You're welcome to challenge me, but you'll lose (Olympia)

Dix sept heures venaient de passer et cela faisait maintenant plus d'une heure que Seamus s'était installé à une des tables libres du Volunteer. L'ambiance calme des lieux -hormis lorsque des gens y amenaient leurs gamins bien entendu- ainsi que la douce odeur du café qui y régnait favorisaient son inspiration. Il avait SA table, celle tout au fond à côté de la fenêtre avec les deux banquettes, et lorsqu'elle s'était retrouvée libre, il avait sauté sur l'occasion de s'y installer. De là, il avait sorti sa machine à écrire avec laquelle il s'était trimballé exprès et le voilà à recommander un macchiato caramel vanille ainsi qu'un grand verre d'eau. Il boudait les sucreries pour le moment, mais ça n'allait pas durer.

Pour poursuivre son écriture et avoir l'air un peu stylé, Shay avait posé ses lunettes sur le nez. Il n'avait pas de soucis de vue particulièrement forts, mais il avait l'impression d'être un véritable écrivain de renommée avec. Et puis, ça lui donnait la sensation d'être un temps soi peu sérieux.
Le voilà qui avait complété sa troisième page lorsque la porte s'ouvrit afin d'y laisser entrer une individue fort familière pour lui. Il n'eut pas besoin de se retourner pour l'apercevoir, il avait senti sa présence tel un médium qui captait un mauvais esprit. Alors qu'il l'entendait s'approcher après que sa voix ait terminé de prendre sa commande, le voilà qui inscrivit une nouvelle phrase. Puis, il la vit s'installer en face de lui, ce qui le fit cesser. Ses yeux se relevèrent vers la tête rousse qui l'observait de ses yeux brillant et inquisiteur.  
- Oh allons, inutile de me regarder comme cela, j'ai l'impression que l'avenir du monde entier est entre mes mains, l'accueillit-il en jouant un peu la comédie. Son large sourire amusé vint illuminer son visage et il ôta sa paire de lunettes pour les poser à côté de sa machine. "Vous avez faim? Parce que moi oui. Le donuts à la myrtille est un vrai régal, vous l'avez déjà goûté?"

Il arqua les deux sourcils d'une expression interrogative tandis qu'il attendait la réponse. Cela signifiait d'autre part qu'il avait enfin faim et qu'il s'offrirait bien ce luxe là.

Il était parfois pénible de devoir être sur le dos de ses auteurs, de devoir leur mettre la pression constamment afin d’avoir le manuscrit à temps. Ton téléphone en main et le visage légèrement crispé en lisant de nouveau les messages de Seamus et finit par pencher le visage sur le côté. Le visage sur le creux de la paume avant de poser ton mobile sur la table du bureau que tu occupes depuis pratiquement un an. Depuis le retour au quotidien, rien n’était facile et pourtant, tu tiens le coup. Tu ne vois pas le temps passé puisqu’il fallait souvent courir après les manuscrits, il y avait deux équipes. L’équipe en avance et ceux en retard, être éditrice n’était pas qu’un métier pour aller chez les auteurs et faire des photocopies. Tu aimes énormément ton métier puisque les livres sont l’unique passion depuis l’enfance. L’écriture n’est pas ton fort même si tu avais déjà pu tenter l’expérience, c’était une histoire sans queue ni tête, mais cela t’avais beaucoup amusée. Tu n’avais pas l’étoffe d’être écrivaine et ce n’était pas ce dont tu préfères, tu préfères être lectrice et t’imaginer en lisant les bouquins.

