent une légère pointe de culpabilité à ses paroles. Parce que cette conversation ne tourne qu'autour d'elle depuis le début et qu'elle a l'impression de manquer à celle qu'elle est en ne s'étant pas inquiété plus que ça de comment il allait, lui. « Je m'en veux un peu, on ne parle que de moi depuis tout à l'heure et je ne me souviens même plus de si je t'ai demandé comment tu allais... » Une culpabilité qui n'a probablement pas lieu d'être, elle peut déjà l'entendre lui dire d'une façon ou d'une autre mais les sentiments ne se contrôlent pas et celui-ci, malheureusement, fait parti de ceux qui trouvent place en elle de façon régulière. Sa tête vient se reposer doucement contre celle du brun, ses mains caressant ses bras alors qu'inconsciemment, sa respiration se cale sur celle de Jules. ‹ — Tu me manque, Marnie... Je veux dire que ta présence me manque. Terriblement. J'aime ta présence, ton rire, ta voix. Avec toi, tout semble si naturel que je n'ai pas besoin de me cacher. › Ca réveille quelque chose au creux de son estomac, comme une floppée de papillons qui s'envolent et vient la chatouiller un peu partout, et ça fait inévitablement battre son cœur un petit peu plus vite. Ses mains viennent chercher les siennes, ses doigts se glissant entre les siens, retrouvant cette place qu'ils ont longtemps occupés. « Toi aussi tu me manques, tu sais ? Souvent, trop souvent... et ces moments-là sont rares, mine de rien. » Si elle n'a déjà pas de temps pour elle, elle en a encore moins pour les autres alors que partager ces instants fait parti des choses qu'elle préfère. ‹ — Si tu es libre ce soir, que dis-tu d'un moment détente ? Quitte à s'allonger dans l'herbe toute la nuit. Je t'offre même mon lit pour discuter en regardant le plafond. Les étoiles sont plus jolies, j'avoue. › Un doux rire lui secoue les épaules et il reprend avant qu'elle n'ait le temps de répondre quoi que ce soit. ‹ — Passe la nuit avec moi, à discuter de tout et de rien, à oublier le temps. Jusqu'aux premiers rayons solaires qui sonneront la fin d'une bulle dans laquelle nous étions. › Ses paupières se ferment alors qu'elle laisse le silence les entourer quelques secondes après sa proposition. Elle sait sa réponse, mais elle profite de cette proximité, de cette étreinte qu'elle voudrait plus régulière. Les mains toujours liées aux siennes, ses pouces viennent caresser la peau de celles de Jules, lentement, alors qu'elle rouvre les yeux et qu'elle se tourne légèrement entre ses bras pour pouvoir un peu mieux observer son visage, celui qu'elle a si souvent parsemé de baisers et caressé du bout des doigts. « Il n'y a pas une seule parenthèse avec toi que j'ai envie de refuser. Que ce soit ici, sur l'herbe, ou même chez toi. Peu importe l'endroit, tant que c'est avec toi. » Elle n'a pas envie de se plonger dans une bulle avec qui que ce soit d'autre à cet instant précis. Elle libère ses mains et l'une des siennes vient se poser dans sa nuque alors que l'autre vient délicatement se poser contre sa joue, recouvrant la ligne de sa mâchoire tandis que son regard bascule de ses yeux à ses lèvres. L'envie d'y regoûter qui se faufile lentement dans ses veines, ses mots ne l'ont pas laissés indifférente et il faudrait être aveugle pour ne pas réussir à déceler ce à quoi elle pense. Alors c'est, pour la énième fois, avec toute la délicatesse qu'on lui connait qu'elle vient y poser les siennes, soupirant tout contre alors qu'elle l'embrasse pour quelques secondes seulement, cédant à son envie sans se poser trop de question. Elle ignore si son geste sera bien pris, ou s'il mettra un froid quelconque entre eux mais pour une fois, elle s'écoute. « Mais je pense que j'aimerai qu'on rentre chez toi, si tu n'y vois pas d'inconvénients ? Gardons l'herbe pour une soirée d'été. La plafond sera bien moins joli à contempler mais pour la prochaine fois, j'irai acheter des petites étoiles phosphorescentes à coller pour nous donner l'impression d'y être, comme celles qu'on pouvait avoir dans nos chambres quand on étaient petits. » Ou mieux, certaines lampes sont aujourd'hui capable de projeter des étoiles sur les murs, donner l'impression d'être dans une galaxie. Et puis, de toute façon, même si ces astres sont plaisants à regarder, ça l'est bien moins que lui.


