(tw) When the darkness come (bradshaw's family)

(#) par **Félix R. Bradshaw** Sam 17 Aoû 2024 - 0:17

When the darkness come.

feat. Bradshaw's Family

TW : Crise cardiaque, mort imminente, réanimation, blessures, greffe et tout ce qui est relié à l'hôpital. Langage possiblement cru. Détresse émotive.

Timeline : Ce rp se passe vers le 12cseptembre 2024.

Ton corps semble flotter quand tu te retrouves les paupières fermées. Tout le brouhaha s'est terminé. Tu n'as pas conscience de l'aide sur ton corps, ni même comment on peut lui faire mal pour tenter de te réanimer. Pour te maintenir en vie. Ton coeur, il a enfin dit son dernier mot. Ça faisait quelques jours que tu ne te sentais pas très bien. Tu ne mangeais pas beaucoup, tu étais plus pâle qu'à l'habitude et tu avais beaucoup de nausées. Des vomissements. Tu dormais profondément et ta libido avait chuté à un niveau jamais atteint avec Dallas et tu refusais ses avances depuis au moins deux jours, incapable de faire quoi que ce soit ou de te sentir bon à le faire. Ni que tu te trouvais attirant. Tu sais que ton état doit fortement l'inquiéter. Tu lui a dit que tu avais pris rendez-vous avec le cardiologue. Le rendez-vous devait se faire dans deux jours. Deux jours... Mais pourtant, te voilà aux portes de la mort avec la présence de ton mari à tes côtés, tentant de t'aider à ne pas perdre le combat de ta vie. Tout ça s'est passé tellement vite parce que tu étais dans la cuisine quand tu t'es arrêté. Tu as senti chaque coup de coeur comme s'il tentait de sortir de ta poitrine. Ils faisaient mal. Un après l'autre. Ta poitrine commençait à serrer et ton souffle s'était coupé. Tu t'étais retenu contre le comptoir de la cuisine, la main contre ton torse. Tout ce que tu as fait, c'est de crier. Oh... Tu as réussi à crier à l'aide pour tenter d'appeler Dallas, ne sachant pas s'il allait t'entendre ou non. Sa montre doit signaler l'urgence, puisqu'elle clignote en rouge. Ton coeur a affreusement monter avant de descendre drastiquement. Tu es en danger, vus les petits nombres qui s'affichent sur l'écran de la montre. Tu fais un vacarme en tombant, amenant tu ne sais plus quoi comme instruments de cuisine dans ta chute et tu t'immobilise face contre terre, un souffle qui se répand quand tu as encore les yeux ouverts. Tout commence à ralentir, alors qu'aussi tout commence à se rapetisser dans ta vision. Tes paupières commencent à battre lentement et tu finis par voir en dernier la vision de ton mari qui arrive. Tu crois qu'il court, mais tu n'en est pas certain. Tu entends une partie de sa voix, mais tu n'arrives plus à rester conscient. La montre de Dallas annonce quelque chose de bien tragique : Un 0 rouge, ce qui signale que tu n'as plus d'activité cardiaque. Ton corps est entièrement mou contre le sien et tu ne réagis plus à rien. Ton teint est encore plus blavard qu'à l'ordinaire, tes lèvres commençaient à tourner légèrement sur une teinte bleutée en dévoilant ainsi le manque d'oxygène. Il n'y a plus que deux solutions : appeler les urgences et commencer le RCR, quitte à ce que Dallas brise quelques côtes au passage puisqu'il doit mimer le rythme cardiaque à chaque impulsion en écrasant la cage thoracique de quelques centimètres et vue ta fragilité... Tu risques d'avoir des conséquiences de ces manoeuvres. Un moment se passe. Dix minutes. Un gros dix minutes après l'appel aux urgences pour que des ambulanciers viennent remplacer ton mari pour les compressions. On t'a injecté de l'adrénaline afin d'essayer de te réanimer, tout comme la machine de défibrilation, mais rien n'y fait du premier coup. C'est au troisième choc qu'une petite activité s'affiche. Tu es un cas plus que critique et on doit te transporter immédiatement à l'urgence où tu vas subir une opération pour te mettre dans un coma artificiel qui durera le temps qu'il faut... Surtout pour obtenir un donneur. Et le coeur... Est sûrement l'un des organes les plus difficiles à obtenir. Ton nom est l'un des premiers sur la liste des récipients, donc tu as peut-être de bonnes chances...? Il faudra être patient. Tu étais pourtant déjà heureux. Tu as vécu de beaux mois, dernièrement, avec ton époux. Tu t'étais déclaré en février et tu avais aménagé avec lui en mars. Vous avez adoptés Merlin, le chat orange qui manque un oeil, puis vous vous êtes remariés en Australie en août dernier avec toute la famille proche de Dallas. Ses cousins dont il se sent le plus proche, surtout. Tout ça pour finir... Dans ce lit, branché de partout, intubé et le visage pâle comme la mort, les lèvres encore un peu de couleur. Les cernes déjà sous les yeux. Oui, tu as l'air d'un cadavre dans ce lit. Et c'est d'ailleurs quand tu es dans cet état "stable" de coma artificiel qu'il faut penser à appeler les proches pour annoncer la tragédie. C'est également à Dallas de prendre les décisions médicales. De décider combien de temps tu vas te trouver dans cet état en espérant recevoir un coeur ou s'il décide un jour de te laisser partir.

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@Dallas W. Bradshaw @Côme Bradshaw @Lysander Z. Bradshaw
(Ce rp comportera aussi @Mars Sloane joué dans les postes de Dallas & @Zephyr Zahra tout comme @Wolf W. Vogt dans les postes de Félix. )

(#) par **Dallas W. Bradshaw** Dim 18 Aoû 2024 - 18:08

Feat. @Félix R. Bradshaw&@Lysander Z. Bradshaw&@Côme Bradshaw
When the darkness come

