open your garden, let love loose ; castiel

( 25.05.24 )

ils chantent, les oiseaux.
les feuilles valsent avec le vent.
ses pas se suivent sur le pavé, au bouquet de fleur entouré de son bras. elle est douce, l'odeur de ces fleurs ; ces lys. aux couleurs distinguées. il avait passé une dizaine de minutes à choisir le bouquet qu'il offrirait à l'homme de sa vie, foutue indécision sur pattes qu'il est. le fleuriste a pourtant remarqué et s'est décidé d'intervenir, l'aidant à choisir le bouquet qui épousent parfaitement la douceur de ses sentiments. petit renard, Rowan n'exprime que la douceur d'un amour innocent, ferait tout pour qu'il soit assez proclamé. et il marche, en direction de cette maison qu'il connait plus ou moins. ça fait des années qu'il n'a pas remis les pieds dedans, qu'il a visité la famille Sloane dans sa totalité - en soit, les temps changent. habillé d'un t-shirt de son groupe favori, d'un jean délavé accompagné par de simple bottines et d'une veste en cuir, ses pieds cessent d'être en mouvement. les bourgeons qui descendent jusqu'au paillasson pour remonter immédiatement jusqu'à la sonnette, qu'il appuie de son index. ça sonne et il inspire, se prépare à être accueilli par son amant.

les temps changent,
la pluie laisse place au soleil, ou presque.
il y a cette tempête qui rôde autour de son âme, elle fait des ravages, elle est pleine de rage. elle vient l'hanter lorsque vulnérabilité se montre, l'étouffe et le fait sangloter de ces cauchemars. aveuglément, il préfère se distraire qu'affronter ses problèmes… il n'a jamais été doué pour assumer la chose. tout ce qui l'aide à tenir, oh, c'est les caresses de son amant. sa voix, son parfum… la douceur de ses lèvres. ça le fait vivre, c'est son soleil. amoureux, oui, il l'est. et s'il pouvait le crier sur tout les toits, l'annoncer au monde et prôner cette admiration, il le ferait. l'attente ne se fait pourtant pas longue, la porte s'ouvre et laisse apparaître ce visage sculpté par apollon. et c'est immédiat. ses yeux brillent, étoiles songent la galaxie et ce visage devient un soleil. rayonnant est-il, son sourire et il s'avance d'un pas. les bras s'ouvrent, tenant toujours le bouquet d'une main. non, Rowan ne lui laisse pas réellement le temps de récupérer le bouquet qu'il lui saute dans les bras pour l'enlacer. c'est un besoin, d'être contre lui, de sentir ses bras s'entourer autour de sa silhouette. mais, il se recule assez brièvement pour venir lui tendre le bouquet de lys. « Tiens ! », dit-il en regardant finalement les alentours. les odeurs de nourriture l'atteignent, la chaleur d'une maison qui caressent ses joues… il se sent accueilli, au myocarde battant. « Je ne voulais pas venir les mains vides, alors… J'espère qu'elles te plaisent ! » se permet-il d'avouer simplement, joignant ses mains. le sourire ne le quitte pas, reste scotché à son visage de petit ange. c'est comme s'il n'arrivait plus à se le cacher, à masquer cet amour qu'il porte envers Castiel depuis un bien jeune âge.
  

( 25.05.24 )

Nerveux. C'est ce qui te tord les tripes à cet instant. Ton père est parti avec Erin au chalet dans la montagne afin de te laisser la maison comme tu lui avais demandé. Tu as planifié de demander Rowan d'être ton petit copain, officiellement. T'es pas doué pour ça, mais tu fais de ton mieux. Tu as demandé conseil, parce que tu ne sais pas quoi faire. On t'a bien sûr conseillé d'y aller avec ton coeur, de suivre ton instinct. Tu as froncé le nez à ces réponses en tordant légèrement tes lèvres dans une moue qui veut tout dire, un peu en mode : sérieusement ? Mais bon ! Tu soupires alors que quelques chandelles sont disposées sur la table et le comptoir que tu allumes. Tu as mis un beau centre de table avec des fleurs fraîches. Des fleurs que tu es sûr que Rowan va aimer parce que tu n'as pas choisi n'importe lesquelles. Tu connais ses goûts, après tout ! Tu as préparé un repas maison, cette fois. Tu n'avais pas envie de commander quelque chose de pré-fait. Tu veux qu'il sache que tu y a mis des efforts et surtout de l'amour là-dedans parce que c'est toujours ce que tu ressens pour lui. Depuis trop longtemps vous vous êtes cachés derrière des murs, des sentiments forts qui vous ont fait du mal parce que ce n'était jamais le bon moment et si l'un était en couple, l'autre le respectait. Il y a eu l'angoisse de juste faire éclater l'amitié si les choses allaient plus loin. Tu essuies tes mains contre le tablier lorsque tu viens de terminer de fariner la dernière pâte pour la tarte que tu viens mettre au fourneau et tu le retire pour le poser sur la poignée sur le long du four. Tu sursautes lorsque la porte se fait entendre, ton coeur se mettant à accélérer et tu te mets immédiatement en direction de celle-ci pour ouvrir la porte.

