Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense (Marven)

(#) par **Marlon Bentham** Mar 30 Avr 2024 - 13:18

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | Bordel, le temps avait été long, lui donnant la désagréable impression que les journées ne faisaient plus vingt-quatre heures mais quarante-huit tellement il avait attendu, les yeux rivés sur son portable à espérer voir ce dernier s’éclairer et lui annoncer l’arrivée d’un texto de la part de Sven. Mais non, parce que ce dernier n’avait rien trouvé de mieux à faire que de se rebeller et faire le mort au moment-même où sa greffe devait avoir lieu. Putain, qu’il l’avait détesté. Il l’avait maudit après chaque message restés sans réponses, après chaque vu apparaissant sous ses sms auxquels il ne prenait pas la peine de répondre. Il aurait pu, il aurait même dû, laisser couler. Abandonner et le laisser lui échapper. Parce qu’il mérite mieux, Sven. Il mérite mieux qu’un mec qui n’est pas foutu de le voir ailleurs que dans l’ombre, à l’abri des regards de tout et tout le monde. Qui n’est même pas foutu de lui offrir un semblant d’histoire d’amour digne de celle d’un vrai couple. Et pourtant… il a fallu qu’il lui réponde après une enieme tentative et sa résolution de le laisser tranquille a volé à la poubelle en même temps que le déchet de gâteau qu’il a jeté. Et la rancoeur de son silence a très rapidement été remplacé par le soulagement de savoir que d’une : il était en vie et que de deux : tout semblait s’être bien déroulé. Mieux encore, pour couronner le tout, il avait envie de le voir. Et qui était-il pour lui refuser quelque chose dont il avait ~~besoin~~ envie lui aussi ? Personne.

Dernier message envoyé, il plante ses pieds dans ses chaussures et chope les clés de sa voiture avant de sortir de la maison, grimpant dans le véhicule pour prendre un chemin qu’il connaît bien, limite par cœur pour l’avoir fait plusieurs fois ces derniers mois. Bien qu’il n’ait émis aucune envie particulière, Marlon s’arrête au Starbucks en chemin pour prendre un refresha mangue - fruit de la passion. Le soleil commence doucement à revenir sur Seattle alors une boisson fraîche n’est jamais de refus. Commande posée dans le porte-gobelet de la voiture, il redémarre et se gare à quelques mètres de chez Sven, franchissant les quelques pas qui de chez lui à pieds, la paille de sa boisson dans la bouche et son poing vient frapper contre la porte, dans une harmonie de coups bien à lui, qu’il sache qui se trouve derrière avant même d’ouvrir, ce qui se produit vite et un léger sourire apparaît sur son visage quand il le voit. « J’ai jamais eu autant envie de t’etriper que ces derniers jours. » Il s’avance pour entrer à l’intérieur et refermer la porte dans son dos.« Et pourtant, quand je te vois là, c’est plus du tout à l’ordre du jour. » Oh, il n’était pas dupe, il était conscient de mériter qu’il lui en fasse voir et encore, Sven était gentil, trop gentil, avec lui alors qu’il avait toutes les raisons de ne pas l’être. Sa main libre vient chercher une des siennes pour la serrer entre ses doigts et il vient effleurer ses lèvres des siennes. « Toujours pas envie de m’embrasser ? » De toute façon, s’il ne le fait pas, Marlon le fera. Parce qu’il en crève d’envie.

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(#) par **Sven Neumann** Mar 30 Avr 2024 - 14:23

ET CREVER LE SILENCE,
QUAND C’EST À TOI QUE JE PENSE

feat. Sven Neumann & @Marlon Bentham

29 avril 2024 - (OUTFIT) | La seule chose que tu n'avais pas dite à Marlon était que tu étais tout simplement en boxer avec un simple plaid sur les épaules. Après tout, t'as juste bougé de ton lit pour aller te faire un bon sandwich au Nutella alors pourquoi te faire chier à t'habiller ? Mais, pour ne pas donner des envies à Marlon (et aussi pour ne pas que tu lui sautes dessus car tu te connais). Alors ouais, après t'être enfilé ton délicieux sandwich, tu files dans la salle de bain pour te rafraîchir un coup, faudra que tu prennes ta douche mais vu que faut changer le pansement et tout, ça attendra demain que ton père soit de retour. Pour l'instant, une tenue confortable fera très bien l'affaire. Enfilant les premiers shorts et t-shirts qui viennent à toi, tu te retrouves bien vite vêtu, alors que tu viens tout de même te brosser un coup les dents. Tu as tenté de jouer les rebelles, de lui laisser des vues, de le chasser de ton esprit… En vain. Il a une telle emprise sur toi que t’es sûr que tu aurais pu annuler ton rendez-vous avec Shin si Marlon n’était pas occupé avec sa fiancée. Une grimace s’affiche sur ton visage, alors que tu te regardes à travers le miroir. Tu rinces rapidement ta bouche et une fois prêt, tu commences à faire les cent pas dans le salon.

C’est cool d’avoir le loft pour toi tout seul, ce n’est pas rare mais au moins tu peux vraiment faire ce que tu veux et avec qui tu veux. Alors, oui, quand plusieurs coups retentissent sur la porte d’entrée, t’as le palpitant qui s’accélère et vraiment, tu te demandes si tu fais un bon choix, si c’est bon pour toi de continuer d’espérer avoir une vraie relation avec Marlon. La porte rapidement ouverte, tous tes doutes s’effacent quand tes yeux viennent s’ancrer aux siens. « J’ai jamais eu autant envie de t’etriper que ces derniers jours. » Un léger sourire étire tes lèvres alors que tu le laisses refermer derrière-lui. « Et pourtant, quand je te vois là, c’est plus du tout à l’ordre du jour. » « Ce que tu peux être susceptible quand même, tout ça pour quoi, trois, quatre messages laissés en vus ? » souffles-tu alors que tu regardes son gobelet d’un œil intéressé mais que tu finis par reporter ton attention sur son autre main qui vient chercher la tienne, l’amenant à ses lèvres pour l’effleurer doucement. « Toujours pas envie de m’embrasser ? » Secouant la tête, tu viens cependant récupérer son gobelet mais, alors que tu t’apprêtes à le boire, tu secoues la tête. « Merde, j’dois faire gaffe avec les microbes et tout ça, du coup mon plan tombe à l’eau… » Toi qui voulait lui piquer un peu de refresha mangue-fruit de la passion, c’est foutu. Lui rendant à contrecœur, tu avances finalement jusqu’au salon, sans lâcher sa main cependant. « T’as vu, j’suis en forme et toujours aussi beau gosse… » Tes sourcils montent et descendent alors que tu te mets légèrement à rire.

(#) par **Marlon Bentham** Mar 30 Avr 2024 - 14:53

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | Si Sven était faible face à Marlon, le plus vieux l’était tout autant face au plus jeune. Il aurait pu jouer les rabat-joie en faisant durer, de son côté, le silence. Ou même en refusant de venir le voir mais ça avait suffisamment duré et ouais, il avait besoin de sa dose de Sven. En personne, pas en intraveineuse.

Une nouvelle sensation de soulagement s’empare de lui quand il croise son regard et il l’inspecte rapidement, s’assurant que rien n’a changé physiquement. Il se doute qu’il doit avoir un pansement là-dessous mais à côté de ça, on ne saurait pas dire qu’il sort d’une opération. « Ce que tu peux être susceptible quand même, tout ça pour quoi, trois, quatre messages laissés en vus ? » Marlon arque un sourcil, comme pour lui demander s’il est bel et bien sérieux avec sa question. Il n’était pas susceptible - juste un peu parfois - mais il n’avait pas réellement été question d’être vexé ou non. « J’aurais voulu t’y voir, toi, si j’avais subi une opération et que je faisais exprès de pas te répondre. » C’est bien parce qu’il devait faire attention, sinon il lui aurait sûrement asséné un léger coup dans le bras, ou une chatouille sur les côtes. Sa main dans la sienne, les détails disparaissent de son esprit, son attention uniquement focalisé sur lui et lui seul. Et pour quelqu’un qui n’avait envie de rien, il sourit en le voyant récupérer sa boisson pour en boire un peu avant de se désister, lui faisant froncer les sourcils. « Merde, j’dois faire gaffe avec les microbes et tout ça, du coup mon plan tombe à l’eau… » Ah, tout s’explique. « Attends, ça veut dire que je vais même pas pouvoir t’embrasser ? » Il était soudainement blasé. Compliqué d’être près de Sven et de ne rien faire. Enfin, il était capable de garder ses mains et ses pensées/envies coquines pour lui mais ne pas pouvoir l’embrasser à sa guise, c’était similaire à de la torture. Surtout qu’il lui avait manqué pendant ces quelques jours. Il le laisse le tirer à suite dans le salon qu’il connaît déjà, même si personne ne le sait. « T’as vu, j’suis en forme et toujours aussi beau gosse… » Son rire lui fait du bien, réchauffe son cœur et il pose son gobelet quelques secondes pour se débarrasser de sa veste. « J’aurais porté plainte contre l’hôpital si ils t’avaient abîmés ! » Ça aurait sûrement été un peu bizarre mais bref. « Tu sais déjà si la greffe est plutôt positive ? » Que tout ça ne soit plus qu’un lointain souvenir. « En forme, en forme… va sûrement falloir attendre un peu avant de reprendre nos entraînements. » Manquerait plus que ses points sautent parce qu’il a voulu reprendre une vie à peu près normale trop rapidement. Mais il n’avait pas trop de doute sur le fait que son entourage veille sur lui comme il se doit. Récupérant sa boisson, il en tire le couvercle ainsi que la paille, lui tendant en souriant. « J’en ai pas bu beaucoup et seulement à la paille, ça devrait le faire. Puis, aux dernières nouvelles, je suis pas malade et en pleine forme. » Bon, on ne pouvait jamais être sûr qu’une maladie quelconque n’était pas en train de se propager en nous mais il était quand même relativement confiant. Marlon ne tombait que très rarement malade. « Et si je te refile un truc, je donne mon autorisation pour qu’il vienne récupérer en moi ce qu’il faut remplacer chez toi. » Mais assez parler de malheur, tout allait bien se passer pour lui.