Tu n'es pas près. Pas près de le laisser partir, Dallas. Tu n'es pas prêt à dire adieu à cette histoire d'amour qui ne fait que commencer… De dire adieu à lui. C'est pourquoi tu as couru lorsqu'il a crié à l'aide. C’est pourquoi tu t'es acharné sur le corps de ton mari à faire battre son cœur grâce aux compressions sur sa poitrine. Tu as senti ses côtes se briser sous tes mains, mais tu sais que c'est quelque chose qui arrive, vu la force que tu dois employer pour faire battre son cœur artificiellement. “Aller, Félix… S'il te plaît, reviens-moi.” Que tu le supplies alors que tu continues. Tu sais que les secours ne sont pas bien loin puisque tu entends les sirènes. “Ne me laisse pas… Bordel Félix… J'ai besoin de toi” que tu dis pendant que ton propre cœur bat à toute allure. Tu sais que c'est l'adrénaline qui s'est déclenchée au moment où tu l'as entendu crier. C'est un peu dangereux pour toi, l'adrénaline, puisque ça fait monter ton sucre. Et toi, à comparer les autres gens, tu n'as plus la capacité de le régulariser. Mais c'est le moindre de tes soucis en ce moment. Tu te soucis plutôt de ton mari.
Heureusement, les secours arrivent enfin et prennent la relève. Tu dois donc leur laisser l'espace dont ils ont besoin en te levant et te reculant. Tu ne paniques pas. Du moins pas maintenant. Ça ne ferait aucun bien à Félix si tu te laisses envahir par cette panique… Cette peur qui t'enveloppe à chaque minute qui passe. À chaque seconde que le temps avance alors que ton mari est au sol sans vie. C'est seulement à cet instant, en observant Félix, que tu réalises quelle couleur est devenue sa peau… Ses lèvres. C'est à ce moment que tu comprends la graviter de la situation.
Tu retiens maintenant ta respiration lorsque les recours commencent à utiliser le défibrillateur. “CLEAR” dit l'un d'eux avant de voir tout le monde dégager. Le corps de ton mari se arque en s'étant tendu… Mais rien de plus ne se passe. Ce n’est qu’au troisième coup qu’ils confirment un rythme cardiaque… Faible, mais quand même là. Tu peux enfin respirer, même si ça ne veut pas dire que ton mari est hors danger. Tu aurais aimé faire le voyage avec lui, mais tu préfères donner l'espace qu'ils ont besoin au secouriste… Alors, tu demandes à quel hôpital ils vont.
Tu regardes ton mari partir… Avant de finalement bouger. Tu prends le portefeuille de Félix, le tien aussi. Tu t'assures que Merlin à du manger et de l'eau avant de t'emparer de tes clés et de partir vers l'hôpital général de Magnolia… Tu ne ressens pas encore les tremblements qui commencent dans tes bras. Tu ne prêtes pas attention à ta montre qui indique le taux de ton sucre élevé. Ce ne sont pas tes priorités pour le moment. De toute façon, tu as l'esprit trop occupé pour y penser. La route se fait sans problème… Et lorsque tu arrives, tu es obligé d'attendre dans la salle d'attente pendant que ton mari est sur la table d'opération. C'est là que tu envoies sur le groupe chat familial le malheur qui vient d'arriver et où tu es. Tu ne diras sûrement pas non à la compagnie.
Quelques heures plus tard, ton mari est mis dans une chambre et on t'explique ce qu'ils ont fait, l'état actuel de ton mari et qu'il est le premier nom sur la liste de donneurs. Tu as tout simplement hoché la tête aux paroles du médecin, avant de demander combien de temps Félix restera dans le coma artificiel. Le docteur te dit que ce sera ta décision.
Tu soupires avant de remercier le médecin. Il t'amène à sa chambre et c'est là que la réalité te frappe en le voyant allongé dans ce lit… Brancher de partout. Le teint de sa peau ne te rassure pas du tout, c'est comme s'il était un cadavre maintenu en vie artificiellement. Tu pénètres dans la chambre au bout de quelques secondes à l'observer. Tu prends la chaise et l'approches du lit avant de t'asseoir. Ensuite, tu prends doucement la main de ton mari pour l'apporter à tes lèvres et l'embrasser. “J'ai encore besoin de toi… Félix.” Que tu lui dis, les larmes aux yeux, sans savoir s'il t'entend. Tenant toujours sa main dans la tienne, tu colles ton front dessus… Essayant de calmer tes émotions. Tu n'es pas un homme qui laisse facilement sortir la tristesse. Tu te surprends à prier. Prier dans l'espoir qu'il se rétablisse. Prier pour qu'on le protège… Peu importe qui entend ta prière. Tu restes comme ça pendant quelques minutes avant d'avoir une pensée pour son père de cœur… Tu inspires donc profondément, avant de reposer sa main sur le lit. Tu prends ton cellulaire pour avertir l'homme qui est comme son père du malheureux événement. Tu sais qu'il va vouloir venir alors lorsque Marshall te dit qu'il arrive, tu lui donnes les coordonnées. Tu sais aussi que ce n'est qu'une question de temps avant que ta fratrie n'arrive après le message dans le groupe chat.
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(#) par **Cassian J. Lancaster** Dim 18 Aoû 2024 - 19:09

@Félix R. Bradshaw & @Dallas W. Bradshaw & @Côme Bradshaw & @Lysander Z. Bradshaw

« When the darkness come »

La journée avait pourtant bien commencé. Jusqu’à ce message. Si mon premier réflexe avait été de sourire en voyant une notification de Dallas dans la conversation familiale, m’attendant presque à une petite photo du jeune couple fraîchement marié à nouveau en train de profiter de sa journée, j’avais très rapidement déchanté en voyant la teneur des propos qui y avaient lieu. J’étais malheureusement à plusieurs centaines de kilomètres au moment de voir la notification. J’avais absolument tout plaqué sur place avant de rejoindre Seattle après un rapide message prévenant de mon arrivée dès que possible. Mais il avait fallu quelques heures, malgré tout. Et il avait surtout fallu que je repasse chez moi m’assurer que tout était en ordre avant de partir à l’hôpital. Il n’était pas improbable que j’y passe beaucoup de temps pour soutenir mon frère.

J’avais profité de repasser par la maison pour me changer le plus rapidement possible. J’étais en sortie d’affaires, et je n’avais aucune envie de débarquer endimanché comme un pingouin à l’hôpital. Et je m’étais assuré que Fenrir pourrait passer encore quelques heures seules, après une sortie rapide et un remplissage de ses gamelles d’eau et de nourriture. S’il le fallait, je repasserais par ici dans quelques heures, mais sûrement peu de temps. Selon les nouvelles, je ne voulais même pas m’imaginer laisser mon aîné seul. J’ignorais si le reste de la fratrie aurait la possibilité technique ou non de le rejoindre pour le soutenir ; nous avions tous nos vies et n’étions pas forcément sur place, même s’il était certain que tout le monde ferait le nécessaire pour faire front. Après tout, Félix faisait aussi partie de la famille.

En arrivant à l’hôpital, j’essayais de faire le nécessaire pour garder la tête froide. La santé de Félix avait toujours été fragile, et ça avait toujours été un risque auquel nous avions vite appris qu’il faudrait peut-être faire face. Paniquer maintenant n’aiderait personne, bien au contraire. Dale paniquerait sûrement bien assez comme ça, et il y avait pour lui des décisions et des informations importantes qui allaient tomber. Il ne lui faudrait que du soutien. Dès l’accueil, je sus que la situation était critique, mais que la famille était autorisée à monter. J’obtins le numéro de la chambre sans longue bataille, avant de me diriger tant bien que mal dans les couloirs. Jusqu’à arriver devant le numéro de chambre de mon beau-frère. Je pris une grande inspiration, avant de toquer deux coups, prévenant de ma présence, avant d’ouvrir la porte sans attendre.

La vision de mon beau-frère, blanc comme un cachet, branché de partout, était plutôt horrifique. Mon frère semblait clairement dévasté, et je ne pouvais que me mettre à sa place. Le plus doucement possible pour ne pas déranger l’étrange silence qui pesait sur le lieu comme une chape de plomb, j’appelais mon frère afin de le prévenir de ma présence.

« Dale. »

Aussi simple que ça. Il ne me fallut que quelques pas pour rejoindre mon frère et passer un bras autour de ses épaules massives, afin de le soutenir sans le déranger. Je ne voulais tout simplement pas lui faire lâcher cette main fine qu’il serrait comme si sa vie en dépendait. Cette vision me brisait le cœur. Ils avaient tout eu, depuis quelques mois, pour être enfin heureux. Quelques jours avant, nous étions en Australie pour renouveler leurs vœux d’amour. Le destin était une vraie garce, de leur faire ce mauvais tour maintenant.

« Quelles sont les nouvelles ? »

Pas bonne, évidemment. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais je n’avais même pas pris le temps de regarder à nouveau mon téléphone avant d’arriver ici en catastrophe. Il n’y avait pas eu la moindre seconde à perdre, et il était assez évident que toutes les nouvelles nécessaires pourraient m’être données à l’hôpital. Et puis, malgré tout, la situation parlait d’elle-même. Et ça faisait mal, de voir ça. Très mal. Parce que ça venait clairement de plonger la famille dans un cauchemar qui pourrait malheureusement durer. Et il allait falloir qu’on soit suffisamment costauds pour aider l’aîné de la fratrie à surmonter ça, quoi qu’il puisse advenir.

