We don't talk anymore {feat. Joshua}
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We don't talk anymore {feat. Joshua}
We don't talk anymore
feat. Nick Blasco & @Joshua Blasco
Avril 2024 | Ce soir, la course s’est terminée avec toi en dernière position. La raison ? Ta côte cassée qui te lance un peu et tu t’es pris un poing dans la figure au Coyote Ugly car un type avait les mains trop baladeuses sur l’une de tes filles. C’est bizarre de dire « tes filles » mais en réalité c’est comme ça que tu les vois. Autant Miley que Vic, en passant par Darcy, elles sont là pour bosser et pas se faire emmerder par un poivrot qui a les yeux plus gros que le ventre. Ok le type paie, ok il donne des pourboires mais les filles ne sont pas là pour finir sur son vieux gourdin, y a des limites. Mais ce soir, c’était course de voiture. Sauf qu’en terminant dernier, t’as un peu endommagé ton véhicule et du coup tu ne t’embêtes pas à revenir avec, t’as prévenu l’organisateur que tu viendrais la retaper demain matin, avant d’aller bosser. Le trajet jusqu’à chez toi n’est pas le plus rapide, vu que toi tu vis à Fremont et que là t’es à Queen Anne, tu vas devoir traverser quelques quartiers et mine de rien, même s’il est déjà tard, t’as bien envie de te taper un truc à manger. Conduire creuse l’appétit plus qu’on pourrait le croire et tu mérites bien une pause confort après avoir perdu mais aussi t’être pris un coup la veille, non ? Veste avec capuche relevée, une main dans les poches, une cigarette dans l’autre que tu amènes à ta bouche pour tirer dessus au fur et à mesure. Tu ne fumes pas tout le temps mais là tu ne diras pas non à une bonne dose de nicotine en plus du futur gras que tu vas manger. Et tu finis par prendre part à la queue d’un fast-food, t’apprêtant à sortir ton portable quand tu lèves ton regard et croises celui d’une personne que tu connais très bien puisqu’il s’agit de ton fils. «
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Can’t Catch Me Now
But I'm in the trees, I'm in the breeze, my footsteps on the ground. You'll see my face in every place but you can't catch me now. Through wading grass, the months will pass, you'll feel it all around.- Nick Blasco
- Pseudo : KLM (Meyrin).
Date d'inscription : 08/04/2024
Date de naissance : 19/12/1978
Faceclaim : Jake Gyllenhaal.
Crédit : Made by Moore (avatar) & KLM (gifs & signature).
Multicomptes : Duncan, le coach sportif qui ne voit jamais ce qui est sous son nez, Parker, le geek qui rêve de devenir un grand concepteur de jeux-vidéos, Miles, le détective qui a du mal à se reprendre en main, Sven, le bassiste des S-Three qui redécouvre la vie d'un nouvel œil & Rafe, le food-trucker qui vit sa vie à deux cent à l'heure.
Messages : 464
RPs : 9
Âge : Quarante-cinq ans qui sont passés à une vitesse folle. Mais depuis 2020 tu ne prends plus le même plaisir à souffler les bougies, surtout que 2024 sera décisif pour ta petite dernière.
Côté coeur : Célibataire, t'as été marié pendant vingt-quatre années à une femme merveilleuse, qui t'as malheureusement laissé veuf en 2020. Aujourd'hui tu n'as plus vraiment goût à tout ça, essayant de ne plus t'attacher autant aux gens. Tu vagabondes et va là où l'on te désire. T'es aussi papa de trois enfants.
Job : Tu es videur au Coyote Ugly mais c'est surtout les courses automobiles illégales qui te rapportent gros, faut dire que tu finis parfois dans de sales états alors ça a intérêt à bien payer.
Adresse : Un appartement (#03) situé à Belltown. Si au départ tu ne vivais plus qu'avec ta dernière, Marnie est revenue vivre avec vous suite au décès de ta femme.
Famille :Blasco, I wanna say without you, everything's wrong and you were everything I need all along.
Trigger warning : Sexe explicite, drogues, alcool, maladie (leucémie), entre autre. Je suis ouvert à tout mais si vous ne l'êtes pas, n'hésitez pas à me MP, je ne mords pas !
