i hate myself sometimes (amalia)
Page 1 sur 1
i hate myself sometimes (amalia)
i hate myself sometimes
feat. @Amalia A. Vogt
La nuit venait de tomber et cela faisait maintenant plus d'une heure que Clyde patientait dans sa voiture, accoutré d'un uniforme blanc tel un agent de ménage. Il guettait le départ du directeur du laboratoire dont il devait se charger d'enquêter afin de pouvoir s'infiltrer à l'intérieur et mener ses petites recherches, tel était son quotidien depuis qu'il avait choisi la voie de détective. Aucune plainte là dedans non, Clyde adorait ça même. Il avait l'impression d'être un héros de film à chaque fois même s'il prenait son boulot très au sérieux car à tout moment, ça pouvait dégénérer. A tout moment, il pouvait se mettre en danger s'il exécutait la moindre erreur, le moindre faux pas.
Vingt et une heure. L'homme en question sortit du bâtiment, salua quelqu'un et entra dans sa voiture. Lorsqu'il disparut, Clyde sortit de son propre véhicule et s'avança jusqu'à l'entrée. Il salua le gardien qui veillait là et qui ne lui posa pas plus de question. Dans un endroit aussi vaste, les agents de ménage affluaient, il y en avait de nombreux. D'ailleurs, il se dirigea vers les armoires pour attraper un kit et déplaça son chariot jusqu'à l'ascenseur, où il désigna l'étage le plus haut. Arrivé au sommet, il entra à l'intérieur du bureau en toute discrétion et abandonna son déguisement pour s'installer sur le fauteuil principal et se mettre à investiguer. Il cherchait des documents en particulier concernant l'affaire qu'on l'avait envoyé et qui l'intriguait lui-même. Quelque chose l'amenait là, à découvrir le final de cette histoire. Peut être que ça allait changer le monde, qui savait? Nan, il ne fallait pas rêver non plus!
Alors qu'il venait de trouver un dossier intéressant après avoir retourné les premiers tiroirs du bureau, il s'arrêta net lorsqu'il entendit des hurlements. D'abord du gardien en question qui activa aussitôt l'alarme, puis ceux de quatre ou cinq hommes qui visiblement étaient prêts à en découdre. Clyde s'empara aussitôt du dossier qu'il cacha dessous son haut, même si clairement, il n'avait pas l'essentiel, il en était certain. Il sortit en trombe de la pièce et s'arrêta net devant l'ascenseur. Ce dernier s'ouvrit pour faire place à l'un des voyous qui lui offrit son meilleur sourire maléfique. Clyde détala aussitôt pour se diriger vers la cage d'escalier, poursuivit par cet inconnu qui lui somma de l'arrêter. Il se mit à prévenir les autres de sa course poursuite et le détective courra si vite qu'il manqua à plusieurs reprises de louper des marches et de chuter comme un connard. Arrivé, il ne sortit non pas par la porte d'entrée condamnée, mais par l'une des fenêtres d'une des pièces qui se trouvait au rez de chaussée et dont l'ouverture semblait endommagée. Il se faufila ainsi à travers et se mit à courir comme si sa vie en dépendait. Il ne prit pas la direction de sa voiture, non, mais l'opposée afin de pouvoir faire une sorte de diversion et éviter de se faire repérer plus qu'il ne l'était. En traversant l'une des routes, il manqua de peu de se faire renverser par une voiture qui se stoppa net devant lui. Ses mains touchèrent le capot du moteur avant qu'il ne lève les bras puis se précipita vers le côté passager pour entrer à l'intérieur.
- Je vous en supplie, démarrez, supplia t-il d'une petite voix, le coeur encore battant par l'adrénaline engendrée par cette mauvaise rencontre.
_________________
Arm yourself because no one else here will save you the odds will betray you and I will replace you You can't deny the prize it may never fulfill you, it longs to kill you, are you willing to die?, the coldest blood runs through my veins you know my name
- Clyde O'Neill
- Pseudo : null.moon
Date d'inscription : 29/05/2024
Date de naissance : 28/10/1992
Faceclaim : jack lowden
Crédit : nuit d'orage (avatar)
Multicomptes : Roxanne & Sigmund
Messages : 2572
RPs : 18
Âge : trente et un an à son compte, une vague nuance de son existence, c'est à peine s'il se souvient de sa date d'anniversaire. (28/10)
Côté coeur : Rien à déclarer, Clyde a l'esprit ailleurs, l'amour est loin d'être une priorité et si ça doit venir un jour, cela viendra.
Job : Il est détective privé spécialisé dans les enlèvements, meurtres, agressions en tout genre mais il ne rechigne pas pour des petites affaires moins importantes lorsqu'il juge cela nécessaire ou qu'elle peut aboutir à bien plus grand qu'elle ne laisse imaginer.
Adresse : Dans un appartement à Belltown, au n°74.
Famille : Il reste en contact avec sa grand mère, restée en Ecosse, seule famille qui lui reste. Il n'a pas du tout de contact avec les autres membres, ne cherche pas à en avoir pas plus qu'eux ne cherche à en avoir avec lui.
Trigger warning : triggers: On pourra en discuter entre nous si besoin (=
warnings : Clyde ne devrait pas en avoir, mais si besoin est, n'hésitez pas à venir me le communiquer.
Bonus :
- Happily ever after
Re: i hate myself sometimes (amalia)
Feat. @"Clyde O’Neill"
i hate myself sometimes
C’était une soirée de septembre comme une autre, à Seattle. J’avais passé une bonne journée à travailler, attaquant une énorme pièce qui nécessité une première session de dix heures pour les tracés et les débuts de remplissage. Une prochaine session avec un client ravi du début du résultat avait déjà été programmée, et après avoir terminé de nettoyer et remettre en ordre le salon, j’avais fini par tout simplement reprendre la voiture afin de rentrer chez moi. Les jumeaux méritaient un peu de paix et de ne pas avoir leur petite sœur délicieusement casse-pieds sur les bras, pour aujourd’hui.
