« Work meeting » † Clyde & Cassian
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« Work meeting » † Clyde & Cassian
« Work meeting »
« Olivia, déplacez mon repas de ce midi à un autre jour, et mettez monsieur O’Neill au planning de mes rendez-vous à la place, s’il vous plaît. Voyez avec un traiteur pour le repas de midi. »
J’entendis vaguement sa réponse, un grand classique ; je demandais, et c’était comme si c’était fait. Les changements de planning étaient rares, avec moi. Néanmoins, le repas de midi prévu était informel et le déplacer ne poserait pas le moindre souci ; le partenaire professionnel rencontré avait l’habitude de déplacer lui-même nos meetings, et rien de pressant n’avait de besoin d’être discuté. Au cas contraire, un rendez-vous bien plus formel serait pris, je n’avais aucun doute sur la capacité de ma secrétaire à arranger mon planning et mes réunions afin de coller au mieux aux attentes.
La matinée était pour le moment à peine démarrée, et j’avais par la suite enchaîné les réunions et les études de dossiers en tous genres. Mes journées n’étaient jamais reposantes. Chaque jour, je voguais d’un endroit à l’autre, et d’une activité à l’autre. Mes journées étaient longues et exigeantes, mais j’étais conscient de cela avant même d’accepter ce métier. J’avais vu mon père et ses horaires, j’avais pris exemple sur sa vie pour apprendre comment gérer la mienne. Ne pas compter mes heures la semaine, être un fantôme chez moi. Mais décrocher vraiment pour les pauses que je prenais, être totalement chez moi et déconnecter. Certains week-ends, c’était impossible, car les soucis de la semaine nécessitaient d’être soldés à ce moment-là. Mais quand je rentrais chez moi, je coupais le téléphone, me consacrant totalement à être … moi.
L’heure de mon dernier rendez-vous de la matinée approchait. Je rencontrais le détective privé que j’employais régulièrement depuis quelques mois. Il m’avait d’abord aidé à retrouver la trace de Juliet, à en avoir des nouvelles, et surtout à savoir qu’elle était de retour à Seattle et travaillait dans un bar de mauvais goût. Ma curiosité avait néanmoins pris le pas, et je m’y étais rendu. J’avais fait tâche, dans mon costume sur-mesure et de bonne facture, au milieu des autres clients. Mais je l’avais vue et …
Je préférais évincer ce souvenir de mon esprit, car il n’était pas question de la jeune femme, aujourd’hui. Le point du jour concernait un autre dossier majeur sur lequel l’écossais travaillait depuis quelques semaines déjà et sur lequel je voulais faire le point. Il aurait peut-être commencé à découvrir des choses intéressantes. J’étais patient, à ce sujet précis. Il s’agissait cette fois non pas de vouloir des nouvelles, mais de préparer une vengeance très froide. Une vengeance à la hauteur de ma déception et de la trahison que j’avais vécu plus jeune … Je traitais les derniers mails arrivés en attendant l’arrivée du détective, et lançais à peine un « Entrez. » sec lorsque j’entendis toquer à la porte. Olivia passa la tête, annonçant l’arrivée de mon rendez-vous et le fait que le traiteur livrerait le repas sous peu. Je me levais de mon bureau après avoir verrouillé l’écran de l’ordinateur.
« Merci, Olivia. Clyde, entrez, je vous en prie. Installez-vous. » Je lui tendis la main, pour une poignée ferme, très professionnelle – après tout, j’étais sur mon lieu de travail. Lorsque la secrétaire repartit, je m’assis de nouveau, profitant de desserrer un peu ma cravate pour me mettre à mon aise. « Quelles nouvelles avez-vous pour moi ? » Car je ne désirais pas perdre de temps sur le côté savoureux des choses – j’étais persuadé de pouvoir apprendre des choses pour le moins intéressant, appuyé dans le fond de mon siège.
J’entendis vaguement sa réponse, un grand classique ; je demandais, et c’était comme si c’était fait. Les changements de planning étaient rares, avec moi. Néanmoins, le repas de midi prévu était informel et le déplacer ne poserait pas le moindre souci ; le partenaire professionnel rencontré avait l’habitude de déplacer lui-même nos meetings, et rien de pressant n’avait de besoin d’être discuté. Au cas contraire, un rendez-vous bien plus formel serait pris, je n’avais aucun doute sur la capacité de ma secrétaire à arranger mon planning et mes réunions afin de coller au mieux aux attentes.