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(#) par **Sven Neumann** Mar 30 Avr 2024 - 22:33

ET CREVER LE SILENCE,
QUAND C’EST À TOI QUE JE PENSE

feat. Sven Neumann & @Marlon Bentham

29 avril 2024 - (OUTFIT) | On peut clairement dire tout ce qu'on veut sur Marlon, mais quand ce dernier se tient devant vous, tout sourire et sexy comme jamais… Bah vous n'êtes plus rien. Il n'a même pas besoin de parler pour que ton palpitant s'accélère et que tu aies envie de l'embrasser. Mais déjà, tu lui laisses le loisir de rentrer et surtout de se plaindre de ne pas avoir eu de tes nouvelles. Faut dire que t'as décidé de la jouer rebelle ces derniers jours et que ça ne lui a pas trop plu. Mais fait est que Marlon n'est pas imposant, ni exigeant et du coup il n'a rien forcé pour avoir une réponse. C'est pourquoi, vu qu'il s'inquiétait pour ta greffe, t'as décidé de lui répondre, quand même, après quatre messages laissés en vus. « J’aurais voulu t’y voir, toi, si j’avais subi une opération et que je faisais exprès de pas te répondre. » Oh bah tu aurais eu quelques idées de secours. Mais ouais, c'était peut-être pas le meilleur moment pour vouloir jouer les durs. « Désolé, vraiment. Mais au moins, je vois que tu ne peux t'empêcher de penser et t'inquiéter pour moi… C'est mignon. » avoues-tu d'un léger sourire en coin. Oui, tu es comme ça, tu ne changeras plus.

Mais quand tu viens récupérer sa boisson, ton plan tombe vite à l'eau quand cette voix te revient en tête, te disant de faire attention, tout ça tout ça. « Attends, ça veut dire que je vais même pas pouvoir t’embrasser ? » C'est vrai que tu n'avais pas songé à ça. Est-ce que tu peux quand même ? Déjà on t'a donné rendez-vous le 4 mai prochain pour faire un point, voir où tu en es tout ça tout ça. « Bah en vrai je n'en sais rien… J'avoue que je disais ça pour te faire chier mais du coup tu viens de me donner un coup de stress… » Lui réponds-tu alors que tu deviens sans doute soucieux le temps de quelques secondes. Tu l'invites à te rejoindre dans le salon et finalement il se met à l'aise. Récupérant sa veste tu viens la poser sur le porte-manteau avant de rire un peu plus à sa remarque, mignonne soit dit en passant. « J’aurais porté plainte contre l’hôpital si ils t’avaient abîmés ! » Venant porter une main sur ta poitrine, tu arbores une moue attendrie. « T'es vraiment adorable quand tu t'y mets… » souffles-tu alors que tu laisses ton regard couler sur ses bras. « Tu sais déjà si la greffe est plutôt positive ? » Secouant la tête, tu reportes ton attention sur son visage. « En forme, en forme… va sûrement falloir attendre un peu avant de reprendre nos entraînements. » « Malheureusement non. Ça fait deux jours que je vais bien et je retourne là-bas le 4, Keziah va m'y emmener car mon père bosse donc… » Donc tu ne sais pas trop comment ça va se dérouler. Tu es autant dans le flou que le sont les personnes qui demandent de tes nouvelles. « Par entraînements tu parles de sexe ? » demandes-tu, cash comme tu sais l'être quand il le faut. Ton regard suit son geste quand il vient récupérer sa boisson, ouvrant cette dernière pour te la tendre. « J’en ai pas bu beaucoup et seulement à la paille, ça devrait le faire. Puis, aux dernières nouvelles, je suis pas malade et en pleine forme. » « Je vais souvent me faire opérer si j'ai le droit à autant d'attention… » Bien évidemment, tu dis ça sur le ton de la plaisanterie. Tu ne souhaiterais à personne de voir son foie attaqué et de devoir demander une greffe à quelqu'un d'autre. Encore moins que la personne qui te donne un bout d'elle soit ton jumeau. Tu viens donc récupérer sa boisson et tu en bois une longue gorgée, souriant comme un gosse quand tu lui rends son gobelet. « Mangue et fruit de la passion… Ça me fera toujours penser à toi, cette saveur. » C'est lui qui te l'a fait goûter à l'époque. Toi tu ne jurais que par fraise-kiwi à l'époque, il a su faire basculer ton cœur du côté obscur des refresha. « Et si je te refile un truc, je donne mon autorisation pour qu’il vienne récupérer en moi ce qu’il faut remplacer chez toi. » Armé d'une idée plutôt coquine, tu t'approches en venant glisser une main au niveau de son entrejambe. « Tu penses que si tu m'abimes là, tu pourrais me donner la tienne? Car wow, l'effet qu'elle ferait à mes conquêtes… » Un souffle amusé sors de tes narines alors que tu viens lui débarrasser son gobelet pour enrouler tes bras autour de son cou. « Bon, tu sais quoi? Je pense qu'on va dire que je peux me permettre car t'es définitivement trop mignon et sexy pour que je ne fasse rien de rien avec toi… » Et tu viens l'embrasser. Tes lèvres viennent se lier aux siennes alors que tes doigts se glissent dans la naissance de sa chevelure, tirant légèrement dessus alors que tu viens coller ton corps un peu trop près du sien ce qui t'arrache un léger cri, suivi d'un grognement. « Putain de merde… »

(#) par **Marlon Bentham** Mer 1 Mai 2024 - 0:58

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | « Désolé, vraiment. Mais au moins, je vois que tu ne peux t'empêcher de penser et t'inquiéter pour moi… C'est mignon. » Son regard reste sur lui plusieurs secondes, comme pour tenter de déceler si, oui ou non, il est sérieux en disant ça. « Tu en doutais sérieusement ? » Il ne se passait pas une journée sans que Sven ne vienne se poser tranquillement dans sa tête, sans qu'il n'occupe son esprit d'une façon ou d'une autre. La situation était particulière, le plus vieux n'allait nier les faits mais il pensait toujours à lui, même quand il ne le fallait pas. « Mais c'est bon, c'est oublié. » Il fend l'air d'un geste de main, signant le fait que c'est de l'histoire ancienne. Pas de quoi rester sur cette histoire de messages sans réponses maintenant qu'il l'avait en face de lui.

Sauf que s'il reste en face de lui sans pouvoir le toucher, ça risque de faire grimper sa frustration plus que jamais. Certes, l'important était qu'il puisse passer du temps en sa compagnie mais c'était toujours mieux de pouvoir y ajouter quelques baisers par-ci, par-là. « Bah en vrai je n'en sais rien… J'avoue que je disais ça pour te faire chier mais du coup tu viens de me donner un coup de stress… » Il aurait bien fait de fermer son clapet cette fois, ça lui aurait évité de trop réfléchir, de stresser et de possiblement prendre trop de précaution inutile. Enfin, pouvait-il y avoir des précautions inutiles ? « Je pense pas que ça soit nécessaire de t'inquiéter autant, sinon ils t'auraient gardé dans une chambre stérile. » Fallait pas non plus s'arrêter de vivre. Certes, il fallait faire attention mais ne pas tomber dans l'abus et l'exagération non plus. Peut-être que sa façon de penser n'était pas la bonne et que ça se retournerait contre lui un jour, mais bon. Sa veste lui échappe pour se retrouver pendue sur le porte-manteau et il lève les yeux au ciel à ses prochaines paroles. « T'es vraiment adorable quand tu t'y mets… » « Évidemment que je le suis, regarde cette tête. » Et il tente de faire un sourire à la Flynn Rider. Enfin non, il n'essaie pas, il fait parce que sans vraiment savoir comment ni pourquoi, c'est un don qu'il maitrise plutôt bien. Un don inutile, qui ne lui sert quasiment jamais mais pour plaisanter, de temps en temps, ça fait son effet. Mais son inquiétude concernant sa greffe réapparait plutôt rapidement, surtout de savoir si les médecins sont confiants vis à vis de l'opération. Enfin, s'il en sait déjà quelque chose. Mais vu sa tête, ça ne semble pas. « Malheureusement non. Ça fait deux jours que je vais bien et je retourne là-bas le 4, Keziah va m'y emmener car mon père bosse donc… » Il hoche la tête et même si ça reste relativement flou, il a bon espoir. Lui, il y croit. « Je suis confiant. Je peux l'être pour deux, s'il le faut. » Il n'y avait pas la moindre raison valable pour que ça ne fonctionne pas après tout. Trouver un donneur cent pourcent compatible était une denrée rare alors ça ne pouvait qu'aller bien. Ca devait aller bien. « Par entraînements tu parles de sexe ? » Il penche la tête sur le côté, les paupières légèrement plissés alors qu'un sourire étire ses lèvres et que son pouce vient caresser sa joue. « Je savais que de nous deux, tu serais le premier à mentionner le sexe. T'as peur de devoir attendre des mois avant de t'y remettre ? » Si tel était le cas, il trouverait bien un moyen de lui faire du bien, même si il devait privilégier son plaisir au détriment du plaisir ressenti ensemble, partagé. « Je parlais des petits entraînements gentillets de baskets qu'il nous arrive de faire parfois mais ouais, le sexe aussi. » Bien sûr qu'il y a pensé, qui ne le ferait pas ? Dans tous les cas, il allait devoir y aller molo pour tout ce qui est physique. Aucun doute que ça va finir par l'emmerder, surtout s'il doit rester tranquille pendant plusieurs semaines voire mois. Pour lui remonter un petit peu le moral, il ouvre son gobelet avant de lui tendre, parce qu'il n'aurait pas pris la peine d'aller en chercher s'il ne savait pas d'avance que Sven aurait envie d'y goûter. « Je vais souvent me faire opérer si j'ai le droit à autant d'attention… » « Je serai ravi de jouer les soignants avec toi. » Il y avait pire que lui comme patient. « Mangue et fruit de la passion… Ça me fera toujours penser à toi, cette saveur. » Un sourire niais apparaît sur son visage et ce serait mentir que de dire que son cœur ne loupe pas quelques battements à ses mots. C'était toujours plaisant de savoir qu'on avait laissé une empreinte dans la vie de quelqu'un. « Je ne peux toujours pas croire au fait que tu n'avais jamais goûté avant que de me connaître. Quelle honte. » Il en rajoute. Ca peut toujours faire peur de se lancer dans des saveurs plus particulières, qui sortent un peu des goûts classiques et qui fonctionnent mais ce mélange là est d'une fraicheur sans nom, donne la sensation d'avoir l'été dans la bouche. Les vacances au soleil dans un gobelet Starbucks. L'observant, il peut voir une idée traverser ses yeux et un léger gémissement lui échappe quand il sent sa main se presser sur son entrejambe. Au repos, certes, mais quand même, le contact ne le laisse pas indifférent. Jamais quand il s'agit de Sven. « Tu penses que si tu m'abimes là, tu pourrais me donner la tienne? Car wow, l'effet qu'elle ferait à mes conquêtes… » Il en perd son sourire et ses sourcils se froncent, même si il sait qu'il lui dit ça uniquement pour le taquiner. « Continue et je te la mets en bouche pour que t'arrêtes de dire n'importe quoi. » Pas sûr qu'il ait réellement envie qu'il arrête du coup. Ses traits se détendent quand il sent les bras du plus jeune s'enrouler autour de lui et les siennes viennent instantanément se poser au bas de son dos. « Bon, tu sais quoi? Je pense qu'on va dire que je peux me permettre car t'es définitivement trop mignon et sexy pour que je ne fasse rien de rien avec toi… » Un soupir lui échappe quand il sent enfin ses lèvres contre les siennes. Ses mains l'attirent légèrement plus proche de lui, profitant de le sentir contre lui mais son sang se glace quand un cri échappe au plus jeune, le faisant le lâcher directement. « Putain de merde… » « Merde, excuse-moi, j'ai du m'emporter un peu. » Il n'avait aucune idée de si c'était bel et bien de sa faute mais le fait est qu'il l'a quand même attiré contre lui alors peut-être que c'est à cause de lui qu'il a eu une douleur au niveau de sa cicatrice. « Si les bisous magiques n'étaient pas qu'un mythe, je t'en ferai partout pour que ça puisse te soulager un peu. » Mais ce n'était malheureusement pas efficace. Ou que dans la tête.