La nuit tombait de plus en plus tôt, ces derniers temps, donc il n’y avait que les phares de voiture et les lampadaires qui permettaient encore de voir très clairement la route, tandis que je traversais le quartier de Capitol Hill. J’étais pratiquement arrivée chez moi. Plus que quelques petites minutes de route. Cette idée me ravissait, car Nott et Dag devaient avoir hâte que je les libère pour les laisser voler à leur guise dans l’appartement, chose que je leur refusais par sécurité en cas d’absence. Les perruches de Pennant étaient des oiseaux espiègles et énergiques, et ma hantise était que l’un de mes délicats protégés ne se blesse. Bref, mes pensées étaient déjà chez moi.
Je ne pus que piler en faisant crisser les pneus. Une silhouette humaine s’était pratiquement jetée sous mes roues, et heureusement pour moi, j’avais d’excellents réflexes. Mon corps s’était complètement figé tandis que j’avais enfoncé avec violence le frein, remerciant intérieurement la praticité d’avoir une boîte automatique et non l’un de ces boîtes manuelles européennes, car je n’aurais jamais embrayé à temps dans une situation pareille. J’allais sortir pour m’assurer que la personne était indemne lorsqu’elle fit quelque chose d’inattendu : s’engouffrer dans ma voiture, ce qui m’arracha instantanément un cri.
« Mais qu’est-ce que …? »
Je n’eus pas l’occasion d’en dire beaucoup plus que l’homme me suppliait de démarrer. Sous le choc, j’obtempérais, regardant autour de moi tandis que j’accélérais sans demander mon reste – mais sans non plus mettre le pied au plancher. J’ignorais de qui il s’agissait, et de s’il représentait un danger pour moi. Après tout, il aurait pu être n’importe quel illuminé échappé d’un asile … Il valait peut-être mieux ne pas le contrarier. La peur fichée au ventre, j’obtempérais, décidée à essayer de le faire parler. De toute façon, j’avais un inconnu monté sans mon accord dans la voiture, la situation était déjà catastrophique. Un peu plus ou un peu moins … Peut-être qu’au moins, je pourrais apprendre ce qu’il me voulait.
« Qu’est-ce qui vous arrive ? Il faut vous déposer quelque part ? » Puis une idée me traversa l’esprit – un esprit plus si clair, avec tout ce que j’avais dans la tête comme inquiétudes avec cet espèce de braquage. « J’ai un rendez-vous bientôt, ils vont s’inquiéter si je n’arrive pas à l’heure … » Gagner du temps, faire croire qu’on pourrait vite partir à ma recherche si je tardais. J’ignorais qui il était, ce qu’il me voulait, alors s’il était au final mal intentionné … ça pourrait peut-être le dissuader ?
- Amalia A. Vogt
- Pseudo : Bloody
Date d'inscription : 20/08/2024
Date de naissance : 02/04/1994
Faceclaim : Phoebe Dynevor
Crédit : Kidd
Multicomptes : Cassian J. Lancaster - Keziah D. Blackthorne - Rome G. Griffin - Ruby Z. O'Sullivan - Xaden L. Winchester
Messages : 346
RPs : 12
Âge : Un trentième anniversaire qui vient de frapper. L'âge n'est qu'un chiffre sans importance.
Côté coeur : Célibataire, le cœur caché derrière des murs de ronces après trop de déceptions, trop d'hommes qui l'ont réduit en petites miettes.
Job : Tatoueuse à son propre compte chez Yggdrasil, dans le quartier de Magnolia. Connue sous le nom de Valkyrie
Adresse : Un appartement dans le quartier de Fremont au numéro 13, partagé avec Dag et Nòtt, ses perruches de Pennant.
Famille : Des parents aux abonnés absents et considérés comme morts. Des frères aînés, jumeaux, qui l'ont élevée et sont le centre de son univers. Un cousin et une cousine, venus d'Allemagne également.
Trigger warning : Joueuse : violences (tous types) trop décrites / gore
- Happily ever after
Re: i hate myself sometimes (amalia)
i hate myself sometimes
feat. @Amalia A. Vogt
Clyde n'était pas encore conscient que son apparition soudaine pouvait faire poser des questions voir même être inquiétante. Beaucoup trop concentré sur le fait qu'il venait d'échapper au danger, il tentait de retrouver son calme ainsi que son souffle. Il se pencha vers l'avant afin de regarder dans le rétroviseur trois des hommes qui le poursuivait cesser leur course en constatant que leur victime s'était échappée. Cela dit, Clyde fut aussitôt sonné par la voix de la conductrice qui disait qu'elle avait un rendez vous bientôt et qu'on allait s'inquiéter si on la remarquait en retard. Il n'avait pas entendu la question précédente où elle lui demandait où le déposer, ou plutôt, il venait de s'en rendre compte en même temps car il était en train de se voir prendre la fuite à cet instant là.
"Oh, oui, pas de problème, posez moi le plus loin possible de cet endroit je vous prie" demanda t-il de son fort accent britannique noté d'une grande politesse, le calme revenant peu à peu. "Je m'excuse pour cette apparition soudaine, je me rends compte que cela peut éventuellement soulever des questions de votre part."
Il se positionna tout droit en regardant la route défiler devant lui. Son sac à bandoulière qu'il tenait fermement de ses deux bras croisé refermait un véritable trésor. Puis, soudainement, il tourna la tête vers elle.
- Je m'appelle Clyde, je suis détective privé, poursuivit il d'une voix toujours posée et détachée afin de gagner le strict minimum de sa confiance et justifier un temps soi peu la raison pour laquelle il avait manqué de se faire renverser par elle-même alors qu'il était resté planté au milieu de la route. Une triste habitude chez lui semblerait-il.