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(#) Message par Jules S. Dubois Sam 13 Avr 2024 - 4:38


Barefoot in nature by the sea
You're hypnotized
Rien n'est plus beau que l'amour, rien n'est plus destructeur. Comme le Yin et le Yang. Deux pôles opposés jusqu'aux nuances qui ne sont point couleurs. Les termes qu'on a inventé pour se parfaire dans un jargon populaire : oublier la véritable signification entre couleur et nuance. C'est si vaste, les sentiments, qu'on peut s'y perdre et s'oublier. Devenir quelqu'un d'autre et parjure qu'elle est ! Cette silhouette qui nous enserre pour nous étouffer. Elle est là, l'ombre qui menace toujours. Celle qui me fait peur de tout faire de travers. Elle est là, comme une morsure froide avec son emprise et l'inquiétude qui me ronge. J'ai fais des erreurs : dont une avec elle. Pas si grave, sinon nous ne serions pas là si proches l'un de l'autre jusqu'aux confessions qui se confessent comme le péché chez le prêtre. Elle sait, maintenant, que je suis imputable sur les rougeurs de mes pommettes, incapable de cacher l'effet qu'elle peut tirer de moi jusqu'au plus profond de mon âme. J'en suis l'archevêque de mon propre état, accroché à la belle et aux sentiments qu'elle peut provoquer. À bien vouloir jouer la comédie, je ne pourrais jamais avec elle. Je ne peux lui cacher ce qui se passe, même lorsque la peine enserre mon coeur. La seule chose que je réussis à lui cacher ce sont mes sentiments encore trop présent parce que je ne peux pas la blesser : pas encore. Je sais que cette décision était plutôt mutuelle, mais elle m'a blessée. Sur le coup, je savais que c'était la bonne chose à faire, mais cela n'empêche pas qu'elle me manque. Ce brin de femme forte et magnifique me manque tant. De son rire cristallin jusqu'à la commissure de ses lèvres s'étirant sur les doux sourires, l'éclat de ses amandes quand elle est joie, jusqu'aux larmes qui provoque toujours un serrement au coeur de la voir pleurer, mais mes pouces ont toujours cueillis celles-ci avec tendresse. Je ne me suis jamais moqué de ses sentiments, j'ai toujours tenté de me trouver le plus ouvert possible et de lui poser des questions si je ne comprenais pas. La communication est à la fois aisée et compliquée pour moi, tout dépend avec qui : et surtout comment. Les émotions peuvent brouiller les pistes, mélanger les mots jusqu'à lancer un discour décousu.

