EVENT ❞ Collecte de fonds & lâcher de lanterne

Tu aurais continué sur ta lancée, je t’aurai plus cru que sur le côté indépendant et compagnie. Ca n’est pas tous les jours faciles, parce que la paperasse est clairement le plus désagréable, mais pour le reste, je confirme. C’est une joie de pouvoir faire les choses comme on le souhaite.

Il appréciait aussi le compliment le concernant et il espérait sincèrement que son frère parviendrait à ses fins. Il avait travaillé dur au fils des années et il s’en donnait les moyens pour parvenir à mettre ses rêves en place. De plus, s’il pouvait l’aider, il le ferait volontiers, en particulier niveau paperasse, parce que parfois, ça n’était pas évident de tout gérer seul. Si Anton avait eu de l’aide quand son ancien patron lui avait vendu le café, il n’en restait pas moins que les premiers mois n’avaient pas été évident et encore parfois, ils recevaient des courriers qui le pressaient pour retrouver des informations datant de quelques années en arrière. Parlant finalement de leurs colocations, Anton s’en amusa avant de grogner.

Nous sommes frères, tu devrais être de mon côté et non utiliser de tels termes péjoratifs je te prie.

Il disait cela pour rire, même si son ton était direct et il sentit la main de son frère sur son épaule avant d’esquisser un sourire face à ses paroles.

Tu crois que ça aiderait ? Si c’est le cas j’avoue que ça ne serait pas de refus.

Il ne savait pas si ça changerait quelque chose, mais si ça pouvait apporter un peu moins de tensions dans sa relation avec Soa, il n’était pas contre. Cependant, le sujet tourna vers les amours d’Anton ou plutôt les soucis de cœur qu’il peut avoir, parce qu’il ne sait pas comment se comporter avec Adrian. Il lâcha d’ailleurs son prénom à Duncan, pour que ce dernier sache de qui il s’agissait. Il n’y avait d’ailleurs qu’à lui qu’il avait donné son prénom, même face à leur oncle il ne l’avait pas dit.

Hey !

Il avait tellement été surpris par les paroles de son frère, qu’il n’avait pas pu s’empêcher de s’exclamer ainsi. Même s’il avait clairement raison sur le sujet.

Pourquoi est-ce que Arno et toi vous avez les mêmes propos à ce sujet ? C’est agaçant de savoir que je n’aurai pas raison.

Il esquissa un léger sourire avant de soupirer doucement.

Je ne veux pas le perdre. S’il ne ressent pas la même chose ça me fera mal, mais je pourrai m’en remettre je pense. Enfin j’espère surtout.

Oui, ils étaient amis, ils couchaient même ensemble de temps en temps, mais pour plus ? Il n’était pas certain que Adrian soit sur ce chemin et encore moins envers lui.

J’analyse peut-être trop la situation, mais je ne veux juste pas que ça nous éloigne et qu’on se perde de vue.