_________________
Arm yourself because no one else here will save you the odds will betray you and I will replace you You can't deny the prize it may never fulfill you, it longs to kill you, are you willing to die?, the coldest blood runs through my veins you know my name
- Clyde O'Neill
- Pseudo : null.moon
Date d'inscription : 29/05/2024
Date de naissance : 28/10/1992
Faceclaim : jack lowden
Crédit : nuit d'orage (avatar)
Multicomptes : Roxanne & Sigmund
Messages : 2572
RPs : 18
Âge : trente et un an à son compte, une vague nuance de son existence, c'est à peine s'il se souvient de sa date d'anniversaire. (28/10)
Côté coeur : Rien à déclarer, Clyde a l'esprit ailleurs, l'amour est loin d'être une priorité et si ça doit venir un jour, cela viendra.
Job : Il est détective privé spécialisé dans les enlèvements, meurtres, agressions en tout genre mais il ne rechigne pas pour des petites affaires moins importantes lorsqu'il juge cela nécessaire ou qu'elle peut aboutir à bien plus grand qu'elle ne laisse imaginer.
Adresse : Dans un appartement à Belltown, au n°74.
Famille : Il reste en contact avec sa grand mère, restée en Ecosse, seule famille qui lui reste. Il n'a pas du tout de contact avec les autres membres, ne cherche pas à en avoir pas plus qu'eux ne cherche à en avoir avec lui.
Trigger warning : triggers: On pourra en discuter entre nous si besoin (=
warnings : Clyde ne devrait pas en avoir, mais si besoin est, n'hésitez pas à venir me le communiquer.
Bonus :
- Happily ever after
Re: i hate myself sometimes (amalia)
Feat. @"Clyde O’Neill"
i hate myself sometimes
Cette apparition inattendue dans ma voiture m’avait clairement fait flipper à mort. C’était déjà un exprès que je n’ai pas littéralement hurlé ou sauté hors du véhicule. Mon cerveau était passé en mode automatique, démarrant à la demande. Je n’avais pas remarqué qu’il avait parlé avec la peur plutôt que l’agressivité, car c’était un voile de peur qui masquait certaines de mes perceptions. Une idée – peut-être un peu bête, mais c’était toujours une idée et je l’espérais dissuasive si jamais l’individu s’avérait mal intentionné – me traversa l’esprit, et même s’il s’agissait d’un mensonge éhonté, j’annonçais que j’étais attendue sous peu. Que quelqu’un s’inquiéterait si je n’arrivais pas. C’était faux. Même mes frères ne risquaient pas de s’inquiéter pour le moment, car j’avais dernièrement eu de leurs nouvelles, et ils ne s’attendaient pas à en recevoir à nouveau de ma part pour le moment. Ce n’était clairement pas mes perruches qui pourraient déclencher l’alerte si je ne rentrais pas. Une vague glacée courait le long de mon échine. On n’avait jamais dit que les réactions étaient logiques. Surtout pas dans une situation pareille, si incongrue.
La politesse – presque excessive dans cette situation d’après mon ressenti – de l’inconnu m’étonna. Tout comme son accent britannique, très étonnant, mais pas plus que mon propre accent allemand encore plutôt appuyé, surtout sur le coup de la peur. Avec tant de politesse, me voulait-il vraiment du mal ? Un coup d’œil en coin ne me permit de l’observer à la dérobée, et ce qu’il ajouta me fit lever les yeux au ciel. Soulever des questions ? Allons bon ! Ce genre d’apparition pouvait aussi déclencher des crises cardiaques, mais je n’allais pas en rajouter. Mon regard prudent quitta la route un instant. Il ne paraissait pas menaçant.
« Oui, je dois vous avouer que c’est une première pour moi … »
Je reportais mon attention sur la route, et je n’avais de mon côté aucune envie de le questionner, pas encore tout à fait certaine qu’il soit sans danger pour moi. On ne savait jamais, les gens pouvaient cacher bien des facettes sous des aspects policés. Qui me garantissait qu’il n’était pas simplement un très bon acteur ? J’avais de mauvais passifs avec la gente masculine, et certains hommes qui avaient partagé ma vie avaient semblé si bien au premier abord que je savais que je pouvais tomber de très haut, parfois, avec eux. Me méfier un peu, ça ne pourrait pas me tuer. Au contraire même, ça pourrait peut-être me sauver la vie … Quoi que, d’avoir un inconnu dans ma voiture, ça restait déjà bien assez dangereux. Je rejoignis aussitôt que possible un grand axe extrêmement fréquenté à cette heure-ci. Ma solution de fuite était sûrement là. Que cachait-il dans ce sac qu’il serrait avec tant d’application ? Une arme, peut-être ? Ma vois manquait un peu d’assurance.
« Et ça vous arrive souvent, Clyde, de prendre d’assaut comme ça la voiture d’une inconnue ? »
Est-ce que je souhaitais me présenter ? Non, pas le moins du monde. Il restait un inconnu qui m’avait terrifié en débarquant dans ma voiture – la leçon était passée, je verrouillerais systématiquement mes portières, à l’avenir ! – et qui, visiblement, était bien capable de retrouver ma trace avec un prénom, vu son métier. Je n’avais pas tellement envie de lui donner des informations sur moi. Et s’il était dangereux ? Un stalker, un harceleur ? Ce n’était pas la première impression qu’il donnait, avec cette voix polie, mais les impressions pouvaient tellement être trompeuses … Je finis par me stationner dans la rue, devant un bar bondé, dont de nombreux clients demeuraient sur la devanture. Une belle porte de sortie, à priori.
« Vous êtes suffisamment éloignés ? »
Qu’on en finisse, parce que j’étais réellement flippée.
- Amalia A. Vogt
- Pseudo : Bloody
Date d'inscription : 20/08/2024
Date de naissance : 02/04/1994
Faceclaim : Phoebe Dynevor
Crédit : Kidd
Multicomptes : Cassian J. Lancaster - Keziah D. Blackthorne - Rome G. Griffin - Ruby Z. O'Sullivan - Xaden L. Winchester
Messages : 346
RPs : 12
Âge : Un trentième anniversaire qui vient de frapper. L'âge n'est qu'un chiffre sans importance.
Côté coeur : Célibataire, le cœur caché derrière des murs de ronces après trop de déceptions, trop d'hommes qui l'ont réduit en petites miettes.