Maintenant dos à elle, les bras l'encerlant de façon protecteur, mais avec gentillesse, je ne pose aucun geste envers elle qui peut la froisser ou faire penser que je prends avantage. J'ai toujours été respectueux et si j'ose un mouvement je m'assure qu'elle est consentante parce que si le moindre doute subsiste : j'arrête. Je suis inconfortable à toucher sans regarder les réactions. Je suis tactile : elle le sait. J'aime l'affection et la tendresse qui sont mon oxygène, une façon de m'exprimer. Ironique ! On sait que je suis timide et que j'ai du mal à faire le premier pas : mais j'aime le toucher. J'aime le contact humain. Ces deux contradictions s'entrechoquent souvent et font bataille comme le petit ange et le petit diable sur les épaules. La jeune femme s'exprime sur le fait que c'est injuste : elle ne m'a pas demandé comment je vais. Je n'ai pas cherché à m'avancer au devant de la scène. Je n'ai aucun mal à lui laisser tout l'espace, me retrouvant derrière et oubliant même mes propres démons. Elle fait remonter un certain mal que je réprime parce que la vie actuellement est plus difficile. Ma soeur vit un petit moment d'égarement et ça m'inquiète : je n'ai pas très envie d'en parler pour tout faire éclater de notre bulle. La résistance est piètre. ‹ — Ne soit pas trop dur sur toi-même... Je ne t'en veux pas. Ma soeur vit un petit moment compliqué dans sa vie personnelle et je suis un peu inquiet... Rien de bien majeur pour ma vie. Un petit nuage gris qui saura se dissiper pour laisser place au beau temps, je te rassure. › Ainsi doit aller la vérité pour la rassurer, je tente de lui faire comprendre que ce n'est qu'un petit moment qui saura se calmer ; je l'espère. Je me montre toujours très protecteur envers mes proches : surtout ma soeur. Elle m'a élevé comme une mère depuis que nous sommes devenus orphelins. Les parents décédés dans un accident suspect et aucune réponse n'avait été dévoilée. Nous avons cessés de chercher parce que nous nous sommes rendus compte que nous creusions dans quelque chose de sombre : dans quoi nos parents s'étaient-ils embarqués...? Quels sombres secrets cachaient-ils...? Tout ça me rendait un peu fou, surtout à cette époque.

Sa tête vient contre la mienne et ses mains caressent mes avants-bras. Je baisse un peu les yeux sur les mouvements, hypnotisé par si peu. « Toi aussi tu me manques, tu sais ? Souvent, trop souvent... et ces moments-là sont rares, mine de rien. » L'âme et le coeur se réchauffent face à de si beaux mots. J'en suis retourné de la bonne façon. Les doigts s'entremêlent et je serre gentiment sans lui faire mal : cet endroit est sensible, aussi. Peu de gras. Facile à coincer ! Ça émoustille toujours mon estomac, ça le retourne d'un façon agréable, comme la chair de poule qui se montre envahissante sur ma nuque sans qu'elle ne puisse le voir. « Il n'y a pas une seule parenthèse avec toi que j'ai envie de refuser. Que ce soit ici, sur l'herbe, ou même chez toi. Peu importe l'endroit, tant que c'est avec toi. » C'est ce doux sourire qu'elle tire encore. Oh... Mon coeur bat pour elle comme il n'a jamais battu jadis. J'en ai aimé, des âmes dans la vie. J'en ai rêvé. J'en ai désiré pour le petit romantique perdu que je suis : mais personne ne lui arrive à la cheville dans mes sentiments. C'est elle que je n'ai jamais oublié de façon si puissante. Oh, que je suis damné à m'en souvenir ces soirées solitaires, jusqu'aux notes musicales tristes s'envolant dans la nuit. Je lui ai dédicacé dans l'ombre certaines d'entre elles. Si seulement elle savait... Me fuirait-elle ? Restera-t-elle ? J'ai peur, mais cette peur reste enfouie dans le secret. Libérant l'une de ses mains, les miens s'ouvrant pour la laisser, sa paume chaude rencontre le derme froid de ma nuque et mes yeux clairs rencontrent immédiatement les siens. Elle attire mon attention jusqu'à la dernière seconde. Ma résistance est faible. Mes océans commencent à s'agiter. Une inquiétude de tomber dans de mauvais filets : et si je faisais un geste de trop ? Et si je la brusquais ? Et si je la faisais fuir ? Tant de questions qui assiègent mon esprit et