First kiss (Rowan)

Un baiser. C'est ce que Rowan veut c'est ce que Rowan aura. On ne te met pas au défi en espérant te voir te défiler. Au contraire t'es bien le genre à les accepter et les réaliser. T'en a déjà fait des conneries à cause de cette façon d'penser. Il te pousse à le faire. Tu vas le faire... Mais tu ne sais pas où seront ses limites ni même les tiennes. Tu ne crois même pas en avoir, putain. Tu as tellement envie d'être dans ses bras depuis si longtemps que tu pourrais te laisser faire jusqu'à déraper complètement et avoir des remords ensuite si votre relation change. Les messages échangés, tu lui a donné tes inquiétudes et tu t'es laissé convaincre par le fait d'abattre les murs de tes peurs avec lui et devenir le conquérir. Venir conquérir ses lèvres, de poser un geste que tu rêves, même qu tu fantasmes depuis trop longtemps. Te voilà dans ta voiture. Tu lui a dit que tu vas arriver en te foutant bien de ses plans. Tu vas les lui massacrer, ces plans, s'il en a. Au diable le reste et te voilà partie pour son appartement. Ça ne prend pas si longtemps avant de te stationner et de sortir après avoir coupé le moteur. Tu montes au numéro de ton ami. Rowan doit t'attendre pas si loin d'la porte, non ? Il sait que tu arrives et quand tu es impatient... Ça peut devenir une petite explosion. Tu arrives et frappes à sa porte, attendant le temps qu'il faut - non sans taper le sol de ton pied - jusqu'à ce qu'il t'ouvre enfin. Tes yeux doivent un peu se soulever pour rencontrer les siens et tu le pousses à l'intérieur de son appartement en refermant la porte de ton pied. L'une de tes mains glisse sur sa joue et ton pouce caresse un peu cette pommette, tes noisettes tombant dans les siennes, jusqu'au coeur qui martèle ta cage thoracique. L'hésitation ne dure qu'une demi seconde avant que tu avances. Une impulsion qui oblige Rowan à reculer, forçant son dos à rencontrer le mur derrière lui et tes lèvres viennent se plaquer aux siennes sans poser de question. Pas même un mot n'a été prononcé. L'impatience ronge ton corps, ton esprit. Jusqu'à l'explosion dans ton estomac et ton coeur qui te donne le vertige en battant si vite lorsqu'enfin tu embrasses celui pour qui il crie, ce muscle dans ta cage thoracique. ton autre main s'approprie sa hanche pour le ramener un peu plus vers toi et tes lèvres se mouvoient aux siennes jusqu'à s'ouvrir davantage pour y imposer un autre organe : ta langue. C'est passionné, langoureux. Ça se mélange, ces langues pour une nouvelle danse à laquelle tu n'étais pas préparé. Tes bras viennent se saisir entièrement de lui, maintenant. Ils viennent l'entourer pour le serrer contre toi. Tu as les paupières closes. Tu profites, à oublier tes peurs, tes maux et surtout... Toutes tes questions. Tu as entre les bras l'homme pour qui tu as des sentiments depuis un moment sans pouvoir le lui avouer, de peur que ce ne soit même pas réciproque, mais aussi parce que Knox vous tuerait sûrement tous les deux. Tu ne peux pas risquer ça avec Rowan... Mais là, tu as tout oublié de tes inquiétudes. Tout. L'ami contre toi, dans tes bras... Tu l'embrasse passionnément, comme si le monde extérieur n'existait plus.

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Il t'a défié. Tu as répondu. Au fond, tu as de sérieuses craintes concernant ce que tu vas faire, mais tu as balayé tout ça du revers de la main en te disant qu'il t'a bien confirmé que c'est ce qu'il veut lui aussi. Que ça ne changerait en rien de négatif votre relation, pas vrai...? Tu vas lui en vouloir si c'est le cas parce que tu n'aurais posé aucun mauvais geste comme ça envers lui si c'était une option. Il y a de nombreuses années que vous vous connaissez maintenant et les sentiments sont rapidement apparus. Certes, le désir d'abord... L'envie de le connaître encore plus et lorsque vous êtes devenus amis, ton crush sur lui est devenu très fort, mais tu es tombé aux mains de Knox d'abord, ne pouvant alors lui donner ce que tu désirais, même si tu as toujours eu peur de massacrer votre relation en posant le pied devant. En osant faire quelque chose pour lui montrer qu'il te plaît. Que tu veux plus... Et tu es quelqu'un qui est fidèle lorsque tu es amoureux, donc les deux premières années avec Knox tes pensées se sont calmées, mais lorsque la violence a commencée... Elles ont commencées à revenir et le jour où tes sentiments se sont évaporés pour lui, ta fidélité s'est envolée avec elle. Il ne mérite pas que tu sois fidèle non plus. Tu manques cruellement d'affection, d'attention. Même si ton père tente de t'en donner, mais tu sais que c'est un peu son "rôle" dans un sens... Et depuis qu'il sait à propos de ta maladie il est encore plus présent, mais tu ne sais toujours pas comment prendre tout ça. Tu lui en veux depuis toutes ces années et ça ne peut pas disparaître du jour au lendemain.