« Dis-moi si je peux faire quoi que ce soit pour toi. Pour vous. »

Parce que j’étais là, et j’étais prêt à faire absolument tout ce qui s’avérerait nécessaire pour aider la famille à passer à travers cette épouvantable épreuve.

(c) DΛNDELION

(#) par **Côme Bradshaw** Lun 19 Aoû 2024 - 11:11

Feat. @Félix R. Bradshaw, @Dallas W. Bradshaw, @Lysander Z. Bradshaw
When the darkness come.

Journée tout ce qu’il y avait tout de plus banale et normale. Côme s’était levé tranquillement dans son loft. Il avait passé une nuit agitée, mais rien de bien surprenant. Depuis quelques mois, le jeune homme était dans une tourmente qui le dépassait et qui avait fait qu’il faisait des cauchemars récurrents. D’un naturel fidèle et loyal, le fleuriste se retrouvait dans une position des plus inconfortable. Tout avait commencé lors de son enterrement de vie de garçon. Une soirée qui aurait dû être festive et marquer la fin d’une vie de célibataire pour une future vie d’homme marié. D’ici quelques semaines, il épouserait la femme de sa vie, l’unique femme ayant ravi son cœur. Et pourtant, depuis cette soirée, il n’était plus sûr de son choix. Se réveiller dans sa chambre d’hôtel avec une silhouette totalement nue à ses côtés avait été une véritable torpeur. Comment avait-il pu tromper sa fiancée ? C’était tout bonnement impensable pour lui... Et pourtant... Il l’avait fait. Le cauchemar avait ensuite pris une toute autre dimension lorsqu’il se rendit compte qu’il avait fini la soirée avec un autre homme. Un bien joli garçon, voir son corps nu ne lui déplaisait clairement pas. En une fraction de seconde, il s’était rappelé cette nuit-là.

Depuis cette nuit de débauche, le benjamin des Bradshaw avec Quincy dans la peau. Il ne saurait l’expliquer, mais le jeune homme avait réveillé quelque chose d’insoupçonné en lui. Des sentiments commençaient même à naître. Un véritable bordel ! En se levant de son lit, il s’était donc rapidement rendu dans la salle de bain pour se laver des frasques de cette nuit de terreur pour finalement prendre son petit-déjeuner et prendre la direction de sa boutique de fleurs non loin de son loft. Il y allait d’ailleurs à pieds. Avant d’ouvrir, il remit son commerce en place, installa les bouquets qu’il avait confectionnés la veille au soir pour finalement commencer sa journée de travail. Être entouré de fleurs et de plantes l’apaisait. Il avait toujours eu un rapport particulier avec la nature.

Cette journée aurait pu être une parmi tant d’autre. Et pourtant, elle prit un tournant insoupçonné. Son téléphone avait sonné et lorsqu’il décrocha, Côme perdit rapidement son sourire. Son beau-frère, Félix avait fait une crise cardiaque et était hospitalisé en soins intensifs. Une nouvelle qui lui avait mis un véritable coup de massue. Le benjamin de la famille s’entendait bien avec lui et même s’il savait que sa santé n’était pas au beau fixe, il ne s’attendait pas à un tel coup de fil. Sans plus attendre, il ferma sa boutique pour se rendre au plus vite à l’hôpital. Impensable pour lui de continuer à travailler et de laisser son frère Dallas, seul. Non, pour le jeune homme, il n’y avait rien de plus important que la famille. Et puis, il était persuadé d’une chose, son grand-frère aurait besoin de soutien.

Une fois à l’accueil de l’hôpital, il avait rapidement demandé où se trouvait la chambre de son beau-frère. Encore quelques minutes et il pourrait serrer très fort Dallas dans ses bras et tenter de le réconforter de son mieux. Il sentit son cœur battre un peu plus fort et le stress monter lorsqu’il vit son grand-frère en compagnie de Lysander. Il ne put s’empêcher d’accélérer le pas pour finalement venir le prendre dans ses bras.

– Dallas ! Je suis venu dès que j’ai su ! Comment il va ?

Côme déposa un baiser sur sa joue pour ensuite saluer son autre frère d’une accolade fraternelle. Il espérait que les nouvelles ne soient pas si mauvaises... Il était donc pendu aux lèvres de son frère, triste pour lui...

(c) Niagara (fiche)

(#) par **Félix R. Bradshaw** Mar 20 Aoû 2024 - 19:04

When the darkness come.

feat. Bradshaw's Family

TW : Crise cardiaque, mort imminente, réanimation, blessures, greffe et tout ce qui est relié à l'hôpital. Langage possiblement cru. Détresse émotive.

Timeline : Ce rp se passe vers le 12 septembre 2024.

Tu pensais avoir plus de temps, mais c'est là une démonstration que personne ne contrôle rien et que même si l'on t'avais bien rassuré, tout a basculé en quelques secondes seulement à cet instant dans la cuisine où Dallas t'a retrouvé après qu'il ait entendu ton cri d'aide. Un mélange entre douleur, peine, peur... Ça n'a pas été un beau cri à entendre t'en est sûr et certain de ça. Tu te retrouves donc le corps en transport pour l'hôpital dans l'ambulance et à cet instant, tu es seulement maintenu en vie par un sac d'oxygène que l'on presse de façon constante et régulière afin que tu n'en manque pas jusqu'à ton arrivée à l'hôpital. Ton corps bat faiblement, mais il est encore là. Le pauvre est fatigué. Un coeur qui devait perduré près de vingt ans et qui, au fond, rend l'âme au bout de six ans, presque sept. Soit le 1/3 de sa vie normale. Sauf que rien n'a été normal depuis que tu as été greffé. Tes fiançailles, ton mariage, ton père... Tout ces angoisses, ces épisodes de stress, puis ce que ton père t'a fait au début de l'année et toutes les petites choses qui se sont succédées au fil des mois et des années. On savait que les difficultés cardiaques allaient tomber un jour ou l'autre, mais c'est surtout que tu pensais avoir plus de temps. Les greffes que tu as subi avant ont été faites avant que ton coeur n'arrive à ce stade et donc là tu te retrouve dans le coma artificiel afin de pouvoir reposer ton corps, mais aussi parce que tu es bien trop faible pour te battre tout seul. Dallas a donc la grande, lourde et très pesante décision médicale entre les mains. Soit il attend après un coeur, soit il te débranche et tu finis par partir... C'est à lui de choisir puisque lorsque tu l'as marié, tu as signé. Tu as signé que ce sera lui qui allait prendre les prochaines décisions concernant ta vie médicale si tu n'étais pas en état de le faire : comme maintenant.

Zephyr avait vu la conversation familiale et malheureusement, le pilote est en Californie. Un vignoble puisqu'un drame l'a lui-même frappé quelques jours auparavant. Il a accepté de suivre l'ami sécuritaire jusqu'à Napa Valley afin de s'éloigner de son environnement toxique et surtout de sortir des griffes de son père. Néanmoins, le jeune homme décida de venir prendre son téléphone pour téléphoner. Il a capté le téléphone de Dallas peu de temps après son appel à Marshall. ''- Je suis désolé Dallas, je suis en Californie, actuellement... Mais dis moi que tu as besoin que je vienne et je viendrais le plus rapidement possible... Je suis sincèrement, sincèrement désolé de ce qui se passe et je suis de tout coeur avec toi. Avec vous tous...'' Même si Zephyr n'est pas là physiquement. Le jeune homme est vraiment du genre empathique, donc ce n'est pas ça le problème. ''- Si tu ne veux pas que je vienne alors est-ce que tu peux me rappeller parfois...? Je vais attendre tes appels pour des vidéos...'' Puisque c'est la seule façon dont il peut être présent en ce moment, mais si Dallas lui demande de venir, il est certain que Nixon viendra le porter.