Job : Tatoueuse à son propre compte chez Yggdrasil, dans le quartier de Magnolia. Connue sous le nom de Valkyrie
Adresse : Un appartement dans le quartier de Fremont au numéro 13, partagé avec Dag et Nòtt, ses perruches de Pennant.
Famille : Des parents aux abonnés absents et considérés comme morts. Des frères aînés, jumeaux, qui l'ont élevée et sont le centre de son univers. Un cousin et une cousine, venus d'Allemagne également.
Trigger warning : Joueuse : violences (tous types) trop décrites / gore
- Happily ever after
Re: i hate myself sometimes (amalia)
Au fond de lui, c'était la tempête. Non pas parce qu'il venait de grimper dans la voiture d'une stricte inconnue, mais parce qu'il avait craint pour sa vie au fond d'en être encore abasourdi, sous le choc. Mais une fois qu'il ne vit plus ses poursuivant courir après la voiture, il put ainsi reprendre son souffle et laisser le stress engendré redescendre. Au fond, ce serait de mentir que de dire qu'il n'appréciait pas cela. Ce jet d'adrénaline lui était même très plaisant, sauf qu'il redoutait toutes les fois où ça puisse mal se passer. Il avait prit des risques plus d'une fois et il le refera probablement à l'avenir. C'était un de ses traits bizarres certainement, et il ne pourrait blâmer personne de le considérer ainsi pour cette raison. Maintenant, il était là, à se retrouver dans ce véhicule où il avait plongé la tête la première ce qui, au passage, était d'une hardiesse imprudence. Seulement, Clyde se persuadera en disant que c'est ainsi que les choses aurait du se passer. Chaque action était menée pour une raison bien précise, c'était presque religieux à ce stade.
La personne au volant lui confessa que c'était la première fois qu'elle embarquait contre sa volonté quelqu'un dans sa voiture et il n'était en rien surpris de cela. Il passa une main sur son visage puis dans ses cheveux. Son coeur battait toujours fortement même si son rythme avait quelque peu diminué d'intensité.
- Je vous crois sans nul peine, il y a statistiquement peu de chance que cela arrive dans la vie de quelqu'un et malheureusement, il a fallu que cela tombe sur vous. Rassurez vous, je ne vous veux aucun mal. Pour vous dire la vérité, je suis ne armé que de ce dossier et il y a peu de chance qu'il vous fasse le moindre mal.
Sa voix était calme et posée avec une pointe d'enthousiasme dû au fait qu'il avait obtenu ce qu'il souhaitait en allant fouiller dans ce grand labo. Quant à la jeune femme, elle lui demanda si ça lui arrivait souvent de faire ce genre de chose. A cette question, il plissa les yeux en réfléchissant à la réponse qu'il allait lui fournir.
- ... Ca m'est déjà arrivé, oui.
Il avait même déjà pris la voiture de quelqu'un d'autre parce qu'il en avait eu besoin sur le moment avant de le rendre à son ou sa propriétaire. Des tas de choses lui était arrivées et à vrai dire, il ne savait plus vraiment ce qui sortait de l'ordinaire à ce stade. Sa réalité était différente de celle de la plupart des gens. Elle se gara peu après devant un bar visiblement fréquenté en lui demandant s'il était assez éloigné ainsi. Il réalisa à cet instant qu'il ne connaissait pas son nom, faut dire aussi qu'il avait plutôt mal démarré avec elle.
- Suffisamment je crois, effectivement. Je vous dois énormément, et je vous remercie beaucoup...
Il laissa la fin de sa phrase en suspend dans l'espoir de connaître, peut être, son prénom. Là, la main tendue vers elle pour l'inciter à la serrer, il l'observa attentivement pour encrer son visage dans sa mémoire. Il avait été si préoccupé par sa fuite qu'il avait à peine fait attention à elle, sa silhouette, son apparence. Sa chevelure était presque rousse mais avec la nuit et les lumières tamisées, il avait du mal à percevoir exactement la couleur de ses cheveux.
"Je m'excuse encore pour vous avoir importunée." insista t il de sa même voix calme et polie.
La personne au volant lui confessa que c'était la première fois qu'elle embarquait contre sa volonté quelqu'un dans sa voiture et il n'était en rien surpris de cela. Il passa une main sur son visage puis dans ses cheveux. Son coeur battait toujours fortement même si son rythme avait quelque peu diminué d'intensité.
- Je vous crois sans nul peine, il y a statistiquement peu de chance que cela arrive dans la vie de quelqu'un et malheureusement, il a fallu que cela tombe sur vous. Rassurez vous, je ne vous veux aucun mal. Pour vous dire la vérité, je suis ne armé que de ce dossier et il y a peu de chance qu'il vous fasse le moindre mal.
Sa voix était calme et posée avec une pointe d'enthousiasme dû au fait qu'il avait obtenu ce qu'il souhaitait en allant fouiller dans ce grand labo. Quant à la jeune femme, elle lui demanda si ça lui arrivait souvent de faire ce genre de chose. A cette question, il plissa les yeux en réfléchissant à la réponse qu'il allait lui fournir.
- ... Ca m'est déjà arrivé, oui.
Il avait même déjà pris la voiture de quelqu'un d'autre parce qu'il en avait eu besoin sur le moment avant de le rendre à son ou sa propriétaire. Des tas de choses lui était arrivées et à vrai dire, il ne savait plus vraiment ce qui sortait de l'ordinaire à ce stade. Sa réalité était différente de celle de la plupart des gens. Elle se gara peu après devant un bar visiblement fréquenté en lui demandant s'il était assez éloigné ainsi. Il réalisa à cet instant qu'il ne connaissait pas son nom, faut dire aussi qu'il avait plutôt mal démarré avec elle.
- Suffisamment je crois, effectivement. Je vous dois énormément, et je vous remercie beaucoup...