« Olympia, as-tu eu des nouvelles de Seamus ? » la voix de ton interlocuteur t'enlève tes pensées, levant le regard vers lui en lui offrant un simple sourire. Tu te lèves de ton bureau en attrapant la veste dans l’armoire où sont rangées tes affaires personnelles. « Oui, j’y vais le rejoindre de ce pas… J’aurais la surprise de voir s’il a pu s’avancer. » déclares-tu en haussant les épaules avant de t’arrêter devant ton supérieur « J’imagine qu’il me fait une petite blague, sinon… Je râlerai encore. » siffles-tu en riant légèrement en sortant du bureau pour prendre la route vers le lieu où se trouve l’écrivain. Il était simple comme personne malgré qu’il à toujours le mot pour faire rire. L’air était pur et encore frais malgré le printemps qui avait posé ses valises depuis quelque temps. Tu hésites à prendre la voiture ou à t'y rendre en taxi, mais tu préfères t’y rendre en voiture pour ne pas dépendre des autres afin d’éviter de sortir des dollars en plus. La fin du mois était dure pour tout le monde, ne gagnant pas encore le jackpot, tu restes économe même si prendre la voiture est un coût.
Le trajet se fait sans encombre en trouvant une place rapidement, c’est tellement rare. On se bat pour les places par ici. Tu entres à l’intérieur du local en attendant ton tour pour commander, c’était plus simple. Tu n’allais pas faire des aller-retour et souris à la vendeuse « Bonjour, je vous prendrais un latte matcha au lait d'avoine, s’il vous plaît. » lâches-tu en payant grâce à l’application sur ton mobile évitant de sortir ton portefeuille. Tu te déplaces afin de laisser place à la personne suivante avant de le récupérer au bout de quelques minutes, le service est tellement rapide. Un léger sourire avant de t’approcher de la table de Seamus rapidement trouver en attendant ton gobelet de caféine.
Quelques pas avant de prendre place en face du blond sans même lui demander la permission. Tu poses ta boisson chaude sur la table en posant ton regard sur lui en penchant le visage sur le côté en souriant légèrement. Tu le fixes durant un long moment avant de croiser son regard et éclate de rire à ses paroles, tu hausse les épaules. « J’avais beaucoup d’espoir, tu viens de les détruire. » avoues-tu en soupirant légèrement avant de prendre une gorgée de la boisson encore très chaude. « On croirait vraiment un écrivain de cinquante ans finissant son bouquin. » amuses-tu par répliquer en prenant appuie sur le dossier de la chaise. « J’ai un petit creux, effectivement. Je prendrais donc comme vous. » siffles-tu en le toisant simplement, tu n’avais pas pensé à prendre une pâtisserie ou quelque chose à grignoter. Simplement pour s’hydrater, fallait dire que tu faisais plus ou moins attention à ta ligne, mais tu pouvais bien t’offrir un petit plaisir.
« Alors ? » demandes-tu en tapotant des doigts la table qui vous sépare en le scrutant simplement, il sait de quoi s'agit-il.

Finalement, c'était devenu une sorte de jeu, cette relation qu'il avait avec Olympia Hendricks. Elle aimait être sur lui, il aimait l'embêter. Un jeu donnant donnant qui avait fini par leur faire entretenir des habitudes rigolotes ainsi que des conversations à en mourir de rire. Il n'était pas méchant avec elle, il faisait semblant de l'être. Jamais de la vie il ne viendrait à lui manquer de respect même s'il aurait aimé être un peu plus libre dans son rythme d'écriture. Il faisait en sortes à lui obtenir satisfaction, mais quand ça venait pas... eh bien, ça ne venait pas. Et écrire pour écrire ne faisait pas partie de ses plans. C'était même la pire des choses à faire selon lui, pour le dégoûter de l'écriture. Il savait que les maisons d'édition pouvait être sous pression et il avait signé un contrat malgré lui. Il devait ainsi l'honorer même si par moment, il regrettait.

