I'll take care of you, always - Dallix #1 (TW)

Tes bras se sont glissés autour de son cou afin de venir tendrement le serrer, même si tu n'as pas la force de le faire plus, mais tu te tiens bien contre lui, de peur de glisser, même si tu doutes que Dallas va te laisser toucher même un pied au sol avec ton état. L'accident a bien sûr causé une alerte sur sa montre parce que tu as eu peur, l'angoisse est montée et puisque ta santé est parfois plus fragile à d'autres moments, en plus que c'est l'hiver et que l'effort est toujours plus demandé lors de l'hiver, tu te retrouve dans un épuisement physique avec tous les efforts que tu fais dernièrement et tu pousses un peu trop. Tu es têtu, mais voilà... Tu agis comme un imbécile en oubliant que tu as eu deux greffes cardiaques depuis ta naissance et qu'une troisième doit arriver dans les dix prochaines années. Les coeurs, ça ne se trouve pas partout et te voilà toujours sur la corde raide entre la vie et la mort quand tu ne fais pas attention à ta santé. Te voilà glissé sur le siège passager, la ceinture qu'il enclenche lui-même et tu l'entends dire qu'il te ramène chez lui. Tes yeux le suivent, même si tu es fatigué. Tes crises déclenchent toujours une fatigue intense qui t'oblige à te reposer. Tu somnoles tout le long du voyage. Même que tu en manque quelques parts avant de sursauter un peu quand tu entends sa porte se refermer. Tu défais ta ceinture avant de tendre les bras quand il se penche pour venir te chercher. À l'intérieur, il te pose au sol et t'aide à défaire ton manteau et tes souliers. Tu manques de partir vers l'arrière et tu t'accroches à lui. Tu te ramène et tu caches ton visage contre lui. Tu es fatigué. Tu sais qu'il veut bien faire, surtout avec la nourriture et tu le remercies tout bas avant de glisser les pas, t'appuyant contre le mur pour parvenir jusqu'au canapé sur lequel tu te laisses tomber et tu attrapes la couverture pliée pour t'enrouler à l'intérieur. Tu t'endors presque tout de suite lorsque ta tête se pose contre le petit oreiller. Les boucles recouvrent ton visage profondément endormi par le tout petit ronflement qui s'entend seulement si l'on s'approche. Tu n'as pas la force d'aller jusqu'à la chambre, à moins que Dallas ne te soulève pour t'y amener, mais le canapé est confortable. Tu y es assez bien disposé, mine de rien.

Ton bel ange s'est accroché à ton cou, lorsque tu l'as soulevé une deuxième fois. Dans l'entrée, tu l'as déposé et aidé à se déshabiller, avant de le sentir s'accrocher à toi. Sûrement pour ne pas tomber. Lorsque tu te redresses, Félix cache son visage contre toi, te remerciant tout bas. Tu as voulu l'entourer de tes bras, mais au lieu, tu le regardes traîner des pieds jusqu'au salon, aider par le mur. Normalement, tu l'aurais soulevé et emporter toi-même, mais quelque part, tu sais qu'il faut le laisser respirer parfois. Tu as seulement veillé à ce qu'il ne tombe pas, de l’entrée. Tu enlèves ton manteau ensuite et tes chaussures avant d’aller à la cuisine pour commencer à lui préparer quelque chose à manger. Tu optes pour un truc léger, en plus de lui couper des fruits pour un petit dessert qui pourrait lui donner son apport nutritif pour la soirée. Après avoir fait la cuisine, tu vas au salon pour être sûr qu’il est bien, te penche pour lui embrasser la tempe avant de lui dire “Je reviens dans pas trop long mon ange… Je vais chercher mes affaires au boulot.” Tu remontes ensuite la couverture comme il faut et tu appelles un collègue pour qu’il vienne te chercher, puisque tu as laissé ton véhicule à ton job.
Le tout se fait à l’intérieur d’une 40aine de minutes avant que tu ne reviennes avec ta voiture. Cette fois, tu décides de rester au salon pour travailler sur ton ordinateur, comme ça, tu peux garder un œil sur ton époux, sans pour autant lâcher ton travail.
De temps à autre, tu regardes ta montre pour confirmer que son cœur est au bon rythme, puisque tu t’inquiètes grandement de son état. Il a quand même fait une bonne crise d’anxiété… Le pauvre. Mais au moins en ce moment, il semble gagner du repos. Au bout de quelques minutes de plus, tu décides de fermer ton ordinateur, il semblerait que tu ne puisses pas vraiment te concentrer. Donc, au lieu, tu te lèves et prends Félix dans tes bras, doucement pour ne pas le réveiller et tu le montes dans ta chambre pour qu’il soit mieux installé.

