love isn’t fair - sage

Feat. @Sage Presley
love isn't fair


tu aimes voir le sourire qui se dessine sur ses lèvres. les larmes enfin séchées, pas de gêne qui persiste, juste de l’amusement et un petit jeu. tu crois que ton contact lui plaît, puisqu’il y répond, air taquin sur le visage. mains baladeuses, tu le laisses te toucher lui aussi, tu le laisses t’explorer presque timidement et tu ne peux nier que ses caresses te font de l’effet. il ignore ta question, constate les faits, et la façon dont il le dit, passant du coq à l’âne, te fait glousser gentiment. avec regret, tu le laisses s’allonger à côté de toi, te toucher le torse, mais tu as envie de plus, maintenant.

il se lève à nouveau, tu le regardes faire, tu le laisses te frustrer en s’éloignant, mais ça ne marche pas réellement. tu n’es pas du genre à être frustré facilement, surtout quand tu sais qu’il te cherche, qu’il te provoque impunément. chaque chose en son temps, charlie, tu n’es pas pressé. tu l’observes hausser les épaules, avec quelques étoiles dans les yeux. tu ne sais pas pourquoi, malgré son caractère difficile à cerner, tu l’aimes bien, ce sage.

- pourquoi tu te lèves si tu veux que je te le prouve ? debout, je veux bien essayer mais ça risque d’être compliqué.

sourire amusé, pourtant toi aussi tu te lèves, répondant à la provocation. tu t’approches de lui, l’encercles de tes bras, mains sûres d’elles qui se faufilent sur son fessier. tu te penches légèrement, obligé vu ta taille, pour venir glisser tes lèvres dans le creux de son cou, déposer d’abord un baiser, puis aspirant un peu plus pour marquer sa peau, y laisser la trace d’un suçon. tu ne sais pas si ça le dérange, tu le fais quand-même, n’insistant pas trop pour que la trace ne soit pas trop visible.

tu as une petite idée derrière la tête, mais tu le laisses s’imprégner de ta douceur avant, l’encerclant toujours. un petit rire t’échappe et tu profites d’un moment d’inattention pour le porter.

- dans le lit c’est mieux, j’ai dit !!

tu le laisses se débattre s’il le veut, mais ça ne change rien au fait que tu viens le lâcher sur le lit. tu aimes bien chahuter, l’embêter. tu sens l’atmosphère se détendre, les larmes bien derrière vous à présent. au dessus de lui, maintenant, tu viens le chatouiller, tu essaies au moins, ne sachant pas s’il est sensible à ce genre de choses. tu finis par bloquer ses mains au dessus de sa tête pour l’empêcher de riposter et viens déposer un énième baiser sur ses lèvres, que tu veux à la fois tendre et sensuel.

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tu roules des yeux quand il rétorque que si tu es nul debout, est-ce que tu peux être bon allongé, mais ça ne te freine pas dans tes actions. tu le provoques avec un suçon, l’allonge dans le lit, l’embrasse à nouveau, juste pour le faire taire. il en redemande, sage, en fait. tu finis par le comprendre alors que tu sens à ton tour son érection contre toi, et tu ne peux t’empêcher de sourire. tu l’écoutes t’indiquer où sont ses capotes, tu l’écoutes te tailler à nouveau sur tes attributs. pour l’embêter toi aussi, tu attrapes son visage entre tes doigts où un air amusé se dessine et pince un peu ses joues pour effacer son rictus moqueur.

- oui, oui, ce que j’espère plutôt c’est que ce soit des xl que t’as pris.

tu déposes un baiser sur ses lèvres avant de le lâcher, te tordant un peu pour atteindre le petit tiroir de la table de chevet. la capote entre les doigts, tu ouvres le petit sachet qui la protège et tu fonds sur lui.

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à demi allongé sur le dos, tu as un air de déjà-vu. le bras autour des épaules de sage, l’autre derrière ta tête, tu te sens serein. tu t’es donné, encore une fois, ignorant toutes les remarques désobligeantes de sage quand vous vous êtes réveillés une heure plus tôt. tu viens déposer un petit baiser sur ses tempes, tendrement. tu es toujours doux avec tes partenaires, charlie, et sage n’en fait pas exception. tu le traites comme tu traites toutes tes relations, comme si tu étais déjà amoureux, comme si vous étiez en couple. tu ne sais pas faire autrement, bien que tu aies du mal à t’attacher réellement.