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(#) par **Sven Neumann** Mer 1 Mai 2024 - 23:13

ET CREVER LE SILENCE,
QUAND C’EST À TOI QUE JE PENSE

feat. Sven Neumann & @Marlon Bentham

29 avril 2024 - (OUTFIT) | « Tu en doutais sérieusement ? » Haussant les épaules, tu ne sais pas trop quoi répondre. Ça ne fait qu’un an que vous en êtes là, lui et toi, à vous voir en secret, loin du regard des autres alors peut-être que tu ne le connais pas vraiment ? Ou alors que tu ne sais pas trop comment le percevoir quand tes amis te disent qu’il n’est pas fait pour toi. « Mais c'est bon, c'est oublié. » « Noté. Désolé de faire mon relou, j-c’est juste pas facile pour moi des fois, c’est tout… » Il pourrait le comprendre quand même, qu’être l’amant de passage ça ne pouvait pas toujours être sympa et simple à vivre. Sans doute pour ça que t’as voulu te rebeller, en vain. Mais tu penses rapidement à autre chose quand le plus vieux te parle du fait de ne pas pouvoir t’embrasser. Le sujet te fout un coup de stress et ça doit se lire sur ton visage mais tant pis, tu ne vas pas faire semblant de rien alors qu’il mentionne un sujet plutôt important. « Je pense pas que ça soit nécessaire de t'inquiéter autant, sinon ils t'auraient gardé dans une chambre stérile. » Ce n’est pas faux. T’aurais bien envie de lui demander de poser la question à sa fiancée mais ça serait un peu too much, nan ? En tout cas tu ne perds pas le temps de le débarrasser, venant ensuite mordiller ta lèvre quand ton crush se met à jouer les Flynn Rider. « Évidemment que je le suis, regarde cette tête. » « C’est totalement de la triche ce que tu fais, t’en es conscient ? » demandes-tu alors que tu sais que toi aussi tu te mets souvent à tricher, envoyant une petite vidéo de toi quasi nu quand tu veux qu’il rapplique vite, par exemple.

Mais de toute façon, même si tu souris, ce sourire disparaît rapidement quand vous parlez des résultats de la greffe et des avancées que tu as depuis cette dernière. Tu détestais déjà parler de ça avant mais après ? « Je suis confiant. Je peux l'être pour deux, s'il le faut. » Comment ne pas tomber sous son charme ? Ce mec c’est l’homme parfait à tes yeux. Le seul défaut c’est son anneau et sa fiancée mais hormis ça, c’est vraiment un amour et tout ce que tu cherches quand tu swipes à droite des personnes aléatoires. Tu cherches de la stabilité car t’as jamais trop su combien d’années tu allais vivre, ni même si tu survivrais assez longtemps pour tout connaître de la vie donc ouais, ce sourire tantôt disparu, réapparaît et tu hoches simplement la tête, ne voulant pas tergiverser longtemps sur le sujet. A ta question sur lesdits entraînements, tu joues de tes sourcils, un sourire espiègle remplaçant le précédent. « Je savais que de nous deux, tu serais le premier à mentionner le sexe. T'as peur de devoir attendre des mois avant de t'y remettre ? » Son pouce sur ta joue te fait frissonner alors que tu ris. « C’est parce que t’es un papy ça, j’ai le cerveau et les hormones en ébullitions, je pense toujours à ça. Mais ouais, j’pense que je vais devoir faire gaffe, pas de danse, pas de sexe, pas de sport… Bref, j’ai l’impression de revenir en arrière, au temps où j’me faisais chier. Bon, y a quelques jeux et séries qui sont sorties entre temps, ça devrait m’occuper… » Puis, y a lui aussi, enfin, de temps en temps. « Je parlais des petits entraînements gentillets de baskets qu'il nous arrive de faire parfois mais ouais, le sexe aussi. » « J’ai hâte de pouvoir te mettre une raclée en tout cas, compte sur moi ! » avoues-tu en prenant cet air fier que tu aimes prendre quand t’es certain de ce que tu avances.

Et quand il vient te tendre son gobelet, tu ne fais que rajouter une qualité de plus sur ta liste de pour et contre ta relation avec Marlon. « Je serai ravi de jouer les soignants avec toi. » « Surtout que tu sais comment faire, t’as un exemple à la maison. » lances-tu du tac au tac, venant boire avant de tousser en secouant la tête, posant ta main sur la sienne. « Désolé, c’était petit et méchant. » T’es un petit con après tout, mais au moins ça t’arrive de reconnaître tes torts. Cependant, la tension monte d’un cran quand tu viens parler sexe mais surtout attraper son entrejambe, ce qui le fait gémir, légèrement mais assez pour te donner chaud. Sauf que la fin de ta phrase ne lui plaît pas, ça, c’est pas toi qui est emprisonné dans une relation hein, t’es libre contrairement à lui. « Continue et je te la mets en bouche pour que t'arrêtes de dire n'importe quoi. » Un rire franc sort de tes lèvres alors que tu vois qu’il se détend un peu plus quand tes bras viennent s’enrouler autour de son cou. « On sait tous les deux que ça ne serait une punition pour personne. Elle me manque en vrai… » souffles-tu contre ses lèvres alors que l’instant d’après tu viens coller tes lèvres aux siennes pour l’embrasser. Et ce baiser… C’est une tuerie. Le nirvana… Jusqu’au moment où ton corps te rappelle que tu n’es qu’un greffé fraichement opéré et que tu devrais faire plus attention. « Merde, excuse-moi, j'ai du m'emporter un peu. » Secouant la tête, tu viens reporter ton attention sur lui, lui volant un rapide baiser. « Ce n’est pas toi va, c’est cette plaie. On va faire attention, hein. » Tu roules des yeux, exaspéré de devoir agir comme si tu étais en sucre. Et sa phrase te fait à nouveau sourire. « Si les bisous magiques n'étaient pas qu'un mythe, je t'en ferai partout pour que ça puisse te soulager un peu. » « On peut toujours essayer… » proposes-tu alors que tu viens retirer ton haut, dévoilant ainsi le beau pansement qui couvre ta future cicatrice, légère d’après le chirurgien. T’asseyant sur le canapé, tu l’attires d’une main pour qu’il te rejoigne. « Embrasse-moi, sugar Daddy. » Tu joues de tes sourcils alors que tu te mets à son entière disposition.

(#) par **Marlon Bentham** Jeu 2 Mai 2024 - 0:26

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | « Noté. Désolé de faire mon relou, j-c’est juste pas facile pour moi des fois, c’est tout… » Un soupir s'échappe de ses narines tandis que ses épaules s'affaissent, son regard restant malgré tout posé sur lui. Et voilà qu'il s'en veut à nouveau. Et il a bien raison de s'en vouloir, il ne prétendra jamais le contraire mais même si il est le fautif de toute cette situation, ça n'en reste pas plus simple pour lui malgré tout. « Je le sais bien, Sven. » Il ne néglige pas ses sentiments et la façon dont il doit vivre les choses. Enfin, pas tout le temps, parce qu'il ne peut s'empêcher de laisser son mauvais côté prendre le dessus quand il sent que la situation pourrait lui échapper, comme quand elle risque de les surprendre quand ils sont ensemble. C'est plus fort que lui. Il a envie de se baffer quand il fait ça, quand il le fout limite dehors, quand il en vient à presque lui cracher que c'était une connerie, le fameux on aurait pas dû, c'était une erreur mais c'est la peur qui parle, rien de plus, mais c'est un peu trop compliqué à expliquer. Heureusement, le sujet dévie assez facilement, ce qui leur évitera des tensions qu'il n'a pas envie de mettre entre eux. « C’est totalement de la triche ce que tu fais, t’en es conscient ? » Il hausse les épaules, amusé de voir à quel point ça fonctionne. « Et alors ? A partir du moment où ça te fait de l'effet, j'ai aucune honte à en user. » Pourquoi se priver alors que ça lui permet de voir son regard pétiller ? De le voir se mordiller la lèvre ? « Et excuse-moi mais t'es mal placé pour me dire ça, Monsieur-je-nargue-avec-des-presques-nudes. » Pas que ça lui déplaise, au contraire.

D'ailleurs, il est bel et bien le pire des deux puisqu'il est le premier à mettre en avant le sexe. Marlon ne va pas être malhonnête, il y a évidemment pensé - comment ne pas lef faire ? - mais ça l'amuse de le taquiner sur le fait qu'il puisse être le plus pervers d'eux deux. « C’est parce que t’es un papy ça, j’ai le cerveau et les hormones en ébullitions, je pense toujours à ça. Mais ouais, j’pense que je vais devoir faire gaffe, pas de danse, pas de sexe, pas de sport… Bref, j’ai l’impression de revenir en arrière, au temps où j’me faisais chier. Bon, y a quelques jeux et séries qui sont sorties entre temps, ça devrait m’occuper… » Un rire lui échappe et il arque un sourcil. « Un papy ? Trouve un papy aussi endurant que moi et on en reparle. » Quoi que non, il n'avait pas la moindre envie qu'il aille plus âgé si il était aussi rapide que lui ou non, mais c'était une façon de parler. Oh, il pouvait déjà l'entendre attraper la perche tendue. Ce ne serait pas Sven s'il ne le faisait pas, de toute façon. « J’ai hâte de pouvoir te mettre une raclée en tout cas, compte sur moi ! » « Tu sais à qui tu parles, là ? » Parce que même s'il ne pouvait plus exercer, il avait un petit palmarès à son actif, le Marlon. Bon, il avait sans nul doute perdu un peu vu qu'il n'avait plus joué sérieusement depuis des années mais bon, c'était comme le vélo, ça restait ancré en nous jusqu'à la fin. « Mais j'ai hâte de te voir vraiment à l'œuvre aussi. » Le basket était quand même la principale raison pour laquelle ils avaient été présentés tous les deux alors ça avait d'autant plus une place particulière dans son cœur.