Depuis votre mariage, tu sais de plus en plus que Dallas va prendre soin de toi, peu importe ce qui se passe. Il est, parfois, un peu trop intense sur certaines habitudes de protection avec toi. Tu sais que c'est pour ton bien, tu aimerais qu'il abaisse un peu certaines d'entre elles... Mais tu ne peux pas l'obliger et le lui demander te gêne. Peut-être un jour... Qui sait...? T'en est pas certain. Te voilà endormi sur le canapé, enroulé dans la couverture bien au chaud et tu dors profondément. Quand tu fais une crise, que ton coeur augmente au point de faire plus d'une alerte, tu dois dormir pour récupérer. La première alerte n'est pas pour te rendre mal. La seconde, cependant... Tu ne te sens pas bien. La troisième annonce le danger imminent. Tu ne te rends pas compte que ton époux s'installe à tes côtés afin de travailler et encore moins lorsqu'il te prends dans ses bras au bout de quelques heures pour te soulever. Ta tête retombe contre son épaule et tu cherches même son odeur de ton nez, venant cacher ton visage dans son cou alors qu'il monte pour la chambre. Ton rythme cardiaque indique un chiffre de 68, ce qui est très bon pour le moment et lorsque Dallas te dépose dans le lit, tu sembles regagner un certain éveil et tu t'accroches faiblement à son haut. Tu donnes quelques petits coups avant de lever des yeux fatigués vers lui. "- Reste... S'il te plaît.." Tu ne lui demande pas souvent une telle chose et tu donnes encore de petits coups. "- J'aimerais que tu dormes avec moi.. Il faut que tu te reposes, toi aussi." Là il peut davantage te reconnaître : penser à lui avant toi. Tu le lâches, ramenant ton bras contre toi alors que tu bâilles et tu enfonces le côté de ton visage dans l'oreiller. Tu as vraiment envie qu'il te rejoigne afin de te blottir contre lui.

Tu as souri lorsque son visage s'est caché contre ton cou. Tu sens son souffle chaud caresser doucement ta peau. Tu le trouves tellement mignon, ton mari.
Les escaliers montent, tu te diriges maintenant vers la chambre où tu le déposes doucement dans le lit, essayant de ne pas le réveiller. Pourtant, Félix ouvre les yeux et tire de petits coups sur ton haut, te faisant baisser le regard. “Oui, je peux faire ça mon chéri.” Que tu dis en lui ayant souri doucement. Tu fais le tour du lit pour venir t'allonger à ses côtés pour ensuite passer tes bras autour de lui et le coller contre toi. C'est rare que tu puisses résister à sa demande… Comme c'est aussi rare qu'il te fasse une demande.
Tu prends la couverture pour vous couvrir, tu le fais plutôt pour lui que pour toi, mais tu restes quand même confortable. Et maintenant, tu commences à lui caresser la tête pour l'aider à se rendormir.
Tu veux le protéger, ton mari… Le rendre heureux, même si tu ne peux pas tout le temps être avec lui à cause de ton boulot. Mais d'un côté, tu as cette peur constante qu'il va lui arriver quelque chose… Que son cœur finirait par lâcher à sa prochaine crise… Alors, tu essayes toujours de passer le maximum de temps avec lui. Du moins… Tu fais ton possible, vu que tu ne veux pas non plus être trop envahissant. C'est un bien drôle de sentiment en vrai.
Tu l'embrasses sur le front avant de fermer les yeux toi aussi, au moins pour te détendre… Puisque tu doutes de pouvoir t'endormir avec la tête pleine comme ça. Tu t'inquiètes pour si et pour ça. Tu veux t'assurer que tout soit dans l'ordre au travail. Un stress de plus sur tes épaules, en vrai. Alors, ton mari a bien fait de te demander de te coucher avec lui, vu que tu en as besoin toi aussi, de ce repos… Mais encore une fois, le plus jeune pense à toi au lieu de prendre soin de lui-même. C'est un peu pour ça que tu le fais à sa place.