La matinée était pour le moment à peine démarrée, et j’avais par la suite enchaîné les réunions et les études de dossiers en tous genres. Mes journées n’étaient jamais reposantes. Chaque jour, je voguais d’un endroit à l’autre, et d’une activité à l’autre. Mes journées étaient longues et exigeantes, mais j’étais conscient de cela avant même d’accepter ce métier. J’avais vu mon père et ses horaires, j’avais pris exemple sur sa vie pour apprendre comment gérer la mienne. Ne pas compter mes heures la semaine, être un fantôme chez moi. Mais décrocher vraiment pour les pauses que je prenais, être totalement chez moi et déconnecter. Certains week-ends, c’était impossible, car les soucis de la semaine nécessitaient d’être soldés à ce moment-là. Mais quand je rentrais chez moi, je coupais le téléphone, me consacrant totalement à être … moi.
L’heure de mon dernier rendez-vous de la matinée approchait. Je rencontrais le détective privé que j’employais régulièrement depuis quelques mois. Il m’avait d’abord aidé à retrouver la trace de Juliet, à en avoir des nouvelles, et surtout à savoir qu’elle était de retour à Seattle et travaillait dans un bar de mauvais goût. Ma curiosité avait néanmoins pris le pas, et je m’y étais rendu. J’avais fait tâche, dans mon costume sur-mesure et de bonne facture, au milieu des autres clients. Mais je l’avais vue et …
Je préférais évincer ce souvenir de mon esprit, car il n’était pas question de la jeune femme, aujourd’hui. Le point du jour concernait un autre dossier majeur sur lequel l’écossais travaillait depuis quelques semaines déjà et sur lequel je voulais faire le point. Il aurait peut-être commencé à découvrir des choses intéressantes. J’étais patient, à ce sujet précis. Il s’agissait cette fois non pas de vouloir des nouvelles, mais de préparer une vengeance très froide. Une vengeance à la hauteur de ma déception et de la trahison que j’avais vécu plus jeune … Je traitais les derniers mails arrivés en attendant l’arrivée du détective, et lançais à peine un « Entrez. » sec lorsque j’entendis toquer à la porte. Olivia passa la tête, annonçant l’arrivée de mon rendez-vous et le fait que le traiteur livrerait le repas sous peu. Je me levais de mon bureau après avoir verrouillé l’écran de l’ordinateur.
« Merci, Olivia. Clyde, entrez, je vous en prie. Installez-vous. » Je lui tendis la main, pour une poignée ferme, très professionnelle – après tout, j’étais sur mon lieu de travail. Lorsque la secrétaire repartit, je m’assis de nouveau, profitant de desserrer un peu ma cravate pour me mettre à mon aise. « Quelles nouvelles avez-vous pour moi ? » Car je ne désirais pas perdre de temps sur le côté savoureux des choses – j’étais persuadé de pouvoir apprendre des choses pour le moins intéressant, appuyé dans le fond de mon siège.
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- Cassian J. Lancaster
- Pseudo : Bloody
Date d'inscription : 19/03/2024
Date de naissance : 31/10/1993
Faceclaim : Jack Falahee
Crédit : .cranberry
Multicomptes : Ruby Z. O'Sullivan & Keziah D. Blackthorne & Xaden L. Winchester & Rome G. Griffin & Amalia A. Vogt
Messages : 2005
RPs : 8
Âge : La trente-et-unième année approche. Une vie qui aurait pu se stopper net depuis vingt années ou presque. Une vie qui a été brisée et reconstruite difficilement, patiemment.
Côté coeur : Célibataire et bien trop occupé pour fonder une famille. La femme qui supportera d'attendre un homme accaparé par son travail n'est peut-être pas encore là, mais un jour, elle le fera tomber irrémédiablement.
Job : Parce qu'il était le seul à pouvoir en hériter, il occupe la place de CEO chez Lancaster Security un prestataire de service en cybersécurité qui travaille pour de grands groupes. Jeune dans son métier et peu expérimenté, il s'est entouré d'un comité solide pour ne pas faire s'effondrer l'empire de son père.
Adresse : La même demeure depuis des années. Une élégante maison de famille datant du dix-huitième siècle et entourée d'un joli jardin arboré de taille suffisante, une folie qu'a acquéri son père dans les années 90. Il en est l'héritier et officiel propriétaire depuis le jour de son vingt-et-unième anniversaire. Le numéro 100 du quartier de Queen Anne.