ne me permettent pas de lire son intention la plus pure. Ma respiration s'accélère un peu lorsque son autre main se pose sur ma joue jusqu'à son pouce qui décrit les lignes de la mâchoire. Que fait-elle...? Je ne sais pas lire son intention, mais ma respiration se coupe complètement lorsque je vois Marnie se rapprocher : tout se passe comme dans un film. Le ralenti est réel et ses lèvres viennent se frôler aux miennes jusqu'à appuyer. Elle est douce dans son geste et ses lèvres sont comme du velours : mes souvenirs ressurgissent. C'est puissant. Le coeur s'emballe et bat fort la chamade jusqu'au feu qui enflamme mes joues. Ça me perturbe énormément : j'en suis retourné encore une fois et l'une de mes mains s'est délicatement posée contre sa hanche. Je ne force rien, mais je réponds. Mes lèvres bougent au rythme qu'elle a choisi : même si ce n'est que très peu. J'appuie : pour lui donner l'indice que je le veux et que ça ne m'a pas dérangé. Oh non, je ne veux pas qu'elle croit qu'elle vient de me choquer. Le froid n'existe pas : c'est dans le néant qu'il se trouve ! Inexistant ! Je suis chaleur et réconfort. Ça me berce. Ce n'est pas une illusion qu'elle se trouve dans mes bras entrain de m'embrasser la douce. C'est la vérité : la réalité et j'en suis plus que ravi même si elle me provoque quelques questions qui restent encore sans réponse.

 « Mais je pense que j'aimerai qu'on rentre chez toi, si tu n'y vois pas d'inconvénients ? Gardons l'herbe pour une soirée d'été. La plafond sera bien moins joli à contempler mais pour la prochaine fois, j'irai acheter des petites étoiles phosphorescentes à coller pour nous donner l'impression d'y être, comme celles qu'on pouvait avoir dans nos chambres quand on étaient petits. » Elle me fait rire sur la fin de sa proposition, nos visages encore proches l'un de l'autre. ‹ — Juste pour ce que tu viens de me dire je te jure que je vais en acheter et les installer. Ce genre de mots me parvient et reste. Gardons l'herbe pour une soirée d'été, comme tu dis. Je reviendrais te voler de ton emploi du temps chargé, je t'enlèverais comme une princesse pour devenir le vilain d'une histoire. Je viendrais te kidnapper pour une nuit. › J'en souris jusqu'à dévoiler le bout d'ma langue comme un petit sacripant. ‹ — Alors vient avec moi et rentrons. › Je la laisse se redresser avant de faire de même. Je viens récupérer la chaise pliante tout comme le caisson du violon afin de ne rien oublier. Je me penche vers elle pour embrasser avec douceur sa joue, pressant avec tendresse mon nez contre cette joue chaude, le laissant glisser jusqu'aux douces lèvres qui m'ont caressées afin de lui en déposer un nouveau : réponse claire sur ce que je ressens. Elle sait que je ne parle pas qu'en mots : j'aime m'exprimer en gestes d'où je suis très tactile. Il faut lire ce qu'ils veulent dire : ce n'est pas compliqué ! ‹ —  Tu es venue en voiture ? Sinon je t'invite dans la mienne et je t'amène chez moi. Tu veux manger quelque chose..? Est-ce que j'arrête dans un fast-food ou je te fais à manger ? Ou même juste du bon pop-corn ! › À elle de choisir et je suis heureux. Ça se voit au bleu qui scintille, au sourire sincère qui ne me quitte plus et au petit sautillement léger quand je marche : je respire le bonheur parce qu'elle m'accompagne et qu'elle a accepté de passer la nuit avec moi. Aucune arrière-pensée. Pas encore : parce qu'on ne sait pas de quoi la nuit sera faite. Je ne suis pas le genre à y penser directement avec une histoire comme la nôtre : ce n'est pas ça le plus important. Je me contenterais de l'avoir dans mes bras d'abord et discuter. Elle m'est plus que précieuse. L'une des personnes les plus importantes, dans ma vie ! ‹ — Merci de me donner ta nuit. J'en suis plus qu'heureux. Tu m'as tellement manqué ! › Un "smack" se fait sur sa tempe avant qu'un rire de joyeux luron me traverse. Eh oui : quand je suis si heureux je peux devenir un peu gamin sans que ce ne soit désagréable. Prochaine avenue : chez moi. C'est ma voiture avec elle ou si elle en a une nous nous suivrons : elle connaît le chemin. Nous sortons donc du parc ensemble.