Le cauchemar de sa vie finit par se matérialiser devant lui, accompagnée de sa boisson chaude. Elle réagit à ses premières paroles par un éclat de rire, ce qui le fit sourire de manière amusée. Il savait qu'il pouvait être drôle par moment!
- Beaucoup d'espoir? s'étonna t-il. "Mais vous savez pourtant que c'est une habitude chez moi, de détruire vos espoirs ma très chère Olympia Hendricks. A quoi pourrai je servir d'autre sinon?"
De la pure autodérision évidemment. Mais voilà qu'elle renchérit sur une remarque à laquelle il ne s'attendait pas et qui concernait sa tenue. Il eut presque envie de rire. Décidemment, il en surprenait plus d'un.e avec ses choix d'accoutrement! Souvent en mauvais d'ailleurs, mais Shay était loin d'être un spécialiste de la mode. D'une certaine manière, c'était une façon à lui de se démarquer même si ce n'était pas pour susciter l'admiration comme pouvaient le faire les grandes stars d'Hollywood.
"Je vais prendre ça comme un compliment" décida t-il d'une petite voix fluette et satisfaite.
Puis, lorsqu'Olympia lui dit qu'elle avait également faim et qu'elle prendra comme lui, il sortit deux billets de dix dollars de sa poche et les approcha vers elle en les glissant sur la table. "Eh bien, c'est vraiment gentil de vous dévouer pour venir les chercher! Moi j'ai mon livre à avancer vous comprenez, et comme vous ne tolérez pas le retard..."
Son regard s'intensifia d'autant plus lorsqu'il guetta sa réaction.
- Alors? finit-il par dire pour faire écho au siens, de 'alors'.
Il aimait trop faire ça. C'était une façon pour lui de s'amuser, même celle qu'il préférait d'ailleurs. Heureusement qu'il l'avait à ses trousses mine de rien. Si ça avait été un gars bien plus autoritaire, il aurait mal vécu la chose.

Il avait le don d'avoir toujours les paroles pour rétorquer à tes répliques, toujours vouloir le dernier mot. Tout comme toi, tu aimes avoir le dernier mot surtout pour le taquiner, car c’était le jeu du chat et de la souris entre vous.  C’est l’une des raisons qui avait fait que tu arrives à tenir le coup : l’humour. Tu préfères avoir une personne qui te répond de façon cash comme il le fait avec une pointe d’ironie et de blague. Contrairement à une personne qui cherche des excuses bidons pour ne pas rendre son manuscrit dans les temps, être éditrice n’est pas de tout repos et heureusement, tu aimes ton métier. Tu avais pris place en face de lui en posant ta boisson sur la table et arque un sourcil à sa réplique. « A rendre votre manuscrit à temps, peut-être ? Sauf… » siffles-tu en s'arrêtant un bref instant en penchant le visage sur le côté tout en gardant le regard sur lui. « quand les poules auront des dents lorsqu’il arrivera ce jour, j’imagine. » lâches-tu en haussant les épaules en affichant un sourire fière en buvant une gorgée de ta boisson chaude. Les personnes qui ne vous connaissent pas pourraient croire que votre entente n’est pas au bon fixe, alors que c’est seulement votre façon de vous comporter l’un à l’autre.
Ton regard se pose sur sa paire de lunettes sur la table avant de croiser les bras en ayant remarqué sa machine, il t’impressionne dans sa façon de faire. Les personnes sont souvent à la page niveau électronique, mais préfèrent utiliser un appareil de première génération. Cela doit faire son charme d’écrire ses romans dessus, mais pas pratique pour les éditrices n’ayant surement pas la fonctionnalité d’enregistrement.« C’est un compliment en même temps, Seamus. » déclares-tu en jouant des sourcils avec un sourire taquin sur le visage. Ton regard se pose autour de toi en dévisageant chaque personne, certaines sont accompagnées et d’autres seules. Il était rare de te voir traîner dans cet endroit, c’était souvent pour rejoindre l’homme en face de toi afin d’avoir le manuscrit. 
Ton regard se glisse sur les deux billets qu’il pose sur la table et remonte sur lui en faisant une légère moue. Tu finis par croiser les bras contre la poitrine en le fusillant du regard, ce n’était pas méchant. Tu en déduis qu’il n’avait pas avancé sur son manuscrit pendant tout ce temps, tu pouvais comprendre que l’écriture était parfois compliquée. L’inspiration n’est pas forcément au rendez-vous chaque jour, mais il avait eu assez de temps pour s’organiser afin d’avancer au maximum. « Je suis contrariée concernant les dernières paroles, Mr O’Hare. » lâches-tu d’un ton neutre en le regardant dans les yeux en attrapant les deux billets en se levant. Tu poses tes mains sur la table et approche ton visage vers lui sans pour autant qu’il soit hyper proche et plisse les yeux « J’espère pour vous que c’est une mauvaise blague et qu’il est fini. » souffles-tu en te redressant et tournant des talons pour prendre la commande des deux muffins aux myrtilles. Ils donnent vachement envie en vitrine. 
Une fois la commande prise et le plateau en main, tu reviens à la place en posant sur la table. Il y avait eu un peu d’attente vu l’heure de pointe, il y avait autant de personnes sortant de l’école que ceux du boulot. « Si ce n’est pas fini, vous serez puni de muffin. » lâches-tu en souriant finement en posant la monnaie près de lui pour le lui rendre, il avait donné plus qu’il ne le fallait. « Merci pour le muffin. » dis-tu en croquant dans le tiens en gardant le sien près de toi, tu étais peut-être puéril, mais il avait commencé, non ? Le muffin était bon et frais, ça sentait que c’était du homemade.