Dans l'appartement de ton ami, tu n'as pas pris de temps pour te lier à lui et réussir le défi qu'il t'a lancé. Ta main s'est posée sur sa joue jusqu'aux lèvres qui se livrent maintenant à un tendre ballet jusqu'à la passion qui se mélange. Tu le presse contre ce mur qui ne t'es pas inconnu pour le nombre de fois où tu es venu entre ceux-ci. Il répond à ton baiser et ça te soulage. Beaucoup. Mais ça te chauffe, également. Trop vite. Le brasier prend naissance et embrase absolument tout dans ton corps. C'est presque douloureux, provoquant un petit son semblable à un couinement contre les lèvres si douce de l'ami aimé. Le crush inavoué. Celui qui fait battre ce pauvre myocarde qui repose dans ta poitrine. Rowan avance ses hanches vers toi et tu te fais d'une telle violence pour empêcher ton corps de réagir et de le gêner, mais il rend les choses vraiment difficiles quand ses bras viennent entourer ta nuque pour t'emprisonner avec lui dans cette douce étreinte. Les langues se découvrent, apprennent leur propre langage jusqu'à s'apprivoiser dans une valse parfaite. Tu ne peux pas t'empêcher de glisser une main sous son haut afin de toucher la peau de son dos directement. Il te tente... Il fait le diable. L'ange en perdition parfait et tu ne peux plus te contrôler entièrement parce que ça commence à réagir entre tes cuisses. Tu glisses l'autre main vers la courbe de son fessier pour la première fois. Tu prends un gros risque ainsi... Mais tu n'en peux plus. Tu ne veux plus te retenir. Et soudain, tu l'attrapes. Tu le soulèves et pose son dos contre le mur. Tu dois libérer vos lèvres rosies par les mouvements afin de respirer et ton front vient se poser contre le sien. Admirant ses douces noisettes avec de sourire tout doucement, tu glisses encore une main dans son dos pour le soutenir, le mettre en sécurité alors que tu le décolle du mur afin de marcher. Tu connais cet appartement comme le fond de ta poche depuis le temps. Tu t'approches du canapé contre lequel tu poses un genou d'abord pour lentement le déposer sur le dos et tu te retrouves entre ses jambes.

"- Je sais que ce que l'on fait risque de changer une petite perception de notre relation, mais j'espère sincèrement que ce n'est pas en mal... Parce que là tout de suite je..." Tu le regarde, te mordillant inévitablement la lèvre inférieure. "- Parce que là tout de suite j'ai très envie de parcourir chaque centimètre de ta peau et de découvrir comment ton corps réagit à mon toucher. Avec chaque doigt, avec mes lèvres, ma langue... Quels sons tu peux faire.." Oh, tu es explicite. Ton ami ne t'a jamais vu ainsi, encore, parce que ça ne s'est jamais adonné à pouvoir se faire. Maintenant que la glace est brisée, tu as envie que descendre sur lui. Tu as envie de lui tirer l'une ses meilleurs soirées. De le découvrir. De dire qu'il a été tien même une soirée... Une nuit... Avant que ton calvaire ne recommence encore et encore. Tu veux oublier ta vie un instant. Tout le monde qui la pollue. Tu attends son feu vert, ton pouce qui vient caresser sa joue, descendant un peu vers ses lèvres. Tu n'iras jamais à l'encontre de ce qu'il veut. Le respecter est plus important que tout.