Heureusement pour lui, Wolf fut présent lorsque Marshall reçu l'appel. Immédiatement, il s'était redressé en voyant le visage de son petit copain se modifier et il fronça les sourcils. Lorsque l'appel est terminé, il s'est rapproché pour en savoir davantage. Bien sûr que ça lui serre la poitrine parce qu'il voit la peine que cela cause dans les yeux du militaire. ''- Je vais conduire, d'accord ?'' Même que Wolf ne risque pas de lui laisser le volant d'une quelconque voiture avec le simple fait d'observer son visage. Il sait que Marshall est très inquiet et le chanteur refuse de le laisser se mettre en danger s'il peut le lui éviter tout comme mettre quelqu'un d'autre en danger (comme lui). Il vient tendrement poser un baiser contre sa tempe. ''- Allons-y...'' qu'il vient murmurer parce qu'il tente de rester doux, mais d'amener Marshall à bouger afin qu'ils puissent se rendre à l'hôpital. Il se doute que ça doit vraiment lui faire mal parce que Wolf sait... Oh il sait ce que ça fait d'avoir quelqu'un qu'on aime sur ce lit, branché à ces machines.

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@Dallas W. Bradshaw @Lysander Z. Bradshaw @Côme Bradshaw

(#) par **Dallas W. Bradshaw** Sam 24 Aoû 2024 - 20:39

Feat. @Félix R. Bradshaw&@Lysander Z. Bradshaw&@Côme Bradshaw
When the darkness come

Tu ne t'attendais pas à voir ta fratrie débarquer aussi vite. Enfin… Non, c'est faux. Tu ne pensais pas vraiment à ça, puisque ta tête est ailleurs. Tu avais envoyé un message sur le groupe chat de la famille pour avertir du malheureux événement. Tu tenais la main de ton mari en espérant qu'il allait se réveiller… Même si tu savais trop bien que ça n'allait pas arriver. Ça te prend quand même plusieurs minutes avant de pouvoir même penser à appeler ses proches, du moins… Marshall, celui qu'il prend comme son père. La conversation a été brève, mais tout autant éprouvante. Le cœur t'a serré à nouveau, surtout en entendant la voix du militaire se briser.
Quelques minutes après avoir coupé avec Marshall, c'est ton cousin Zephyr qui t'appelle. Cousin que tu prends plutôt comme un frère ou un fils. “Ne t'en fais pas, Zephyr… Je… Enfin, il n'y a pas grand-chose à faire pour l'instant, excepté d'attendre. Mais je te remercie pour ton appel, n'écourte pas ton séjour pour moi, d'accord ? Mais je te promets de te tenir au courant et de te dire si j'ai besoin de toi. Fais attention à toi, s'il te plaît.” Tu apprécies vraiment l'appel que ton cousin t'a fait. Ça prouve que tu n'es pas seul… Même si tu ne sais pas pourquoi tu croirais que tu es seul. Peut-être parce que tu te sens perdu en ce moment ? Puisque tout semble être au ralenti… Ou que tu ne comprends pas vraiment tes propres émotions. Tu as cette sensation d'être hors de ton corps… Comme… Déconnecter. C'est comme si tu ressentais tout et rien à la fois. Serait-ce parce que tu as du mal à processer le fait que tu risques de perdre ton mari ?
Cette pensée t'étouffe. Elle te fait peur… Parce que tu refuses de croire que tu ne lui parleras plus. Que tu ne reverrais plus son sourire ou encore de ne plus jamais entendre son rire. Une boule commence à se créer dans ta gorge et tu reprends la main de ton mari. Cette fois, tu la tiens à deux mains, le front collé dessus. Tu pris. Oui… Toi qui es non pratiquant. Tu pris comme si ta vie en dépendait. Tu veux croire qu'il y a quelque chose… Quelqu'un qui est là-haut qui pourrait entendre ta prière.
Tu ne sais pas combien de temps, tu passes comme ça avant d'entendre la voix de l'un de tes frères. Le regard que tu donnes à Lysander est un beau mélange émotif. On pouvait y lire de la tristesse, de la peur, de l'incertitude… De la douleur. “Lys…” Que tu murmures comme si tu venais de réaliser qui est devant toi. Tu libères l'une de tes mains pour donner l'accolade à ton frère lorsqu'il entoure tes épaules et quand il se recule, le cadet te demande : « Quelles sont les nouvelles ? » Ton regard se pose sur ton mari avant de revenir vers ton petit frère. “Pas bonne…” Ta voix avait tremblé de toutes les émotions que tu retiens en dedans de toi. “Il… Est dans un coma artificiel pour un temps indéterminé. Il a besoin d’un nouveau cœur… Pour l’instant, il est premier sur la liste de donneurs… Mais ils ne savent pas combien de temps ça… Ça peut prendre.” Tu as clairement une boule à la gorge en parlant de tout ça… Tu te racles la gorge pour tenter de chasser la boule avant de répondre : “Merci… Lys.”
Tu ne sais pas ce que tu ferais sans ta fratrie… Tu as toujours été là pour eux et aujourd’hui, ils te redonnent ce que tu donnes.
Le silence reprend possession de la pièce… Tu te tortures l'esprit en te posant tellement de questions en ce moment. Et si tu avais vu les signes plus tôt, est-ce que ça aurait pu être évité ? Peut-être que si vous ne seriez pas parti en Australie, ça aurait été moins dur sur son cœur. Bien que tu te souviens que ton mari a quand même eu une année très mouvementé. Tu soupires, alors qu'une larme finit par rouler sur ta joue que tu viens essuyer du revers de ta main.
Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Côme de faire son apparition. Tu fermes les yeux lorsqu'il te serre contre lui avant de le regarder une fois l'accolade terminée. « Dallas ! Je suis venu dès que j’ai su ! Comment il va ? » Tu lui offres un petit sourire triste avant de baisser les yeux “mal… Il… Il est dans un coma artificiel pour une durée indéterminée.” Tu relèves les yeux vers le Benjamin. “Il a besoin d'une transplantation et ne savent pas combien de temps ça peut prendre.” Que tu répètes pour ton petit frère qui vient d’arriver. Tu ne crois pas que tu auras la force de le laisser partir si tu devais un jour faire un choix. Tu es beaucoup attaché à ton mari. Peut-être un peu trop… Bien que votre mariage soit arrangé. “Je… Je ne suis pas près de lui dire au revoir” que tu finis par dire en le regardant et lui caressant la main.
Les tiennes tremblent légèrement… Comme ton corps d’ailleurs. Ton sucre est sûrement bas à cause de la descente de l'adrénaline. Le crash, en d'autres mots.