Quand son gobelet lui échappe des mains, il est ravi d'avoir pris le temps de passer au Starbucks avant de venir ici. Comme quoi, il le connaît. Mais c'est comme tout le monde. On dit qu'on ne veut rien mais quand la personne amène quand même quelque chose, on ne peut pas s'empêcher d'y goûter. Puis cette boisson, c'était un peu leur truc à eux deux aussi, alors c'était un choix sûr. Sven doit sûrement maudire le refresha mangue-passion parfois, tout comme il doit le haïr lui certaines fois mais la plupart du temps, il l'aime, alors c'est tout ce qui compte. « Surtout que tu sais comment faire, t’as un exemple à la maison. » Sa mâchoire se serre mais il ne dit rien. « Désolé, c’était petit et méchant. » « T'excuses pas, c'est pas à toi de l'être. » C'était bas, en effet, mais encore une fois : impossible de lui en vouloir, ce serait du foutage de gueule pur et simple. Et ses dents se desserrent pour laisser sortir un gémissement incontrôlé quand il peut sentir la main du plus jeune se poser sur son entrejambe, le faisant frissonner même si le geste est plutôt bref et rapide. C'est assez parlant de l'effet qu'il a sur lui. Et si il lance une nouvelle bombe, il la désamorce directement en venant tout contre lui. Et après c'est lui qu'on va traiter de tricheur, hein. « On sait tous les deux que ça ne serait une punition pour personne. Elle me manque en vrai… » Il sourit alors que son cerveau se met à péter un plomb l'instant d'après, parce qu'un tas d'images se dessinent dans sa tête, toutes plus érotiques les unes que les autres. « Tu connais le chemin si elle te manque à ce point, non ? » Il vient doucement presser son bassin contre le sien au moment où le plus jeune vient à nouveau chercher ses lèvres, lui offrant un baiser qui suffit à le (ré)chauffer de la tête aux pieds. Ceux qu'on échange quand on ne s'est pas vu depuis plusieurs jours et que le temps nous a paru long. Marlon pourrait s'y perdre des heures durant mais c'est sans compter sur le cri qui vient mettre un terme à cet échange et il se recule, inquiet. « Ce n’est pas toi va, c’est cette plaie. On va faire attention, hein. » Peut-être qu'ils se sont laissés emporter, qu'ils ont oubliés cette plaie l'espace d'un instant, bien trop pris dans le baiser. « Pourvu que ça doit plus vivable rapidement... » Même pas spécialement pour qu'ils puissent profiter ensemble mais pour son bien-être personnel, pour ne pas à devoir faire constamment attention à tous les gestes qu'il fait. Il prendrait bien un petit peu de sa douleur s'il le pouvait mais ce n'est malheureusement pas encore possible. « On peut toujours essayer… » Ses yeux ne le lâche pas quand il se débarrasse de son tee-shirt et si il zieute le pansement qui recouvre une partie de son torse, il n'y fait pas plus attention que ça. Ce n'est qu'un détail qui n'enlève rien à sa beauté. « Ce que t'es beau... » Fallait quand même l'avouer. Il était canon et ça arrivait parfois à Marlon de se demander pourquoi est-ce qu'il se tournait vers lui, un mec de dix ans plus vieux que lui, alors qu'il pourrait sûrement trouver un type de son âge pour fricoter. Mais encore une fois, loin de lui l'idée de s'en plaindre. « Embrasse-moi, sugar Daddy. » L'ancien basketteur pouffe au surnom et s'avance lentement vers Sven, un sourire attendri sur le visage. « C'est parfait pour creuser encore plus notre différence d'âge, ça. » Les Sugar Daddy étaient bien souvent des vieux croulants, non ? En tout cas, c'est ce que dépeignait les films. Mais trêve de bavardage. Marlon pose ses mains de part et d'autre de son visage, sur le dossier du canapé et se penche pour venir l'embrasser une nouvelle fois, d'abord lentement puis un peu plus langoureusement. « Tu m'as manqué. » Il murmure contre ses lèvres. Ouais, ce n'était que quelques jours mais ça avait suffit à ce qu'il lui manque. Au moins, il assumait. Sa bouche glisse sur sa joue, sa barbe venant chatouiller sa peau tandis qu'il descend dans son cou, l'embrassant tout en continuant de descendre sur son torse sur lequel il dépose des baisers, ne s'approchant pas trop du pansement. Non seulement pour ne pas lui faire mal mais aussi pour éviter de tenter le diable avec cette histoire de microbes et bactéries. C'était souvent très collant mais il valait quand même mieux être prudents. Il en fait quand même le tour, comme s'il venait entourer sa plaie d'un voile de bisou guérisseurs avant de descendre au niveau de son nombril qu'il embrasse aussi, relevant finalement la tête pour le regarder en souriant, ses mains glissant le long de ses bras pour venir entrelacer ses doigts aux siens. « Alors, est-ce que t'as l'impression que ça a été efficace ou pas du tout ? » Il le connaissait assez pour savoir qu'il était capable de lui dire non simplement pour qu'il continue.

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(#) par **Sven Neumann** Jeu 2 Mai 2024 - 11:38

ET CREVER LE SILENCE,
QUAND C’EST À TOI QUE JE PENSE

feat. Sven Neumann & @Marlon Bentham

29 avril 2024 - (OUTFIT) | « Je le sais bien, Sven. » Pas facile d'être l'intrus dans une relation. Enfin, si tu peux appeler ça une relation… T'aimes beaucoup Marlon, même plus que tu ne veux te le faire croire mais le fait que tu dois le partager avec sa fiancée ça te fait dire des choses idiotes et blessantes même. Heureusement, il ne t'en tient pas souvent rigueur mais qui sait, peut-être qu'il suffira d'une fois de trop pour que votre relation ne prenne fin ? Ou qu'elle s'oriente vers de nouveaux horizons, qui sait. Dans tous les cas, le peu de temps que Marlon est à toi, tu en profites le plus possible car tu ne sais jamais quand ça risque de se terminer. Là, ce soir, ce qui est bien c'est que c'est lui qui devra partir. Pour une fois tu n'auras pas besoin de courir pour ne pas croiser future Madame Bentham, il n'aura qu'à partir avant que tu ne t'endormes ou alors demain matin, avant que ton père ne rentre : le choix sera sien au final. Puis, comment ne pas avoir envie de profiter de lui quand il vous fait son numéro de Flynn Ryder là ? « Et alors ? A partir du moment où ça te fait de l'effet, j'ai aucune honte à en user. [...] Et excuse-moi mais t'es mal placé pour me dire ça, Monsieur-je-nargue-avec-des-presques-nudes. » Lui tirant la langue pour simple réponse, tu finis par hocher la tête car il a raison. Combien de fois lui as-tu envoyé des photos de toi à demi-nu ou même complètement nu car tu avais envie de lui ? Trop souvent pour compter sur tes deux mains, c'est clair.

C'est d'ailleurs pour ça que t'es le premier à mentionner le sexe, prétextant que c'est tout à fait de ton âge et que c'est donc normal. C'est plutôt lui qui n'arrive pas à te suivre, enfin, même si tu n'as jamais eu à te plaindre sur cet aspect-là de Marlon, au contraire même. « Un papy ? Trouve un papy aussi endurant que moi et on en reparle. » Un sourire espiègle naît sur ton visage alors que tu viens hocher la tête d'un air satisfait. « Bien. Si tu me mets au défi, je devrais trouver ça sur Tinder maybe… » Tu dis ça sur la plaisanterie. Avant Marlon tu étais vraiment focus sur des hommes de ton âge, mais vu que ça ne fonctionnait pas, t'as juste pris le gauche et augmenté ton algorithme on va dire. Puis, c'est le basket qui vous a rapprocher, t'oublieras jamais ce détail très important. « Tu sais à qui tu parles, là ? » Arquant un sourcil, tu hausses les épaules quelques secondes après. « A un papy qui est à la retraite ? » Certes, ce n'est pas de sa faute et tu espères qu'il le comprendra, que ce que tu viens de dire c'était pour rire. « Mais j'ai hâte de te voir vraiment à l'œuvre aussi. » « Et moi dont ! Mon genou me fait toujours mal mais au moins j'aurais récupéré mon cardio et je vais devoir m'entraîner sans doute donc autant lier l'utile à l'agréable… » Le basket et toi c'est un véritable amour. Tout comme Marlon a réussi à te faire apprécier la saveur mangue-fruit de la passion. Au début tu étais sceptique mais aujourd'hui ces saveurs sont immédiatement liées à lui et des fois c'est plaisant, comme aujourd'hui. D'autres fois, ça l'est moins.

« T'excuses pas, c'est pas à toi de l'être. » Non, peut-être pas que tu ne dois pas t'excuser de lui faire tromper sa fiancée mais t'as beau faire, c'est plus fort que toi. C'est donc le parfait timing pour changer de sujet et parler un peu, ou plutôt encore, de sexe. Tu ne vas pas mentir, t'aimes beaucoup t'envoyer en l'air avec le barbu et ouais, son entrejambe te manque. C'est d'ailleurs d'un rire franc que tu te mets à rire, ses paroles te faisant hocher la tête tout en mordillant ta lèvre inférieure. « Tu connais le chemin si elle te manque à ce point, non ? » Et comment ! Mais tu es plus intéressé par ses lèvres actuellement et si ta cicatrice n'en aurait pas fait qu'à sa tête, peut-être que tu te serais laissé tenter par plus mais malheureusement ta douleur vous ramène brusquement à la réalité. « Pourvu que ça doit plus vivable rapidement… » « J'espère aussi… Hier je me suis fait mal en essayant de me laver seul donc j'ai dû demander à mon père… Du coup demain matin il va s'occuper de moi… J'ai l'impression de redevenir un gosse et je déteste ça. » Mais fort heureusement, Marlon a des idées pour te faire penser à d'autres choses et quand il mentionne les bisous magiques, tu as une petite idée. Un truc sympa qui devrait vous plaire à tous les deux.

« Ce que t'es beau… » Bizarrement, même si tu sais que tu es beau, l'entendre de la bouche du plus vieux te rend toute chose et tu esquisses un sourire timide alors que tu viens prendre place sur le canapé, l'attirant à toi en le surnommant sugar daddy. « C'est parfait pour creuser encore plus notre différence d'âge, ça. » Un rire t'échappe alors que tu l'observes avec attention. « N'est-ce pas toi qui m'a demandé de me trouver un plus vieux ? » dis-tu en jouant de tes sourcils. Mais l'instant d'après te voilà de nouveau au pays des merveilles. Les lèvres de l'entraîneur ne te laissent pas de marbre et ça te fait doucement gémir, ton corps réagissant à chacun de ses faits et gestes. « Tu m'as manqué. » Un frisson parcourt ton échine alors que tu viens chercher son regard. « J'aimerais qu'on soit tout le temps ensembles Marlon… » réponds-tu comme une requête non dite ouvertement. Tu sais que c'est impossible mais ça ne t'empêche pas d'en rêver encore et toujours. Très vite tes yeux se ferment quand tu sens les lèvres de ton amant sur ta peau. De ta joue à ton cou en passant par ton torse, il s'applique à te faire du bien et ouais, sa barbe te fait frissonner mais c'est tellement agréable que tu te laisses aller, soupirant d'aise tout en frissonnant sous ses mains et sa bouche expertes. Le baiser au niveau de ton nombril te fait rouvrir les yeux et tu souris, niaisement, alors qu'il vient entrelacer vos doigts ensembles. « Alors, est-ce que t'as l'impression que ça a été efficace ou pas du tout ? » Faisant mine de réfléchir, tu sais déjà qu'il sait ce que tu vas dire. « J'aimerais bien que tu continues mais ça tu le sais déjà, hm ? » Tu l'attires rapidement à toi pour lui voler un énième baiser et tu murmures. « On ne peut pas faire l'amour à proprement parler mais ça te tente une branlette ? Y a même un adage qui dit que ce n'est pas tromper… » lances-tu d'un rire avant d'ajouter. « Ah non, c'est sucer. On dit que sucer n'est pas tromper… » Tu viens caresser sa barbe du bout de tes doigts en souriant, fier de ta connerie.

(#) par **Marlon Bentham** Jeu 2 Mai 2024 - 21:40

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | « Bien. Si tu me mets au défi, je devrais trouver ça sur Tinder maybe… » Marlon doit se retenir de lever les yeux au ciel, parce qu'il ne peut pas se permettre de se montrer jaloux. Ou pas trop jaloux. Ce serait l'hôpital qui se fout de la charité. Tout comme il ne peut pas l'empêcher d'aller voir d'autres personnes s'il en a l'envie quand lui-même est officiellement fiancé avec une femme. Mais ça ne l'empêche pas de détester la simple idée que Sven puisse avoir envie de quelqu'un d'autre. Qu'il puisse même envisager de se poser avec quelqu'un d'autre que lui alors qu'il n'est même pas libre. Ouais, c'est pas mal le bazar dans sa tête, tellement qu'il ne parvient pas à y mettre de l'ordre et n'a pas la sensation de pouvoir y parvenir avant un moment. Pas seul, en tout cas. Le mieux semble être d'ignorer, bien que le fait qu'il n'aime pas ça doit se retranscrire sur son visage. « A un papy qui est à la retraite ? » « Retraite forcée. Si j'avais eu ce problème, t'aurais sûrement des posters de moi dans ta chambre d'adolescent. » Il hausse les sourcils mais n'aime pas forcément non plus cette idée, parce que ça voudrait possiblement dire qu'ils ne se seraient jamais connus, ou pas comme ça. Sa vie serait totalement différente aujourd'hui s'il avait pu continuer à jouer, si il avait pu continuer de gravir les échelons petit à petit. Est-ce que cette vie là lui aurait plu ? Se serait-il épanoui dedans comme il l'est dans celle d'aujourd'hui ? Difficile de le savoir. « Et moi dont ! Mon genou me fait toujours mal mais au moins j'aurais récupéré mon cardio et je vais devoir m'entraîner sans doute donc autant lier l'utile à l'agréable… » Il ne peut que comprendre à quel point ça peut lui manquer, ce n'est pas pour rien qu'ils se sont si bien entendus dès le début. Blessés tous les deux, il garde quand même espoir pour le plus jeune, qu'il puisse à nouveau courir sur le parquet, pas qu'il doive se résigner à foutre sa carrière au vestiaire pour toujours. « Ca va le faire, j'en suis sûr. » Même s'il va devoir reprendre vraiment doucement, mais c'est toujours mieux que rien, pas vrai ?

Et s'il avait envie de faire attention aux possibles microbes qui pourraient venir compliquer sa convalescence, ça n'empêche pas Sven de venir l'embrasser quand même, répandant en lui ce sentiment de bien-être qu'il cherche sans cesse à ressentir en sa présence. Sauf que son cri de douleur stoppe tout ça trop rapidement, trop brutalement, mais son confort est le plus important, au diable ses envies. « J'espère aussi… Hier je me suis fait mal en essayant de me laver seul donc j'ai dû demander à mon père… Du coup demain matin il va s'occuper de moi… J'ai l'impression de redevenir un gosse et je déteste ça. » Un léger sourire étire ses lèvres et sa main se glisse un instant dans ses cheveux, dégageant son front sur lequel il vient poser un baiser. « Ca ne fait que deux jours, t'as pas encore pris l'habitude de faire attention, ça va venir. » C'est le tout de s'habituer à avoir un pansement à cet endroit. Puis les premiers jours sont les plus douloureux, ça finira par s'estomper au fur et à mesure de la cicatrisation.

Marlon ne porte même pas plus d'attention que ça à ce fameux pansement lorsqu'il l'a sous les yeux, bien trop subjugué par la beauté naturelle qui émane du plus jeune. Pas de doute, il est chanceux. Même s'il lui donne des surnoms de merde. « N'est-ce pas toi qui m'a demandé de me trouver un plus vieux ? » « Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit, je t'ai pas dit de t'en trouver un. Manquerait plus que ça. » Comme si il allait le pousser à aller fricoter ailleurs et risquer de trouver mieux que lui. Ca existe, bien sûr, surtout un qui pourrait lui offrir une vraie relation alors non, son égoïsme l'empêche encore de lui offrir cette liberté. Ses lèvres reviennent chercher les siennes une fois qu'il est installé dans le canapé et il doit se contenir pour ne pas s'emporter. « J'aimerais qu'on soit tout le temps ensembles Marlon… » Un léger soupir lui échappe alors qu'il colle son front au sien pendant plusieurs secondes, incapable de savoir quoi lui répondre. « Un jour... » C'est tout ce qu'il trouve à dire. Parce qu'une part de lui en a envie et quand il tente d'imaginer son futur, il y a toujours le visage de Sven qui apparaît dans le paysage mais il ne peut pas lui faire une promesse qu'il n'est même pas sûr de pouvoir tenir lui-même. Il ne peut pas lui promettre qu'il arrivera à assumer un jour. Et ses lèvres tentent d'apaiser tout ça avec des baisers qu'il dépose un peu partout, évitant avec précaution de trop s'approcher de l'endroit douloureux. « J'aimerais bien que tu continues mais ça tu le sais déjà, hm ? » Il hoche la tête en souriant. Prévisible. « On ne peut pas faire l'amour à proprement parler mais ça te tente une branlette ? Y a même un adage qui dit que ce n'est pas tromper… » Son rire rejoint le sien et il n'a pas le temps de le corriger qu'il reprend aussitôt. « Ah non, c'est sucer. On dit que sucer n'est pas tromper… » Sentir ses doigts contre sa barbe lui fait du bien et il profite du contact, tournant la tête pour embrasser la paume de sa main alors que les siennes s'affaire à baisser le short qu'il porte. « Je m'en fiche quand je suis avec toi. T'en a envie ? » Bête de demander ça alors qu'il est déjà en train de baisser son bas mais peu importe. Ses lèvres embrasse sa cuisse, remontant jusqu'à son entrejambe qu'il cajole de baisers à son tour, laissant ensuite sa langue caresser sa longueur, ses doigts venant s'enrouler autour pour le branler lentement, ses yeux revenant capter les siens. « Ca c'est encore plus efficace qu'un bisou magique, tu vas voir. » Si ça peut lui faire oublier sa récente opération pour quelques minutes, la cicatrice qui va se former sur sa peau sous peu, alors c'est on ne peut plus bénéfique. Il l'entoure de sa bouche quand il le sent commencer à durcir entre ses mains, soupirant en le sentant glisser contre sa langue, l'une de ses mains revenant prendre celle du plus jeune alors qu'il s'active sur sa verge, faisant son maximum pour lui procurer un maximum de plaisir.

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(#) par **Sven Neumann** Lun 6 Mai 2024 - 14:43

ET CREVER LE SILENCE,
QUAND C’EST À TOI QUE JE PENSE

feat. Sven Neumann & @Marlon Bentham

TW : Sexe explicite sous balises tw - 29 avril 2024 - (OUTFIT) | Ne dit-on pas que qui aime bien, châtie bien ? Même si tu n’avoueras pas que t’aimes Marlon plus que tu ne veux bien le dire, tu ne peux t’empêcher d’attraper toutes les perches qu’il te tend et ce, même si ça peut le blesser en chemin. Votre relation est assez… compliquée et d’après certaines personnes elle pourrait même se révéler nocive et mauvaise pour vous étant donné que le plus vieux est maqué, fiancé et donc bientôt marié. Mais tu préfères éluder le sujet et te concentrer sur la chose qui vous a fait rencontrer : le basket. « Retraite forcée. Si j'avais eu ce problème, t'aurais sûrement des posters de moi dans ta chambre d'adolescent. » Un léger rire sort de tes lèvres alors que tu viens planter ton regard dans le sien. « T’imagines pas le nombre de fois que je me serais palucher en pensant à toi là. A tes abdos de dingues et ta barbe qui serait venu frôler ma peau… » Mais même si ça restait tentant, tu te dis que tu préfères quand même comment vous vous êtes rencontrés, enfin, disons que t’es pas sûr qu’on t’aurait mis en contact avec un pro de basketball quand même, t’en doutes sérieusement. Mais ouais, t’aimes bien le plus vieux car c’est simple de parler de tout et de rien avec lui, comme du fait que t’aimerais bien reprendre le sport même si t’es pas sûr à cent pour cent du résultat. « Ca va le faire, j'en suis sûr. » Hochant la tête de façon positive, tu te dis que si jamais tu baisses le moral, tu viendras en chercher un peu du côté de Marlon mais aussi Keziah et les S-Three vu que ces derniers en ont plein à revendre.