- alors, c’était mieux cette fois ou tu penses toujours que j’ai une petite bite ?

tu tournes la tête dans sa direction, pour observer ses traits. tu espères au fond de toi que si sage pensait réellement ses propos de tout à l’heure, tu as réussi à mieux le satisfaire cette fois-ci. tu ne sais pas trop à quoi t’attendre, venant de lui, parce que tu as remarqué que c’est un homme imprévisible, dans ses réactions. dégageant ton bras de sous ta tête, tu viens taquiner le bout de son nez à l’aide de ton index et tu déposes un nouveau baiser, sur sa joue cette fois-ci.

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enfin, tu as l’impression de retrouver le sage que tu as rencontré le premier soir. tu ignores son soupir au son de ta voix, et attends sagement sa réponse qui ne se fait pas attendre. mieux, qu’il te dit. ego regonflé, tu ne prends même pas la peine de relever son pic, et le laisses entremêler vos jambes. tu n’as pas envie de bouger, paresse qui pointe le bout de son nez, et caresse ses cheveux, jouant avec ses boucles en pagaille. tu ne t’attends absolument pas au compliment qui vient ensuite, alors tu le regardes d’un air surpris, accompagné d’un sourire satisfait. après tout ce qu’il t’a dit juste avant, après toute la scène entre vous, il est clair que c’est bien la dernière chose que tu pensais entendre de sa bouche.

- bah voilà,  c’était pas compliqué de le dire.

tu accueilles son baiser sur tes lèvres avec plaisir, tu préfères cette version là de sage. il te demande alors si tu veux rester, et tu n’as rien contre, la journée est encore jeune. le problème, c’est que tu es souvent occupé, toujours à voir du monde, et ce n’est pas contre lui, loin de là, mais tu es obligé de surveiller l’heure. tu attrapes d’ailleurs ton téléphone, caché dans les draps, pour vérifier l’horloge.

- je peux rester encore un peu, mais j’ai des trucs à faire après.

tu n’appartiens à personne, toi non plus, petit oiseau volatile. tu ne peux pas t’attarder avec quelqu’un, parce que c’est toujours aux dépens de tes autres relations amicales, et tu prévois habituellement beaucoup trop de choses pour ton emploi du temps de ministre. mais tu ne veux pas le décevoir, sage, surtout pas quand il te demande de rester avec lui avec ce petit air craquant sur le visage, avec ce ton presque suppliant. tu es faible, charlie, tu ne résistes pas à ce genre de comportement.

- mais alors tu vas préparer le petit-déjeuner.

regard amusé, tu guettes sa réaction, tu ne sais pas s’il va obéir ou souffler lourdement, peu à peu tu t’habitues à son attitude un peu lunatique. alors pour accompagner tes paroles, tu viens l’embrasser, simple smack sur ses lèvres, comme si ça allait avoir le pouvoir de l’attendrir. tu as bien envie d’un petit café-clope, mine de rien, même si ça signifierait la fin de votre proximité, nus dans le lit.

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pour toi, il n’y a rien d’étonnant dans le fait que tu aies des choses à faire dans l’après-midi. c’est ton quotidien, la routine, et tu es toujours attendu quelque part. tu souris doucement lorsque sage te demande explicitement de rester encore un peu et en guise de réponse, tu lui demandes de préparer le petit déjeuner. tu n’as pas remarqué le ton ferme de ton partenaire, comme une menace qui plane au-dessus de ta tête. tu le laisses se décoller sans vraiment comprendre pourquoi il le fait, si c’est pour accéder à ta requête ou non.

pourtant, tu l’entends, son soupir lourd de sens. tu fronces un peu les sourcils, parce que si une partie de toi s’attendait à ce qu’il souffle, tu ne pensais pas que ça serait avec cette intensité. tu décides d’ignorer sa réaction et viens t’asseoir au bord du lit, innocent.

- mais je connais pas ta cuisine. tu veux pas m’aider ?

tu prends ton meilleur air de chien battu, la queue entre les jambes alors que tu récupères tes affaires qui avaient été lancées non loin de toi tout à l’heure. tu attrapes ton caleçon, l’enfiles d’un geste expert et te lèves à ton tour, pour venir à sa hauteur. tu ignores le regard noir qu’il te lance, lui souris et, à peine habillé, tu viens passer tes bras autour de sa taille. le dos contre ton torse, tu esquisses de petits ronds autour de son nombril, approches ta bouche de son oreille pour y murmurer quelques mots.