Tu as souvent été comme ça. Même voir toujours, avec Dallas : tu ne demandes presque rien et tu le laisses venir à toi comme bon lui semble. Tu n'aimes pas faire des demandes comme passer du temps avec lui parce que selon toi cela vient du désir et de l'envie, donc s'il ne te le fait pas savoir c'est qu'il n'en a pas envie ou qu'il est trop occupé tout comme toi. Tu viens le voir, tu passes du temps avec lui. Tu lui cuisine quelques fois certains plats français que tu viens lu porter à même le poste de police. Tu démontres ton affection et ton attachement d'une certaine façon. Mais tu détestes demander de l'attention. Cette fois, tu veux qu'il dorme avec toi, donc tu as tiré sur la manche de son haut afin de le lui soufflé gentiment, encore endormi. Tu penses à son bien-être à cause de son diabète, également. Ce n'est pas toujours une maladie facile. Tu viens lui porter de la nourriture, par moments, parce que tu sais qu'il ne fait pas toujours attention. Il fait plus attention à ton coeur qu'à sa propre santé et tu détestes ça. Donc tu lui rappelle pour son sucre en lui donnant du jus sucré comme du jus d'orange ou encore des fruits frais qui contiennent, tels les fraises. Tu te retournes pour te blottir dans ses bras durant ton sommeil. Sa main qui caresse tes cheveux t'aide à finir par les fermer et à t'endormir profondément de nouveau. Tu dors, Félix. Un bon moment. Un bon quatre heures, en réalité, avant de te réveiller en sursaut. Tu es confus, regardant autour de toi et tu redresses rapidement le menton avant de retomber, étourdit. Ça c'est être con, parce que tu l'as provoqué toi-même, même si tu ne savais pas trop ce que tu faisais. Tu sens ton coeur s'emballer, mais ça ne dure que quelques secondes avant que celui-ci ne s'abaisse et tu soupires avant de finir par te redresser pour poser les pieds au sol. Tu les passes sur ton visage avant de lentement traîner les pieds dans la chambre. Tu as soif. Terriblement soif, alors tu descends silencieusement dans la cuisine pour aller te servir un verre d'eau. Tu le vois en entier avant de t'en resservir un autre que tu bois plus lentement, te penchant contre le comptoir en fermant à demi les yeux. Tu n'aimes pas ça lorsque les étourdissements semblent rester, mais il t'arrive - parfois - de prendre un peu plus de temps pour retrouver ton état normal. Tu espères que Dallas se soit bien reposé, n'ayant même pas remarqué si ton mari était encore couché avec toi lorsque tu t'es levé tellement tu avais l'esprit ailleurs. Le brouillard se dissipe peu à peu, même s'il est encore difficile de voir l'horizon dans ta propre tête.

Tu es inquiet pour sa santé et si le fait que tu dormes avec lui peut le rassurer, tu vas le faire sans hésiter. Mais tu ne captes pas sur le coup qu'en réalité, il pense à ta santé aussi, au lieu de la sienne. En vrai… Vous n'êtes pas mieux l'un que l'autre, parce que vous vous oubliez en pensant au bien-être de l'autre.
Tu n'as donc pas cherché plus loin et tu t'es allongé à ses côtés, le prenant dans tes bras pour lui caresser les cheveux et l'aider à dormir. Si lui s'endort presque sur le coup, toi ça te prend une bonne demi-heure avant de fermer les yeux. Il y en a beaucoup qui jonglent dans ta tête. Notamment, le dossier sur lequel tu travailles, la santé de Félix qui en prend un coup à cause de ce petit dérapage… La tienne qui, mine de rien, t'inquiète parce que tu ne fais pas toujours attention. Et tu le sais.
Tu dors deux heures avant de te réveiller et de te rendre aux toilettes. Tu sors doucement du lit, remontes la couverture sur ses épaules avant de le regarder quelques longues secondes. Tu souris en le voyant… Il a l'air si paisible. Tu te penches pour embrasser son front et tu sors finalement de la chambre pour te rendre à destination. Une fois terminés, les escaliers sont descendus et le chemin du salon marché pour reprendre place sur ton canapé et continuer à travailler sur ton dossier.
Ce n'est que deux heures plus tard que tu lèves la tête en entendant du bruit… Tu sais que c'est ton mari qui c'est réveillé. Tu l'entends descendre à son tour les escaliers alors que tu fermes ton ordinateur portable après avoir sauvé ton travail.
— “Chérie?”
Que tu demandes en te levant du canapé pour aller à sa rencontre. Tu l'observes se couler un verre d'eau tout en approchant de lui.
— “Est-ce que tout va bien ?”
Que tu demandes maintenant que tu es à ses côtés. Tu avais bien évidemment observé ta montre quelques fois durant les deux heures avant qu'il ne se réveille.