Famille : Une famille décimée. Des parents et une sœur cadette décédés en 2004. Des grands-parents décédés l'un après l'autre avant son quinzième anniversaire. Un oncle paternel et son épouse qui l'ont trahi en tentant de profiter de lui, et dont il ne veut pas entendre parler.
Trigger warning : Joueuse : Gore et tous types de violences trop décrites
Personnage : Décès - Tsunami - Aquaphobie
Bonus :
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- No time to waste
Re: « Work meeting » † Clyde & Cassian
Ca lui faisait toujours un peu drôle lorsqu'il se retrouvait dans un endroit aussi élégant que celui dans lequel il s'apprêtait à mettre les pieds. Et qu'il n'enquêtait pas dessus. Depuis qu'il avait pris ses fonctions de détective, Clyde avait vécu toute sortes de chose, s'était rendu à divers endroit et avait du faire face à plusieurs profils de personnes, autant par les gens qui l'employaient que par les gens sur lesquels il se devait de faire des recherches. En ce moment, c'était une grande connaissance, le fameux Cassian Lancaster, qui avait fait appel à ses services pour la seconde fois depuis leur rencontre. Un signe bénéfique pour Clyde et un symbole de confiance évident. La première fois, Cassian l'avait envoyé chercher des informations sur une jeune femme fort charmante, informations qu'il lui avait délivrées après les avoir minutieusement récoltées et en faire un rapport détaillé. Jeune femme avec qui il avait fini par faire connaissance d'ailleurs, ça arrivait au cours de sa carrière que des affiliations se créent avec les gens qui croisaient sa route. Ca faisait parti de ce qu'il appréciait dans son métier d'ailleurs, lui, l'éternel solitaire qui semblait être incapable de se faire de réelles relations quelconque à cause de sa personnalité atypique et de son train de vie quotidien qui l'empêchait de se fixer réellement. Oh, il avait des gens sur lesquels compter bien évidemment, mais ils tenaient sur les doigts d'une main et ça ne lui avait ainsi causé aucune difficulté de laisser tout en plan en Ecosse pour venir s'installer dans cette ville sinistre des Etats Unis qu'il connaissait surtout autrefois pour être le lieu de naissance d'une grande vedette qu'il appréciait : Chris Cornell, le chanteur du groupe Soundgarden et dont il reconnaissait indéniablement le talent musical qu'il possédait autrefois. Sa mort l'avait plutôt affecté d'ailleurs, sans que Clyde ne s'en émeuve totalement.
Mais si à ce jour, Clyde venait rejoindre Cassian, c'était surtout parce que ce dernier l'avait envoyé chercher des informations sur une histoire familiale et qu'à ce jour, Clyde venait lui rendre un premier rapport. Il se présenta poliment à l'accueil, jusqu'à ce que la secrétaire ne l'amène dans le bureau de Cassian. Clyde entendit ce dernier donner l'ordre d'entrer, ce qu'elle fit pour lui signaler la présence du détective. Cassian l'invita donc à entrer, ce qu'il fit non sans avoir remercié au passage la secrétaire, joignant ses mains entre elle en signe de prière et se courbant légèrement pour lui faire preuve de respect et de politesse qui le suivait tant : "Merci beaucoup madame".
Puis il se redressa pour aller serrer la main que lui tendait son client sous un sourire enthousiaste. "Bien le bonjour Cassian, vous êtes toujours aussi charmant à ce que je vois" l'accueillit-il sur un ton jovial mais sans moquerie. C'était simplement dans les coutumes de Clyde de flatter les gens à qui il avait à faire et il ne demandait rien en retour. On lui avait simplement appris à faire ça, voilà tout. Cassian reprit sa place sur son siège et Clyde s'installa en face tandis que son client lui demandait les nouvelles qu'il lui apportait.
"Oh, mais il y en a des tas! Beetlejuice Beetlejuice est enfin sorti au cinéma, on en sait plus sur le casting de la seconde saison de One Piece et il y a un fou aux chats qui sévit dans un quartier pas loin de chez moi."
Un très bref silence avant d'ajouter aussitôt :
- Mais je ne suis pas stupide, je sais que ce n'est pas ce genre de nouvelle que vous souhaitez recevoir aujourd'hui. Vous m'avez envoyé enquêter sur votre oncle et il se trouve que j'ai dégoté quelques petites choses qui pourraient vous intéresser...
A ces mots, il sorti le dossier qui concernait cette histoire, le tendit en la direction de Cassian et l'ouvrit pour lui montrer la première page.
- Il semblerait qu'au fil de mes recherches, je sois tombé sur le contrat d'une hypothèque d'une maison que votre oncle aurait fait et qui ne lui appartient pas, dont voici la copie conforme.
Il vint chercher plus en dessous le fameux contrat en question avant de poser ses yeux sur son client.
"C'est bien le genre d'information que vous recherchiez?" s'enquit il pour s'assurer qu'il n'avait pas fait fausse route.
Mais si à ce jour, Clyde venait rejoindre Cassian, c'était surtout parce que ce dernier l'avait envoyé chercher des informations sur une histoire familiale et qu'à ce jour, Clyde venait lui rendre un premier rapport. Il se présenta poliment à l'accueil, jusqu'à ce que la secrétaire ne l'amène dans le bureau de Cassian. Clyde entendit ce dernier donner l'ordre d'entrer, ce qu'elle fit pour lui signaler la présence du détective. Cassian l'invita donc à entrer, ce qu'il fit non sans avoir remercié au passage la secrétaire, joignant ses mains entre elle en signe de prière et se courbant légèrement pour lui faire preuve de respect et de politesse qui le suivait tant : "Merci beaucoup madame".
Puis il se redressa pour aller serrer la main que lui tendait son client sous un sourire enthousiaste. "Bien le bonjour Cassian, vous êtes toujours aussi charmant à ce que je vois" l'accueillit-il sur un ton jovial mais sans moquerie. C'était simplement dans les coutumes de Clyde de flatter les gens à qui il avait à faire et il ne demandait rien en retour. On lui avait simplement appris à faire ça, voilà tout. Cassian reprit sa place sur son siège et Clyde s'installa en face tandis que son client lui demandait les nouvelles qu'il lui apportait.
"Oh, mais il y en a des tas! Beetlejuice Beetlejuice est enfin sorti au cinéma, on en sait plus sur le casting de la seconde saison de One Piece et il y a un fou aux chats qui sévit dans un quartier pas loin de chez moi."
Un très bref silence avant d'ajouter aussitôt :
- Mais je ne suis pas stupide, je sais que ce n'est pas ce genre de nouvelle que vous souhaitez recevoir aujourd'hui. Vous m'avez envoyé enquêter sur votre oncle et il se trouve que j'ai dégoté quelques petites choses qui pourraient vous intéresser...
A ces mots, il sorti le dossier qui concernait cette histoire, le tendit en la direction de Cassian et l'ouvrit pour lui montrer la première page.
- Il semblerait qu'au fil de mes recherches, je sois tombé sur le contrat d'une hypothèque d'une maison que votre oncle aurait fait et qui ne lui appartient pas, dont voici la copie conforme.
Il vint chercher plus en dessous le fameux contrat en question avant de poser ses yeux sur son client.
"C'est bien le genre d'information que vous recherchiez?" s'enquit il pour s'assurer qu'il n'avait pas fait fausse route.
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Arm yourself because no one else here will save you the odds will betray you and I will replace you You can't deny the prize it may never fulfill you, it longs to kill you, are you willing to die?, the coldest blood runs through my veins you know my name
- Clyde O'Neill
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Âge : trente et un an à son compte, une vague nuance de son existence, c'est à peine s'il se souvient de sa date d'anniversaire. (28/10)
Côté coeur : Rien à déclarer, Clyde a l'esprit ailleurs, l'amour est loin d'être une priorité et si ça doit venir un jour, cela viendra.
Job : Il est détective privé spécialisé dans les enlèvements, meurtres, agressions en tout genre mais il ne rechigne pas pour des petites affaires moins importantes lorsqu'il juge cela nécessaire ou qu'elle peut aboutir à bien plus grand qu'elle ne laisse imaginer.
Adresse : Dans un appartement à Belltown, au n°74.
Famille : Il reste en contact avec sa grand mère, restée en Ecosse, seule famille qui lui reste. Il n'a pas du tout de contact avec les autres membres, ne cherche pas à en avoir pas plus qu'eux ne cherche à en avoir avec lui.
Trigger warning : triggers: On pourra en discuter entre nous si besoin (=
warnings : Clyde ne devrait pas en avoir, mais si besoin est, n'hésitez pas à venir me le communiquer.
Bonus :
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Re: « Work meeting » † Clyde & Cassian
« Work meeting »
Clyde avait un caractère et une façon d’être qui étaient bien à lui. Les premières fois que j’avais eu affaire à lui – et bien qu’il m’ait été chaudement recommandé – je m’en étais presque … agacé. Incertain des résultats qu’il pourrait obtenir. Il m’apparaissait plutôt comme un illuminé un peu excentrique que comme un détective privé, mais sur la base des recommandations dont il avait été baigné, j’avais pris le pari de travailler avec lui. D’abord pour un projet discret mais non critique ; retrouver la trace de Juliet. Mais son efficacité m’avait … pratiquement interpellé. Et j’avais, par conséquent, choisi de lui confier une autre tâche, celle-ci d’une importance bien plus capitale ; car les renseignements qu’ils placeraient entre mes mains seraient une vengeance impeccable et implacable.
Le temps qu’il entre, je ne m’étais pas départi de mon attitude froide et de mon masque lisse de monsieur le directeur. Si ma politesse était toujours impeccable face à mes employés, si j’employais toujours un ton juste et égal avec eux et que, même pour leurs tords, je ne leur hurlais jamais dessus, conservant une maîtrise impeccable de moi-même, je ne me fendais jamais d’un sourire ou d’une remarque trop personnelle. Je maintenais une certaine distance émotionnelle, tout en laissant savoir à mes employés qu’ils pouvaient sans souci venir me trouver en cas de besoin. Je n’étais pas inaccessible pour autant.
Seulement, avec Clyde, je laissais un peu filtrer une image moins guindée. Cravate légèrement desserrée, appuyé dans le fond de mon siège plutôt que redressé avec les mains posées devant moi … Je n’avais certes pas perdu de temps avant d’entrer dans le vif du sujet, impatient que j’étais de savoir ce qu’il avait pu découvrir, mais pour autant j’avais soupiré avec douceur et nostalgie aux premières nouvelles insignifiantes de Clyde.
Le cinéma … ça devait faire des années que je n’avais pas pris le temps de me faire ce genre de sortie. J’attendais souvent que les films sortent pour les regarder depuis le confort de la demeure, maintenant. Non pas que je puisse être reconnu, mon visage n’était pas placardé sur des affiches non plus mais … je ne prenais plus ce temps, d’enfiler un jean et un tee-shirt et de me rendre en ville pour une soirée sans pression. Je n’avais pas un million de personne à qui le proposer non plus. Ça me pesait parfois un peu, mais j’aimais ma vie telle qu’elle l’était. Ce week-end, je songerais peut-être à regarder tranquillement un film, posé chez moi. Je verrais ça plus tard.
Un sourire entendu étira mes lèvres quand le détective retourna sur la raison de sa venue et les nouvelles qui m’intéressaient réellement. J’avais appris à le laisser parler, au fil de nos rencontres, conscient qu’après quelques tergiversations, nous en arrivions toujours au sujet que avait de l’intérêt à mes yeux. Et une étincelle d’intérêt alluma mon regard sombre lorsqu’il me confirma qu’il avait trouvé quelque chose. Mon regard et mon intérêt se portèrent immédiatement sur le dossier écoutant attentivement les annonces de l’écossais. Puis l’information tant attendue.
Un sourire cruel étira mes lèvres, tandis que mon regard se durcit. Je pris un instant pour laisser mes yeux parcourir le document. Si mon cher oncle en arrivait à hypothéquer des demeures ne lui appartenant pas … Eh bien, il me servait sur un plateau d’argent les instruments de son déclin, et ça ne pouvait que me mettre en joie. Ma réaction pourrait sûrement être considérée comme malsaine, de jubiler à l’idée de faire chuter ma propre famille dans des ennuis monumentaux, mais il fallait savoir que je m’en fichais. Qu’il m’avait trahi et blessé violemment avant que je ne sorte totalement de l’enfance. Je n’avais aucune pitié pour lui, et c’était inscrit sur mes traits. Mon attention se retourna sur Clyde, mon regard heurtant le sien.
« C’est exactement ce que je recherche. » Oh, la froideur de ma voix … Elle laissait présager les tourments pour lesquels serviraient ces informations. « Auriez-vous par hasard des informations concernant la personne possédant ce bien illégalement hypothéqué ? »
J’avais saisi le document, le déposant plutôt sur mon bureau, faisant comprendre d’un geste que je le garderais en ma possession pour m’en servir comme bon me semblerait – comme d’une arme, assurément. Une arme peut-être aussi dangereuse et létale qu’une arme à feu, pour l’occasion. Ce n’était pas un petit crime qui venait d’être commis.
Le temps qu’il entre, je ne m’étais pas départi de mon attitude froide et de mon masque lisse de monsieur le directeur. Si ma politesse était toujours impeccable face à mes employés, si j’employais toujours un ton juste et égal avec eux et que, même pour leurs tords, je ne leur hurlais jamais dessus, conservant une maîtrise impeccable de moi-même, je ne me fendais jamais d’un sourire ou d’une remarque trop personnelle. Je maintenais une certaine distance émotionnelle, tout en laissant savoir à mes employés qu’ils pouvaient sans souci venir me trouver en cas de besoin. Je n’étais pas inaccessible pour autant.
Seulement, avec Clyde, je laissais un peu filtrer une image moins guindée. Cravate légèrement desserrée, appuyé dans le fond de mon siège plutôt que redressé avec les mains posées devant moi … Je n’avais certes pas perdu de temps avant d’entrer dans le vif du sujet, impatient que j’étais de savoir ce qu’il avait pu découvrir, mais pour autant j’avais soupiré avec douceur et nostalgie aux premières nouvelles insignifiantes de Clyde.
Le cinéma … ça devait faire des années que je n’avais pas pris le temps de me faire ce genre de sortie. J’attendais souvent que les films sortent pour les regarder depuis le confort de la demeure, maintenant. Non pas que je puisse être reconnu, mon visage n’était pas placardé sur des affiches non plus mais … je ne prenais plus ce temps, d’enfiler un jean et un tee-shirt et de me rendre en ville pour une soirée sans pression. Je n’avais pas un million de personne à qui le proposer non plus. Ça me pesait parfois un peu, mais j’aimais ma vie telle qu’elle l’était. Ce week-end, je songerais peut-être à regarder tranquillement un film, posé chez moi. Je verrais ça plus tard.
Un sourire entendu étira mes lèvres quand le détective retourna sur la raison de sa venue et les nouvelles qui m’intéressaient réellement. J’avais appris à le laisser parler, au fil de nos rencontres, conscient qu’après quelques tergiversations, nous en arrivions toujours au sujet que avait de l’intérêt à mes yeux. Et une étincelle d’intérêt alluma mon regard sombre lorsqu’il me confirma qu’il avait trouvé quelque chose. Mon regard et mon intérêt se portèrent immédiatement sur le dossier écoutant attentivement les annonces de l’écossais. Puis l’information tant attendue.
Un sourire cruel étira mes lèvres, tandis que mon regard se durcit. Je pris un instant pour laisser mes yeux parcourir le document. Si mon cher oncle en arrivait à hypothéquer des demeures ne lui appartenant pas … Eh bien, il me servait sur un plateau d’argent les instruments de son déclin, et ça ne pouvait que me mettre en joie. Ma réaction pourrait sûrement être considérée comme malsaine, de jubiler à l’idée de faire chuter ma propre famille dans des ennuis monumentaux, mais il fallait savoir que je m’en fichais. Qu’il m’avait trahi et blessé violemment avant que je ne sorte totalement de l’enfance. Je n’avais aucune pitié pour lui, et c’était inscrit sur mes traits. Mon attention se retourna sur Clyde, mon regard heurtant le sien.
« C’est exactement ce que je recherche. » Oh, la froideur de ma voix … Elle laissait présager les tourments pour lesquels serviraient ces informations. « Auriez-vous par hasard des informations concernant la personne possédant ce bien illégalement hypothéqué ? »
J’avais saisi le document, le déposant plutôt sur mon bureau, faisant comprendre d’un geste que je le garderais en ma possession pour m’en servir comme bon me semblerait – comme d’une arme, assurément. Une arme peut-être aussi dangereuse et létale qu’une arme à feu, pour l’occasion. Ce n’était pas un petit crime qui venait d’être commis.
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Job : Parce qu'il était le seul à pouvoir en hériter, il occupe la place de CEO chez Lancaster Security un prestataire de service en cybersécurité qui travaille pour de grands groupes. Jeune dans son métier et peu expérimenté, il s'est entouré d'un comité solide pour ne pas faire s'effondrer l'empire de son père.
Adresse : La même demeure depuis des années. Une élégante maison de famille datant du dix-huitième siècle et entourée d'un joli jardin arboré de taille suffisante, une folie qu'a acquéri son père dans les années 90. Il en est l'héritier et officiel propriétaire depuis le jour de son vingt-et-unième anniversaire. Le numéro 100 du quartier de Queen Anne.
Famille : Une famille décimée. Des parents et une sœur cadette décédés en 2004. Des grands-parents décédés l'un après l'autre avant son quinzième anniversaire. Un oncle paternel et son épouse qui l'ont trahi en tentant de profiter de lui, et dont il ne veut pas entendre parler.
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