Et non : je n'ai pas oublié de mettre mes chaussures avant de prendre la chaise pliante et le violoncelle.

  
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Âge : Quand l'été prend fin et l'automne pointe son nez, sur les derniers milles des derniers jeux. 15 septembre, il y a 26 ans.
Côté coeur : Trois petits points... Les guillemets quand le mot couple s'expose. Soupirs de désespoir d'un coeur qui veut aimer, peut s'enflammer si aisément... Il est le garçon d'artichaud, prêt à s'offrir au premier qui veut vraiment de lui, quitte à se perdre et à ne plus pouvoir retrouver son chemin.
Job : Officiellement guichetier au musée, officieusement il rêve d'ouvrir sa propre galerie, sans avoir le courage de se prétendre assez bon (alors qu'il a bel et bien le talent). Ancien danseur contemporain déchu depuis une blessure au genou lui ayant coûté son avenir en danse.
Adresse : Un appartement (3 et demi) au nombre 75 à Belltown. Assez confortable, assez grand, sans extravagance particulière. La troisième chambre sert surtout d'atelier de peinture comme à ranger ses instruments. Il vit avec une colocataire récente avec qui il s'entend assez bien.
Famille : Des parents décédés dans un accident aux allures suspectes, le secret à jamais gardé. Il a cherché les réponses sans les recevoir, il tente d'oublier sans pouvoir. Sa soeur aînée (15 ans de plus) veille sur lui comme une seconde mère.
Trigger warning : Je m'adapte, mais je suis moins confortable à jouer sur des sujets comme les viols, l'inceste... Ce qui est un peu trop "inhumain".
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Barefoot in nature by the sea (w. Marnie) EmptyRe: Barefoot in nature by the sea (w. Marnie)

(#) Message par Marnie Blasco Mer 17 Avr 2024 - 13:06

BAREFOOT IN NATURE BY THE SEA
C'est dans son sang, dans ses veines, porter de l'intérêt aux autres, s'oublier pour ne pas embêter, pour éviter de se faire plaindre. Elle garde tout, encaisse sans broncher, emmagasine les choses et laisse tout ça la dévorer de l'intérieur. Alors quand, enfin, elle a la possibilité d'extérioriser, une part d'elle a tendance à oublier qu'elle n'est pas seule, que les problèmes ne la touchent pas uniquement elle, que son entourage est susceptible de souffrir et de taire ses souffrances pour, tout comme elle le fait elle, ne pas déranger ou s'apitoyer. Et l'espace d'un instant, le regret s'empare d'elle. La culpabilité la ronge à l'idée de ne pas s'être inquiété de comment lui se porte. La désagréable sensation d'avoir accaparé l'attention alors que c'est un sentiment qu'elle déteste. Les bras autour d'elle semble se resserrer alors qu'elle lui fait part de tout ça, qu'elle s'ouvre à nouveau sans faux-semblants. ‹ — Ne soit pas trop dur sur toi-même... Je ne t'en veux pas. Ma soeur vit un petit moment compliqué dans sa vie personnelle et je suis un peu inquiet... Rien de bien majeur pour ma vie. Un petit nuage gris qui saura se dissiper pour laisser place au beau temps, je te rassure. › Les sourcils se froncent, les questions vont et viennent, s'entrechoquent, à ne pas savoir si ces complications risquent de l'impacter lui de façon plus direct. Mais forcer n'est pas dans ses habitudes. Elle prend ce qu'il lui donne, estimant qu'il n'a pas l'envie de s'épancher là-dessus. Elle respecte, tout comme lui le fait. C'est comme ça qu'ils fonctionnent, et c'est pour ça que ça marche si bien entre eux. Parler ou ne pas parler, selon le besoin de l'autre. « Je lui envoie un maximum d'ondes positives dans ce cas, avec l'espoir que l'arc-en-ciel remplace rapidement la pluie qui s'abat sur elle. Sur vous. » Parce que l'inquiétude qu'un proche peut ressentir suffit parfois à plomber le moral. Le stress qu'une situation compliqué engendre peut être difficile à gérer. Mais quoi qu'il en soit, elle est là, comme il l'est pour elle, toujours.