Est-ce que tu t'attendais à trouver Dallas là, maintenant ? Non. Il devait être avec toi au lit. Ainsi, ce n'est guère surprenant que tu sursautes en entendant sa voix, manquant de faire tomber le verre et tu te reprends sur les dernières secondes en déposant celui-ci sur le comptoir avant de tourner les yeux vers ton époux. Hm. Tu tardes tes yeux sur lui, avisant rapidement le laptop avec un oeil un peu plus sombre parce que tu n'aimes pas le voir travailler autant. Il ne fait que ça. Ça vous coûte de sacrés moments entre vous et tu détestes ça. Tu as l'impression de passer second, alors que tu devrais passer en premier. Est-ce que tu as tort de penser ça...? En tout cas, Dallas prend soin de toi et il fait de son mieux, mais tu as l'impression de venir après son travail de toute façon. Il a beau vouloir aider autrui, même de changer la terre entière pour faire payer les pourritures, ça ne lui donne pas le droit d'abandonner ce qui est vraiment important. Tu dois redresser le menton lorsque Dallas s'est approché afin de palier à la dizaine de centimètres qui vous sépare. "- J'ai eu un peu de mal avec mon sommeil et j'étais vraiment assoifé..." que tu lui dis. Est-ce que tu dois vraiment lui parler que son boulot te serre le coeur, là tout de suite ? Peut-être pas, non. Tu lèves une main pour la poser avec douceur au centre de son torse. Un petit sourire aux lèvres, tentant de te faire rassurant. "- Ne t'inquiète pas trop pour moi, tu veux bien..? Je suis un peu étourdi, c'est vrai, mais cela vient avec le fait que je viens de me réveiller. J'irai mieux d'ici quelques minutes et je compte retourner dormir. Je ne veux pas non plus être de trop dans ce que tu fais." Bon, il y a peut-être une petite pique sur le sujet. Discrète. C'est plus fort que toi. Passer après de la paperasse... Hm.

Tes mains se logent dans son dos pour le presser contre ton corps alors que sa main se pose sur ton torse. Son sourire te rassure un peu… Pourtant, tu peux bien déceler la petite pique qu'il te lance et ça te fait froncer légèrement les sourcils.
— De trop… ? Tu n'es pas de trop dans ce que je fais, Félix…
Tu n'avais que continuer le rapport que tu devais faire, le temps que l'écrivain dormait. Tu devais t'avancer dans ton travail pour ne pas prendre trop de retard… Tu as malheureusement des obligations avec ton travail aussi, si tu ne veux pas te faire taper sur les doigts… Tu t'es dit que le temps qu'il dort serait le moment propice pour le faire, comme ça, lorsqu'il serait réveillé, tu passerais du temps avec lui. Pour toi, tu ne fais rien de mal, puisque tu ne sais pas ce que ton chéri espère au fond de lui. Mais si tu le savais, tu ferais les efforts de ne plus apporter de travail à la maison… De passer plus de temps avec lui. Mais tu ne veux pas non plus t'imposer… Tu sais qu'il est attaché à toi sans que ce ne soit amoureux, pour le moment. Alors, tu fais tes choses en essayant de le déranger le moins possible et d'être là lorsqu'il te le demande.
— Pourquoi j'ai l'impression que tu m'en veux pour quelque chose ?
Que tu finis par demander, ayant analysé son ton de voix et ses paroles. Tu connais ton mari et sa façon d'être. Ses mots ne sont jamais lancés on l'air. Tu essaies de comprendre son sentiment. De comprendre pourquoi il semble t'en vouloir. Le regardant droit dans les yeux, tu viens lui caresser le visage avant de passer ta main sur ses cheveux.
— Je n'ai pas voulu déranger ton sommeil en tournant dans le lit, alors je suis descendu au salon…