Rapidement vos lèvres se retrouvent scellées, tu te dis que quitte à choper un truc, autant lier ça à l’agréable, non ? Puis il te certifie ne pas être malade alors tu le crois et si ta récente greffe ne t’aurait pas fait si mal, t’es sûr que tu serais encore en train de jouer avec sa langue. « Ca ne fait que deux jours, t'as pas encore pris l'habitude de faire attention, ça va venir. » Pinçant les lèvres, tu hoches finalement la tête sans pour autant ne pas rouler des yeux, exaspérer par ta propre condition physique. « J’sais bien mais ça saoule quand même ! » Que tu répliques alors que rapidement tu proposes un « jeu », ou plutôt, tu rentres dans le jeu de l’entraîneur quand tu viens retirer ton haut. Sentir le regard du plus vieux ne te laisse pas de marbre et vous finissez rapidement sur le canapé avec un Marlon qui semble… agacé par ta soit disant recherche d’un plus vieux. « Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit, je t'ai pas dit de t'en trouver un. Manquerait plus que ça. » D’un énième baiser sur ses lèvres, ta main droite vient se poser sur sa joue que tu caresses du bout de ton pouce lentement. « T’es mon vieux préféré de toute façon, les autres ne m’intéressent pas… » Peut-être qu’ils devraient, peut-être même que tu trouverais la perle rare qui serait disponible et prête à s’engager à cent pour cent avec toi mais non, que ça soit dans ton cœur ou dans ta tête, une seule personne revient en boucle encore et toujours : Marlon Bentham. Alors quand tu le vois soupirer à ton envie de passer tout ton temps libre à ses côtés, ton cœur se serre alors que son front, collé au tien, te fait loucher pour que tu viennes chercher son regard. « Un jour… » Ce n’est pas un jamais ou une négation, on dira que c’est déjà ça.

Lorsqu’il vient s’amuser à embrasser ta peau, chaque parcelle y a le droit et t’avoues que sa barbe te fait quelques chatouilles qui ne sont pas désagréables, au contraire. Et rapidement tu te mets à réclamer plus d’attention, en revenant donc au sexe et quand tu sens les mains du barbu venir te baisser ton short, tu viens mordre ta lèvre inférieure pendant que tes yeux le suivent du regard. « Je m'en fiche quand je suis avec toi. T'en a envie ? » Un gémissement sort de tes lèvres quand tu sens ses lèvres sur ta cuisse, montant au niveau de ton entrejambe qu’elle vient cajoler de baisers. « J’ai toujours envie de toi Marlon. Toujours. » répètes-tu tandis que ton sexe réagit rapidement à l’effet Marlon. Dur comme un roc, tu laisses ta bouche entrouverte quand il vient lentement te branler. « Ca c'est encore plus efficace qu'un bisou magique, tu vas voir. » Un fin sourire se dessine sur tes lèvres alors que rapidement l’une de tes mains vient se faufiler dans sa tignasse, tirant légèrement dessus alors que le plaisir commence à te submerger au fur et à mesure que la fellation du plus vieux s’intensifie. « Bordel Marlon t’es trop bon… » geins-tu avant de venir serrer sa main de la tienne qui est libre, tes yeux se fermant alors que ton corps se cambre sous l’effet que te procure ton amant. « Continue, c’est trop bon… » Quand il joue de sa langue sur ton gland tu gémis, venant te cambrer une fois de plus alors que tu rouvres les yeux pour l’observer avec avidité. « Putain comme ça ouais… » souffles-tu, pris dans ce plaisir que te prodigue ton vieux préféré.

(#) par **Marlon Bentham** Mar 7 Mai 2024 - 10:33

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | Bien que ça semble lui passer au dessus de la tête étant donné son comportement vis à vis des deux personnes qu'il fréquente en même temps, Marlon se soucie de ce que peut penser Sven et c'est principalement pour cette raison qu'il ne l'arrête pas - jamais - lorsque ce dernier ressent le besoin ou l'envie de lui lancer des piques. Il est celui qui est considéré comme l'amant, celui qu'on cache, le secret, alors quel genre de connard serait le plus vieux s'il l'empêchait, en plus, d'exprimer son mécontentement ? Une chance, cependant, que ça ne dure que très rarement. Quand ils sont ensembles en tout cas. Le sujet dévie souvent très vite pour quelque chose de plus léger, comme si ils avaient l'envie de réellement profiter du peu de temps qu'ils avaient ensemble avant le retour brutal à la réalité. A sa réalité, celle de Marlon, celle qu'il impose à Sven depuis trop de mois maintenant. « T’imagines pas le nombre de fois que je me serais palucher en pensant à toi là. A tes abdos de dingues et ta barbe qui serait venu frôler ma peau… » Difficile de ne pas sourire en l'entendant lui révéler ça et c'est plaisant, grisant même. « Et c'est encore mieux que tu puisses le faire et m'avoir en vrai. » Pas besoin de fantasmer en regardant un poster quand la vedette du dit poster est en mesure de le palucher à la place et de frôler sa peau de sa barbe...

Et ça a dû réveiller un petit quelque chose en Sven puisqu'il abandonne ses résolutions concernant les microbes pour venir fourrer sa langue dans sa bouche, pour son plus grand plaisir. Enfin, jusqu'à ce que l'inquiétude ne vienne remplacer le bien-être. Ils vont devoir apprendre à y aller molo. « J’sais bien mais ça saoule quand même ! » Si il s'écoute, il vient le serrer contre lui pour tenter de le réconforter, de retirer cet air légèrement ronchon de son visage, mais ça ne ferait qu'empirer les choses s'il en vient à lui faire mal avec un simple câlin alors il s'abstient.

Finalement, cette histoire de bisous magique aura eu du bon puisqu'elle lui permet de pouvoir voir Sven se séparer de son tee-shirt, laissant apparaître ce torse qu'il a si souvent embrassé, léché, caressé... il secoue la tête quand toutes ces images lui reviennent, sentant déjà son boxer devenir trop serré. « T’es mon vieux préféré de toute façon, les autres ne m’intéressent pas… » Un léger rire lui secoue les épaules alors qu'il se fait appeler "vieux". Il sait qu'il ne l'est pas mais c'est sûr que contrairement à Sven, c'en est un. Mais il ne peut cacher son soulagement. Cela dit, il sait très bien que le plus jeune n'a pas réellement dû chercher parce que sinon, ça ne fait aucun doute qu'il aurait certainement trouvé quelqu'un capable de l'arracher de ses mains pour lui offrir tout ce qu'il veut, comme passer tout son temps ensemble. Un jour. Ca peut être loin comme proche, une promesse sans en être réellement une. C'est aussi l'espoir, quelque part, de parvenir à faire un choix dans lequel il en ressortirait gagnant. Avoir les couilles de le choisir et d'envoyer balader les différentes peurs qui l'assaillent quand il y pense. Lui aussi il le veut, mais ce n'est pas le moment d'y penser.

Une mission bien plus importante l'attend et sa bouche se met déjà à laisser des baisers sur la peau de son torse, se délectant de l'odeur qui en émane, du goût qu'il peut ressentir sur ses lèvres et qu'il a envie de pouvoir goûter même quand il sera de retour chez lui. Il connaît les règles, si on peut appeler ça comme ça, alors il n'émet pas le moindre mouvement vers son anatomie avant même que ce soit Sven qui le réclame. Cependant, une fois fait, il ne perd pas de temps pour venir baisser son short, embrassant la peau de ses cuisses au passage, comme pour le faire languir un petit peu plus, avant d'en faire de même avec son érection. « J’ai toujours envie de toi Marlon. Toujours. » Un faible grognement racle sa gorge alors qu'il peut sentir que ça se réveille et réagit dans son propre pantalon. Il a cet effet sur lui, celui de le faire bander presque qu'avec des mots. Sa bouche s'active sur lui, y mettant tout son cœur pour voir le plaisir transformer son regard, que ses gestes trahissent à quel point c'est bon, à quel point il en veut encore. « Bordel Marlon t’es trop bon… » Et il n'y a rien de plus satisfaisant que de l'entendre lui dire ça alors qu'il est le premier gars avec qui il exploite ce genre de pratique. Un peu cliché de dire ça comme ça mais Sven est et restera toujours le premier homme lui ayant fait découvrir ce plaisir là. Ce qui le rend d'autant plus spécial à ses yeux. « Continue, c’est trop bon… » Sa langue s'amuse de son gland, le coin de ses lèvres s'étirant légèrement quand leurs regards se percutent une nouvelle fois, avant qu'il ne le reprenne totalement en bouche une nouvelle fois. « Putain comme ça ouais… » Il le lâche quelques secondes, déjà pour pouvoir respirer convenablement mais aussi pour se redresser et l'embrasser langoureusement, sa main ayant prit le relai en attendant. « Je pourrais t'écouter gémir toute la journée, c'est de la musique à mes oreilles... » Son nez se frotte contre le sien alors qu'il ferme les yeux, soupirant longuement pour se contenir. « T'as pas idée d'à quel point j'ai envie de toi, Sven. C'est une torture de ne pas te retourner sur ce canapé pour te faire l'amour. » Ca n'était plus de la simple baise depuis longtemps, pour lui en tout cas. De toute façon, il ne fallait pas être aveugle pour voir qu'il y avait quelque chose de plus entre eux. Marlon l'embrasse une dernière fois et redescend son visage pour venir remplacer sa main de sa bouche, le suçant un peu plus rapidement, avide de le sentir se répandre sur sa langue, avide de le voir atteindre le plaisir ultime, qu'il ait enfin un peu de bien après son hospitalisation. Que cette histoire de bisous magiques aient servies à quelque chose.

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(#) par **Sven Neumann** Mar 7 Mai 2024 - 15:23

ET CREVER LE SILENCE,
QUAND C’EST À TOI QUE JE PENSE

feat. Sven Neumann & @Marlon Bentham

TW : Sexe explicite sous balises tw - 29 avril 2024 - (OUTFIT) | Est-ce qu'imaginer Marlon alors que tu n'étais qu'un Sven adolescent te fait sourire comme un abruti ? Parfaitement. Mais tu t'en fous, il n'y a que vous deux ici présent et ça semble même lui faire plaisir donc c'est donnant-donnant en soi. Même si tu avoues que tu préfères quand même l'avoir en vrai que de devoir l'imaginer sur ta peau quoi. « Et c'est encore mieux que tu puisses le faire et m'avoir en vrai. » « Et comment ! Là j'ai le packaging complet et j'avoue qu'il me plaît plutôt bien… » avoues-tu d'un sourire en coin. Mais si la situation se détend, le câlin qui suit le baiser du plus vieux te fait grincer et jurer et tu t'énerves sur le fait que ta blessure casse les couilles. T'as juste envie de redevenir l'ancien Sven, celui qui n'avait pas de soucis, qui s'intéressait plus de savoir comment contrer l'équipe adverse plutôt que de faire attention à son corps quand il doit se laver. Mais sans ça tu ne sais pas si tu aurais rencontré Marlon. C'est à cause de ta foutu CSP que ta mère est partie, vous laissant seuls avec ton père et donc que vous êtes venus ici à la conquête de Seattle pour pas que papa Neumann reste seul.

Et visiblement tu vois que ton amant a envie de te chanter les idées. Il doit voir que tu n'es pas au top de ta forme et ça te fait plaisir de te déshabiller pour lui, de lui demander qu'il te couvre de baisers magiques sur l'ensemble de ton corps. T'es peut-être pas la seule personne dans son cœur mais toi tu ne vois que lui et tu ne prends ton pied qu'en sa compagnie alors ouais, c'est naturellement que vous finissez par rejoindre le canapé et que ses lèvres viennent te promettre des “un jour” qui le deviendront peut-être réellement, un jour. Rapidement l'entraîneur vient se débarrasser de ton short et tu apprécies tellement de sentir sa bouche et sa barbe sur ton corps, c'est exaltant. C’est vraiment puéril de penser que les quelques baisers faits par Marlon vont te guérir ou te faire du bien mais ça t’amuse d’y croire et puis c’est pas désagréable surtout quand le sujet se tourne vers le sexe, encore une fois. Tu ne t’excuseras pas d’aimer ça et tu ne penses pas que le plus vieux en soit dégoûté, sinon il t’en aurait fait part, du moins t’espères. Car à sentir sa bouche venir chercher ta virilité, ça risque d’être trop tard de faire machine arrière. Tes pensées et idées s’entremêlent alors que tu n’es plus que gémissements et soupirs de plaisir, plaisir que te prodigue ton amant. T’aimerais dire ton homme mais c’est trop tôt pour ça et t’as pas envie de culpabiliser par derrière. Il s’occupe de toi à merveille, tes doigts s’amusent à tirer sur sa belle tignasse alors que ton bassin vient à la rencontre de sa bouche à maintes reprises, un grognement sortant de tes lèvres quand c’est tellement bon que tu ne peux pas garder ce sentiment en toi. Quand il te relâche, tu râles, gentiment alors qu’il se redresse pour venir t’embrasser dans un baiser. Baiser langoureux qui te laisse pantelant. « Je pourrais t'écouter gémir toute la journée, c'est de la musique à mes oreilles... » Ses paroles, son nez qui se frotte au tien… Tout est tellement bon que tu souris, simplement. « Alors je vais continuer, si tu es heureux, je le suis aussi… » souffles-tu, amusé alors que la suite de ses aveux te fait rire. « T'as pas idée d'à quel point j'ai envie de toi, Sven. C'est une torture de ne pas te retourner sur ce canapé pour te faire l'amour. » Glissant ta main sur sa joue, tu caresses cette dernière de ton pouce en venant mordre ta lèvre inférieure. « Voyons ça comme un jeu ? Puis, tu pourras te rattraper par la suite… » Dans toutes les positions qu’il désire, autant de fois qu’il le veut, tu seras sien pour la journée s’il le faut. Et t’en profites même pour venir caresser son entrejambe mais pas longtemps car il revient t’embrasser pour revenir entre tes cuisses et la partie reprend. Sauf que là tu ne vas pas tenir longtemps, les baisers, les caresses et sa langue… Tout ça te rend dingue et quand tu te sens venir, tu viens enrouler ses cheveux autour de tes doigts, gémissant. « Oh oui, t’arrêtes pas Marlon, c’est… » Tu viens alors entre ses lèvres dans un long soupir d’aise, gémissant encore quand tu le sens venir nettoyer le bordel que tu viens de faire. « Viens par-là Monsieur parfait… » Et tu viens lui laisser une place alors que tu glisses tes mains de chaque côté de son bas pour le lui retirer, du moins, autant que tu puisses le faire et quand il est enfin en boxer, tu ne te fais pas prier pour venir saisir l’objet de tes désirs, venant glisser tes lèvres dans son cou. « Je préfère pas tenter le diable mais j’ai envie de te voir cracher alors, go ? » lances-tu d’un sourire en coin alors que tu te mets à le branler vigoureusement, ta bouche s’attaquant à son cou et sa mâchoire du mieux qu’elle le peut.

(#) par **Marlon Bentham** Mer 8 Mai 2024 - 1:54

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | « Et comment ! Là j'ai le packaging complet et j'avoue qu'il me plaît plutôt bien… » Encore heureux. Si ce n'était pas le cas, pas sûr qu'ils aient franchis l'étape de trop d'ailleurs, celle qui les a mené à ce qu'ils sont l'un pour l'autre aujourd'hui. « Et t'as même pas besoin de débourser un seul centime pour venir me voir. » Et il est libre de pouvoir faire ce qu'il veut de lui quand ils sont ensemble. L'embrasser, le toucher, le câliner, ou même simplement le regarder, les choix son vaste et chaque moment, même les plus simples, sont agréables en la compagnie du plus jeune.

La micro séance de râlage de Sven passe rapidement, la douleur ressentie bien loin dès lors que Marlon le couvre de baisers qu'il espère être suffisamment efficace pour le soulager. Certes, ça ne sera qu'un effet placebo mais c'est mieux que rien, pas vrai ? Cependant, impossible de ne pas dévier alors qu'il se retrouve à hauteur de son entrejambe. Entrejambe qui le réclame, quémande son attention et c'est sans le faire patienter plus longtemps qu'il entame une fellation qui, il peut le voir, le rend toute chose. Appliqué à ce qu'il fait, il ne loupe pas une seule miette des réactions de Sven, se délectant des gémissements qui sortent de sa bouche autant que des spasmes qui secoue son corps lorsque le plaisir est trop intense et que ça le rend incapable de rester immobile. Il pourrait l'observer dans cet état des heures durant, écouter son plaisir au creux de ses oreilles toute la journée... « Alors je vais continuer, si tu es heureux, je le suis aussi… » Ca ne devrait pas faire battre son cœur plus rapidement et pourtant, c'est bel et bien le cas. Son palpitant est incontrôlable lorsqu'il l'entend lui déclarer quelques-uns de ses sentiments, quelques-unes de ses envies vis-à-vis de lui, d'eux. C'est bien la preuve qu'il n'est pas personne, qu'il est bien plus qu'un plan cul qu'il vient voir lorsqu'il a envie de sentir le corps d'un homme contre le sien. Et qu'est-ce qu'il paierait cher pour que ça puisse être le cas, là tout de suite, mais la raison le rattrape bien vite. « Voyons ça comme un jeu ? Puis, tu pourras te rattraper par la suite… » Des images se dessinent dans son esprit et un gémissement lui échappe quand il sent la main du plus jeune venir le caresser. Il fait taire son plaisir contre sa bouche avant de retourner à son érection qu'il se remet à cajoler buccalement parlant, souriant quand il sent une pression au niveau de ses cheveux. Il le connaît, il sait. « Oh oui, t’arrêtes pas Marlon, c’est… » Ses joues se creusent et il le sent tressauter contre sa langue quand il l'enfonce le plus loin possible entre ses lèvres, prenant tout ce qu'il a à lui donner avant de lécher sa longueur pour le débarrasser de toutes les traces de plaisir possible. « Toujours aussi bon. » En même temps, si ce n'était pas le cas, il ne prendrait pas autant de plaisir à le sucer. « Viens par-là Monsieur parfait… » Le surnom le fait rire mais son sourire se transforme quand il le sent baisser son pantalon, l'aidant du mieux qu'il peut pour lui éviter trop d'effort qui pourrait possiblement relancer la douleur au niveau de son torse. « Hmmm... » Quelle autre réaction avoir alors qu'il le sent enfin prendre sa queue entre ses doigts ? Elle qui est prête à exploser depuis tout à l'heure, ça le soulage presque déjà de sentir la chaleur de sa paume tout contre. « Je préfère pas tenter le diable mais j’ai envie de te voir cracher alors, go ? » Il frissonne sous ses baisers, l'un de ses bras venant se placer derrière lui, au niveau du dossier du canapé alors que ses yeux se ferment pour profiter de toutes les sensations que Sven lui procure. « On sous-estime tellement ça alors que putain, ce que c'est bon. » La branlette est bien souvent oubliée, remplacée par un autre préliminaire et pourtant, quand elle est faite par quelqu'un a qui on tient, ça a tout de suite une saveur différente de quand elle est faite par nous-même. « Embrasse moi... » La main positionné derrière lui vient se glisser dans ses cheveux tandis qu'il tourne la tête vers lui pour pouvoir capturer ses lèvres des siennes, laissant sa langue se frayer un chemin dans sa bouche pour danser sensuellement contre celle de Sven. Ces deux choses là combinés sont un mélange des plus explosifs pour lui et ça ne fait aucun doute qu'il ne tiendra pas très longtemps. « Tu me rends dingue... » Il murmure contre ses lèvres, ses baisers déviant à leur tour contre sa joue, venant ensuite mordiller la ligne de sa mâchoire et finalement la peau de son cou. « Comme ça... c'est bon... » Ses gémissements se multiplient et c'est le corps tremblant qu'il se laisse aller contre sa main, sa jouissance se répandant contre celle-ci pour le laisser pantelant, incapable de bouger pendant de longues secondes, tout près de lui. « Et c'est moi que t'appelles Monsieur Parfait... Vois un peu l'effet que tu me fais. » Il lui sourit, l'embrassant une nouvelle fois avant de se redresser pour aller récupérer de quoi lui frotter la main.