- me dis pas que tu fais la tronche parce que je dois partir ? je t’ai dit que c’était pas tout de suite.

ton ton est amusé, tu apprécies le taquiner. doucement, tu penches un peu plus la tête pour essayer de mordiller son lobe, l’embêter encore un peu. te balançant de gauche à droit, tu fais tanguer son corps pour essayer d’effacer son air boudeur, tu en envie qu’il se déride, et au fond de toi peut-être, qu’il continue à te demander de rester. tu ne sais pas pourquoi, alors que tu ne le cherches pas forcément, mais ton ego est flatté.

- tu veux pas qu’on se prenne un café, juste tous les deux ?

et de tes paroles mielleuses, tu ne te rends même pas compte que tu rentres dans son jeu. toi aussi, tu apprécies sa présence, lorsqu’il ne t’insulte pas, ne te balance pas de méchancetés, et tu aimais lorsque vous étiez enlacés tous les deux dans le lit. pour le lui prouver, tu plonges la tête dans son cou, viens souffler bruyamment contre sa peau pour tenter de le faire rire, pour éviter qu’il ne recommence à s’en prendre à toi.

- allez quoi, un café.

tu insistes, comme l’enfant que tu es, et tu continues de le serrer dans tes bras, ne lui cédant pas un millimètre pour qu’il puisse s’échapper. il est maintenant ton prisonnier, rien qu’à toi.

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tu l’emprisonnes de tes bras, le sens frissonner lorsque tu t’attaques à son lobe puis à son cou. tu n’es pas très doué pour lire le langage corporel des gens, mais ces petits détails, l’effet que tu fais physiquement aux gens, si. tu souris de ta bêtise, le laisse se retourner contre toi pour te faire face. petit baiser que tu viens déposer sur le bout de son nez, il finit par se dérider et te répondre. sans le vouloir, les gens succombent souvent à ton charme, à tes petites attentions. tu es tactile, et tu traites tout le monde de la même manière, alors ça n’a rien de particulier pour toi, tu es naturel.

- quoi, pas de café ?? mais attends, comment je vais survivre sans ma dose, moi ?

tu plaisantes, le taquines, mais c’est vrai que c’est une habitude que tu as lorsque tu es chez toi, ton mug préféré et un café au lait bien sucré. tu n’es pas un puriste, et tu préfères quelque chose de doux à ton palais. les yeux plongé dans ses iris bruns, tu esquisses un petit sourire en même temps que tu remarques à nouveau son changement de comportement, alors qu’il s’adoucit une fois de plus. tu ne sais pas si tu peux résister au regard qu’il te lance.

- je sais pas, début, milieu d’aprèm. faut que je redemande à ma pote quand est-ce qu’elle veut que je passe la prendre.

amie que tu dois retrouver pour partager tous les potins de votre vie, avec qui tu es censé passer l’après-midi. doucement, tu te détaches de sage, non sans déposer un baiser sur le coin de ses lèvres. tu n’es encore qu’en caleçon, alors que ton partenaire, lui, a déjà enfilé son jean. tee-shirt blanc que tu récupères, que tu enfiles, tu fais de même avec ton pantalon.

- tu proposes quoi alors, si t’as pas de café ?

tu te mets à l’aise, récupères tes chaussettes que tu avais ôtées, t’asseyant sur le rebord du lit pour les remettre. tu le regardes innocemment, tes yeux bleus qui brillent sans doute de la fatigue accumulée ces derniers temps. enfin, te voilà entièrement habillé, ne laissant apparaître que les tatouages de tes bras. tu te lèves, une énième fois, mais cette fois, au lieu de t’approcher de sage, tu fais comme chez toi, main déjà posée sur la poignée de la porte.

- on va dans la cuisine, du coup ?

et comme ça, tu restes en suspens, attendant la permission de t’inviter dans l’intimité de son appartement, osant, mais pas assez, pour franchir le pas de la porte de sa chambre.

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tu ouvres la porte lorsque tu as le feu vert. tu le laisses passer devant toi, marchant distraitement, les yeux se perdant sur la décoration de l’appartement. tu aimerais habiter seul, toi aussi, mais pour le moment tu es coincé avec ta sœur et ton père. dans la cuisine, au lieu de t’asseoir calmement, tu ne peux pas rester en place. tu touches à tout, comme si tu étais incapable de t’en empêcher, tant que tu n’as rien entre les mains. tu t’approches doucement d’une étagère avec des sachets de thé en vrac et en attrape un, que tu viens retourner dans tous les sens entre tes doigts.

- en vrai, j’ai jamais trop bu de thé. je trouve que ça a pas de goût.

dubitatif, tu finis par le reposer à un endroit différent d’où tu l’as pris. ce n’est que quand sage évoque les pancakes que tu te retournes vers lui, des étoiles dans les yeux. encore un enfant dans ton comportement, charlie, tu ne peux t’empêcher de réagir à l’idée qu’il t’en fasse. la déception n’en est que plus grande lorsqu’il te dit que sa préparation est périmée. tes épaules s’affaissent et tu te poses enfin sur la chaise non loin du frigo.

- ah… bah déjà un thé c’est très bien.

tu tentes de le rassurer malgré ton air qui en dit long. mais heureusement, sage est un homme avec plus d’un tour dans son sac, et le voilà qu’il pose nonchalamment une boîte de gâteaux face à toi. sans plus attendre, tu t’en saisis, commence à lire le packaging distraitement, sans que les informations ne parviennent à ton cerveau. le nombre de calories, la composition… c’est bien quelque chose qui te passe au-dessus.

- ça te dérange si je fume à la fenêtre ?

un peu déplacé de ta part, tu ne t’en rends même pas compte. au moins, tu demandes. tu le fais surtout parce que tu ne peux pas te passer de la nicotine, surtout pas le matin lors du petit déjeuner. en attendant sa réponse, tu te permets quand-même de te relever pour sortir le paquet dans ta poche arrière, complètement aplati comme tu n’en fais jamais attention. tu en rachètes toutes les semaines, à peine, de toute façon, alors quelle importance ?

profitant de t’être relevé, tu te glisses dans le dos de sage en pleine préparation de votre repas du matin, passes une main dans sa chevelure encore décoiffée et déposes l’autre sur sa hanche avant de jeter un regard vers la fenêtre.

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tu le regardes faire, charlie, tu regardes ses mains habituées à sa cuisine faire chauffer le lait et mettre l’eau dans la bouilloire. toi, tu le colles juste, ton torse contre son dos, la main dans ses cheveux. légèrement plus grand, tu poses ton menton sur son épaule, ignorant le suçon que tu lui as fait un peu plus tôt. tu as son accord, pour fumer ta cigarette, dose de nicotine nécessaire à ton bon fonctionnement. il te demande si tu veux du sucre dans ton thé, et tu te décolles un peu de lui avant de lui répondre, cherchant ton paquet de cigarettes dans ta poche.

- oui, avec du sucre c’est mieux…

et surtout parce que tu aimes les choses sucrées, c’est ton petit secret. comme pour le café d’ailleurs, tu ne l’aimes pas noir mais avec du sucre et du lait, pour adoucir le goût. distrait, tu as enfin tes clopes dans les mains, tu constates qu’après le soirée d’hier, il ne t’en reste que deux. tu penses que tu iras en chercher un neuf lorsque tu partiras rejoindre ton amie, et en glisses une entre tes lèvres. avant que tu n’aies le temps de l’allumer, tu vois une main tendue, celle de sage, alors qu’il te demande de t’en passer une. tu es surpris, charlie, et tu le montres.

- je veux bien mais… il m’en reste plus qu’une, je voulais la garder pour quand je partirais…

tu prends un air triste sur le visage, contemplant le paquet quasiment vide dans tes mains. tu hésites, tu te dis que tu pourrais t’en passer, mais l’addiction est parfois bien trop forte. tu veux refuser poliment, pensant qu’il comprendra, mais tu te sens mal à l’aise à cette idée en même temps. ce n’est pas ton genre de refuser une cigarette à des gens, et même si tu n’as pas l’impression que sage est un fumeur régulier, ça ne t’aurait pas déranger en temps normal de lui en donner une. tu n’es pas un exemple à suivre, loin de là, et tu ne t’en rends même pas compte. cœur sur la main, tu veux toujours rendre service à ton prochain.

- mais on peut partager la mienne, si tu veux.

idée qui te vient à l’esprit, tu cherches ton briquet et l’allumes, en allant ouvrir la fenêtre en même temps. première taffe prise, tu retournes près de sage, encore une fois dans son dos, ta main qui court le long de son avant-bras, dans une caresse qui se veut douce. pour le contenter lui aussi, tu viens lui proposer une bouffée, cigarette entre ton index et ton majeur, que tu positionnes près de ses lèvres pour qu’il en profite également.

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