Il laissa la fin de sa phrase en suspend dans l'espoir de connaître, peut être, son prénom. Là, la main tendue vers elle pour l'inciter à la serrer, il l'observa attentivement pour encrer son visage dans sa mémoire. Il avait été si préoccupé par sa fuite qu'il avait à peine fait attention à elle, sa silhouette, son apparence. Sa chevelure était presque rousse mais avec la nuit et les lumières tamisées, il avait du mal à percevoir exactement la couleur de ses cheveux.
"Je m'excuse encore pour vous avoir importunée." insista t il de sa même voix calme et polie.
_________________
Arm yourself because no one else here will save you the odds will betray you and I will replace you You can't deny the prize it may never fulfill you, it longs to kill you, are you willing to die?, the coldest blood runs through my veins you know my name
- Clyde O'Neill
- Pseudo : null.moon
Date d'inscription : 29/05/2024
Date de naissance : 28/10/1992
Faceclaim : jack lowden
Crédit : nuit d'orage (avatar)
Multicomptes : Roxanne & Sigmund
Messages : 2572
RPs : 18
Âge : trente et un an à son compte, une vague nuance de son existence, c'est à peine s'il se souvient de sa date d'anniversaire. (28/10)
Côté coeur : Rien à déclarer, Clyde a l'esprit ailleurs, l'amour est loin d'être une priorité et si ça doit venir un jour, cela viendra.
Job : Il est détective privé spécialisé dans les enlèvements, meurtres, agressions en tout genre mais il ne rechigne pas pour des petites affaires moins importantes lorsqu'il juge cela nécessaire ou qu'elle peut aboutir à bien plus grand qu'elle ne laisse imaginer.
Adresse : Dans un appartement à Belltown, au n°74.
Famille : Il reste en contact avec sa grand mère, restée en Ecosse, seule famille qui lui reste. Il n'a pas du tout de contact avec les autres membres, ne cherche pas à en avoir pas plus qu'eux ne cherche à en avoir avec lui.
Trigger warning : triggers: On pourra en discuter entre nous si besoin (=
warnings : Clyde ne devrait pas en avoir, mais si besoin est, n'hésitez pas à venir me le communiquer.
Bonus :
- Happily ever after
Re: i hate myself sometimes (amalia)
Feat. @"Clyde O’Neill"
i hate myself sometimes
C’était sûrement la rencontre la plus déroutante que j’ai pu faire de toute ma vie, et pourtant, des rencontres déroutantes, j’en avais fait un certain nombre. Entre les compagnons qui viraient du prince charmant au pire des salauds en quelques semaines à peine, les clients parfois plus que limites … Il n’y avait pas à dire, j’avais l’habitude de faire de drôle de rencontres, mais celle-là, en plus d’être totalement atypique m’avait fichu une peur bleue. Je crois qu’il valait mieux ne pas raconter cette mésaventure aux jumeaux. Déjà parce que ça les fera totalement vriller et qu’ils risquaient de vouloir me protéger, ensuite parce que je risquais de me prendre une petite soufflante pour ne pas avoir verrouillé mon véhicule, seule dans la nuit. Je frissonnai. Je n’étais pas prête de me remettre de cette frayeur.
Le pire, dans cette histoire ? L’homme semblait, en réalité, inoffensif. Mais combien en avais-je connu, de ceux-là ? Beaucoup. Bien sous tous rapports, polis et aimables, mais dans le fond, de réelles ordures. Je me méfiais de la gente masculine, depuis des années maintenant. La faute à de mauvaises rencontres. Quand un homme était capable de lever la main sur une femme … Je chassais cette idée. Ce n’était pas le moment d’y songer. Non, pour le moment, mieux valait rattraper une artère très passante de la ville, et surtout bien bondée à cette heure-ci. Je pourrais toujours m’arrêter au milieu de la route et me réfugier dans un flot de passants. Statistiquement, ils ne pourraient pas tous être dangereux, dans le genre de quartier où je me rendais.
En parlant de statistiques … Voilà ce qu’il me balançait, quand je parlais de l’immense improbabilité que représentait sa quasi effraction dans mon véhicule. Je haussais un sourcil en l’entendant en parler. Alors ça, c’était la meilleure. C’était tout simplement déroutant, une fois encore. J’ouvris la bouche, prête à répliquer, avant de me raviser, préférant peser chaque mot avec le plus grand soin pour ne pas sonner comme accusatrice. Je ne pouvais pas lui faire une confiance aveugle, ni prendre le risque de l’énerver d’une façon ou d’une autre.
« Et je devrais vous croire sur parole, j’imagine ? »
Ma voix sonnait bien plus douce et bien moins accusatrice que si j’avais laissé l’énergie du moment emmener ma phrase en tout premier lieu. Il m’apparaissait un peu trop enthousiaste pour être honnête vue la bizarrerie du moment, et je me méfiais un peu, mais nous étions arrivé dans un lieu beaucoup plus fréquenté, donc mes chances de survivre à ce moment étrange étaient pour le moins augmentées, non ? J’avais fini par le questionner, essayant de savoir si c’était une habitude, et sa réponse m’étonna. Bon, et bien, ma foi … Une autre pointe de curiosité perça ma voix.
« Et ça ne vous a jamais porté préjudice ? Pas de bombe au poivre ou de taser ? »
Car si je n’étais pas armée, il n’en allait pas de même de toutes les personnes évoluant dans les grandes villes. Et clairement, à la suite de cette mésaventure, j’allais peut-être y songer moi-même. Avoir de quoi me défendre en cas de nécessité dans la voiture ne serait sûrement pas une mauvaise idée. Tout comme verrouiller les portières. Bordel, si les garçons apprenaient ce qu’il s’était passé ce soir, je prendrais un sacré savon pour m’être mise en danger en n’étant pas plus prudente. Ils avaient une tendance sur protectrice assez ancrée chez eux deux. J’avais fini par m’arrêter et demander si je pouvais le déposer là, et sa réponse semblait entraîner l’attente de … quelque chose. Un éclair de méfiance passa dans mes yeux, tandis que je l’observais. Détective privé ? Mieux valait ne pas trop en dire. Mais loin de moi, également, l’idée de passer pour une sauvage. J’optais pour la réponse courte.