La communication entre son éditrice et lui était la meilleure selon lui. Il savait que s'il était tombé sur quelqu'un d'autre qu'Olympia, il n'aurait jamais savouré ce plaisir d'écrire de la même manière. Pire, il aurait été capable de ne pas avancer d'un poil et perdre le contrat qu'il avait signé et donc tous les avantages qui y étaient associés. Il était un peu tête de mule sur les bords d'ailleurs, il avait ses principes, sa façon de faire, les personnes en qui se fier et il pouvait tout ruiner pour un détail. Or là, ce n'était pas le cas. Olympia était très réceptive à ses bêtises, et il adorait ça. "Moi? Servir à rendre un manuscrit? Vous êtes sérieuse?"
Il se moquait mais au fond, il n'était pas aussi en retard qu'il n'y paraissait. Il en rit d'ailleurs, se moquant de lui-même plus qu'autre chose. Il avait un peu honte quand même, mais que voulez vous, quand l'inspiration fuyait, il n'y pouvait rien. Se forcer à écrire pour écrire n'était pas vraiment dans ses principes... Juste que là, il n'avait pas le choix. Il avait hâte de se débarrasser de sa partie du contrat, afin de pouvoir retrouver le plaisir d'écrire par lui même. Il avait voulu faire le fier et voilà! D'un côté, ça lui aurait empêché de faire la rencontre de la douce Olympia. Enfin, douce...
Cette même Olympia qui avait fait un "compliment" à sa manière sur la tenue qu'il adoptait. Le genre de remarque qu'il se prenait souvent, mais qui n'était pas déplaisante. Il savait qu'il marquait les esprits sur ses choix vestimentaires, c'était fait exprès.
"Bien, me voilà rassuré alors. Cela dit, votre robe à vous vous va à ravir."
Il termina sa phrase par un large sourire, sincère et guettant sa réaction.
Puis les voilà qu'ils en vinrent à parler des muffins qui donnaient tant envie autant à l'un qu'à l'autre. Seamus l'encouragea à aller en acheter un chacun avec les billets qui lui tendit pour. Il ne put s'empêcher d'échapper un rire lorsqu'il entendit Olympia le menacer sur la fin de l'écriture de son manuscrit. "S'il était terminé je ne serais pas là à écrire" renchérit-il donc.
Elle revint et il tapa quelques phrases le temps de son retour avec les pâtisseries alléchantes. Elle le menaça alors de le punir de muffin s'il ne terminait pas la fin de son chapitre. Il fit mine d'être scandalisé sous ces paroles. "Allons, je suis consterné et déçu, je ne vous imaginais pas aussi méchante!"
Il attrapa son muffin d'un geste vif et tapa un croc dedans. "Mhhh, dé-li-cieux" se délecta t-il. "Pour vous remercier, j'ai fini." Une courte pause avant d'ajouter "... mon paragraphe."
A ces mots, il adopta une expression fière et triomphante.