Marshall à reçu l’appelle comme s'il venait de recevoir un coup de massue sur la tête. Son visage s'était décomposé à tes paroles… Il avait répondu par de courtes réponses, disant qu'il allait venir lui rendre visite. Le militaire avait regardé Wolf ensuite, pour lui révéler “Félix est à l'hôpital… Et ça ne va vraiment pas bien.” Il est un peu sous le choc puisque perdre ses enfants est une phobie pour lui. Félix est comme son fils. Un gamin qu'il a accueilli chez lui qui était venu tuteurer Castiel. Marshall avait souvent invité Félix à rester à manger et ils ont vite créé un lien spécial. Le père avait commencé à le voir comme un fils, l'aidant de différentes façons, comme un père ferait avec ses enfants. D'ailleurs, il a même été à leur renouvellement de mariage. Et depuis que leur lien s'était renforcé, il avait même appris à te connaître, s'assurant que tu étais bien pour Félix. Même si ça faisait un moment que vous vous côtoyiez, ton mari et toi. Tu es même très reconnaissant que ton époux ait une personne comme lui dans sa vie.
Le plus vieux avait regardé Wolf alors qu'il approchait, il tente, tant bien que mal, de rester calme. Mais on parle ici d'un fils. De l'un de ses enfants, qu'il chérit, peu importe s'il l'a élevé ou non… D'un fils qu'il a reçu tard, mais qu'il aime tout autant que les triplets et sa fille.
« Je vais conduire, d'accord ? » Dit son compagnon alors qu'il s'approche pour lui embrasser la tempe. Marshall hocha la tête sans contredire. Il ne veut pas mettre en danger Wolf, ce ne serait pas son but. « Allons-y… » Murmure cette fois le chanteur. Marshall prend une grande inspiration, comme pour se donner le courage de bouger, avant de se tourner et de regarder Wolf dans les yeux avec cette grande tristesse. Cette… Inquiétude de savoir s'il va revoir son fils ou non. S'il va pouvoir lui reparler. “Je te suis…” Qu'il dit simplement avant de se diriger vers la sortie pour enfiler ses chaussures.
(c) Niagara (fiche) ; ... (gifs)

(#) par **Cassian J. Lancaster** Mar 27 Aoû 2024 - 1:19

@Félix R. Bradshaw & @Dallas W. Bradshaw & @Côme Bradshaw & @Lysander Z. Bradshaw

« When the darkness come »

La douleur qui coulait dans la voix de Dallas, alors qu’il murmurait difficilement mon prénom, était glaçante. Je ne pouvais même pas m’imaginer un instant me retrouver à sa place. Je ne pouvais même pas effleurer par la pensée l’horreur qu’il était en train de vivre. Mais je ne pouvais qu’être là, à ses côtés. Tenter d’être solide pour qu’il puisse s’appuyer sur moi. La situation était horrible et injuste. La seule chose dont avait besoin mon frère aîné, à cet instant, était la présence et le soutien de sa famille. Notre force. Nous étions malheureusement impuissants, au-delà de cela, pour le moment. Ça ne nous empêcherait pas de faire absolument tout ce qui serait en notre pouvoir.

J’avais demandé des nouvelles. Forcément. C’était la seule chose qui était envisageable pour le moment. Faire un point sur la situation. Découvrir un peu plus les choses pour le moment. Savoir ce qui était en mon pouvoir, savoir à quoi m’attendre également. Et les nouvelles n’étaient clairement pas bonnes du tout. Coma artificiel, greffe … Autant de choses qui prouvaient un long chemin semé d’embûches avant de retrouver Félix. Car aucun si n’était envisageable. Il n’était pas concevable que les choses en soient autrement. Il devait s’en sortir. J’ignorais comment on allait pouvoir aider Dale à traverser la situation, au cas contraire. Mais pour le moment, je prenais la situation en main comme je le pouvais.

« J’essayerais de passer quelques coups de téléphone. On ne sait jamais, si ça peut aider ... »

Je ne pouvais faire que cela, pour le moment. Je n’avais pas forcément les contacts adéquats, mais je ne pouvais pas pour autant rester là les bras croisés. C’était tout à fait inenvisageable. Il devait y avoir quelque chose à faire. Il ne pouvait pas y avoir d’autre alternative. Mes pensées furent interrompues par l’arrivée du petit dernier, Côme. Il arrivait lui aussi pour aider à soutenir notre aîné. Je l’avais laissé saluer Dale avant de le serrer dans une accolade. Je le laissais également poser ses questions. La situation serait sûrement douloureuse pour Dallas, à devoir répéter les mêmes choses, néanmoins il n’y avait que lui qui demeurait légitime à donner les informations. Il n’y avait que lui qui pouvait parler de l’état de santé de son mari. Alors, j’écoutais, silencieusement. Proche de mes frères mais leur laissant assez d’espace. Mon regard scrutait les traits de mon aîné. Son tremblement ne m’échappa pas. Une fois qu’il eut fini de parler, je m’approchais à nouveau, posant une main délicate sur son dos.

« Quand as-tu mangé pour la dernière fois, Dale ? Tu trembles. » Si ma voix était douce, elle devint un peu plus ferme par la suite. Je faisais beaucoup moins petit frère. « Il faudrait que tu ailles manger quelque chose et que tu prennes deux minutes pour souffler. Côme et moi sommes là, nous allons veiller sur Félix. Mais il faut que tu prennes soin de toi. Il a besoin de toi en forme. »

Si les personnes dans le coma pouvaient ressentir les présences et les énergies, alors il fallait que Dallas soit en forme aux côtés de Félix. Leurs santés respectives étaient une angoisse pour l’un et l’autre, qui veillaient l’un sur l’autre. Il fallait bien que quelqu’un prenne le relais de mon beau-frère, afin d’obliger mon frère à prendre soin de lui, à ne pas se laisser dépérir. Car ça n’apporterait rien de bon à qui que ce soit, au cas contraire.

(c) DΛNDELION

(#) par **Côme Bradshaw** Mer 4 Sep 2024 - 10:31

Feat. @Félix R. Bradshaw, @Dallas W. Bradshaw, @Lysander Z. Bradshaw
When the darkness come.

L’adoption avait été le plus beau cadeau pour Côme. Depuis toujours, le jeune homme s’était toujours senti chez lui en arrivant chez les Bradshaw. Il n’a pas l’impression d’être différent de ses frères et du coup de ne pas avoir la chance de partager le même patrimoine génétique. Non, ses frères ont toujours été proches de lui, le faisant sentir à sa place et le considérant comme un véritable frère. Pour tout ça, le fleuriste ne remerciera jamais assez ses parents adoptifs comme le reste de la famille. Il n’avait donc pas eu à se forcer lorsqu’il avait appris la présence de son beau-frère à l’hôpital. Il avait rapidement fermé sa boutique pour rejoindre son grand-frère et le soutenir. Impensable pour lui de ne pas être là pour lui. Après tout, il avait toujours été là pour lui.

Une fois dans ce lieu aseptisé, sans touche d’originalité, Côme chercha rapidement à retrouver Dallas. Il ne mit que quelques minutes avant de le rejoindre et le prendre dans ses bras pour lui montrer son soutien. Côme ne fut pas surpris de voir que Lys’ son autre frère était aussi présent. Entendre les mots durs de son aîné lui fit mal. Félix était donc dans le coma. Et la seule solution pour qu’il puisse guérir était une transplantation. Il sentait les mains de son frère trembler. Il tenta de lui montrer son soutien en les serrant un peu plus. Lysander avait pris la parole suite à toutes les informations données par l’aîné de la famille. Il allait essayer de passer des coups de fil pour tenter d’avancer le processus pour la greffe. Après tout, cela se tentait. Son beau-frère avait beau être en tête de liste, cela ne voulait rien dire. Il avait continué en lui demandant la date de son dernier repas. Il avait raison, il fallait qu’il soit en forme pour soutenir son mari. Et puis, ils étaient là pour les deux.

– Lys a raison, il ne faut pas que tu te laisses dépérir. Félix a besoin de toi en forme ! On est là pour veiller sur lui ! Après si tu préfères rester, je peux aller te chercher à manger. Mais il faut que tu manges...

Côme avait toujours ses mains autour de celles de son grand-frère. Il attendait sa décision pour savoir ce qu’il ferait. Mais en tout cas, il fallait qu’il reprenne des forces.

(c) Niagara (fiche)

(#) par **Harry M. Bradshaw** Mer 4 Sep 2024 - 18:36

Dialogue de Harry : # 00cccc

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" When the darkness come. "

Début septembre 2024...