« Lia. »
Je n’étais enregistrée nulle part sous ce prénom. Pas même au shop. Ce n’était qu’un surnom sans conséquence. Je pouvais me permettre. Et en cas de problème, de toute façon, je pourrais toujours partir m’enfermer dans la forteresse des jumeaux le temps de trouver des solutions … Car leur loft était bardé de sécurité comme des caméras de surveillance et ce genre de menus détails. Rassurant en tous points ! À ce qu’il ajout finalement, une exclamation – un juron dans un allemand très fleuri – m’échappa tandis que mon regard se modifiait sous la colère. De m’avoir importuné ? Sérieusement ? Ma voix vibrait d’une colère réactionnelle à la peur – non, je n’allais pas m’effondrer en larmes de peur. À la place, ma voix se fit froide.
« Vous m’avez surtout fait mourir de peur et j’ai bien cru que j’allais me faire tuer ! Ça ne vous est, bien sûr, même pas venu à l’esprit, j’imagine ? »
Il y avait des témoins partout, qui observaient la voiture, et je venais de défaire ma ceinture de sécurité, mettant une main sur la poignée de ma porte, prête à m’extirper du véhicule au moindre mouvement dans ma direction.
- Amalia A. Vogt
- Pseudo : Bloody
Date d'inscription : 20/08/2024
Date de naissance : 02/04/1994
Faceclaim : Phoebe Dynevor
Crédit : Kidd
Multicomptes : Cassian J. Lancaster - Keziah D. Blackthorne - Rome G. Griffin - Ruby Z. O'Sullivan - Xaden L. Winchester
Messages : 346
RPs : 12
Âge : Un trentième anniversaire qui vient de frapper. L'âge n'est qu'un chiffre sans importance.
Côté coeur : Célibataire, le cœur caché derrière des murs de ronces après trop de déceptions, trop d'hommes qui l'ont réduit en petites miettes.
Job : Tatoueuse à son propre compte chez Yggdrasil, dans le quartier de Magnolia. Connue sous le nom de Valkyrie
Adresse : Un appartement dans le quartier de Fremont au numéro 13, partagé avec Dag et Nòtt, ses perruches de Pennant.
Famille : Des parents aux abonnés absents et considérés comme morts. Des frères aînés, jumeaux, qui l'ont élevée et sont le centre de son univers. Un cousin et une cousine, venus d'Allemagne également.
Trigger warning : Joueuse : violences (tous types) trop décrites / gore
- Happily ever after
Re: i hate myself sometimes (amalia)
C'était dans les, mauvaises certes, habitudes de Clyde de se retrouver dans un sacré pétrin et de trouver les solutions à sa disposition pour s'en sortir. Clyde n'était pas le genre d'homme valeureux qui n'avait peur de rien, non, c'était même un sacré trouillard quand il s'y mettait. Un parfait amateur qui agissait sous l'impulsion la plupart du temps et qui réfléchissait aux conséquences de ses actes après. Le pire c'était que rien ne semblait lui donner de leçon, parce que voilà, Clyde agissait comme le bon chemin l'emmenait. Et s'il fallait qu'il se retrouver dans cette voiture, c'était parce qu'il le fallait, un point c'était tout. Il était tellement dans ses pensées, dans son fonctionnement bien encadré qu'il avait la fâcheuse manie d'oublier que les autres eux, vivaient dans un monde différent du sien et qu'ils avaient ainsi dire des réactions différentes des siennes.
Là, dans cette voiture, son monde se réduisait désormais à ce véhicule et cette jeune femme qu'il avait prise par surprise tant son arrivée n'était pas prévue pour elle. Pour lui non plus, remarque, mais il n'avait pas songé un seul instant se mettre dans de sales draps en montant à l'intérieur. De toute façon, ça ne pouvait pas être pire, après tout, il s'était fait poursuivre par des malfrats, alors d'une façon ou d'une autre, il avait du accourir et faire un choix.
La conductrice, qui était encore chamboulée par sa présence -on ne pouvait que la comprendre- ne dissimulait pas son hostilité vis à vis de lui. Une chose qu'au départ, Clyde O'Neill ne comprit pas. Lorsqu'elle lui demanda si elle devait le croire de façon sceptique, il lui avait adressé en retour une expression où se mêlait l'incompréhension et la curiosité.
"Naturellement. Après tout, pourquoi pas?" qu'il s'entendit dire de sa voix la plus naturelle qui soit et d'une articulation parfaite.
Ce fut sous un silence religieux qu'il se mit à réfléchir à la question qu'elle lui posa avant de réprimer un sursaut alors qu'il se souvenait là de la dernière fois qu'il était intervenu dans la voiture de quelqu'un au hasard.
- Eum... A vrai dire, la dernière fois je suis tombé sur un bonhomme qui m'a braqué son arme dessus en me priant très respectueusement de descendre. J'ai été moins convaincant, semblerait-il, en revanche, lui, l'a fortement été!
Ce que Clyde oubliait aussi, c'était que lorsqu'il racontait ce genre de chose, c'était comme s'il racontait sa journée d'hier d'une banalité sans nom. A vrai dire, il en avait vécu toutes péripéties possibles, ou presque, comme par exemple se retrouver dans le coffre d'un fort vilain bonhomme et qu'il s'en était sorti par la grâce divine du destin. Des hommes vêtus d'uniformes de police avaient surgi de toute part avant qu'il ne subisse le premier acte de torture et Clyde avait mis cela sur le compte du destin. Comme à chaque fois. Il l'avait senti. Tout comme il avait senti qu'il devait monter précisément dans cette voiture pour finalement le faire amener devant ce bar, précisément encore.