Et comme lorsque les notes de son violoncelle s'envolait eu gré du vent, le moment qui suit semble suspendu dans l'espace. L'étreinte est différente alors que ses mains se mettent à parcourir la peau de ses bras, puis retrouver sa nuque où le bout de ses doigts vient effleurer la base de ses cheveux, ceux dans lesquels elle les a si souvent passés à l'époque. En se concentrant un peu, elle peut encore ressentir leur douceur contre son épiderme. Marnie se laisse bercer par son besoin, celui de se rapprocher un peu plus de lui, de s'imprégner un peu plus de la chaleur qui irradie de lui. Elle se laisse porter par son envie, par le réconfort qu'elle trouve et retrouve dans ses paroles comme dans ses gestes. La nostalgie de ce qu'ils étaient, de ce nous qu'ils formaient à une époque qui lui semble être à la fois si loin et, quand elle se voit là, avec lui, ça ne paraît plus être à des années d'aujourd'hui. Elle ignore les questions et les petites voix dans sa tête qui, d'un côté, la pousse à y aller et de l'autre, à ne pas y aller. Ses lèvres retrouvent celles de Jules dans un baiser qu'elle veut doux, exactement comme ils peuvent l'être. Digne de lui. Elle redécouvre ce goût qu'elle avait presque oublié et les sensations qui vont avec, celles qu'il lui faisait ressentir à l'époque et qui sont toujours bel et bien là. Elle ne sait pas si elle agit de la bonne façon, mais le sentir y répondre la rassure, la fait sourire contre sa bouche avant que l'espace ne se creuse à nouveau entre leurs deux visages. C'est probablement à son tour d'avoir les joues légèrement rosies mais elle ne s'en inquiète pas, parce que ce n'est qu'un détail futile au milieu de la magie du moment.

L'admiration fait briller ses yeux quand un rire s'échappe de la bouche du brun à la mention des petites étoiles collantes à mettre sur le plafond, signe que son idée n'est, peut-être, pas si idiote.  ‹ — Juste pour ce que tu viens de me dire je te jure que je vais en acheter et les installer. Ce genre de mots me parvient et reste. Gardons l'herbe pour une soirée d'été, comme tu dis. Je reviendrais te voler de ton emploi du temps chargé, je t'enlèverais comme une princesse pour devenir le vilain d'une histoire. Je viendrais te kidnapper pour une nuit. › Et c'est tout un programme qui est susceptible de lui mettre l'eau à la bouche. « Une part de moi a hâte de te voir dans le rôle du méchant de l'histoire et l'autre sait pertinemment que tu seras un faux vilain, parce que tu arriveras à rester tel que tu es, même dans ce rôle là. » Et c'est tout à son honneur. Ca lui plaît qu'il soit comme ça, de pouvoir profiter de ce côté doux qu'il a. Il n'est pas comme la plupart des hommes que l'ont peut croiser aujourd'hui. Il est plus discret mais pas moins parfait à ses yeux. ‹ — Alors vient avec moi et rentrons. › Elle hoche la tête, comme pour lui montrer qu'elle a compris et elle le laisse lui échapper alors que son regard l'observe se relever. Elle ressent à nouveau un vide autour d'elle maintenant qu'il n'y est plus, maintenant qu'elle n'a plus ses bras pour la tenir au chaud, en sécurité, là où elle aime être. Mais cette chaleur se répand à nouveau en elle lorsque sa joue est embrassée, puis ses lèvres pour une nouvelle fois. C'est naturel et bien que non soupçonné, un besoin qui semble de nouveau se faire ressentir chez elle. Un manque auquel elle ne s'attendait pas. Auquel elle ne s'attendait plus. ‹ —  Tu es venue en voiture ? Sinon je t'invite dans