— De trop… ? Tu n'es pas de trop dans ce que je fais, Félix…
Ton regard tombe dans l'océan de ton époux, redressant ainsi le menton par le fait même pour le regarder. Tes doigts fins sont posés contre les muscles de son torse et tu plisses un peu le nez. C'est un toc quand tu réfléchis ou quand tu es contrarié. Tu n'aimes pas que ton époux ramène autant de travail à la maison et qu'il semble plus intéressé par lui que toi. C'est l'une des raisons qui te pousse fortement à aller chercher du réconfort ailleurs. Même si cela est dans votre accord et que tout différencie le sexe et l'amour, tu aimerais passer plus de temps avec lui sans l'avouer. Tu veux que ça vienne de lui, pas juste de toi. Tu sais que tu ne t'es pas déclaré et qu'il le fait surtout pour te laisser ta liberté, mais tu n'es pas le genre à aisément te dévoiler au niveau sentiment. Quelle ironie quand on sait que tu écris des romans romantiques, n'est-ce pas...? — Pourquoi j'ai l'impression que tu m'en veux pour quelque chose ? Tu lâches un petit grognement en essayant de reculer. Tu es facilement du genre irritable quand on tire sur les mauvaises cordes, mais tu n'es pas le genre à hausser le ton ou te mettre aisément en colère. Donc, tu préfères fuir les combats que tu sais perdu d'avance. Tu es tendu. C'est direct comme ça avec toi, mais le contact de Dallas semble avoir l'effet d'un baume calmant puisque lorsque ses doigts viennent caresser ta joue, tu arrêtes de bouger jusqu'à ce qu'il touche tes mèches et tu fermes à demi les yeux. Un soupire t'échappe et tu ne dit rien en le regardant. — Je n'ai pas voulu déranger ton sommeil en tournant dans le lit, alors je suis descendu au salon… Tu hausses les épaules avant de finir par te reculer totalement pour t'éloigner de lui en quelques pas. "- Si tu préfères bosser au salon au lieu du lit.. Ou juste tenter de te reposer, ce n'est pas mon problème, Dallas..." Que tu dis enfin en tournant la tête vers lui. Il sait que la principale cause de vos disputes c'est le fait qu'il travaille trop et que tu te sens délaissé. Tu n'as pas envie de discuter encore sur ce sujet ce soir. "- Tu peux prendre la compagnie de ton ordinateur, moi je retourne me coucher." Voilà où elle est, la mauvaise humeur et tu remontes les escaliers pour retourner à la chambre pour ouvrir les couvertures, te glissant dessous. Tu remontes celles-ci à ton cou en serrant tes doigts contre et tu te recroquevilles. Tu poses la joue sur l'oreiller avant de fermer les paupières. Un autre soupire. Ça te fatigue, ce genre de dispute avec lui, comme si tu ne pouvais pas parvenir à le raisonner. Tu ne demande pas beaucoup... Déjà qu'il travaille assez quand tu n'es pas avec lui, il n'a clairement pas besoin de faire passer son boulot avant toi quand tu te retrouves au même endroit. Même si c'est pour dormir ! Il a besoin de dormir, lui aussi.