Bonus :
- STAFF
Re: We don't talk anymore {feat. Joshua}
Cela faisait quelques jours que j’avais quitté l’appartement d’un ami et que je me retrouvai à nouveau à galérer pour la bouffe car je refusais catégoriquement d’abuser de la générosité de mes proches. J’avais fait un choix, à moi de l’assumer. Mon dernier emploi n’avait pas duré plus d’une semaine puisque la direction avait mal digéré mes mensonges en me trouvant un soir en train de m’endormir sur un banc public. Pas bon pour l’image de la marque, tout ça tout ça. Où était passé le bon cœur de l’humanité ? Pour une fois qu’on ne me demandait pas de me barrer à cause de mon tempérament des mauvais jours… Il faut avouer qu’il n’était pas toujours évident de voir la vie en rose après avoir passé une nuit sous un pont ou s’être fait agresser par des abrutis. Hier soir par exemple. Exemple parfait. Tout s’était déroulé dans une telle précipitation que je n’ai même pas compris la raison ayant poussé un inconnu à m’agripper par derrière alors que j’étais occupé à compter le restant de mon argent de poche. La somme était si minime qu’elle n’avait pourtant aucun intérêt ! Ou cet acte était-il poussé par un appétit tout autre ? En tous cas, après m’être mangé un poteau dans la tronche n’ayant pas manqué de laisser une marque et de m’abîmer la lèvre inférieure, je m’étais carapaté à une vitesse folle, me sauvant la peau. Humanité de merde, round numéro deux.
Cette journée avait toutefois été un peu plus clémente puisqu’une femme d’âge mûr m’avait lâché un billet de dix dollars en me faisant promettre de l’utiliser pour me remplir l’estomac. Croyait-elle que je me droguais ? Je n’en avais pas la tronche ni le comportement mais… Comment le saurait-elle en même pas une minute d’échange ? J’avais alors songé à passer voir Vanessa, l’amie de mon père qui, je n’en doutais pas une seconde, m’accueillerait à bras ouverts. Mais si c’était pour tomber sur lui… Depuis que ma mère était décédée, j’étais sûr qu’ils couchaient ensemble histoire d’entretenir le mécanisme. Yeurk. Elle méritait mieux. Je l’avais toujours admiré. Gamin, j’étais même « amoureux » d’elle dans la plus grande innocence que mon âge me permettait. Pas de ma faute si cette femme était aussi magnifique que charismatique ! Elle faisait forcément forte impression.
Bref, direction le fast-food. Le soleil était déjà couché depuis un moment et les néons du bâtiment étaient quasi aveuglants. Personne ne broncha lorsque j’entrai à l’intérieur. Il faut dire que je n’étais pas sale d’apparence ni que je dégageai une forte odeur grâce à la douche parfumée prise récemment. Les toilettes publiques n’étaient pas l’idéal pour entretenir ce confort mais c’était mieux que rien. Puis, au moins, j’avais du déo dans mon sac à dos attaché solidement derrière moi. Une fois ma commande en main, j’aurais pu me poser tranquillement à l’une des tables disponibles mais je craignais toujours que ma couverture s’écroule en passant trop de temps sous le regard des gens. Yep, je ne retirai pas toujours de la fierté de ma situation… Je sortis donc, peu attentif à ceux que je dépassai dans le sens inverse jusqu’à ce que mes yeux clairs croisent une autre paire similaire que je ne connaissais que trop bien. Je me stoppai net malgré mon instinct qui me hurlait le contraire (« Cours, pauvre fou ! »). Je le dévisageai, remarquant quelque chose d’anormal sur sa tronche. « À ton avis ? » lui répondis-je en levant mon sachet en papier contenant mon repas. Je n’avais pas pu retenir une note de moquerie mêlée à de l’exaspération dans ma voix. Pour être franc, je n’avais même pas essayé. Était-il encore plus débile que ce que je croyais ? Pensait-il que je venais ici pour tondre le gazon dans le noir ? J’avais tout oublié de mes égratignures.
« Ça va. La vie est merveilleuse. Je suis aux premières loges pour entendre les oiseaux chanter au réveil. Ça change des hurlements. » Bien sûr que je faisais références à nos bien trop nombreuses disputes survenues pendant les deux années entre le décès de ma génitrice et mon départ de la résidence familiale. Mon ton puait l’ironie cela dit. « Et toi ? Toujours pas de femmes dans ta vie ? Un bel étalon comme toi. » Passif/agressif, much ?