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(#) par **Sven Neumann** Jeu 9 Mai 2024 - 16:23

ET CREVER LE SILENCE,
QUAND C’EST À TOI QUE JE PENSE

feat. Sven Neumann & @Marlon Bentham

TW : Sexe explicite sous balises tw - 29 avril 2024 - (OUTFIT) | « Et t'as même pas besoin de débourser un seul centime pour venir me voir. » Et ça, mine de rien, c’est top car t’as pas un rond et avec ta condition physique t’avoues que t’as beaucoup joué des aides et de ton récent groupe de musique pour avoir de l’argent donc heureusement qu’il ne te fasse pas payer, tu finirais vite en banque route sinon. Puis, pourquoi payer pour du plaisir éphémère quand tu peux en avoir du permanent là, tout de suite, maintenant ? Et quel plaisir ! Sentir la barbe du plus vieux sur ton corps était déjà divin mais alors sa bouche sur ton entrejambe ? C’est le nirvana. Il est doué et si tu ne le connaissais pas si bien, tu pourrais même te dire qu’il a fait ça toute sa vie et pourtant t’es son seul homme, son tout premier. C’est beau et sacrément excitant à tes yeux, de savoir que t’es la première fois de Marlon concernant tout ce qui touche aux mecs. Tu ne peux malheureusement pas savoir de quoi demain sera fait avec ce dernier mais t’aimes bien que certaines choses qu’il fait, ça soit avec toi et pour la première fois qui plus est.

Mais malheureusement vous ne pourrez rien faire de plus que vous touchez et vous sucez puisqu’avec ta récente opération, tu ne préfères pas tenter le diable. Manquerait plus que tu te fasses de nouveau mal et expliques à ton père que tu t’es fait ça en couchant avec un type plus âgé que toi… Le malaise. Mais ce qui n’est pas malaisant c’est de sentir la bouche de ton amant s’activer sur ta longueur et la sensation de bien-être qui vient doucement emplir ton corps. Tes doigts qui trifouillent sa chevelure en signe de rétention, que tu ne vas pas tarder à venir s’il continue de te faire prendre ton pied ainsi. Et quand tu te mets à jouir entre ses lèvres, tu fermes les yeux, gémissant fortement sous l’effet de ton orgasme et tu ne peux que sourire quand tu l’entends. « Toujours aussi bon. » « Tout comme ton jeu de langue… Le meilleur que j’ai pu sentir. » Tu ne mens pas. Car, même si tu as eu d’autres partenaires sexuels, tu n’as jamais été capable de venir aussi vite et d’une telle intensité qu’en la présence de l’entraîneur. Pas pour rien que tu l’attires sur le côté et que déjà tu viens le déshabiller pour que vous puissiez passer à l’étape supérieure : à savoir la branlette. Tu ne peux peut-être pas le sucer ou lui offrir ton corps mais tu peux tout de même jouer avec son joystick. Après tout, c’est comme si tu jouais à la Wii, non ? « Hmmm… » Même comme ça, à gémir, tu le trouves bandant à souhait. T’aimes son visage quand tu le touches, t’aimes voir qu’il prend du plaisir à sentir ton corps s’amuser du sien et ouais, tu ne tardes pas à venir chercher l’objet de tes désirs en souriant en coin alors que tu continues de l’embrasser çà et là. « On sous-estime tellement ça alors que putain, ce que c'est bon. » Disons qu’en solo ça reste un geste et plaisir dit classique mais quand il est exécuté par une autre personne, tout de suite ça a une autre saveur. Et tu ne te fait pas prier pour accélérer la cadence, venant guetter la moindre de ses réactions, avide de lui en procurer d’autres. « Embrasse moi… » « Vos désirs sont des ordres Monsieur Bentham… » Sa main dans tes cheveux te fait hocher la tête alors que tu viens l’embrasser. Rapidement ta main s’active sur sa virilité alors que tes lèvres viennent se mouvoir aux siennes, ta langue ne tardant pas à venir percer la barrière de ses lèvres pour le titiller encore plus. « Tu me rends dingue… » « Et moi tu m’excites à réagir comme ça… T’es grave bandant Marlon… » souffles-tu alors que tu reprends ses lèvres à nouveau, ton pouce venant jouer de son gland alors que ta main ne cesse d’aller et venir pour lui procurer le même bien-être qu’il t’a fait ressentir quelques minutes plus tôt. « Comme ça... c'est bon... » Tu le connais et tu sais qu’il est sur le point de venir. Alors quand tu sens qu’il vient, tu l’embrasses à pleine bouche, ça te fait légèrement grimacer mais ça vaut le coup quand tu sens son liquide le long de tes doigts. « Et c'est moi que t'appelles Monsieur Parfait... Vois un peu l'effet que tu me fais. » « Sache que je ne m’excuserais jamais de manier très bien la Wiimote très cher. » réponds-tu d’un rire, venant lui voler un baiser avant de le laisser récupérer tout ce qu’il faut pour vous débarrasser des preuves de vos ébats. « Merci… C’était sympa, comme quoi y a pas que mon cul ou ma bouche qui te font venir. » Un léger rire secoue tes épaules alors que tu lui envoies un clin d’œil. C’est dingue mais là, à ce moment précis, ton cœur s’accélère car tu te rends compte que tu l’apprécies un peu plus que tu ne souhaites te l’avouer. « Bravo, tu m’as redonné faim. Mais si je me refais un truc au Nutella je vais me faire engueuler j’le sens… » Alors tu viens chercher son regard, commençant déjà à le fixer de tes yeux de merlans fris. « Tu m’ferais à manger, dis ? Et on peut se poser devant la télé, si ça te dit. »

(#) par **Marlon Bentham** Sam 11 Mai 2024 - 22:30

Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense

29.04.2024 | Comment pourrait-il avoir l'envie de tout stopper avec Sven quand il le fait se sentir aussi bien ? Quand il ressent autant de choses en sa présence ? Pas seulement au niveau sexuel. Non, c'est bien plus que du désir et de l'excitation, même si il ne néglige pas ces deux là qui sont particulièrement puissante, encore plus quand il joue de son érection, la dévorant avec gourmandise, littéralement insatiable de lui. Difficile d'imaginer qu'il n'ait jamais ressenti la moindre attirance pour un homme avant lui et pourtant, c'est bel et bien le cas. Et il ne regrette pas que ce soit lui. Il lui a donné (et lui donne toujours) envie de tout essayer, sans la moindre appréhension. C'est pour ça qu'il n'a jamais rechigné à se lancer à corps perdu dans des ébats en sa compagnie et puis, il ne le dira jamais mais peut-être bien qu'il s'est renseigné en vidéo quand il a senti que la tension devenait un peu forte entre eux. Faut croire que même avant qu'ils craquent, Marlon savait que Sven serait celui susceptible de le faire devenir infidèle. « Tout comme ton jeu de langue… Le meilleur que j’ai pu sentir. » Une part de lui se dit qu'il lui dit ça pour ne pas le démoraliser, parce que Sven a dû avoir un tas de bouche en train de s'occuper de lui, des beaucoup plus expérimentées mais l'autre partie de lui prend ce compliment avec grand plaisir, pas peu fier. « Et ce n'est qu'une petite part de moi capable de te faire gémir comme ça. » Heureusement qu'il est capable de lui faire du bien autrement qu'en le suçant, quand même. Mais très vite, Sven inverse la tendance, s'apprêtant à lui donner du plaisir à son tour, sa main venant immédiatement chercher son entrejambe dès que ses fringues ont disparues. Il lui arrache des gémissements à foison, Marlon incapable de les contenir, il n'en a pas envie non plus. Il veut que le plus jeune entende l'effet qu'il lui fait, à quel point il est bon avec lui, pour lui, même si Marlon ne l'est pas pour lui. « Vos désirs sont des ordres Monsieur Bentham… » Leurs bouches l'une contre l'autre sont la meilleure invention de ce monde et il se régale autant de sa branlette que de sa langue qui tournoie autour de la sienne avec passion, lui retournant agréablement l'estomac. C'est cliché à souhait de dire qu'il peut ressentir des papillons au creux de celui-ci mais pourtant, c'est la vérité. « Et moi tu m’excites à réagir comme ça… T’es grave bandant Marlon… » Comment de simples mots peuvent avoir un tel impact sur le corps ? Un grognement lui échappe à savoir qu'il le trouve bandant et ses doigts se resserre contre ses cheveux, sa respiration se faisant plus rapide, plus bruyante aussi, alors que tout monte très très vite. Sven semble comprendre qu'il va bientôt venir parce qu'il redouble d'efforts pour le branler, comme pour l'embrasser et c'est la cerise sur le gâteau, la preuve de son plaisir coule le long de sa main, le laissant pantelant contre le plus jeune. « Sache que je ne m’excuserais jamais de manier très bien la Wiimote très cher. » « Faudrait pas que tu perdes la main un jour alors ne néglige pas les entrainements. » Il hausse le sourcils de façon perverse avant de se lever pour aller récupérer de quoi nettoyer sa main ainsi que les autres possibles traces qu'il a pu laisser à diverses endroits. « Merci… C’était sympa, comme quoi y a pas que mon cul ou ma bouche qui te font venir. » « Ce n'est pas que ces parties de ton corps qui me font jouir, Sven. C'est toi tout entier. » Ca serait totalement différent si c'était quelqu'un d'autre à sa place. De toute façon, il n'a jamais eu envie de faire ça avec quelqu'un d'autre pour l'instant donc c'est assez parlant quand même, non ?

Marlon se rhabille convenablement, tendant ses fringues à Sven pour qu'il en fasse de même au cas où. « Bravo, tu m’as redonné faim. Mais si je me refais un truc au Nutella je vais me faire engueuler j’le sens… » Son regard quitte le bouton de son pantalon à la mention de la pâte à tartiner et un rire lui échappe quand il voit qu'il l'observe déjà, pas stupide du tout. « Tu m’ferais à manger, dis ? Et on peut se poser devant la télé, si ça te dit. » Mais il hoche la tête, parce qu'il a envie de profiter de ces moments avec lui, même si ils sont simples. « Avec plaisir. » Il vient entourer son visage de ses mains, posant plusieurs baisers sur ses lèvres en souriant. « Qu'est-ce qui te ferait envie ? Je sais pas trop ce qu'il y a dans tes placards alors faut que tu m'aides un peu. Ou je peux commander quelque chose aussi, si tu préfères. » Merci les applications de livraisons de bouffe. M'enfin, son choix était le sien. Il pouvait commander comme cuisiner, ce qui ne le dérangeait pas non plus.

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Et crever le silence, quand c’est à toi que je pense (Marven)

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