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Il est celui qui te fait perdre une bataille. La bataille. Une vision sociétaire à laquelle tu dois te coller. Un bon côté, une belle qualité que tu dois posséder et pourtant que tu possèdes si ton coeur est épris. Si c'était avec l'homme entre tes bras que ta vie serait partagée tu n'irais jamais voir ailleurs. Parce que ton coeur, il bat pour lui sans que tu ne veuille lui dire de peur de le faire fuir en ignorant que le beau a les mêmes. Ces sentiments qui sont enfouis au plus profond de lui, qu'il laisse ressurgir et parler. Dans cette bulle comme dans un confessional, votre cocon vous enveloppe et vous caresse d'une douceur sans nom. Les sentiments s'entrechoquent et c'est d'une violence pourtant qui fait du bien. La peur s'envole, même si elle reste accrochée pour ne pas disparaître complètement. Elle est encore là, elle veille, guette le moindre signe de faiblesse. Le corps du cadet contre le tien, tu l'as soulevé du mur pour qu'il s'accroche à ta nuque jusqu'au canapé où tu lui dévoile son centre douillet qui réceptionne son dos, toi entre ses cuisses pour lui parler. Capter ses douces noisettes afin qu'il t'écoute. Entende que tu as besoin de son consentement verbal afin de procéder à la suite. Qu'il entende tes désirs les uns après les autres du premier jusqu'au dernier et que virevolte ta passion dévorante pour lui. Qu'il te dise non, si tel est son désir de ne point aller plus loin. Si le démon qu'est l'anxiété ou encore la sombre entité de peur, il peut te le dire et tu vas arrêter, le couvrir pour le maintenir contre toi afin qu'il puisse se sentir en sécurité. Pour lui, tu pourrais parcourir le monde entier s'il te le demandait. C'est lui que tu aurais dû choisir il y a bien des années pour faire partie de ta vie... Qu'il devienne ta moitié parce que Rowan est celui que tu appelles ton âme-soeur. La moitié que tu veux toujours retrouver afin de te sentir entier. Non, ce n'est pas Knox. Si tu t'étais voilé au départ, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Tu en a fait, des erreurs et celle-ci est l'une des pires. Elle est l'un de tes pires regrets. Tu t'en veux - vraiment fort - de ne pas lui avoir avoué tes sentiments le moment venu.

Tu as été là du début à la fin de sa transition. Le supportant dans ses décisions de changer pour abandonner son ancienne identité et devenir l'homme qu'il est aujourd'hui. Certes, Rowan n'est pas un homme cis, mais il est un homme aujourd'hui. À part entière. Son âme vibre au masculin et tu le désir comme tel. Tu l'accepte comme il est. Tu as été là, quand il est sorti de son opération pour l'accueillir et l'aider. Tu lui a donné ce dont il avait besoin et tu as veillé sur sa santé de nombreuses heures. Des jours. Tu lui a écris, quand Knox n'était pas là à surveiller le tout par-dessus ton épaule. Tu l'observe avec douceur. Tu as peur de merder, mais c'est trop tard pour qu'il ne sache pas quel effet il te fait. Le baiser t'a chauffé au point où ton corps réagit, maintenant. Il doit assurément le sentir contre lui, d'ailleurs. De plus en plus. Tu glisses une main contre sa cuisse, glissant légèrement dessous, remontant vers la courbe de sa fesse jusqu'à dessous ton haut pour son dos. L'espace du rein que tu presses un peu. « Castiel… », Oh, doux petit ange... Répète... Redis mon prénom de cette façon. Caresse mes oreilles de ta douce voix que j'admire celle-ci jusqu'au tréfond du nirvana..., ces mots qui traversent tes pensées et tu remontes ton autre main pour que tes doigts frôlent sa joue. « Embrasse-moi encore, Castiel… » "- Avec plaisir, petit prince..." que tu viens murmurer tout juste assez fort pour que ses tympans vibrent et comprennent. Tu t'approches plus doucement pour que ce baiser soit plus tendre que le premier. Cette main aux doigts féeriques qui chatouillait sa joue sont maintenant remplacés par ta paume qui se pose contre elle et tu as les doigts qui dévient légèrement sur cette nuque pour te l'approprier et tu presses davantage tes lippes à celles de l'aimé secret. C'est la tempête dans ta cage thoracique. Les tambours se succèdent et rythme sur un diable détenant ces baguettes en bois frappant sur la peau. Le brouillard dans ton esprit s'épaissit et tu deviens l'esclave d'un état second. Prisonnier dans un étau pourtant si doux et comme le cachemire, tu ne te désiste guère de sa poigne.