La demoiselle qui lui faisait face se présenta sous la dénomination de Lia mais Clyde ne fit aucun commentaire dessus. Il aurait pu, mais là, non. Il acquiesça simplement cette présentation d'un geste de la tête jusqu'à ce qu'il lui présente ses excuses pour tout ça... Et de l'avoir importunée, au passage. En retour, il eut une vive réaction qu'encore une fois, il ne comprit pas. Parce que son monde était différent du sien et qu'il l'avait oublié, une fois de plus. Il réalisa là son manque d'empathie vis à vis de ce était arrivé et son coeur battit à toute vitesse après qu'elle ait terminé de vociférer à son encontre. Puis :
- Pardon, pardon, je m'excuse! C'est juste que... j'étais poursuivi par des bandits, je suis sorti à toute vitesse et vous étiez la première voiture qui a croisé ma route. J'ai vu là l'opportunité de sauver ma vie et de m'enfuir loin et je ne vous cache pas que j'ai eu également la peur de ma vie alors quand je vous ai vue j'ai vu là une issue, une façon pour moi de m'échapper et de me retrouver en sécurité! Il parlait là à toute vitesse, les deux mains devant lui, en pensant à peine aux mots qu'il employait. Il était lui même terrorisé en repensant à ce qu'il avait échappé et aussi parce qu'il réalisait à quel point il avait été imprudent. Autant pour elle que pour lui même. Il ajouta : "Et je vous remercie d'ailleurs. D'avoir été là, de m'avoir pris quand même, de m'avoir emmené jusque là. Sans vous je ne sais pas comment j'aurais pu m'en sortir. Alors : pardon, et merci. Infinement. Et encore une fois pardon pour cette frayeur. J'ai tendance à faire des trucs et puis... " Il mima une explosion de ses mains et de sa bouche pour exprimer le fait que tout allait dans tous les sens quand ça lui arrivait. Sa voix était un peu plus calme mais la peur y était encore perceptible.
Là, dans cette voiture, son monde se réduisait désormais à ce véhicule et cette jeune femme qu'il avait prise par surprise tant son arrivée n'était pas prévue pour elle. Pour lui non plus, remarque, mais il n'avait pas songé un seul instant se mettre dans de sales draps en montant à l'intérieur. De toute façon, ça ne pouvait pas être pire, après tout, il s'était fait poursuivre par des malfrats, alors d'une façon ou d'une autre, il avait du accourir et faire un choix.
La conductrice, qui était encore chamboulée par sa présence -on ne pouvait que la comprendre- ne dissimulait pas son hostilité vis à vis de lui. Une chose qu'au départ, Clyde O'Neill ne comprit pas. Lorsqu'elle lui demanda si elle devait le croire de façon sceptique, il lui avait adressé en retour une expression où se mêlait l'incompréhension et la curiosité.
"Naturellement. Après tout, pourquoi pas?" qu'il s'entendit dire de sa voix la plus naturelle qui soit et d'une articulation parfaite.
Ce fut sous un silence religieux qu'il se mit à réfléchir à la question qu'elle lui posa avant de réprimer un sursaut alors qu'il se souvenait là de la dernière fois qu'il était intervenu dans la voiture de quelqu'un au hasard.
- Eum... A vrai dire, la dernière fois je suis tombé sur un bonhomme qui m'a braqué son arme dessus en me priant très respectueusement de descendre. J'ai été moins convaincant, semblerait-il, en revanche, lui, l'a fortement été!
Ce que Clyde oubliait aussi, c'était que lorsqu'il racontait ce genre de chose, c'était comme s'il racontait sa journée d'hier d'une banalité sans nom. A vrai dire, il en avait vécu toutes péripéties possibles, ou presque, comme par exemple se retrouver dans le coffre d'un fort vilain bonhomme et qu'il s'en était sorti par la grâce divine du destin. Des hommes vêtus d'uniformes de police avaient surgi de toute part avant qu'il ne subisse le premier acte de torture et Clyde avait mis cela sur le compte du destin. Comme à chaque fois. Il l'avait senti. Tout comme il avait senti qu'il devait monter précisément dans cette voiture pour finalement le faire amener devant ce bar, précisément encore.
La demoiselle qui lui faisait face se présenta sous la dénomination de Lia mais Clyde ne fit aucun commentaire dessus. Il aurait pu, mais là, non. Il acquiesça simplement cette présentation d'un geste de la tête jusqu'à ce qu'il lui présente ses excuses pour tout ça... Et de l'avoir importunée, au passage. En retour, il eut une vive réaction qu'encore une fois, il ne comprit pas. Parce que son monde était différent du sien et qu'il l'avait oublié, une fois de plus. Il réalisa là son manque d'empathie vis à vis de ce était arrivé et son coeur battit à toute vitesse après qu'elle ait terminé de vociférer à son encontre. Puis :
- Pardon, pardon, je m'excuse! C'est juste que... j'étais poursuivi par des bandits, je suis sorti à toute vitesse et vous étiez la première voiture qui a croisé ma route. J'ai vu là l'opportunité de sauver ma vie et de m'enfuir loin et je ne vous cache pas que j'ai eu également la peur de ma vie alors quand je vous ai vue j'ai vu là une issue, une façon pour moi de m'échapper et de me retrouver en sécurité! Il parlait là à toute vitesse, les deux mains devant lui, en pensant à peine aux mots qu'il employait. Il était lui même terrorisé en repensant à ce qu'il avait échappé et aussi parce qu'il réalisait à quel point il avait été imprudent. Autant pour elle que pour lui même. Il ajouta : "Et je vous remercie d'ailleurs. D'avoir été là, de m'avoir pris quand même, de m'avoir emmené jusque là. Sans vous je ne sais pas comment j'aurais pu m'en sortir. Alors : pardon, et merci. Infinement. Et encore une fois pardon pour cette frayeur. J'ai tendance à faire des trucs et puis... " Il mima une explosion de ses mains et de sa bouche pour exprimer le fait que tout allait dans tous les sens quand ça lui arrivait. Sa voix était un peu plus calme mais la peur y était encore perceptible.