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- Joshua Blasco
- Pseudo : Josh
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Date de naissance : 17/07/1996
Faceclaim : Logan Lerman
Crédit : Moi-même
Messages : 62
RPs : 10
Âge : Adieu le club des 27 d'ici quelques mois ! Crainte de la ligne d'arrivée après la succession de drames survenus ces dernières années...
Côté coeur : Libre comme l'air : la romance est loin dans la liste de ses préoccupations. Mec ou demoiselle, peu importe.
Job : Celui d'aujourd'hui ou de la veille ? La stabilité professionnelle n'est définitivement pas de son ressort récemment.
Adresse : De préférence un coin sec s'il n'a aucun ami chez qui squatter. Pourtant, la maison familiale n'est pas si éloignée que ça... Il ne peut se résoudre à retourner là-bas et devoir les supporter. Le supporter.
Famille : Son père n'est autre que le bourru Nicholas Blasco. Joshua a également deux sœurs : Marnie et Louisa, la petite dernière.
Trigger warning : Je ne suis pas particulièrement sensible à certains sujets, dans la limite du raisonnable. Les sujets récurrents dans l'histoire de mon personnage sont en revanche : la mort, la maladie et les idées noires.
- Chaos is a friend of mine
Re: We don't talk anymore {feat. Joshua}
We don't talk anymore
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Avril 2024 | La vie peut vraiment être merdique quand elle s’y met. Si déjà perdre ta femme a été un choc terrible, perdre ton père l’année d’après n’a pas aidé. Et ça n’a fait qu’accentuer la pression que tu avais sur les épaules, celle de devoir assurer pour prendre soin de ta famille. On ne dirait pas comme ça, mais prendre soin de trois jeunes adultes, ça demande du temps, de l’énergie mais aussi de l’argent. Et malheureusement, si les deux premiers tu les as, le dernier est un peu plus fluctuant. C’est sans doute pour ça que tu n’as pas hésité à prendre un boulot fixe quand Joshua a quitté le domicile familial. Tu ne l’as pas mis dehors, tu ne pourrais jamais mettre à la rue tes enfants, plutôt mourir que ça n’arrive, mais vous n’arrêtiez pas de vous engueuler, de vous lancer des piques et autres à longueur de journée donc quand il t’a annoncé qu’il partait, tu ne l’as pas retenu. Tu aurais peut-être dû mais il est aussi têtu que toi, rajoutons à ça la rancune qu’il tient de sa mère, ça fait un mix assez explosif.Alors, ouais, alors que tu attendais tranquillement pour commander ton burger, tu ne t’attendais pas à sortir de la file, perdant ainsi ton tour, pour venir à la rencontre de ton fils. Vous ne vous étiez pas vus depuis Noël et t’avais une seule envie, le prendre dans tes bras, le serrer contre ton torse, mais au lieu de ça t’as préféré lui demander ce qu’il faisait là. Plus con, tu meurs Nick. « À ton avis ? » L’exaspération dans sa voix se fait ressentir mais tu ne le dis pas, pourquoi faire ? « Ça va. La vie est merveilleuse. Je suis aux premières loges pour entendre les oiseaux chanter au réveil. Ça change des hurlements. » Si au début tu manques de sourire, car ouais, vous vous criez souvent dessus l’un l’autre, mais c’était la face sombre de bons moments, tu n’as pas envie de ne retenir que le mauvais, c’est éreintant. «
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Côté coeur : Célibataire, t'as été marié pendant vingt-quatre années à une femme merveilleuse, qui t'as malheureusement laissé veuf en 2020. Aujourd'hui tu n'as plus vraiment goût à tout ça, essayant de ne plus t'attacher autant aux gens. Tu vagabondes et va là où l'on te désire. T'es aussi papa de trois enfants.
Job : Tu es videur au Coyote Ugly mais c'est surtout les courses automobiles illégales qui te rapportent gros, faut dire que tu finis parfois dans de sales états alors ça a intérêt à bien payer.
Adresse : Un appartement (#03) situé à Belltown. Si au départ tu ne vivais plus qu'avec ta dernière, Marnie est revenue vivre avec vous suite au décès de ta femme.
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Re: We don't talk anymore {feat. Joshua}
Me retrouver face-à-face avec le paternel constituait bien la cerise sur la gâteau d’une journée déjà merdique à souhait. Si j’étais dans la rue, ce n’était pas anodin. Le but était d’imposer le plus de distance possible entre lui et moi (ainsi qu’avec l’aînée des frangines qui, heureusement, était absente). L’atmosphère était devenue tellement étouffante dans la maison familiale que la fuite m’avait paru plus séduisante. Étais-je toujours convaincu de ce point ? Oui. Dans les grandes lignes du moins car le confort d’un bon lit douillet me manquait lorsque je créchais sur une planche comme si je m’apprêtais à crever au beau milieu de l’océan. La petite dernière aussi me manquait. D’où les SMS. Le reste cependant… Mon interlocuteur joua à plus bête qu’il ne l’était vraiment alors que je conservai une expression neutre en retour. Véritable poker face. Si ça pouvait l’aider à dormir ce soir, tant mieux pour lui.
« Un « truc comme ça » ouais. » Je ne haussai même pas les épaules. Je paraissais quasiment robotique tant je ne dégageais aucune émotion à cet instant précis. Blasé. Fatigué. Frustré. Trop de négatif pour faire l’effort de paraître vivant et de mentir pour sa petite conscience. Faisons pousser la graine du doute dans son esprit. Lui, Il aurait toujours quelqu’un pour lui mettre du baume au cœur s’il le souhaitait alors que, de mon côté, qui voudrait d’un mendiant ? L’idée qu’il puisse refaire sa vie avec une autre femme que ma mère me rendait malade mais, dans le fond, je lui en reconnaissais le droit. Il n’empêche que cela me dégoûtait encore, d’où le ton légèrement acerbe que j’employai en l’interrogeant là-dessus. La réponse que je reçus me fit froncer les sourcils presque imperceptiblement. « Dans ce cas, je ne t’applaudis pas pour la gestion de tes relations », répliquai-je dans une phrase où l’on pouvait deviner un soupçon d’humour mélangé à une bonne dose d’ironie. « Mais sans rire, un peu de bon temps te ferait du bien. » Lui qui avait toujours conservé une apparence flatteuse, jeune, avait pris un énorme parpaing dans la figure en seulement quelques années. À moins que ma vision ne fût jamais objective quand elle le décrivait lui en particulier ? Je ne pouvais pas inventer ses traits tirés, fatigués. Toute personne observatrice aurait pu interpréter mes remarques comme le signe d’un intérêt non-assumé, d’une inquiétude pour sa santé. Étais-je moins indifférent que je me forçai à le croire ? Je refusai de croire à cette théorie, moi qui avais tout fait pour me détacher de lui, d’eux.
Je me noyai dans cette pseudo « crise de conscience » lorsqu’une main fraîche se posa sur l’une de mes joues. Par instinct, je me pétrifiai. Pourquoi s’approchait-il ainsi ? N’avait-il toujours pas compris qu’il avait perdu ce droit le jour où nous avions perdu ma mère ? Une part de moi entrait en furie. J’avais envie de le dégager, de le repousser de toutes mes forces au point qu’il se vautrerait sur le sol tel un déchet. Pourtant, je demeurai immobile. « T’es mal placé pour me juger. T’as vu ta sale tronche ? » répliquai-je avec difficulté tout en retirant sa capuche. Les dégâts n’étaient pas très jolis à regarder. Enfin, je fis un pas en arrière pour instaurer une nouvelle distance entre nous. J’étais malade d’avoir affiché ce qui était, à mon sens, de la faiblesse pure. Le gamin ayant envie d’être dorloté par ses parents existait-il encore quelque part dans cette coquille que je pensais vide ? « Boxé par un ours hein ? » Oui, je me moquai de lui ouvertement. Que ce soit de façon bon enfant ou non était en revanche libre d’interprétation. « À moins que tu as enfin compris à quel point Marnie peut être chiante. Y a vraiment de quoi se taper la tête contre un mur. » La rivalité entre nous avait toujours été présente. Allez savoir pourquoi. Sur ce coup, je m’en reconnaissais coupable mais j’étais bien trop jeune lorsque cela avait débuté pour m’en rappeler les raisons. Il faut avouer qu’elle était bien agaçante parfois même si elle avait toujours été la préférée à son papa. « Ne t’en fais pas pour moi. J’étais au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est juste une égratignure. » Inutile d’aborder les détails ni le sentiment de terreur que j’avais ressenti en me faisant agresser de la sorte par surprise. Que ferait-il ? Me proposer de rentrer ? Il serait même capable de m’y traîner de force. Non merci.
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- Joshua Blasco
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Re: We don't talk anymore {feat. Joshua}
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Avril 2024 | De toutes les personnes que t’as souvent l’habitude de croiser par ici, Joshua est bien la dernière que tu t’attendais à voir. Ton cœur s’est mis tout à coup à battre plus vite, tu ne l’as pas vu depuis quatre mois et tu ne vas pas mentir que ne plus avoir de ses nouvelles, ça te pèse. Mais vous vous êtes trop pris la tête pour que tu puisses continuer à jouer les papas poules alors qu’il n’en a rien à foutre de toi (ou du moins, c’est ce qu’il prétend/laisse paraître). Alors, ouais, la file, la bouffe, tout ça n’a plus trop d’importance car depuis qu’il est entré dans ton champ de vision, ton fils est devenu ta priorité. « Un « truc comme ça » ouais. » A en juger son expression, inexistante, tu ne comprends pas trop ce que tu dois comprendre, justement. Pourquoi c’est si compliqué entre vous ? Pourquoi ça n’est pas comme entre Louisa et toi ou même avec Marnie ? Pourquoi faut-il qu’un accident ait fait autant de dégâts ? Par moment tu en veux vraiment à Eve, tu lui en veux de vous avoir abandonné, de t’avoir laissé avec tes trois enfants à charger, des factures et des merdes jusqu’au cou. Mais l’instant d’après tu t’en veux et tu pleures comme un bébé dans ton oreille. C’est crétin et débile mais elle te manque donc tu penses qu’elle doit lui manquer aussi. Mais pourquoi ne t’en a-t’il jamais vraiment parlé ? Pourquoi rejette-t-il la faute sur toi, toute la faute ? Comme si c’était toi le responsable de la disparition de sa mère, ta femme, Eve…« Dans ce cas, je ne t’applaudis pas pour la gestion de tes relations » Ne comprenant pas trop où veut en venir ton fils, tu fronces les sourcils, comme lui, essayant de comprendre en quoi tirer ton coup te ferait du bien. « Mais sans rire, un peu de bon temps te ferait du bien. » «
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Re: We don't talk anymore {feat. Joshua}
Bon sang, le vieux avait toujours été si coincé… Je ne demandais pas de détail - Dieu merci ! – mais insistais juste sur le fait qu’un peu de chaleur féminine l’aiderait peut-être à s’alléger le moral ! Alors ok, ce n’était pas le sans-abri de service qui était le mieux placé pour parler de « voir la vie en rose » mais puisque mon interlocuteur n’était pas foutu de comprendre que cela partait d’une bonne intention comme je pouvais en avoir si peu pour lui… Tant pis. Je laissai tomber. Qu’il continue de me prendre pour le gosse vulgaire et ingrat puisque ce rôle me collait désormais à la peau et qu’il me convenait à merveille. Je n’avais rien à lui prouver ni même d’effort supplémentaire à fournir aussi loin que cet homme était concerné. Ainsi, je me murai à nouveau dans le silence, espérant qu’il prendrait cela pour une invitation à se barrer. Ce ne fut pas le cas, bien sûr, puisque nous étions incapables d’être sur la même longueur d’ondes. Il fit même tout l’opposé. Je sentis alors sa main se poser sur mon visage tandis qu’il examinait les quelques plaies et bleus résultant de ma dernière mésaventure dans les rues. Je restai pétrifié pendant un instant, la respiration presque coupée, jusqu’à ce qu’une réplique au sujet de ses propres blessures franchisse mes lèvres. Dommage que notre unique point commun à cet instant fût que nous ressemblions à des épaves ! Remarquez, c’était là le reflet parfait de notre relation. Quel symbolisme ! D’ailleurs, ce ne fut qu’une question de secondes avant de l’entendre adopter ce timbre bourru synonyme d’ennui. Je l’avais bien trop entendu et en étais las. J’étais heureux d’avoir reculé d’une poignée de pas juste avant pour ne pas avoir à supporter sa face enragée. Alala, osez dire un mot de travers à propos de sa petite princesse chérie – même avec humour – et c’était la guerre ! Rien ne changerait jamais avec lui. Le disque était rayé. « Non tu as parfaitement raison. Comme toujours. » répondis-je avec un calme plus glaçant qu’encourageant quant à une possible réconciliation.
Pourquoi me collait-il tant aux basques si tout ce qu’il savait faire était être désagréable ? Ne pouvait-il pas me laisser tranquille ? N’aurait-il pas pu détourner la tête et m’ignorer plutôt que de venir piétiner mon quotidien ? J’allais prendre congé lorsque sa voix, radoucie, me remonta aux tympans dans un semblant d’explication. Oh, d’accord, il s’en était donc pris à un gros lourd. Bien joué. Réaction très honnête à saluer. Attendait-il des applaudissements de ma part ? « J’espère qu’il a au moins douillé autant que toi car si le plot twist de l’histoire est qu’il t’a fait passer par la fenêtre… c’est un peu moins glorieux que la version Superman que j’ai en tête. » En réalité, si mon géniteur n’était probablement pas autant focalisé à voir tout en noir à mon sujet, sûrement y aurait-il vu une étincelle de complicité, de taquinerie typique – à mon sens – entre un fils et son père. Bah, il passerait encore à côté. « C’était sympa pour les serveuses en tous cas. Elles se sentiront plus en sécurité maintenant. » Ce n’était pas car j’étais en guerre avec leur héros que j’étais indifférent à leur sort ! S’il fallait bien me reconnaître une qualité, c’était mon empathie envers chacun… ou presque car celui en face de moi ne me facilitait pas toujours la tâche.
Je finis malgré tout par lâcher une miette ou deux sur les événements de la veille (ou de ce qui me semblait l’être car j’avais perdu la notion du temps suite à l’agression), ce qui me valu un ricochet de mes propos précédents. Bravo. L’ombre d’un sourire menaça dangereusement de percer sur mon visage. Est-ce que Nick avait réussi à le percevoir en dépit de l’obscurité et de mes efforts pour le retenir ? Je n’étais pas certain qu’il me connaissait suffisamment pour ça aujourd’hui… Si tel était le cas, peut-être y avait-il lu un signe d’encouragement car je me retrouvai brusquement invité à partager un repas en sa compagnie. Ma main libre vola sur ma nuque et j’affichai un air peiné. Comment me sortir de cette situation ? Aucun argument ne me vint à l’esprit. Page blanche. À l’exception d’un seul. « J’sais pas… Enfin… Je ne vais pas jeter ça ! » répliquai-je en pointant le sachet contenant un burger et des potatoes. « Puis j’imagine que tu ne croules toujours pas sous l’argent alors… » Avait-il un jour tilté que, parmi tant d’autres raisons, il me faisait culpabiliser en me faisant me sentir comme une bouche supplémentaire à nourrir alors que le compte bancaire était vide ? Nous étions trop nombreux pour trop peu de dollars. N’était-ce pas en partie pour ça que ma mère avait mis fin à ses jours ? Car j’existais, tout simplement.
Sentant que mon esprit repartait dans des directions sombres et que mes yeux s’humidifiaient, je lâchai la première chose qui me vint. « J’ai couru. » Hum. Déstabilisant sans le contexte. Il fallait broder pour attirer son attention autre part que sur ce qui se tramait réellement dans ma tête. « Je veux dire… Je ne me suis pas battu. J’ai réussi à le faire lâcher-prise et je me suis barré. Je ne sais même pas à quoi il ressemble. » Voilà. Déjà mieux. « C’est le moment parfait pour me rappeler quelle déception je suis à tes yeux. Toi tu sauves les innocents et moi je suis un lâche. » Merde. J’aurais dû m’arrêter avant de déraper… Je pensais tout ce que je disais mais… Il n’avait pas besoin de savoir tout ça. « Je devrais probablement partir. Tu as mieux à faire que de traîner avec cette terrible excuse de fils. » Un signe de la main et je tournai les talons, bien décidé à disparaître dans la seconde. Pitié, faites qu’il ne m’arrête pas.
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We don't talk anymore
feat. Nick Blasco & @Joshua Blasco
Avril 2024 | Le revoir, après ces quelques mois, ça te rend tout drôle. Faut dire que tu ne demandes que ça, le voir chaque semaine, plusieurs fois même, mais depuis qu'il est parti plus rien n'est pareil. Mais tu ne t'attendais sans doute pas à entendre ton fils parler, ou même plaisanter, avec ta vie sexuelle. Tu ne t'en caches pas tant que ça mais tu restes d'une école où l'on ne va pas crier à tout va qu'on couche avec telle personne, encore moins avec ses enfants. Peut-être que les parents d'aujourd'hui le font mais toi tu n'as clairement pas envie de dire à Joshua, Marnie ou Louisa avec qui tu t'envoies en l'air. De toute façon le sujet change pour venir se caler sur la seconde enfant, ta première fille. Peut-être te montres-tu un peu trop protecteur avec elle, elle restera à jamais ta première fille mais faut dire qu'entre elle et Joshua ça n'a jamais été les grands amours, encore moins depuis qu'il est parti voler de ses propres ailes. « Non tu as parfaitement raison. Comme toujours. » Roulant des yeux, tu ne sais pas pourquoi il doit toujours tout prendre comme ça. Serais-tu un mauvais père si tu es celui qui défend son enfant face à un autre ? Tu ne réponds rien, quoi dire pour ne pas recevoir une autre pique de toute façon. Mais si le sujet devient sa blessure, rapidement il te retourne la question et pris au piège tu lui expliques la situation, ce qu'il est arrivé à ta tronche pour qu'elle soit si sale. « J’espère qu’il a au moins douillé autant que toi car si le plot twist de l’histoire est qu’il t’a fait passer par la fenêtre… c’est un peu moins glorieux que la version Superman que j’ai en tête. » Un léger sourire étire tes lèvres quand tu l'écoutes. Ça te fait penser qu'avant vous étiez souvent en train de vous dire ce qu'il se passait dans vos vies. «
Et le sujet de sa blessure vient enfin sur le tapis. Tu ne sais pas pourquoi mais tu avais vraiment envie d'en apprendre plus. Tu n'aimes pas le savoir comme ça, sans défense, agressé. Tu ne peux pas toujours être à ses côtés mais tu resteras à jamais responsable de sa personne, il reste ton fils et la prunelle de tes yeux, qu'il le veuille ou non. C’est comme ça que tu en viens à lui proposer de manger avec toi. Tu n’as pas encore mangé, lui était sur le point de… C'est l'idéal, non ? « J’sais pas… Enfin… Je ne vais pas jeter ça ! » Ouais, il n'a pas tort d'un côté mais tu n'as pas juste envie de le croiser comme ça et de le laisser filer, c'est mal te connaître. « Puis j’imagine que tu ne croules toujours pas sous l’argent alors… » Arquant un sourcil, tu viens chercher son regard, ne comprenant pas trop où il veut en venir. «
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Can’t Catch Me Now
But I'm in the trees, I'm in the breeze, my footsteps on the ground. You'll see my face in every place but you can't catch me now. Through wading grass, the months will pass, you'll feel it all around.- Nick Blasco
- Pseudo : KLM (Meyrin).
Date d'inscription : 08/04/2024
Date de naissance : 19/12/1978
Faceclaim : Jake Gyllenhaal.
Crédit : Made by Moore (avatar) & KLM (gifs & signature).
Multicomptes : Duncan, le coach sportif qui ne voit jamais ce qui est sous son nez, Parker, le geek qui rêve de devenir un grand concepteur de jeux-vidéos, Miles, le détective qui a du mal à se reprendre en main, Sven, le bassiste des S-Three qui redécouvre la vie d'un nouvel œil & Rafe, le food-trucker qui vit sa vie à deux cent à l'heure.
Messages : 464
RPs : 9
Âge : Quarante-cinq ans qui sont passés à une vitesse folle. Mais depuis 2020 tu ne prends plus le même plaisir à souffler les bougies, surtout que 2024 sera décisif pour ta petite dernière.
Côté coeur : Célibataire, t'as été marié pendant vingt-quatre années à une femme merveilleuse, qui t'as malheureusement laissé veuf en 2020. Aujourd'hui tu n'as plus vraiment goût à tout ça, essayant de ne plus t'attacher autant aux gens. Tu vagabondes et va là où l'on te désire. T'es aussi papa de trois enfants.
Job : Tu es videur au Coyote Ugly mais c'est surtout les courses automobiles illégales qui te rapportent gros, faut dire que tu finis parfois dans de sales états alors ça a intérêt à bien payer.
Adresse : Un appartement (#03) situé à Belltown. Si au départ tu ne vivais plus qu'avec ta dernière, Marnie est revenue vivre avec vous suite au décès de ta femme.
Famille :Blasco, I wanna say without you, everything's wrong and you were everything I need all along.
Trigger warning : Sexe explicite, drogues, alcool, maladie (leucémie), entre autre. Je suis ouvert à tout mais si vous ne l'êtes pas, n'hésitez pas à me MP, je ne mords pas !
Bonus :
- STAFF