Young people fall in love with the wrong people sometimes || loan e. doyle links

surnom : le prénom est assez court mais possède pourtant un surnom, lolo, détesté lorsqu’il sort de la bouche des personnes que le trentenaire n’apprécie pas. et il y a cet autre identité, ce nom connu dans les rues pour se permettre un minimum d’anonymat lorsque ses genoux trouvent place sur le sol : eros dont la signification est assez limpide pour ne pas obligée de l’expliquer. et puis il y a ceux et celles qui se permettent d’utiliser son second prénom, ce doux ezra qu’il n’aime pas forcément entendre mais qui ne le dérange pas pour autant. car seules les personnes dignes de confiance ont connaissance de ce second prénom.
âge : la barre de trente années a été atteinte le quatorze février, date représentant apparemment l’amour quand lui ne voit plus ce moment là comme celui marquant son dernier jour dans la demeure familiale.
date, lieu de naissance : il est né ici, à seattle, un 14.02.1994, deuxième enfant d’une fratrie de cinq, il est né à peine dix minutes après son jumeau.
orientation sexuelle : dans un monde parfait, loan aurait répondu aux normes adorées de ses parents, celles où il se serait marié avec une femme venant d’une famille proche de la sienne et avec qui il serait déjà en train d’élever deux enfants. mais la vie en a décidé autrement en faisant en sorte qu’il ne soit attiré que par les personnes partageant le même genre que lui. il l’a longtemps gardé secret, cette orientation, jusqu’à ce que ses parents ne veuillent plus de lui chez eux et le mettent à la rue.
statut civil : tristement célibataire, il est pourtant satisfait de cette condition puisqu’il n’a de ce fait aucun compte à rendre à personne.
études, métier : il était promis à une vie de rêve, ayant commencé des études en médecine pour plaire à papa et maman, mais tout s’est arrêté brusquement en 2015. si depuis il offre son corps au plus offrant, il travaille aussi comme plongeur dans un restaurant depuis deux ans afin d’avoir un salaire mensuel officiel et pouvoir louer un studio vraiment très minable mais suffisant pour qu’il puisse y vivre.
situation financière : il ne sait jamais de quoi sera fait le lendemain, situation financière variable, dépendant de ce qu’il peut se faire par mois en plus du salaire qui tombe tous les six du mois et dont une grosse partie part dans le loyer et les courses.
à Seattle depuis : loan est né ici, dans cette ville qu’il n’a jamais quittée et qu’il ne se voit pas quitter un jour.
caractère : l’instabilité a toujours été l’un des adjectifs qui détermine le caractère du jeune homme, ce dernier pouvant passer d’une émotion à l’autre en peu de temps sans pour autant savoir s’en empêcher. anciennement de nature joviale, il s’est peu à peu refermé sur lui-même au fil des années, encore touché par le choc de ce basculement de vie, ne cherchant pourtant pas à nier ce besoin de stabilité qui lui manque tant. dont il désespère tant. les sourires se font plus rares mais les regards peuvent rester aussi doux que possible lorsqu’il les posent sur des personnes à qui il compte.
composition familiale : sujet compliqué dont l’homme n’aime pas parler, parce que sa famille l’a renié il y a bien des années. pourtant, il était né dans une famille où l’argent coule à flot, permettant à chaque enfant de suivre les études qu’ils “veulent” sous la coupelle de leurs parents. entre meredith doyle, journaliste télévisée très connue, et robert doyle, banquier à la tête de la banque du même nom, la famille est menée à la baguette par le succès des parents. et si loan ne voit plus ses frères et sœurs, il soufre de l’absence de ce jumeau qu’il aimait tant, ronan, qu’il sait maintenant père d’un petit garçon dont il a appris la naissance sur les réseaux sociaux. en parallèle, il y a les sœurs blanche et florence qui évoluent correctement grâce à l’argent de la famille quand anael se fait mouton noir de la famille sans pour autant être renié comme loan.
groupe : what the hell, phrase qui revient constamment dans son esprit à chaque fois que son regard croise celui d’un membre de sa famille au hasard d’une rue, se demandant encore comment ils peuvent se regarder dans un miroir en sachant ce qu’ils ont fait en apprenant sa façon de vivre.