"- Hm..." que tu échappes contre le sucré que tu goûtes. Découvrir. Explorer. Prendre son temps... Lui faire sentir que ce n'est pas qu'un objet. Lui montrer qu'il compte tellement pour toi. Mais aussi tu veux qu'il puisse sentir que tu lui laisse le choix de t'arrêter si tel est son désir. Tes lèvres libèrent les siennes pour que l'oxygène s'infiltre dans vos poumons et tu viens embrasser sa joue, descendant sur la ligne définie de sa mâchoire jusqu'à ce coup gracile qui réceptionne la chaleur qu'elles dégagent. Leur douceur qui papillonne jusqu'à appuyer un peu plus. Les limites que tu testes avec gentillesse parce que les dents se font vampires, mais pas pour marquer. Elles pincent un peu, mais sans plus. Jusqu'à la langue qui vient effacer les traces de méfaits. Le souffle pour provoquer quelques agréables frissons. La possession qui devient de plus en plus obsessive dans tes veines. Oh... T'en a terriblement envie, mais les choses doivent bien se faire.

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Ce n'est pas une erreur. Pas dans ton coeur. Pas avec tes sentiments. Si tu t'es épris d'un autre au cours de ta vie, Rowan n'est jamais disparu de ton chemin tout comme de ta tête et de ton coeur. Tu as essayé, mais ça n'a jamais fonctionné. Tu as réussi à mettre tes sentiments en sourdine, mais c'est tout. Lorsque la violence Knox a commencée, il n'était pas loin dans ton esprit ce précieux ami... Et plus elle se succédait et empirait, plus tu retrouvais en lui un salut certain. Quelqu'un sur qui tu peux t'accrocher sans dévoiler toutes les horreurs que tu subis chez toi. Tout ce que ton "copain" te fait subir. Jamais de la vie tu n'as pris Rowan pour quelqu'un qu'il n'est pas. Tu l'as toujours respecté et si tu avais voulu profiter de lui, tu l'aurais fait depuis longtemps. Ton ami est l'une des personnes les plus importantes dans ta vie et si tu es venu chez lui pour réaliser ce défi c'est aussi pour une raison : il a spécifié que cela ne changeait rien à votre relation et que vous serez toujours les mêmes. Ainsi, tu lui a fait confiance sur ce point aussi et tu t'es empressé de te rendre chez lui. Le baiser ne peut faire autrement qu'alimenter le feu qui commençait déjà de braise dans tes reins jusqu'à ton ventre. Le chemin que ça fait plus bas ne peut être arrêté, même si tu le souhaitais. Aucune honte dans une réaction sensible et normale, devant un corps aussi désirable que le sien - même s'il peut le percevoir autrement -, mais que pour toi... Ô que ce goût est divin jusqu'aux meilleures sensations et les plus belles qui traversent le bout de tes doigts quand tu les promène sur lui même avec ses vêtements. Tes doigts se sont aventurés sur sa hanche, l'attrapant avec gentillesse pour la posséder pendant que tes lèvres goûtent les siennes jusqu'au moment où la langue se mêle de la partie et taquine, elle montre ses talents de danse. Un ballet divin et endiablé entre deux êtres au coeur battant à l'unisson, mais interdit au grand public de se dévoiler. Face voilée, ils sont là la passion brute de celle qui les dévore jour et nuit, jusqu'au plus profond de leurs âmes. Les âmes-soeurs pour le moment maudites qui ne peuvent être réunies officiellement, mais que les corps sont tels les aimants. Le positif et le négatif qui se rassemblent et s'entrechoquent pour former un aimant complet.

Il semble répondre. La paume qui se pose sur sa nuque et qui te rapproche de lui, qui veut que tu t'emboîte comme une pièce de puzzle. Tu veux être avec lui... Mais ta vie est trop compliquée pour te le permettre et  tu ne peux pas. Pas pour l'instant, mais cela n'empêche pas que ta sincérité est d'or. Tes sentiments sont véritables, jusqu'au plus profond de ton coeur et ton âme. Tu lui donnerais ta propre vie, s'il te le demandait. Tu ne peux point en parler à l'autre qui prétend aimer, car la protection des êtres aimés sont prioritaires et il se fera vengeur envers un et contre tous. La famille tombera sous ses mains jusqu'à l'amant maudit en dernier. Garder celui qui a tout brisé pour attester de la souffrance qu'il veut imposer. Il contrôlerait tout, jusqu'au moindre petit détail. Dans sa folie, il fera tomber les pions dans l'échiquier pour parvenir à ses fins et t'amener toi plus loin. L'isolation devenait une priorité absolue.