_________________
Arm yourself because no one else here will save you the odds will betray you and I will replace you You can't deny the prize it may never fulfill you, it longs to kill you, are you willing to die?, the coldest blood runs through my veins you know my name
- Clyde O'Neill
- Pseudo : null.moon
Date d'inscription : 29/05/2024
Date de naissance : 28/10/1992
Faceclaim : jack lowden
Crédit : nuit d'orage (avatar)
Multicomptes : Roxanne & Sigmund
Messages : 2572
RPs : 18
Âge : trente et un an à son compte, une vague nuance de son existence, c'est à peine s'il se souvient de sa date d'anniversaire. (28/10)
Côté coeur : Rien à déclarer, Clyde a l'esprit ailleurs, l'amour est loin d'être une priorité et si ça doit venir un jour, cela viendra.
Job : Il est détective privé spécialisé dans les enlèvements, meurtres, agressions en tout genre mais il ne rechigne pas pour des petites affaires moins importantes lorsqu'il juge cela nécessaire ou qu'elle peut aboutir à bien plus grand qu'elle ne laisse imaginer.
Adresse : Dans un appartement à Belltown, au n°74.
Famille : Il reste en contact avec sa grand mère, restée en Ecosse, seule famille qui lui reste. Il n'a pas du tout de contact avec les autres membres, ne cherche pas à en avoir pas plus qu'eux ne cherche à en avoir avec lui.
Trigger warning : triggers: On pourra en discuter entre nous si besoin (=
warnings : Clyde ne devrait pas en avoir, mais si besoin est, n'hésitez pas à venir me le communiquer.
Bonus :
- Happily ever after
Re: i hate myself sometimes (amalia)
Feat. @"Clyde O’Neill"
i hate myself sometimes
« Naturellement ? » Je répétai, incrédule. Ça devait, d’ailleurs, sûrement se voir sur mon visage. J’étais septique, et ne pus m’empêcher de jurer dans ma langue naturelle, l’allemand. Mon ton se fit un peu plus piquant en reprenant. « Vous êtes quand même conscient qu’il n’y a strictement rien de naturel dans cette situation ? »
Parce que me retrouver avec un inconnu qui s’était jeté pratiquement sous mes roues avant d’entrer dans ma voiture sans même me laisser le temps de souffler, alors celle-là, c’était franchement une première. Une première que, d’ailleurs, je ne comptais absolument pas réitérer, si jamais on me demandait mon avis. Je n’étais pas la plus courageuse du monde et le coup de stress que je venais de prendre me suffirait certainement à vie, vraiment. À l’avenir, je ne risquais plus de me balader les portières déverrouillées ! Je me mis à grommeler à sa réponse, levant les yeux au ciel sans retenue.
« Eh bien … Vous avez eu bien de la chance que je ne sois pas armée … »
Et, évidemment, mes nerfs ne restèrent pas bien longtemps sous contrôle, avec cet ascenseur émotionnel que je vivais. Stress intense puis grand moment de soulagement avec la fin imminente de cette rencontre pour le moins déroutante … La colère prit le pas sur tout instinct de survie à cet instant, après m’être présentée de manière laconique, parce qu’il s’en allait comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, comme s’il ne venait pas de me faire la frayeur de ma vie et de me faire vivre un moment que je n’aurais jamais, jamais imaginé, même dans mes rêves les plus fous. Alors oui, la colère et l’incrédulité avaient grondé, et j’avais vu sa surprise et son incompréhension.
Ce qu’il ajouta fit fondre une bonne partie de ma colère. Lui aussi semblait avoir peur. Avoir eu réellement peur. Bon, son explication était complètement tordue et improbable, évidemment, mais à la vitesse à laquelle il parlait et à la façon dont il tenait ses mains devant lui comme pour éviter que je puisse m’en prendre physiquement à lui, j’avais l’impression que c’était sincère. J’eus un soupir, penchant la tête de côté pour l’observer. Il parlait vite, avec un accent qui n’était pas américain. Il n’étais pas difficile à comprendre, mais pour autant, c’était étonnant. En tous cas, ma colère s’était faite en partie la malle. Visiblement, mes journées particulièrement étonnantes étaient son quotidien.
« Mais comment diable en êtes-vous arrivé là ? » C’était une question qui se posait, vraiment. « Vous savez quoi ? Vous avez eu de la chance de tomber sur moi et pas sur une personne un peu trop légère sur la gâchette dans ce quartier. » Je marmonnais quelques mots en allemand avant de soupirer à nouveau. « Vous êtes au courant qu’un jour ça pourrait particulièrement mal tourner pour vous, j’imagine ? Pas que je vous le souhaite mais à force de monter dans la voiture des inconnus et de vous faire poursuivre par des personnes qui vous en veulent personnellement, vous allez finir par littéralement consommer votre quota de chance. »
Je haussais un sourcil en l’observant avec curiosité. Même si le contre-coup des émotions précédentes demeurait bien présent en moi, j’essayais de reprendre un peu le contrôle de la situation, au moins pour être capable de reprendre le volant pour rentrer chez moi sans me mettre à trembler de tout mon corps et finir dans le décor.
- Amalia A. Vogt
- Pseudo : Bloody
Date d'inscription : 20/08/2024
Date de naissance : 02/04/1994
Faceclaim : Phoebe Dynevor
Crédit : Kidd
Multicomptes : Cassian J. Lancaster - Keziah D. Blackthorne - Rome G. Griffin - Ruby Z. O'Sullivan - Xaden L. Winchester
Messages : 346
RPs : 12
Âge : Un trentième anniversaire qui vient de frapper. L'âge n'est qu'un chiffre sans importance.
Côté coeur : Célibataire, le cœur caché derrière des murs de ronces après trop de déceptions, trop d'hommes qui l'ont réduit en petites miettes.
Job : Tatoueuse à son propre compte chez Yggdrasil, dans le quartier de Magnolia. Connue sous le nom de Valkyrie
Adresse : Un appartement dans le quartier de Fremont au numéro 13, partagé avec Dag et Nòtt, ses perruches de Pennant.
Famille : Des parents aux abonnés absents et considérés comme morts. Des frères aînés, jumeaux, qui l'ont élevée et sont le centre de son univers. Un cousin et une cousine, venus d'Allemagne également.
Trigger warning : Joueuse : violences (tous types) trop décrites / gore
- Happily ever after
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum