Tipical day at the Vogt w/ Wolf

Tu sais que la situation devient compliquée. Tu as l'impression de devenir un fardeau, lorsque tu rentres dans cet état et tout te semble plus difficile qu'avant. Tu as du mal avec les choses simples de tous les jours comme la nourriture ou même aller à la douche parce que tu traînes. Tu n'as pas envie de t'amuser, tu n'as même pas envie de recevoir quelqu'un chez toi, même si le désir reste présent. Ton corps te fait savoir qu'il aimerait avoir quelqu'un, mais ton coeur, lui, souffre un peu trop avec tes pensées plutôt noirâtres, donc tu restes allongé dans ton lit en fermant les yeux temporairement. Ce n'est que lorsque tu te mets à écrire à ton frère que les choses prennent rapidement une autre tournure. T'es plutôt mauvais quand tu es de mauvaise humeur. L'habitude de piquer, l'habitude de le faire là où ça plaît moins. Faire chier les autres, c'est un crédo qui existe chez toi lorsque tu commences à mal aller. Tu l'fais bien, parfois, de façon régulière, mais c'est pire lorsque ton esprit commence à se fermer et à sombrer. Évidemment que Klaus vient cogner à ta porte et tu roules les yeux en enfonçant la tête dans ton oreiller, posant le portable face lumineuse contre le matelas. Tu tournes les yeux vers ton frère et tu lâches un son qui se veut moquer au début, avant que tu ne te redresses pour poser le dos contre la tête de lit. "- Et alors ?" Que tu avais répondu en le regardant droit dans les yeux. Tu croises les bras sur ton torse. Tu n'es pas entièrement nu, tu as ton boxer. Entre vous, vous vous êtes vus tellement de fois sous toutes vos coutures que ça ne te fait pas plus chaud ou froid d'le voir toi aussi complètement nu. Tu l'connais depuis sa naissance donc bon, tu l'as vu grandir, tout comme il t'a vu grandir. "- J'suis pas du genre à m'emmerder de demander de faire quelque chose quand l'autre ne me le demande pas... Ce n'est pas mon genre de le faire, tu devrais le savoir, non ? T'étais occupé ? Bah c'est bien pour toi j'vais me démmerder tout seul !" Tu plisses les yeux en le regardant, sachant très ben que ce n'était pas le genre de réponse auquel il s'attendait, surtout en te demandant d'être moins têtu. "- Ce que j'aimerais tu ne peux pas me le donner... Donc j'aimerais juste être seul.." que tu parviens à dire. Tu es rancunier, même si c'est ton frère. Tu détournes la tête en soupirant. "- J'suis nul aux jeux vidéos donc il vaut mieux éviter d'y jouer pour moi... Donc j'sais pas, franchement." Ce n'est pas ça, que t'aimes faire, toi. T'es même meilleur avec un bouquin qu'un jeu vidéo.

Oh, tu connais ton frère… Tu sais comment il est avec son humeur. Après… Le blâmes-tu ? Mais ça ne veut pas dire que tu aimes forcément ses piques. - Et alors ? Qu'il t'a répondu en te regardant droit dans les yeux. Tout son langage corporel t'indique sa mauvaise humeur. Sa mauvaise fois… Et même si tu le comprends et que tu as vécu avec lui toute ta vie, il réussit quand même à t'atteindre. - J'suis pas du genre à m'emmerder de demander de faire quelque chose quand l'autre ne me le demande pas... Ce n'est pas mon genre de le faire, tu devrais le savoir, non ? T'étais occupé ? Bah, c'est bien pour toi, j'vais me démerder tout seul ! Si lui plisse les yeux, toi aussi, tu le fais.
- Ce que j'aimerais, tu ne peux pas me le donner... Donc, j'aimerais juste être seul… Qu'il continue. Tu serres la poignée et la mâchoire en essayant de garder ton calme. Vous êtes tellement différent tous les deux dans votre façon de faire et parfois tellement similaire. Lui, il pique lorsqu'il n'est pas bien, il est de mauvaise humeur… Et bien souvent, il consomme trop. Toi, tu te refermes sur toi-même, t'es dépressif et tout comme ton frère… Tu consommes aussi. Mais tu as parfois du mal à supporter ses humeurs… Même qu'il réussit à te blesser. - J'suis nul aux jeux vidéo donc il vaut mieux éviter d'y jouer pour moi... Donc, j'sais pas, franchement. Qu'il t'avoue après avoir détourné la tête et soupirer.
— Mais… Wolf… T'as resté enfermé toute la journée dans ta chambre, normalement, tu veux que personne ne te dérange quand tu l'es. Comment veux-tu qu'je devine que tu voulais que j'te le demande ? Soit un peu raisonnable. Et j'sais très bien que je n'peux pas te donner c'que t'as besoin… Alors, sort, j'sais pas… Va t'trouver quelqu'un a baiser… Ça pourrait te faire du bien.
Tu marques une petite pause… Tu sais que tu risques de te prendre encore une fois l'humeur de ton frère.
— Y'a pas que les jeux vidéo… On a des jeux de société… Des jeux de cartes qu'on peut faire. On peut même sortir si tu veux.
Il y a longtemps que vous n'avez pas joué au jeu de société en vrai… Même si tu perds presque tout le temps, tu adores en jouer avec ton frère parce que tu passes du temps avec lui.

C'est souvent bien plus fort que toi de faire perdre les pédales à ton frère. De répondre directement, de te braquer et te montrer froid. Tu n'aimes pas qu'on soit intrusif dans ta vie et ça, peu importe qui le fait. Que ce soit Marshall, Klaus ou même Aïcha. Tu n'aimes pas ça et tu réagis toujours en conséquence. Tu as les bras croisés contre ton torse lorsque ton jumeau commence à parler. Tu vois bien à sa posture qu'il n'est pas content et tu hausses simplement tes épaules. T'en a pas grand chose à faire, en fait. Sur le coup, tu avoues bien que tu es imperméable à sa mauvaise humeur parce qu'elle rebondie sur la tienne. Néanmoins, il y a bien une phrase qui parvient à te faire rire. "- J'pourrais aller baiser quelqu'un ouais et je sais parfaitement qui, mais j'sais pas." Pas parce que tu n'as pas envie, mais parce qu'il est sûrement en train de travailler et vu la force que tu risques d'utiliser, la bestialité même, tu préfères attendre qu'il soit libre. — Y'a pas que les jeux vidéo… On a des jeux de société… Des jeux de cartes qu'on peut faire. On peut même sortir si tu veux. Tu lèves les yeux au ciel avant de te pencher légèrement pour darder un doigt sur lui. "- Déjà tu penses que si tu me parle de baise et que j'veux même pas me lever tu vas réussir à me faire bouger ? Tu rêves !" Tu replies un genou afin de poser le coude contre et tu penches un peu la tête sur le côté, attardant ton regard électrique sur ton jumeau. "- Va chercher le jeu de Dames, Klaus..." que tu parviens finalement à dire. C'est un vieux jeu allemand que vous avez construit. À la base du jeu de Dames véritable, mais avec vos propres matériaux. Vos propres jetons. Il est, normalement, installé dans une vieille malette de bois afin de le préserver. Puisque vos parents se foutaient de vous acheter des jeux, vous l'avez fabriqué de vos propres mains. Tu soupires avant de te redresser un peu mieux afin que ton dos soit droit contre le dossier de ton lit. "- J'glisserais un message à Marshall plus tard." Bon, ça au mons c'est lancé et tu tends la main sur ta droite afin de prendre le verre d'eau pour en boire une gorgée. T'en a la gorge sèche. "- Tu veux pas m'apporter un verre de scotch ou de whisky, d'ailleurs...?" Parce que l'eau c'est bien, mais l'alcool c'est encore meilleur et un verre pour toute la partie de jeu ne te fera pas de tord. Ce n'est pas comme si tu en buvais plusieurs.

Il hausse les épaules à ce que tu dis. Ça te frustre plus que tu ne le voudrais. C'est comme si ton frère savait quoi faire pour te faire perdre encore plus la tête… Ah, mais en vrai, il sait quoi faire. Il sait où appuyer pour déclencher des réactions. Si ce que tu dis en premier ne le fait pas réagir, ta deuxième phrase est assez pour le faire. - “J'pourrais aller baiser quelqu'un ouais et je sais parfaitement qui, mais j'sais pas.” Tu avais levé un sourcil en vrai avant de lui parler de jeux de société. - “Déjà tu penses que si tu me parles de baise et que j'veux même pas me lever, tu vas réussir à me faire bouger ? Tu rêves !” Tu le regardes maintenant intensément… Un regard qui devient puppy eyes au fils des secondes qui passe jusqu'au moment où ton jumeau reprend la parole. - “Va chercher le jeu de Dames, Klaus…” T'eux un sourire triomphant, satisfait d'avoir fait plier ton frère.
Tu l'as gardé ce jeu. C'est l'un de tes trésors que tu chéris depuis le temps que vous l'avez fabriqué ensemble.
Ton regard changea au moment où il l'informe qu'il va envoyer un message à Marshall plus tard. Tu le taquines en vrai, le sourire niait qui s'affiche grand, alors que les yeux se plissent. Ton frère n'est pas du genre à voir plus d'une fois la même personne, mais cet homme semble bien lui avoir tombé dans l'œil. Et même si c'est dangereux, tu le taquines quand même.
— “Marshall… Hein… C'est moi ou cet homme t'a tapé dans l'œil ?”
Tu joues des sourcils avant de répondre à sa demande pour l'alcool.
— “Oui, j't'apporte ça mon frère.”
Et tu pars, avant de ne recevoir ta révérence sur ta taquinerie inoffensive. Mais tu connais ton frère… Ce genre de sujet n'est pas quelque chose de familier pour lui, ni un sujet qu'il veut élaborer avec toi.
Te voilà maintenant en route vers la cuisine, descendant les marches pour la rejoindre. Ton chien vient à ta rencontre et tu lui caresses la tête.
— “Qui c'est qu'est un bon chien ?”
Que tu dis d'un ton comme si tu parlais à un bébé ou à un gamin. Bien évidemment, Atlas bouge la queue avant de te lécher la main. Tu lui donnes à manger et remplis son autre gamelle d'eau avant de te rendre a votre armoire d'alcool. Tu hésites quelques secondes entre apporter la bouteille ou juste couler un verre.
Tu prends la décision de coincer deux verres entre tes doigts et de prendre la bouteille de l'autre main avant de monter et de passer dans ta chambre pour la mallette avec le jeu de Dames. Ensuite, tu retournes à la chambre de ton frère, déposes la mallette sur le lit pour après, déposer les verres et la bouteille sur la table de chevet.

Si le sexe ne te fait pas bouger il y a eu de chances que quelque chose d'autre le fasse. Néanmoins, ton jumeau a gagné : tu lui demande d'aller chercher le jeu de Dames. C'est un jeu en bois que vous avez construit ensemble de vos propres mains dans votre jeunesse en Allemagne afin de vous désennuyer lorsque vous étiez prisonniers de la maison sans pouvoir sortir. C'est l'un de vos derniers souvenirs. Vestige d'une vie misérable auprès de parents qui foutaient de vous, carrément. Klaus espérait toujours qu'ils s'intéressent à vous et pour toi c'est une histoire ancienne. Tu ne veux plus en entendre parler. Bien sûr que ton jumeau est satisfait en souriant comme un gamin quand tu lui donne le signal d'aller chercher le jeu. Il a gagné, au fond. Tu te redresses dans ton lit, croisant tes jambes en tailleur et tu remets la couverture contre ta taille. Tu roules les yeux quand il parle de Marshall et tu le fixe. Tu allais dire quelque chose avant qu'il ne parte en sachant très bien que tu allais répliquer sur ses mots. Tu l'attends, l'autre géant avec un petit regard absent le temps qu'il revienne avec la vieille boîte en bois. Tu le vois revenir avec le verre et le jeu. Tu prends le verre pour le poser sur la table de chevet alors que tes doigts viennent caresser le bois de la malette quelques secondes et tu finis par venir l'ouvrir pour dévoiler le jeu à l'intérieur. Il n'est vraiment pas immense, mais c'est ta petite malette. Tu finis par le prendre et le poser sur le lit. Tu viens mettre les jetons noirs tandis que ton frère possède les blancs. C'est souvent comme ça. Tu ne changes pas trop de couleur et ça te sied fort bien. Lorsque le jeu est complet, tu tends le bras vers le verre pour en prendre une gorgée alors qu'une simple mise à jeu de "roche papier ciseau" suffit à déterminer qui commence. C'est toi qui remporte la main et donc tu avances le premier bouton noir. Ce sont des boutons, oui. Pour la peine que cela est fait maison avec les piètres moyens que vous aviez à l'époque et tu n'as jamais voulu le moderniser. Tes yeux glissent sur le jeu alors que ton frère entame son prochain mouvement afin de tendre le bras et de faire le tien. "- Tu penses quoi de Marshall, toi ?" Oui, tu demandes bien à ton jumeau ce qu'il pense du militaire. "- J'ai pas l'habitude de sortir avec des gars dans son genre... Plus vieux d'accord ça je peux parfaitement le faire, mais père ? Et aussi parce qu'il est dans le domaine judiciaire, militaire. T'as vu ma tête ? On est clairement pas du même monde..." Oui, c'est un peu une inquiétude de ton côté. Tu partages tes inquiétudes avec peu de gens, mais ton jumeau et toi... C'est vraiment un lien complexe et très uni. Vous ressentez parfois les émotions de l'autre quand elles sont trop fortes. Même votre inquiétude. Il t'es déjà arrivé de le texter ou de l'appeler parce que tu ressentais quelque chose de bizarre et c'était au fond parce que ton frère n'allait pas bien.

Après avoir placé la mallette sur le lit, tu as ouvert la bouteille et rempli les verres à moitié et déposer la bouteille sur la table de chevet. Tu prends ensuite ton verre en main pour en prendre une bonne gorgée avant de t'installer dans le lit et de regarder la mallette ouverte, dévoilant le jeu de Dames fait maison. Tu as pris les boutons blancs, comme à ton habitude, puisque tu sais que Wolf prend tout le temps les noirs. Ce n'est pas aujourd'hui que tu changerais la tradition… Et puis, tu n'es pas tellement sûr que ton frère serait d'accord de toute façon.
Tu as tout simplement souri en laissant la nostalgie s'emparer de toi en voyant votre jeu de Dames en bois. T'avoues qu'il y a un petit moment que vous n'y avez pas touché… Avec ton frère qui n'allait pas bien, tu n'as pas vraiment osé le lui proposer… Mais lorsqu'il te l'a demandé, il a sûrement vu à quel point ça te fait plaisir. Il ne joue pas aux jeux vidéo avec toi, du moins, c'est très rare. De toute façon, tu gagnes la plupart du temps et ça frustre ton frère. Tu comprends. Tu n'aimes pas perdre, toi aussi. Heureusement, tu n'es pas mauvais perdant.
Le “roche-papier-ciseau” est perdu, donc c'est à ton frère de commencer. Tu poses maintenant ton bouton. Pendant le tour de ton frère, ce dernier te demande : "- Tu penses quoi de Marshall, toi ?" Pour ensuite continuer avec : "- J'ai pas l'habitude de sortir avec des gars dans son genre... Plus vieux d'accord ça, je peux parfaitement le faire, mais père ? Et aussi parce qu'il est dans le domaine judiciaire, militaire. T'as vu ma tête ? On n'est clairement pas du même monde…”
— Pas du même monde ne veut pas dire pas compatible.
Que tu commences en levant les yeux vers lui.
— De ce que j'ai remarqué jusqu'à maintenant… Le mec est bien… Il semble attentionné et… Je sais pas… Dévoué ? Enfin… Je veux dire… Il est là pour toi. Il te fait à manger, il fait attention à toi et semble pas mal pouvoir te consoler quand tu en as besoin. Je ne sais pas comment le décrire… Mais c'est un bon mec, de c'que j'ai pu observer.
Tu essaies de le rassurer, de lui donner ton avis. Si tu ne l'avais pas senti, le militaire, tu le lui aurais dit bien avant qu'il ne te le demande de toute façon… Puisque ton frère est vraiment tout pour toi. La personne la plus importante et tu tiens à sa sécurité.

Tes yeux surveillent le mouvement que ton frère fait en second et tu tends la main gauche pour venir attraper le bouton noir pour le faire glisser au prochain emplacement. Tu n'es pas tant mauvais perdant. Tout va dépendre de ton état d'esprit sur le moment tout comme l'adversaire qui te fait face. Tu passes le bout de ton index contre ta lèvre inférieure avant de la frapper légèrement dans de petits mouvements. Tu es pensif. Tu as certains tocs qui traduisent tes états d'esprit. Tu penches la tête sur le côté, les yeux rivés sur le jeu. Ça aussi, ça en est un autre. Pourtant, tu poses une question à ton jumeau : qu'est-ce qu'il pense du militaire. — Pas du même monde ne veut pas dire pas compatible. Tu roules des yeux. "- Si j'avais voulu dire incompatible j'aurai dit incompatible. T'as du mal ?" Tu n'as jamais aimé qu'on te fasse dire des choses que tu n'as pas dit. De mauvais sous-entendu. Tu sais bien que ce n'est pas parce que vous n'êtes pas du même monde que vous ne pouvez pas être compatibles. Néanmoins, vos caractères peuvent entrer en collision et c'est ça qui est davantage incompatible que compatible, en réalité. — De ce que j'ai remarqué jusqu'à maintenant… Le mec est bien… Il semble attentionné et… Je sais pas… Dévoué ? Enfin… Je veux dire… Il est là pour toi. Il te fait à manger, il fait attention à toi et semble pas mal pouvoir te consoler quand tu en as besoin. Je ne sais pas comment le décrire… Mais c'est un bon mec, de c'que j'ai pu observer. Un petit souffle sort de tes narines alors que tu viens à nouveau bouger l'un de tes boutons sur le bois après que Klaus ait joué. "- Je ne sais pas... Je sais que tu as raison sur plusieurs points, mais ça reste un homme plus âgé.. Il a des enfants. Trois. Qui sont adultes, certes... Mais est-ce que c'est vraiment mon univers..? Je ne sais pas." Tu baisses les yeux sur l'un des boutons qui vient de se faire manger et tu viens le faire rouler entre tes doigts. "- Je n'ai jamais été doué au niveau relationnel. Bon, l'amour on en parle pas... Mais je parle de toutes les sortes de relation possible, en fait ? Et même si le mec est bien, même s'il a bien des qualités.. C'est moi le problème, pas lui." Tu arrêtes brusquement de faire tournoyer le bouton en serrant les doigts autour. "- Il y a une crainte pour moi de ne pas lui donner assez de ce qu'il veut. De ne pas pouvoir arriver au même degré que lui... Et aussi parce que..." Tu plisses les yeux quelques secondes avant de lever les yeux vers ton jumeau. "- Parce qu'il n'est pas seul.. J'ai le même ressenti pour quelqu'un d'autre." Bon, tu sais que ton frère est monogame, donc ça risque peut-être de foirer quelque part à partir d'ici.

Tu remarques bien les tics de ton frère, puisque le mouvement de son doigt à capter ton attention après l'avoir vue bouger son bouton.
Tu es assis en tailleur sur le lit et donc, tu dois te pencher légèrement pour déplacer ton bouton blanc alors qu'il répond à ce que tu as dit. Tu l'as quand même vue rouler les yeux… Mais lorsqu'il te demande si t'as du mal, tu lui as lancé un regard mauvais. Tu détestes quand ton frère te fait sentir comme si t'es stupide… Mais tu connais son humeur alors, tu laisses couler… Pour le moment.
Bien que tu lui aies parlé de compatibilité, tu ne connais pas vraiment le caractère du militaire pour affirmer ou de contredire sa question… Tu n'as vu que la surface, avec vos petites interactions.
Tu avais ensuite continué en lui énonçant ce que tu avais pu remarquer de tes échanges avec le plus âgé… Alors qu'il joue son tour. Tu emportes ton pouce à ta bouche pour mordre ton ongle le temps que tu réfléchisses lorsqu'il se met à parler. "- Je ne sais pas... Je sais que tu as raison sur plusieurs points, mais ça reste un homme plus âgé... Il a des enfants. Trois. Qui sont adultes, certes... Mais est-ce que c'est vraiment mon univers..? Je ne sais pas.”
— Hmm… C'est vrai quand y a des enfants en jeu ça devient compliqué… Mais comme tu l'as dit, ils sont assez vieux. Puis l'âge n'est pas supposé être un problème, non ? Ce n'est qu'un chiffre et ce n'est pas comme si l'mec avait 80 ans.
Tu as vu ton bouton se faire manger alors que ton frère à jouer et tu bouges à ton tour, faisant sauter le blanc pardessus le noir pour le manger toi aussi. T'eux un petit rictus triomphant même si ce n'est qu'un petit point et que la partie n'est pas encore gagnée. "- Je n'ai jamais été doué au niveau relationnel. Bon, l'amour, on n'en parle pas... Mais je parle de toutes les sortes de relation possible, en fait ? Et même si le mec est bien, même s'il a bien des qualités.. C'est moi le problème, pas lui." Tu sais qu'il a un caractère qui peut parfois être compliqué, mais de là dire qu'il est le problème… Tu n'es pas du tout d'accord avec lui. "- Il y a une crainte pour moi de ne pas lui donner assez de ce qu'il veut. De ne pas pouvoir arriver au même degré que lui... Et aussi parce que..." Tu lèves les yeux en même temps que ton jumeau pour le regarder alors qu'il continue sur sa lancée. "- Parce qu'il n'est pas seul... J'ai le même ressenti pour quelqu'un d'autre.” Tu l'observes un petit instant, alors que tu comprends un peu plus son mal-être, même si votre petit accrochage de la veille n'a pas aidé.
— Deux personnes ? Tu as des sentiments pour quelqu'un d'autre aussi ?
Comme tu es monogame, tu crois qu'il va devoir faire un choix à un moment. Qu'il va devoir briser le cœur d'un ou de l'autre… Puis, tu marques une pause avant de réaliser que ton frère est en réalité, après, tomber amoureux pour la première fois. Et le pire dans tout ça ? Il tombe pour deux personnes… Le pauvre, tu n'aimerais pas être dans ses souliers.
— Je sais que tu n'es pas le plus doué avec les sentiments… Mais donne-toi un peu de temps à t'y habituer pour commencer ? Et arrête de dire que tu es le problème. Tu n'en es pas un et j'crois pas que le militaire le pense.
Tu tentes de le rassurer, même si tu as envie de le frapper pour avoir dit qu'il était le problème.
— Tu peux toujours lui faire part de tes craintes, tu sais… Mais je suis sûr que tu lui en donnes assez.

Déjà que tu n'es pas reconnu pour garder la langue dans ta poche que ce soit pour parler ou même sur la peau d'une personne quand t'es excité, il faut dire que là... T'as pas trop de filtre à parler avec ton frère. Surtout quand il pique sur un détail et que toi tu poursuis à juste foncer dedans. T'es du genre à piquer où ça fait mal comme un con tu l'sais. Tu ne peux pas toujours t'en empêcher même s'il s'agit de ton jumeau. Tu peux le traiter de con ou d'idiot et y repenser par la suite en soupirant. C'est comme ça. — Hmm… C'est vrai quand y a des enfants en jeu ça devient compliqué… Mais comme tu l'as dit, ils sont assez vieux. Puis l'âge n'est pas supposé être un problème, non ? Ce n'est qu'un chiffre et ce n'est pas comme si l'mec avait 80 ans. Tu roules les yeux en soupirant. "- Tu crois que ça change vraiment quelque chose au fond ? Ça fait quand même 10 ans de différence. T'en a à peine une avec celui que tu vois toi. Tout ses enfants ont la vingtaine. Il a peut-être plus envie d'en avoir dans le futur ? J'sais pas. " Donc en soit tu ne comprends pas trop. Enfin, si. T'es pas si con au fond. Tu plisses le nez alors que tu vois l'un de tes pions se faire bouffer. — Deux personnes ? Tu as des sentiments pour quelqu'un d'autre aussi ? "- Ouais" que tu réponds alors que tu fais rouler l'un des ronds blanc entre tes doigts. "- Tu connais cette personne d'ailleurs." Autant le lui avouer de suite avant qu'il ne le découvre par quelqu'un d'autre. Tu roules les yeux encore quand il te dit de te laisser du temps et qu'il ne pense pas que le militaire le pense. Tu ouvres la bouche pour dire quelque chose, mais tu la referme. Bon. — Tu peux toujours lui faire part de tes craintes, tu sais… Mais je suis sûr que tu lui en donnes assez. Tu grognes alors que tu manques de faire renverser le jeu dans ta colère et tu serres le poing avant de le ramener contre toi. "- C'est très dur pour moi parce que je sais que Marshall est plus conservateur et j'ai plus de craintes par rapport à lui qu'à la demoiselle en question parce que c'est elle qui m'a fait prendre conscience du polyamour. Que c'est possible d'aimer deux personnes... Mais j'en sais rien." Tu recommences à faire tourner le pion entre tes doigts avant de te tendre vers l'avant pour faire ton prochain mouvement. "- L'autre personne, c'est Aïcha" que tu dévoiles enfin, sachant comment Klaus et elle sont très proches. À voir, maintenant. "- Ça fait un petit moment... Je dirais ? Mais j'ai seulement la crainte de les perdre tous les deux. Mon idéal serait d'avoir ma vie avec les deux... Je rêve parfois d'eux dans mon lit, tu imagines...? Donc je n'en sais rien... Je pense que ça me ferait très mal de les perdre tous les deux." Tu sais ton frère monogame, donc la question lui revient sûrement un peu trop compliquée. Mais pour une fois tu te confie, donc qu'il en profite même si c'est difficile.

Tu l'as vue rouler les yeux… Ça ne te surprend pas vraiment vu son humeur, mais tu essayes seulement de l'aider, même si tu peux être maladroit à le faire, parfois.
— “Je ne crois pas que ça change quelque chose… L'âge est uniquement un chiffre… Tu sais ? L'amour ne connaît pas vraiment l'âge quand ça nous tombe dessus… Mais j'peux parler pour moi en disant que ça ne me dérangerait pas si je sortais avec quelqu'un de plus vieux… Mais c'est moi.” Que tu lui dis en le regardant. “Quand le moment sera venu, tu pourras lui demander ? Après… Je crois que c'est important de savoir ce genre de choses… Surtout si tu veux un enfant” que tu continues en lui offrant un sourire qui se veut rassurant.
Toi, tu aimerais en avoir des enfants… Mais tu as une petite crainte. Une peur de ne pas être un bon parent, vu les tiens. Mais c'est qu'une anxiété, une pensée intrusive qui s'introduit dans ton esprit chaque fois que tu en rêves.  
Ton frère te révèle ensuite qu'il a des sentiments pour deux personnes. Étonné, tu lui as demandé s'il a des sentiments pour quelqu'un d'autre. Maintenant que tu penses rapidement à ta question, tu te trouves un peu con de lui avoir demandé. Mais il te répond quand même d'un ouais avant qu'il ne te révèle que tu connais la personne. Tu as froncé les sourcils en le regardant, cherchant dans ses yeux la réponse, comme si tu pouvais lire dans sa tête. Mais au lieu de te le dire maintenant, Wolf continue de se questionner à propos du militaire… Avant de lui répondre qu'il devrait prendre son temps.
Tu l'as entendu grogner, sentant la frustration grimper légèrement. Tu étais sûr qu'il allait envoyer valser le jeu de Dame… Tu sais que ton frère a du mal à se confier et que parfois, tu ne comprends pas toujours les choses comme il le voudrait. Vous avez beau être des jumeaux, votre façon de penser sont complètement différentes.
" — C'est très dur pour moi parce que je sais que Marshall est plus conservateur et j'ai plus de craintes par rapport à lui qu'à la demoiselle en question parce que c'est elle qui m'a fait prendre conscience du polyamour. Que c'est possible d'aimer deux personnes... Mais j'en sais rien.” Qu'il te dit… Tu as levé les sourcils lorsqu'il te parle de polyamour. Tu ne comprends pas comment on peut aimer deux personnes de la même manière. Mais c'est normal, puisque tu es monogame. Tu ne serais pas capable de partager Amadeus s'il te disait qu'il est poly'… Probablement que, pour son bien-être, tu déciderais de le laisser vivre pleinement qui il est… Sans toi. Tu es un homme qui peut être jaloux si on se rapproche trop de la personne que tu aimes ou que tu es intéressé.
— “Je vais me répéter… Mais, parle-le-lui. C'est la seule manière dont tu pourrais être rassuré.” Mais la suite de ses paroles te fait ouvrir grand les yeux avant qu'un sourire ne s'affiche.
— “J’aurais pu mettre ma main au feu que c'était elle… Vu comment vous êtes quand même assez proche dernièrement” Que tu lui dis… Mais ça te fait tout de même bizarre même si tu es content pour eux. Il y a comme une petite jalousie qui s'installe sans que tu comprennes pourquoi. Ou alors c'est peut-être de la peur de perdre ta place au côté d'Aïcha… Tu le sais, cette pensée est stupide, puisque ce n'est pas encore arrivé. C'est seulement cette insécurité de perdre ton importance auprès de ta meilleure amie, probablement. Même si c'est ton frère qui cause cette insécurité inutile. Tu connais ton frère et tu sais qu'il ne volera pas ta place. Tu devrais plutôt te réjouir de voir la jeune femme beaucoup plus souvent que maintenant.
Ton frère continue sur sa lancée, t'expliquant sa vision que tu ne peux comprendre… Il a envie de les avoir tous les deux. Qu'ils vivent à trois.
Si seulement tu pouvais comprendre le sentiment. Que tu pourrais mieux le conseiller sur son dilemme. Tu as du mal à voir comment ça peut être possible d'aimer deux personnes de la même façon. Tu gardes ton attention sur le jeu en l'écoutant… Jouant ton pion avant de lever les yeux vers lui.
— “J'aimerais comprendre et pouvoir mieux t'aider… Et je vais me répéter, mais la seule chose que je peux te conseiller, c'est de leur en parler. La communication est la clé.” Tu le sais pour avoir été marié avec ton ex. Bien que parfois la communication était égale à zéro entre lui et toi… Et celle que toi et ton frère avez n'est pas la meilleure non plus. Mais tu essayes tout de même de l'aider du mieux que tu peux, parce que tu veux que ton frère soit heureux. Il a droit, lui aussi, au bonheur.
Le jeu continue entre vous jusqu'à ce que l'un des deux gagne. Tu as continué de l'écouter pour qu'il se vide le cœur… Jusqu'à ce que vous vous sépariez pour vous retrouver dans ta chambre à nouveau et continuer à jouer à ton jeu vidéo.