Il est beau, l'aimé porcelaine entre tes mains plus larges. Bronzées sont-elles sur cette peau pâle, à admirer les noisettes qui semblent crier certains mots dont tu ne parviens pas à identifier le sens. Sens-tu de la résistance...? Tu es incertain, mais dans les derniers mouvements de l'ami, ton coeur semble se déchirer et ton esprit s'active dans un signal d'alarme. La main s'était posée sur ton épaule et l'impulsion t'a immédiatement arrêté. Alerté, tu te redresses assez vite, le coeur battant pour l'observer. Ton souffle est court, mais tu tentes de te reprendre. Tu cherches si tu l'as blessé. « Castiel… Promet moi que c’est mutuel… » La question est murmurée dans les reflets d'âme. Autant scrutait-il la tienne que tu scrutes la sienne. Ça martèle, là-dedans, dans cette cage et doucement, deux de tes doigts viennent prendre prisonnier ce menton délicat. Tu n'es guère violent et la douceur fait son règne. "- Mutuel...? Crois-tu donc que je ne suis là que pour prendre ta dignité et t'oublier ...? Je suis d'abord et avant tout ton ami. Un être qui te respecte et veille à ton confort, ton bonheur. Qui veut écouter tes craintes, qui veut les apaiser s'il peut, jusqu'à la dernière d'entre elles... Me demandes-tu donc si c'est mutuel...? Il y a bien longtemps que tout ça aurait dû être mutuel..." Que tu souffles en l'observant alors que le bout de ton pouce frôle ses lèvres. "- Il y a trop longtemps que j'aurai dû t'embrasser. Je ne te prendrais jamais comme objet. L'envie est réelle. Le désir, aussi... Mais dans le plus grand respect que j'ai pour toi. Je ne désire pas te perdre, Rowan.. Donc si on doit s'arrêter maintenant pour que tu te sente en sécurité, alors je vais accepter ce que tu me demandes sans aucune difficulté. Si, au contraire, tu veux continuer... Alors sache que cette porte est aussi ouverte. Je suivrais celle que tu empruntes. Prend ma main et amène moi dans le monde que tu choisis..."

Amène moi dans ton propre pays imaginaire.
Amène moi où brille ton arc-en-ciel. Où le soleil brille de mille et un feu.
Aime moi, même si c'est le temps d'une nuit, d'un soir... Montre moi ce que j'ai manqué. Ce qui aurait pu être nous, si je t'avais choisi il y a trop d'années. Désire moi comme je te désire.
Aime moi.

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Fantasme. Voilà ce que c'est. Un fantasme qui devient réalité, mais qui donne encore cette impression d'être imprégné dans le monde de Morpheus, Dieu des rêves. Le plus grand. Comme si tes propres doigts qui se promènent sur sa peau peuvent le faire disparaître en fumée d'un instant à l'autre. Le temps se suspend dans cette nouvelle réalité entre vos corps. Vos désirs qui s'entrechoquent pour exploser dans mille et une couleur. Dans ce monde, rouge passion jusqu'au rose qui caresse la peau pour révéler gêne, mais d'une façon confortable qui sied à votre teint. Flotter dans l'univers qui vous êtes vôtre. Plus rien n'a d'importance que le désir de l'un comme de l'autre. Des années d'abstinance qui s'envolent enfin. L'indécision du cadet t'avais forcé à arrêté parce que tu ne voulais pas forcer les choses entre vous. Il t'a déjà fait franchir la limite de votre amitié avec son défi, mais cela n'avait pas été bien long avant que le temps se suspend pour révéler tout ce qui se cachait derrière un baiser qui s'était si vite enflammé.
Embrasse moi comme si demain je m'envole et que tu ne me reverra plus jamais.
C'est ce que ce baiser te donne comme impression. Tu te sens pousser ces ailes longtemps restées repliées. Elles se déploient et menacent de te faire voler jusqu'aux prochains cieux. Entre ces prends, tu te présente comme l'ange que tu as toujours été dans une déguisement qui n'est que celui d'humain. Les pires comme les plus belles créatures que celui d'en haut à créer selon certaines cultures. Ou que l'évolution a amenée à développer au fil des millénaires. Capable du meilleur comme du pire. Tes mains glissent un peu contre le corps de celui qui a été d'abord l'amie jusqu'à l'indécision et la certitude. Le changement qu'il a effectué pour devenir celui dont il est fier et confortable aujourd'hui. Tombé amoureux pour "elle" et finir par suivre le Il et jamais tes sentiments n'ont fânés pour lui. Ils ont été mis sous silence lorsque tu es tombé sous le charme de Knox. Comme un vilain sortiège qu'il t'a lancé, mais ils n'ont jamais disparu. Le corps du fruit défendu commence à bouger contre le tien. Une sensualité qui n'arrange absolument rien à l'état dans lequel tu te trouve depuis l'instant où tes lèvres se sont posées sur les siennes.

Il a besoin d'être rassuré qu'il n'est pas qu'un coup. Qu'un corps que tu prends et que tu vas délaisser, jeté. Ça t'a un peu pincé au fond de ton estomac comme de ton coeur lorsque tu l'as entendu dire ça. Seulement qu'il peut penser que tu es de ce genre là. Certes, tu "trompes" théoriquement ton copain actuellement, mais l'amour a disparu depuis si longtemps... Que tu ne peux pas faire autrement. La peur est réelle quant au fait de le quitter. Pour toi. Pour tes proches et surtout ta petite soeur. Tu sais que ton père peut se défendre, mais ça n'empêche pas d'avoir un froid dans l'estomac pour lui quand tu penses à ce que Knox peut lui faire.

Peut-être lui dis-tu trop de mots pour le rassurer, mais tout est dit avec le coeur et avec une immense sincérité. Les mains plus délicates de Rowan se posent sur tes épaules et l'impulsion - même si elle est douce - te force à reculer. Tu penses que tu as dit quelque chose de mal, mais soudain, tu te retrouves sur le dos, l'ami qui vient s'installer au-dessus. Tes yeux se soulèvent, le coeur matelas fort ta poitrine. Oh. Tu ne l'avais pas prévu, celle-là ! Tes joues se teintent d'une douce couleur pivoine quand tes mains se posent avec gentillesse contre ses hanches pour l'aider à rester en place, les lèvres qui s'amusent à revenir se mouvoir les unes contre les autres, à se caresser sensuellement jusqu'à ce que le souffle quémande et s'impose dans un besoin vital. Les mains de l'ami se glissent sous ton haut et immédiatement ton ventre se creuse, provoquant une poussée d'envie incontrôlable. Tu sens le petit tremblement qui passe dans tout ton corps, comme un "avertissement" que tout peut rapidement basculer. Tes paupières sont fermées, même lorsqu'il passe sur ta mâchoire qui étire tes lèvres dans un doux sourire. « Tu me plais, Castiel. » Les mots franchissent la tête, perturbent l'âme. Tu émets un petit son, semblable à un couinement quand tous les mots frappent la conscience. Dès l'instant où il commence à bouger ses hanches au niveau des tiennes, ça devient de plus en plus compliqué de résister.

Tu te dois, pourtant. Ne pas être brusque, sauf s'il te le demande. Une main sur sa hanche l'ayant serré, finit par remonter sous son haut afin de caresser le bas de son dos jusqu'à remonter dans le milieu de son échine. L'autre vient envelopper complètement son dos et tu le presse contre toi. L'enveloppe de façon sécuritaire. Tu ne peux plus t'empêcher d'essayer d'explorer son corps. L'accord qui est donné, l'ouverture que tu empruntes, mais qu'à n'importe quel moment peut se refermer et tu ne va jamais la forcer. Tes doigts glissent maintenant vers l'une de ses fesses et gentiment, tu en épouse la forme pour la presser. Cette forme de son corps que tu n'as jamais pu caressé jusqu'ici. Ni touché. Tu l'as admiré à plusieurs reprises, mais entre voir et touché... Il y a tout un fossé ! Tu souris contre ses lèvres alors que l'envie se fait de plus en plus sentir et tu remontes une main pour la poser sur sa nuque. Ce sont tes lèvres qui arrêtent de se mouvoir contre les siennes afin de glisser avec lenteur sur sa mâchoire jusqu'à son oreille. "- Tu me plaît toi aussi, Rowan... Tu me plaît comme jamais personne ne m'a plu..." Révélations réelles. Tu as le désir aisé, mais c'est lui que tu as désiré depuis des années. Ton désir le plus puissant. Le plus viscéral. Tes rêves les plus fous. Du premier jusqu'au dernier et tes lèvres embrassent la partie tendre juste en-dessous de son oreille jusqu'à descendre sur sa jugulaire afin de sentir chaque battement de coeur contre tes lippes. Tu ouvres un peu plus la bouche pour que tes dents se fassent vampires avec gentillesse avant de creuser dans son épaule des baisers doucereux. L'expression même de ton envie entre tes cuisses n'a toujours pas diminuée. Même qu'il peut ressentir quelques tressautements d'ici et là quand tu atteints un nouveau "pic" d'excitation. Ton autre main remonte graduellement le haut du jeune homme. "- Me permets-tu de te le retirer...?" Consentement que tu cherches, sachant que Rowan peut hésiter et que tu ne désires point faire les choses mal ou précipitées avec lui. Prendre le temps. C'est avec lui que tu veux faire comme si tu découvrais ce que c'est pour la première fois.

Valse avec moi.
Toute la nuit, si tel est ton désir. Fais de moi le plus heureux.
Aime moi comme je t'aime et nous pourrons fuir ensemble.
Morphéus nous attend dans son pays des rêves.

début du hide vers la fin, désolée pour les curieux TW toutefois d'érotisme.

Disparaît dans un monde à part, où vous êtes les deux seuls vivants flottant dans ce vide qui nous enveloppe comme du velours et  embrassez-vous jusqu'à perdre le souffle. Embrassez-vous jusqu'aux lèvres devenant carmines. Vous êtes vampires, assoifés l'un de l'autre dans un amour terré au plus profond de notre être. Révélé aux autres dans notre plus grande cécité, nous valsons aujourd'hui dans l'interdit. Toi et lui, Rowan. Envers et contre tous, vous voilà les seuls humains qui existent sur Terre. Cette bulle si réconfortante qui te caresse comme une tendre chaleur dont tu n'es plus habitué. L'aimé maudit qui n'en est plus un, aux poings violents qu'il n'a jamais modifié, la peur qu'il inflige comme une sentance perpétuelle. Elles sont là, ces marques que tu as camouflé sous un mensonge de violence dont tu n'es point responsable. Bataille qui n'est pas celle que les autres croient, mais c'est l'illusion en mots que tu as donné. Une version gobée pour l'impulsivité qui peut siéger dans tes mots comme dans tes gestes. Le moment est doux et tendre, un peu maladroit parce que vous êtes ensemble. Vous. Tous les deux ne manquez pas d'expérience, mais c'est comme si tu revenais en arrière pour la première fois. Ça aurait dû être lui cette fois là, dans ce lit. Ça aurait dû être Rowan dont tu caresses le corps du bout des doigts pour en découvrir chaque courbe, de le sentir frissonner sous tes doigts. D'apprendre le corps de Jade d'abord, puis lors de sa transition. Lui faire comprendre que tu l'acceptes comme il est, du début à la fin. Que pour toi, le genre importe peu au côté sexuel de la chose et que tu veux qu'il soit bien dans sa peau. Lui montrer comme aimer peut faire du bien. De se voir dans tes yeux comme le roi de ce monde, le plus beau à la couronne dorée étincelante de mille et un feu. Le plus grand décide de passer à l'action, la surprise se lisant sur ton visage quand inversés, il est dominant jusqu'à ses lèvres qui viennent caresser comme le velours qu'elles sont le mont de tes épaules jusqu'au creux de sa crevasse qui attend à mi-chemin avec le cou et tes paupières se referment lentement, les frissons qui dévoilent la chair de poule provoquée par ces simples gestes. Le corps réagit, le désir n'est pas caché. Il se dévoile aisément. Homme, le désir commence bien à se faire sentir par la dureté évidente. Inexorabilité de ton corps. Tu as ce souffle comme un soupire qui s'échappe de tes lippes jusqu'au dos qui se tend un tant soit peu pour se cambrer avec légèreté avant de retrouver repos. Tu en portera les plus beaux souvenirs dans tes rêves, des jolis souvenirs qui pourront te servir de refuge lorsque le malheur va se rabattre sur toi. Sa douceur, lorsque la violence lacérera ta peau jusq'à tenter de te briser.