Tu avais réussi à le retenir encore un peu, venant l’embrasser doucement et pourtant… La suite de tes paroles a eu pour effet de l’éloigner de toi. "- Si tu préfères bosser au salon au lieu du lit. Ou juste tenter de te reposer, ce n'est pas mon problème, Dallas..." Oh, tu n’y as pas réfléchi… C’est vrai que tu aurais pu prendre ton ordinateur et travailler dans le lit à ses côtés… Mais après, tu aurais risqué de le réveiller avec les bruits du clavier lorsque tu te serais mis à taper. Tu comprends maintenant qu’il t’en veut de ne pas avoir resté avec lui… Que cette petite prise de tête soit encore sur le sujet de ton travail. Qu’il se sent probablement délaissé, encore une fois par ta faute. "- Tu peux prendre la compagnie de ton ordinateur, moi, je retourne me coucher." Qu’il te dit ensuite avant d’entamer sa marche vers les escaliers. Tu as soupiré discrètement en baissant les yeux, sentant cette culpabilité monter en toi. Tu réfléchis sans vraiment avoir besoin de le faire, parce que tu sais déjà ce que tu veux faire... Seulement, tu ne sais pas si Félix va te repousser ou accueillir tes bras.
Comme tu n'es pas connue pour reculer devant un peut-être, tu te diriges donc à ton tour vers ta chambre. Après l'escalier monté, tu entres maintenant dans ta chambre. Tu vois la couverture jusqu'au cou et tu peux percevoir la position de son corps. Il est recroquevillé sur lui-même. Tu te mords à l'intérieur de la joue tout en approchant du lit. Tu commences par t'asseoir, puis tu t'allonges au-dessus de la couverture pour ensuite passer ton bras autour de lui.

— Je suis désolé… Je ne voulais pas te rendre triste ou frustrer.

Tu le serres un peu plus contre toi suite à tes paroles. En réalité, tu essayes de ne pas trop être envahissant avec ton mari. Tu l'aimes, ce n'est pas une question à se poser. Mais tu sais qu'il n'est pas au même niveau que toi bien qu'il soit beaucoup attaché à toi. Tu ne pensais pas mal faire en allant t'avancer sur ton travail pour ne pas prendre de retard vu ton absence.

— Je veux passer du temps avec toi… Tu sais… Sache-le. Mais je ne veux pas être trop envahissant…

Malheureusement, tu sais qu'il ne va pas te le demander… Et toi, tu ne peux pas le deviner non plus.

Est-ce que tu es injuste avec lui ? Tu ne sais pas. Tu préfères ne pas trop y penser. Il a préféré aller sur son ordinateur au salon plutôt que de rester dans le lit et toi qui fait des efforts dernièrement... Tu ne sais pas ce que ça implique du côté de ton mari. Tu as une certaine impression qu'il s'éloigne de toi alors que tu cherches à te rapprocher et donc ce n'est pas tellement compatible. Tes émotions te font bien comprendre que tu détestes cette situation. Tu es au courant de certains de ses efforts, mais tu ne peux pas tout oublier. Tout pousser sur le côté quant à tes propres sentiments, pas vrai...? Tu lui dit ce que tu penses, parfois un peu trop directement avant de remonter au lit sur lequel tu te recroqueville et tu poses la tête sur l'oreiller pour venir le serrer contre toi. Il ne faut pas longtemps pour que tu entendes les pas plus lourds de Dallas qui montent et il franchit la porte de la chambre. — Je suis désolé… Je ne voulais pas te rendre triste ou frustrer. Tu t'en doute, oui. Il s'est installé au-dessus de la couverture pour te serrer et tu le laisse faire. C'est sa présence, après tout, que tu désires et que tu recherches. Il y a un petit couinement qui t'échappe, comme un putain d'jouet pour chien, quand il vient te serrer un peu plus fort. Non, ce n'est pas parce que tu as mal. — Je veux passer du temps avec toi… Tu sais… Sache-le. Mais je ne veux pas être trop envahissant… Tu soupires avant de lentement te retourner sur le dos en faisant le tortillon entre ses bras pour finalement lui faire face. Tes yeux rencontrent les siens. "- Est-ce que tu peux me le demander, si jamais...? Si je suis trop occupé ou que je ne veux pas je te dirais non, ce n'est... Pas plus compliqué ?" Tu plisses un peu le nez, signe que tu es frustré. "- Mon attachement pour toi, il grandit. Donc mon besoin de te voir, lui aussi... Ça va de paire. Si je suis avec toi dans ta maison, j'aimerais que tu restes avec moi.. Ou que tu sois proche." Est-ce que c'est plus clair comme ça ? Tu te redresses un peu et tu viens poser ta tête contre son bras. "- Je suis désolé... Parfois je suis un peu trop direct sans vouloir être méchant ou quoi que ce soit..."

Ton but n'a pas été de le frustrer ou de le blesser… Il a été de le laisser se reposer. Tu détestes lorsque tu le frustres même si ce n'était pas ton intention.
Normalement, tu aurais sûrement laissé couler un peu de temps avant d'aller voir la personne… Mais ici, il s'agit de ton mari. En plus, il te reproche de ne pas avoir resté avec lui, donc tu préfères davantage te faire crier dessus et te dire qu'au moins, tu as essayé au lieu de rester sans rien faire et de le blesser davantage.
Donc, tu es retourné à ta chambre pour t'allonger à ses côtés en le prenant dans tes bras… Après tout, tu l'aimes ton mari. Plus que tout.
Tu le serres un peu plus fort que tu l'entends couiner comme si c'était un jouet pour chien. Tu trouves ça mignon d'un côté… Mais tu as aussitôt desserré ton emprise de peur de lui avoir fait mal.
Lorsqu'il se tourna dans tes bras, tu les avais ouverts dans le but de lui donner l'espace nécessaire pour se tourner. Tu refermes tes bras autour de lui en plongeant tes océans dans ses émeraudes. "- Est-ce que tu peux me le demander, si jamais...? Si je suis trop occupé ou que je ne veux pas, je te dirais non, ce n'est... Pas plus compliqué ?” Il a raison ton mari, tu peux lui demander pour te rassurer. Mais tu crains d'oublier de le faire vue tout ce dont tu dois te rappeler dans une journée, en plus de t'inquiéter pour sa santé.
Normalement, ton esprit est occupé avec ton travail, surtout lorsque tu y es… Puisque tu diriges quand même une équipe de quelques personnes. Puis, tu as ta santé que tu dois constamment penser on devant faire attention à ce que tu manges pour ne pas te donner un malaise… Ton mari fait partie de tes pensées la plupart du temps aussi, t'inquiétant de sa santé même si tu as ses constantes d'afficher sur ta montre lorsqu'il ne va pas bien. Lorsque ta journée de travail finit, il y a toujours une petite partie de ton esprit encore au travail, essayant de trouver des solutions au problème que vous avez rencontré pendant la journée. Bref, c'est pourquoi tu crains pouvoir te rappeler de lui demander puisque tu ne veux pas le déranger. C'est pourquoi ça peut être compliqué.
Tu le vois plisser du nez et tu sais que ça veut dire qu'il est frustré ou qu'il réfléchit et ici, tu penches plus vers la frustration vue ce qui s'est passé. "- Mon attachement pour toi, il grandit. Donc mon besoin de te voir, lui aussi... Ça va de pair. Si je suis avec toi dans ta maison, j'aimerais que tu restes avec moi... Ou que tu sois proche.” Tu n'avais pas remarqué que son attachement devenait de plus en plus grand… Et tu comprends que ça veut dire que le besoin de te voir soit plus grand lui aussi.
Lorsqu'il pose sa tête sur ton bras, tu portes tout de suite ta main libre à sa tête pour la lui caresser et essayer de le rassurer, de l'apaiser. "- Je suis désolé... Parfois, je suis un peu trop direct sans vouloir être méchant ou quoi que ce soit…” Qu'il te dise avant que tu ne lui offres un doux sourire rassurant.
— Ne t'en fais pas pour ça, chéri… Je ne t'en veux pas. Ce sont tes émotions après tout… Je suis seulement désolé de ne pas avoir compris ce que tu souhaites. Je vais faire un effort pour te demander lorsque je crois te déranger ou si je suis trop envahissant.
Tu passes maintenant tes doigts sur sa joue libre, tes yeux encore dans les siens. Ton regard est rempli d'amour pour lui… Remplis de tendresses, même s'il se change un peu lorsque tu lui redis :
— Je suis vraiment désolé de t'avoir rendu mal mon ange.
C'est bien la dernière personne que tu veux prendre mal. Que tu veux blesser ou frustrer.