Gérer les patients ayant une défaillance cardiaque, c’est ma spécialité. L’âge de mes patients varie, mais on ne va pas se mentir, le plus souvent, ce sont des personnes seniors. Je sais que dans mon métier, mon domaine, il a un type de patient qui vient me voir pour un suivi assez classique, mais certains cas sont plus importants et c’est ce que je préfère. Je ne vais pas mentir, je préfère m’occuper de jeune enfant, adultes qui sont souvent des cas graves et plus complexes. Mais je ne suis pas là pour juger et quelle que soit la personne, son âge, sa santé, je sais me montrer professionnel et je n’ai qu’un but : les aider à rester en vie. Que soit par un suivi régulier, un traitement à modifier et/ou à prescrire, je suis également celui qui opère et leur permets de rester en vie. C’est d’ailleurs la partie de mon métier que je préfère. J’aime avoir les mains sur cet organe précieux, si vital pour nous, j’aime avoir le contrôle sur la vie des autres et que par mes gestes méticuleux, je permets de reprendre vie dans les pires cas.

Alors que je suis de garde, je reçois message m’indiquant qu’un de mes patients était arrivé dans un état critique. Je n’ai pas eu besoin de chercher plus loin quand je vois le nom et que je reçois un message de Dallas. Je ne prends pas le temps de lui répondre, car l’urgence, c’est Félix. J’arrive vite à son chevet et avec des collègues, on s’occupe de Félix. Je ne suis pas idiot et je sais exactement la situation, et même si je suis professionnel, je n’en reste pas moins un homme qui partage la peine de son frère.

Je devais voir Félix deux jours plus tard, mais le destin en a décidé autrement. Après avoir discuté avec mes collègues, on sait très bien qu’il n’y a qu’une issue possible, il lui faut une greffe est, c’est urgent. On n’a pas eu le choix que de placé Felix dans un coma artificiel et j’avoue que j’aurais aimé éviter cela, mais la situation ne nous donne aucune autre solution.

Je suis le médecin en charge de Felix et je ne quitterais pas l’hôpital tant qu’on n'aura pas trouvé un donneur et que l’opération soit faite. Je sais que mon fils est entre de bonnes mains et je peux me consacrer à ce que je sais à faire de mieux, sauver des vies. Pour l’heure, après de nombreux coups de fil, afin de voir si un hôpital n’aurait pas un futur donneur, car on sait très bien ce que veut dire la greffe du cœur. Si on a un donneur, c’est que cette personne a perdu la vie et ce n’ai que sous la condition d’être compatible qu’une greffe peut être envisager. Mais même si Dallas a une autre possibilité, je ne l’envisage pas. Ce n’est pas à moi de prendre cette décision, mais je ne suis pas médecin pour perdre des patients, je ferais tout pour lui sauver la vie, et même si en cet instant il n’y a pas de donneur, je garde espoir.

Quand j’arrive près de la chambre de Felix, je tape à la porte d’un petit coup et j’aperçois mes frères. Je sais que Dallas n’a pas quitté le chevet de son mari et à en croire ce que je viens d’entendre, mes frères s’inquiète pour lui et ils ont raison. Il a besoin de prendre soin de lui, pour Félix, il se doit de tenir le choc, et de garder espoir.

- “On est tous d'accord là-dessus, tu dois aussi prendre soin de toi. Félix ne voudrait pas te voir ainsi.”

Ma voix raisonne dans la pièce, parmi les bips des machines, et on est là pour veiller sur Félix, mais je comprends ce qu’il peut ressentir, cette inquiétude face à une situation que l’on ne maîtrise pas. J’ai mis plusieurs mois à affronter la souffrance, le deuil et je n’ai pas envie que cela arrive à mon frère, à aucun de mes frères. Je rentre dans la chambre et j’ai pour instinct d’observer les moniteurs, défaut professionnel, mais mon attention revient vite sur mes frères.

- “On est là pour toi, pour Félix.”

Je ne suis pas froid et insensible, mais je sais que j’ai tendance à être un peu autoritaire par moment. Et pourtant, je me veux rassurant.

feat. @Dallas W. Bradshaw @Félix R. Bradshaw @Côme Bradshaw @Lysander Z. Bradshaw

P.S : je m'incruste !! siffle2

(#) par **Félix R. Bradshaw** Mer 11 Sep 2024 - 4:51

Feat. @Harry M. Bradshaw&@Dallas W. Bradshaw&@Côme Bradshaw
When the darkness come

Zephyr est au téléphone avec son cousin. Ses blessures ont majoritairement disparue au visage. Elles étaient bien superficielles comparées à celles de son épaule ou encore de sa hanche sur le coup de l'impact quand il avait sauté, mais c'est surtout les blessures intérieures qui sont les plus grandes et le jeune homme ne peut pas en parler. Pas maintenant. Il le fera le moment venu et quand la situation sera moins grave. Le mari de son cousin vient de subir une crise cardiaque et la situation semble précaire. Il s'est mis à faire les cents pas dans la chambre. Nixon étant parti aider dans les rangs de raisins, il reste là, à tenter de se calmer tout en étant en visionnement. “Ne t'en fais pas, Zephyr… Je… Enfin, il n'y a pas grand-chose à faire pour l'instant, excepté d'attendre. Mais je te remercie pour ton appel, n'écourte pas ton séjour pour moi, d'accord ? Mais je te promets de te tenir au courant et de te dire si j'ai besoin de toi. Fais attention à toi, s'il te plaît.” Le pilote avait un peu froncé les sourcils avant de baisser les yeux. Qu'il détestait donc se sentir si impuissant !? Il hocha lentement la tête devant la caméra. "- Bien sûr... S'il te plaît, peux-tu me rappeler quand tu vas trouver le temps et l'énergie...? J'aimerais être présent comme je le peux, même si ça veut dire de te regarder pleurer à distant. Avec toi et les autres. Je ne peux pas être présent avec vous de face, mais je suis sûr que si tu me le demandais je pourrais trouver le moyen." Mais il sait... Ô il sait que Dallas ne le lui demandera pas à moins que ce soit vraiment nécessaire. "- Prend soin de toi s'il te plaît et pense à manger... Si tu veux être en forme pour prendre soin de Félix. Il faut que tu sois en forme, toi aussi." Tout le monde dans la famille sait pour son diabète et comment il peut oublier. C'est Dallas, après tout. Surtout avec la santé du français en péril, Zephyr sait que c'est peine perdue et qu'il se sentira mal. Qu'il va oublier.

Wolf est bien sûr inquiet pour Marshall, surtout qu'il sait comment il tient à ses enfants. De coeur ou de sang, il les aime. Tous. Wolf avait donc décidé de conduire et de se rendre à l'hôpital. Son compagnon sur les talons quand il est prêt, il prend la peine de regarder s'il s'est bien attaché dans la voiture puisque la tête ailleurs, il pourrait oublier. Il tire un peu pour la vérifier avant de démarrer et il met la marche arrière pour partir. Bien sûr, il fait attention sur les limites de vitesse et s'avance jusqu'à trouver un stationnement à l'hôpital quand ils arrivent. Il garde un sang-froid assez imposant puisque ce n'est pas sa famille qui est touchée. Il prend la main de Marshall afin de le guider jusqu'à l'intérieur une fois que la voiture est bien arrêtée et dans son lot. Wolf demande pour Félix Bradshaw, spécifiant que son compagnon fait partie de la même famille. Bon, c'est pas totalement vrai, pas totalement faux non plus... Mais il ne va pas s'emmerder avec ce genre de détail. On leur indique le numéro de chambre et ils s'y rendent tous les deux. Wolf inspire quand ils sont proches. Il voit déjà des visages et décide de lentement lâcher sa main, sachant qu'il va se rapprocher du mari du garçon, tout comme du garçon en lui-même. Il n'a pas totalement sa place dans la chambre et préfère ainsi se tenir dans l'embrasure. Il ne regarde personne de travers, il se contente de t'observer toi, dans ce lit, avec un certain pincement à l'estomac parce qu'il sait... Il sait que tout peut basculer d'un moment à l'autre. Ta vie. Comme celle de tout le monde dans cette chambre parce que ça les impactera tous, d'une façon ou d'une autre.
(c) Niagara (fiche) ; ... (gifs)