Les doigts féeriques se promènent avec taquinerie et curiosité sur le derme chaud qui n'attend que ça, les yeux qui bougent sur les paupières de la belle au bois dormant improvisée, tu te laisse entièrement faire aux désirs du cadet. Cadet qui te dépasse largement en terme de grandeur, mais fin, contrairement à tes muscles qui lui font rivalité. Tout pour s'unir dans un équitable duo. Il teste ta volonté lorsque ses doigts se font joueurs au niveau de ton nombril qui se creuse, comme pour se cacher et éviter de réveiller le monstre endormi. Le feu qui commence à s'embraser dans tes reins menacent de le renverser pour posséder ce que tu désires depuis des années. Tes yeux finissent par se révéler de nouveau, une main commençant à posséder le dos du beau jusqu'à le remonter. L'hésitation marque, mais nulle presse pour laisser l'ami aimé choisir. « Seulement si j’ai le droit de retirer le tien… » Un petit rire sort de tes lèvres et tu as la bouche en petit coeur en l'observant jusqu'à sourire. "- Tu peux tout me retirer, si c'est ce que tu désires. Tu as tout mon consentement..." Parce que ton corps, tu n'en a pas honte. Il y croit au mensonge que tu as volontairement coulé pour éloigner les inquiétudes : batailles. La violence conjugale reste ainsi loin dans les conversations et te protège tout comme les protège eux. « …Parce que tu serais encore plus beau sans celui-ci. » Il y a ce petit réflexe de mordillement de la lèvre inférieure tout en l'observant, lui qui teste patience et volonté. Petit diable aux traits d'ange. Tu as envie de le croquer. "- Dévoile moi... Et qu'à tes yeux je deviens oeuvre d'art" que tu lui glisses avec sincérité. Parce qu'il a ce don : tu te vois être désiré dans ses yeux, sans aucune cachette. Sans aucune restriction. Non. Il n'y a que l'admiration, le désir. L'envie. Ça se reflète les mêmes dans les tiens. Les mots doux atteignent ton coeur, jusqu'au rire qui réchauffe ton âme et ton coeur, cristallin à souhait. Lorsque le consentement est bien compris, tu redresses les bras pour laisser l'ami cher te le retirer et tes mains viennent glisser sur ses cuisses, remontant jusqu'aux hanches que tu apprends à connaître, à ressentir sous tes doigts et tu souris. Cette main vient dans le milieu, le lui retirant ce haut pénible en même temps et les vêtements viennent joncher le sol. Tes yeux semblent s'assombrir légèrement en l'observant. "- Tu es magnifique..." Même s'il peut te chuchoter le contraire, il ne va jamais te dissuader qu'il ne l'est pas. Jamais ! À tes yeux, il l'est et c'est ce qui importe.

début du hide vers la fin, désolée pour les curieux TW toutefois d'érotisme.

Le trône n'est plus solitaire parce que le petit prince est auprès de son roi. Il est là, au-dessus en dansant une sensuelle mascarade qui fonctionne, des hanches dont tes yeux ne cessent d'observer avec une fascination marquée. Le corps maintes fois observé et admiré dans l'ombre. Même que tu l'as connu dans ses débuts, dans les prémices de sa vie jusqu'aux changements qui ont opérés jusqu'à l'homme qu'il devient, qu'il désire et s'identifie. Qu'il est. Tu n'as jamais aimé aussi fort, aussi désiré que lui. Des fantasmes inavoués jusqu'au plus profond de ton esprit qui hantent le bout de tes doigts pour vouloir en parcourir chaque centimètre, de le posséder d'une façon beaucoup plus douce. L'être entre tes mains est à la fois fragile et fort, il est celui que ton coeur aime et adore, à l'esprit qui s'en délecte d'une fascination amoureuse jusqu'au corps qui brûle d'envie et de désir. Ce sont de sacrés points qui augmentent le rythme de ton coeur, jusqu'à la danse qu'il continue pour te torturer avec une part délicieuse qui lui est si propre. c'est ça, admire moi.. Fais moi roi dans tes pensées les plus profondes, donne moi la couronne qui m'est due depuis si longtemps dans tes songes fantaisistes... Des pensées qui virevoltent quand tu vois les bourgeons du beau se promener sur ton torse qu'il découvre. Redécouvre. Il en apprécie chaque parcelle, il peut le toucher maintenant. Il n'est plus privé de rien, dans cette bulle qui vous enveloppe en oubliant tous les ennemis qui peuvent venir. Oh, doux Rowan dont les syllabes même roulent entre tes lèvres, ta langue caressant ton propre palais dans son imaginaire sur chaque lettre. Tes yeux n'ont pas manqués les cicatrices que tu as déjà vus. Ça ne t'a jamais dérangé et au contraire : elles te charme parce qu'elle dévoile sa véritable identité. Une libération pour le jeune homme au-dessus de toi. « Tu es si beau. » Un sourire fend tes lèvres alors que tes mains se font reines sur ses cuisses, venant prendre possessions de ces hanches qui s'amusent toujours à bouger. "- Ce compliment est miroir..." que tu murmures. Il peut le voir dans tes iris comment tu le regarde. Rien n'est dissimulé. Absolument rien. Ton envie grimpe de plus en plus. Il l'attise, il te rend dingue. Et tu tombes maintenant dans le gouffre dans lequel tu aurais dû tomber il y a bien longtemps.