la mienne et je t'amène chez moi. Tu veux manger quelque chose..? Est-ce que j'arrête dans un fast-food ou je te fais à manger ? Ou même juste du bon pop-corn ! › De nouveau sur ses pieds, ses mains viennent épousseter ses vêtements, faisant voler les quelques brins d'herbes qui s'y trouvent et virevolte dans les airs. Il est prévenant, aux petits soins, comment peut-il encore être célibataire alors qu'il est tout ce qu'une personne peut vouloir chez un partenaire ? Elle se sent chanceuse, terriblement, de pouvoir partager ces instants. « Je suis venue à pieds, j'avais envie et besoin de profiter de l'air frais. Et ne t'embêtes pas pour moi, on peut grignoter quelque chose que tu as déjà chez toi. Pas besoin de repas pour que la soirée soit bien. » Oui, elle peut s'en passer et profiter uniquement des heures avec lui, sans rien de plus. Il lui suffit amplement. ‹ — Merci de me donner ta nuit. J'en suis plus qu'heureux. Tu m'as tellement manqué ! › Un énième sourire lui fait mal aux joues au baiser qu'elle ressent contre sa tempe et elle pourrait littéralement se nourrir de ça, uniquement de ses baisers et de son contact, pour la soirée à venir. De ce rire qui lui chatouille les oreilles et le cœur, qui lui fait battre un peu plus rapidement, aussi. « Toi aussi Jules, plus que tu ne l'imagines. » Mais peut-être que cette embrassade lui en a donné une idée. Mais elle s'en fiche, parce qu'elle n'a aucun problème à lui faire savoir. Même s'ils se voient de façon régulière, le manque est un sentiment normal, on peut le ressentir en tout temps et pas uniquement lorsqu'une longue absence a lieu. « Est-ce que tu as besoin d'aide pour porter quelque chose ? » Même si sa voiture ne doit plus être très loin.


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Âge : Le quart de siècle dépassé d'une année, vingt-six bougies soufflées avec toujours le même vœu pensé très fort avant de d'éteindre toutes les petites flammes qui illumine le gâteau, toujours le même depuis qu'elle est gamine, bien qu'il n'ait plus la même saveur depuis plusieurs années.
Côté coeur : Cœur libre, elle est célibataire depuis un petit moment maintenant, plus vraiment à la recherche du prince charmant depuis l'échec de sa première et dernière relation amoureuse.
Job : Loin, très très loin du métier de photographe culinaire qu'elle rêve d'exercer pour allier ses deux passions, elle travaille comme hôtesse dans divers salons, posant bien souvent comme une cruche sans cervelle auprès de jolies voitures pour booster les ventes, comme si elle allait être livrée avec le véhicule. A côté de ça, elle est vendeuse chez Butch Blum où elle est clairement sous payée, un euphémisme en sachant le prix que peut y coûter un simple tee-shirt.
Adresse : Elle est retourné vivre auprès des siens lorsque sa mère a tragiquement disparue, dans un appartement (#03) légèrement défraichi qu'elle essaie d'améliorer avec ses moyens, à Belltown.
Famille : Famille peu riche mais heureuse, le bonheur semble avoir déserté lorsque les problèmes se sont enchaînés. On a diagnostiqué une maladie à la petite dernière, ce qui a chamboulé la vie de la totalité des Blasco. Le mère a pris la décision de s'ôter la vie, le père s'est retrouvé sous l'eau et il peine à joindre les deux bouts... il n'y arrive même plus. L'aîné de la fratrie, lui, passe le moins de temps possible avec les siens, fuyant les problèmes pour ne pas les voir.
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