(#) par **Dallas W. Bradshaw** Ven 13 Sep 2024 - 19:58

Feat. @Félix R. Bradshaw&@Harry M. Bradshaw&@Côme Bradshaw
When the darkness come
Tu n'es pas au courant de ce qui s'est passé avec ton cousin et son père. D'un côté, c'est mieux ainsi... Sinon, tu aurais commis un meurtre. Littéralement. Zéphyr est comme un fils pour toi, plus qu'un frère. Tu l'as accueilli chez toi, l'hébergeant assez longtemps pour développer un lien très spécial avec lui. Un lien qui t'a transformé en papa poule, à le protéger et lui apprendre certaines choses, même s'il a déjà de bonnes connaissances. Alors, tu sais que c'est tout naturel qu'il t'ait appelé aussitôt qu'il a appris la nouvelle. Tu sais aussi qu'il aimerait pouvoir faire quelque chose pour t'aider, pour te remonter le moral… Mais pour le moment, personne ne peut vraiment faire quoi que ce soit. « – Bien sûr... S'il te plaît, peux-tu me rappeler quand tu trouveras le temps et l'énergie...? J'aimerais être présent comme je le peux, même si ça veut dire te regarder pleurer à distance. Avec toi et les autres. Je ne peux pas être là physiquement, mais je suis sûr que si tu me le demandais, je pourrais trouver un moyen. » Tu vois l'inquiétude sur son visage, mais tu veux qu'il profite de ses vacances avec son ami. « – Je le ferai, Zeph… Ne t'en fais pas. Et je sais que tu trouverais un moyen si je te le demandais. » Et c'est bien pour cela que tu ne lui demandes pas. Pas parce que tu ne veux pas qu'il soit avec toi, mais parce que, comme tu lui as dit, il n'y a rien à faire sauf attendre. « – Prends soin de toi s'il te plaît et pense à manger... Si tu veux être en forme pour t'occuper de Félix, il faut que tu sois en forme toi aussi », te dit-il ensuite. Tu lui adresses un petit sourire avant de lui répondre : « – Je vais essayer de ne pas oublier. » Tu sais qu'il s'inquiète pour ton diabète. Il t'arrive parfois d'oublier… Heureusement, tu ne négliges pas ta médication, sinon ta santé se dégraderait encore plus. Mais heureusement, tu as des gens autour de toi pour te le rappeler… Notamment ta famille et ton mari.

Côme arriva peu de temps après que tu aies raccroché avec votre cousin. Il est le deuxième à venir te serrer dans les bras. Tu entoures évidemment ses épaules. Tu ne te rends pas compte que tes mains tremblent, car tu es dans un état émotionnel second. Tu lui racontes ce qui se passe tandis qu'il serre légèrement tes mains. Tu lèves la tête vers Lys qui te demande quand tu as mangé pour la dernière fois. Tu les regardes tous les deux, tour à tour, quand Lysander te dit de prendre deux minutes pour souffler. Côme le suit en disant que Lys a raison, que tu ne dois pas te laisser dépérir. En vérité, ce n'est pas ton intention de te laisser dépérir, car tu sais que Félix a besoin de toi en forme. Tu n'avais tout simplement pas ressenti les signaux que ton corps t'envoyait pour t'avertir que ton taux de sucre était bas.
Puis, tu lèves la tête lorsque tu entends frapper à la porte. Harry, ton frère et aussi médecin, entre. « – Je... Oui… Enfin... Merci. Je vais manger… Côme, tu peux m'accompagner s'il te plaît ? » demandes-tu en te levant. Tu demandes à l'un de tes frères de t'accompagner pour t'assurer que tu ne t'évanouisses pas en chemin. Tu sais que si tu attends trop longtemps, cela pourrait arriver.

En réalité, Marshall ne sait pas comment gérer la situation. Il a du mal à accepter qu'il risque de perdre l'un de ses enfants. Il a déjà beaucoup de mal à se faire à l'idée qu'il va perdre Castiel. Après l'appel et quelques mots échangés avec Wolf, le militaire devient silencieux en le suivant jusqu'à la voiture. Son état est pensif… comme s'il marchait sur un nuage, hors de son corps. Marshall a toujours eu du mal à canaliser ses émotions ou à les traiter, car dans son métier, il devait souvent mettre ses sentiments de côté pour accomplir ses missions.
Il sent Wolf vérifier s'il est bien attaché, avant de prendre la route pour l'hôpital. Il reste silencieux, mais il est content que Wolf soit présent. Cela l'aide tout de même beaucoup. Une fois la voiture garée, Marshall sort automatiquement et serre la main de son compagnon lorsqu'il la prend. Il se laisse guider à l'intérieur. Wolf est celui qui demande la chambre de Félix, en précisant qu'il fait partie de la famille. Peut-être pas de sang, mais Marshall est comme un père pour lui.
Ils montent tous les deux et se rendent à la chambre où Wolf finit par lâcher sa main. Marshall entre dans la pièce, malgré le choc de voir Félix si pâle, allongé sur le lit, branché de partout. Il déglutit et s'approche de toi, posant une main sur ton épaule. « – Je suis là si tu as besoin de quoi que ce soit… » dit-il en serrant ton épaule. Il a bien sûr remarqué les trois autres hommes dans la pièce. « – Merci, Marshall », lui dis-tu en posant une main sur la sienne. Tu tournes ton visage vers tes frères et leur adresses un petit sourire. « – Je vous présente Marshall. Il est comme un père pour Félix. Il a été là pour lui depuis qu'il a emménagé à Seattle… » Tes yeux se posent sur le militaire. « – Mars, je te présente mes petits frères : Côme, Lysander et Harry. » Marshall leur adresse un petit sourire avant de reporter son regard sur son fils de cœur. « – Comment il va ? » demande-t-il. Tu soupires avant de lui expliquer qu'il a besoin d'une transplantation et qu'il est actuellement dans le coma.

Après une demi-heure de plus, Lysander quitte la chambre, voyant que son frère est entre de bonnes mains.
(c) Niagara (fiche)

(#) par **Côme Bradshaw** Dim 22 Sep 2024 - 9:58

Feat. @Félix R. Bradshaw, @Dallas W. Bradshaw, @Harry M. Bradshaw
When the darkness come.

Voir son frère dans cet état était un déchirement pour Côme. La maladie de Felix n’était un secret pour personne. Malgré tout, lorsque le pire arrive, cela n’enlève pas la douleur et le stress d’une possible destinée tragique. En tout cas, le fleuriste serait là pour son grand-frère comme pour son mari. Il s’entendait très bien avec lui, après tout, ils étaient de la même tranche d’âge. Le benjamin des Bradshaw aurait pu voir cette relation d’un mauvais œil… Rien de tout ça, pour lui, l’amour n’avait pas d’âge et tant que Dallas était heureux, c’était le principal.