Malgré le fait de vous voir vous chamailler après le manuscrit de ce dernier, vous n’avez pas une mauvaise relation. Vous n’êtes pas encore au point de se voir en dehors, mais c’est toujours un plaisir pour toi de passer du temps en sa compagnie. L’une des raisons est qu’il te fait plutôt rire avec sa répartie, il est rare de trouver des personnes comme lui. Donc, cela t’amuse beaucoup de répondre lorsqu’il te taquine. Surtout que cela te fait sortir de tes pensées les plus sombres quand tu n’es pas en bonne condition pour le travail. Cela est vachement plaisant, même si tu ne l'avoueras pas de vive-voix, mais tu ne diras pas le contraire pour autant. Tu es assez juste envers lui quand il s’agit de boulot en lui laissant suffisamment de délai pour ne pas le forcer, tu sais qu’écrire dans de mauvaises conditions peut donner de mauvais manuscrit et tu es minutieuse dans ton métier. Tu n’aimes pas un manuscrit bâclé à cause du temps de rédaction.
Tes bras sur la table et le visage qui penche légèrement sur le côté tout en lui lançant un regard interrogateur. « Très sérieuse même… J’en déduis que vous y êtes dessus, mais qu’à mon plus gros regret… » lâches-tu en soupirant longuement en essuyant ton front d’un revers d’une main « qu’il n’est pas encore fini. » soupires-tu de nouveau en baissant légèrement le regard pour feigné d’être déçue.
Tu n’avais pas beaucoup de personne sur ton programme car tu ne voulais pas t’occuper de plusieurs personnes en même temps, voulant faire du bon boulot et ne pas être indisponible lorsqu’il était nécessaire. Tu n’avais accepté que trois auteurs, un homme qui est celui en face de toi et deux femmes. Heureusement pour toi que tu arrives à suivre le rythme de chacun en ayant un planning à jour.
Ton compliment était sincère sur son style, peut-être maladroit dans sa façon de dire, mais sincère. Il était rare de voir des personnes adopter ce genre de style et tu apprécies ce qui sort du “lot”. Pourtant, tu n’avais pas dit ce compliment pour en recevoir et surtout en ayant du mal lorsqu’on t’en fait. Il était tellement rare d’en recevoir que tu te sens légèrement gêné, mais tu finis par lui sourire chaleureusement. « Ahah, je vous en remercie pour ce compliment. » souffles-tu en croisant son regard.
(...) Tu reviens après être chercher les muffins qu’il t’offre en gardant le sien près de toi en guise de punition. Tu hausse les épaules à ses paroles en plissant les yeux « Certes, mais vous auriez peut-être pu le finir avant mon arrivée, hm ? » soulignes-tu en pinçant tes lèvres en tenant les muffins dans chacune de tes mains par précaution.
Tu écarquilles les yeux à ses paroles étant consterné par ses propos même si c’est faux. « On se demande à qui la faute ? Je suis devenue un “peu” méchante après votre rencontre… Car il y a une certaines personnes qui n’est pas dans les temps aha. » soulignes-tu en jouant des sourcils avant de rigoler légèrement par sa taquinerie. « Le monde est méchant Seamus, vous devez bien le savoir. » amuses-tu d’ajouter avant de poser le regard sur le côté en sentant quelques regards. Inattentive, tu le vois croquer dans un muffin et finis par faire une légère moue boudeuse « HÉÉ… » dis-tu avant de soupirer à ses paroles qui suit en posant ton visage sur tes mains. « C’était votre punition, maintenant je n’ai rien pour vous faire du chantage ! » siffles-tu en tapotant du bout des doigts sur tes joues.
Ton regard se pose sur lui en le voyant fier de son exploit de te mettre dans tous tes états. Tu te redresses en croquant à ton tour dans le tiens des muffins, le savourant.
« Plus sérieusement, les délais sont courts pour vous ? Je peux voir pour vous accorder un peu de temps en plus pour les prochaines fois ? » demandes-tu en retrouvant ton sérieux, tu ne voulais pas qu’il se force à écrire à cause du temps accordé. Ce n’était pas toi qui accordais le délai, mais en tant qu'éditeur, tu pouvais parler en sa faveur et tu le ferais s’il en ressent le besoin. Tu privilégieras leur confort avant le manuscrit à temps.