En apprenant que son beau-frère était à l’hôpital, il n’avait pas hésité une seule seconde, il avait descendu le rideau de fer de sa fleuristerie pour directement se rendre auprès de son grand-frère et de Felix. Impensable pour lui de rester sans rien faire. Fermer la boutique une après-midi n’était pas si grave. Son chiffre d’affaire était plus que bon, il pouvait donc se le permettre. En arrivant à dans ce lieu si aseptisé, il ne fut pas surpris de voir Lysander et finalement Harry, deux de ses frères. Les Bradshaw étaient connus pour se serrer les coudes. La famille, c’est ce qu’il y a de plus important.

Le jeune fleuriste était venu prendre son frère ainé dans les bras pour lui assurer son soutien. Par la suite, il lui avait fait comprendre avec Lys qu’il serait bon qu’il aille manger quelque chose. Après tout, ils étaient là pour surveiller Felix et le tenir au courant si quelque chose n’allait pas. Et puis, Côme savait parfaitement qu’il ne fallait pas trop jouer avec ce genre de chose pour Dallas. Il était diabétique et il fallait donc qu’il mange régulièrement et surtout, il ne fallait pas que son taux de sucre baisse trop. Le grand gaillard se laissa convaincre, demandant d’ailleurs au dernier de la famille s’il voulait bien l’accompagner.

– Bien sûr ! Je viens avec toi sans problème !

Le fleuriste lui fit un tendre sourire avant de voir d’autres visiteurs arriver. Les présentations furent rapidement faites. Côme salua Marshall, on pouvait voir toute la tristesse ressentie de voir celui qu’il considérait comme son fils dans ce lit d’hôpital. Toutes les personnes qui comptaient pour lui étaient présentes et celles qui n’avaient pas pu être là étaient présentes par la pensée. Une fois les dernières nouvelles données au dernier visiteurs, Côme se tourna vers son frère.

– Allez viens frangin ! Félix est entouré. Il faut que tu manges, tu es tout pâle !

Il le prit par la main pour le conduire vers la sortie de la chambre d’hôpital. Le fleuriste le savait, s’il ne mangeait pas rapidement, il finirait par faire un malaise…

(c) Niagara (fiche)

(#) par **Kane P. Bradshaw** Dim 22 Sep 2024 - 11:00

Feat. @Félix R. Bradshaw @Dallas W. Bradshaw @Côme Bradshaw @Harry M. Bradshaw
when the darkness comme

Les informations lui sont parvenues un peu tard, trop tard peut-être pour qu’il puisse faire partie des premiers arrivés à l’hôpital. Et il s’en veut, d’avoir mis son téléphone sur silencieux pour aller s’entraîner. S’en veut de ne pas avoir su ce qui se passait plus tôt. Et c’est certainement son plus gros regret du jour, puisqu’il déteste ne pas être réactif lorsqu’il se passe quelque chose dans sa famille. Mais dès qu’il a su ce qu’il se passait, il est parti se doucher le plus rapidement possible avant de conduire rapidement vers l’hôpital. Il n'est pas certain d’être une grande aide, n’est même pas certain qu’il y ait encore de la place dans la chambre d’hôpital pour accueillir un enfant Bradshaw de plus, mais il veut se montrer présent pour son grand-frère et son mari qu’il apprécie. Il se gare dès qu’il trouve une place avant de se diriger vers l’accueil, demandant où se trouve la chambre de Félix. Obtenant la réponse après avoir confirmé qu’il faisait partie de sa famille, il rejoint la chambre et tombe sur Dallas et Côme qui en sortent. “Oh-” Il s’arrête quelques secondes avant de s’approcher du plus âgé, venant l’enlacer. “Je suis désolé.” Désolé de ce qui se passe, désolé de n’être pas arrivé plus tôt, désolé de ne rien pouvoir faire. Alors il le serre contre lui, essaie de se montrer présent, avant de se reculer et de poser son regard sur leur petit-frère. “Hey.” Il essaie de lui sourire mais l'inquiétude s’est déjà emparée de lui. Il recule un peu plus et reprend la parole. “Vous allez prendre l’air ? Ou manger ? Ou boire ? Je peux faire quelque chose ?” Bavard, trop bavard peut-être, mais il désire savoir ce qu’il peut faire pour aider et soulager la peine et l’inquiétude du plus âgé, espère pouvoir se montrer d’une grande aide. Il espère aussi que cela puisse changer un peu les idées de Dallas, que cela puisse l’aider à souffler quelques instants alors qu’il a pourtant conscience que c’est sûrement trop demander. Mais qui ne tente rien n’a rien, non ? Posant une main sur l’épaule du frère aîné, il jette enfin un regard au sein de la chambre, le regard attiré rapidement par le lit médical. Et ça lui fait mal de voir son beau-frère dans cet état mais il ne se permet pas de montrer sa peine quand d’autres ont plus besoin de lui.
(c) Niagara (fiche)

(#) par **Harry M. Bradshaw** Mar 24 Sep 2024 - 17:21

Dialogue de Harry : # 00cccc

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" When the darkness come. "

Je sais que dans ce genre de situation, je suis parfois assez distant, et ça me permet de me protéger un minimum. Sauf que là, c’est Félix et il est un membre de la famille, donc rester distant, c’est difficile, voire impossible. Quand je vois mes frères prendre soin de Dallas, je sais qu’ils sont là pour lui, et j’aimerais pouvoir me montrer aussi présent pour lui, mais je sais que ma place est plus du côté médical, je serais bien plus utile.

Je hoche la tête quand Dallas et Côme se mettent d’accord pour aller prendre l’air et en profiter pour manger quelque chose. Je comprends parfaitement le comportement de Dallas, son envie de rester avec son mari, mais il doit prendre soin de lui aussi, il faut qu’il soit fort pour deux et ne pas s’oublier dans l’histoire. C’est alors qu’arrive Marshall. Cet homme, je ne l’avais jamais vu et je le salue après les présentations. Je reste dans mon coin, à écouter Dallas expliquer la situation. À vrai dire, pour l’heure, on ne peut rien faire de plus, il faut surveiller ses constantes et attendre qu’un miracle arrive.

Quand Kane arrive, j’ose lui faire un petit clin d’œil. Je sais qu’il s’inquiète aussi pour Dallas et pour Félix. Je laisse mes frères ensemble pour venir auprès de Félix. Instinctivement, je regarde ses constantes, je vérifie que tout va bien, mais je ne peux pas m’empêcher de prendre la main de mon beau-frère. On m’a toujours dit qu’on peut nous entendre quand on est dans cet état, et même si je n’ai aucune preuve scientifique de cela, je lui caresse le dos de sa main avec mon pouce, et je viens a lui parler. C’est peut-être étrange quand on sait qu’en temps normal, je reste distant avec mes patients, mais Félix n’est pas n’importe qui, il fait partie de la famille. Et puis quelque part, je m’en veux. Je devais le voir pour un contrôle quelques jours plus tard et on aurait sans doute pu éviter cet état, même si je sais que j’ai fait tout mon possible, je trouve que ce n’est pas assez.

- “Accroche-toi Félix ! On est tous là pour toi ! Je ne te laisserais pas tomber, alors accroche toi, je vais te trouver un cœur, on va y arriver, mais j’ai besoin que tu t’accroches ok ? Pour toi et pour Dallas...”

Je sais que la perte de ma femme m’a rendu plus sensible et je ne peux empêcher cette larme de couleur sur ma joue. Une larme que j’efface discrètement puis je lâche la main de Félix. Je dois me concentrer sur mon travail, je sais que je suis impuissant face à une attente de don d’organe, mais je compte remuer ciel et terre pour lui trouver un cœur compatible.

feat. @Dallas W. Bradshaw @Félix R. Bradshaw @Côme Bradshaw @Kane P. Bradshaw

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(tw) When the darkness come (bradshaw's family)