Tu dois lever les yeux, un peu, pour tomber dans les siens et tu les croise en souriant. La fébrilité peut être palpable chez les deux. Soudain, Rowan vient te sauter dans les bras et tu rigoles gentiment, refermant un bras autour de sa taille pour le serrer avec douceur, venant aposer un baiser bruyant contre sa tempe avant que celui-ci ne se glisse de tes bras en reculant. Tu as un autre sursaut lorsqu'il sort un bouquet de fleurs. Ton regard s'illumine d'un éclat et tu souris. "- Oh ! Quelles sont jolies ! Merci !" Tu tends la main droite pour venir prendre le bouquet que tu serres avant de l'amener vers ton nez pour en sentir les effluves particulières. Des lys... Si magnifiques. Tes fleurs préférées. « Je ne voulais pas venir les mains vides, alors… J'espère qu'elles te plaisent ! » Tu lèves la main et tu lui "poke" le bout du nez avant de rire et tu recules d'un pas pour lui laisser la place de rentrer. "- Bien sûr qu'elles me plaisent ! Je vais aller chercher un vase et les mettre dans l'eau !" Tu lui laisse donc l'occasion de se déchausser et tu vas trouver un vase où tu fais couler l'eau du robinet pour le remplir. Tu prends des ciseaux et au-dessus de la poubelle, tu coupes environ un centimètre des tiges. C'est comme ça que tu as appris à en prendre soin. Tu les pose ensuite dans l'eau avant de te retourner vers celui qui fait battre ton coeur si vite, si fort. Tu glisses presque sur tes pieds pour te rendre jusqu'à lui. Tes bras se referment autour de sa taille et tu le serre un peu plus fort, le soulevant aisément du sol et tu viens l'embrasser bruyamment sur la joue cette fois en souriant. "- Je suis très content de te voir !" Tu le repose gentiment avant d'entourer ses joues de tes mains et tu l'approche pour l'embrasser. C'est doux. Tu glisses tes mains dans le bas de son dos avant de reculer la tête, rompant le baiser.

"- J'espère que tu as faim ? J'ai fais l'une des recettes de mon père..." Parce que c'est l'une que tu connais. Bien sûr, votre quotidien a été chamboulé et le sera à cause de ce qui t'es tombé sur la tête, mais si Rowan accepte ta demande... Tu veux profiter des beaux moments que la vie pourra te permettre d'avoir avant de rejoindre le dessous de six pieds. Tu sais que si tu demandes 10 ans ce sera peut-être un miracle. Demain pourrait être la journée de trop. Les médecins sont optimistes sur cinq ans, mais toi.. Tu l'es pas autant. Ça t'accable beaucoup, mais tu tentes de profiter des petits moments et le jeune homme devant toi est l'une des raisons de ton bonheur. L'une des pièces maîtresses. À cette pensée, tu viens poser ton front contre sa tempe. Tu ne dis rien, tu ne fais que te poser ainsi, les paupières fermées.
  

( 25.05.24 )

tu ne sais pas à quoi t’attendre, Rowan.
là, ces pieds devant la porte d’entrée.
tu appuies brièvement sur la sonnette, afin que ce ne soit pas insupportable pour les oreilles. t’as le bouquet entre les mains, rapidement, tu te demandes si c’était un bon choix de suivre les conseils du fleuriste. oh, tu stresses. tu sens ton myocarde battre la chamade, tu sens les joues chauffer sous les questionnements qui te trottent dans la tête. Castiel t’a invité. tu es certainement heureux de pouvoir passer plus de temps avec lui, de partager ton temps avec celui qui hante ton esprit depuis que vos regards se sont croisés. cet apollon. tu l’aimes du plus profond de ton coeur. tu as pu l’exprimer plus d’une fois, et ce, depuis que vos corps ne sont devenus qu’un. cet homme, c’est comme un rêve. un désir qui frissonne en toi, c’est la perle rare qu’on traverserait tempêtes pour la trouver. oh, tu l’aimes. il te rend heureux. ta vie est plus illuminée depuis, ton esprit est légèrement plus sain. tu ne te soucies de rien, Rowan, tant bien même les questions te traversent en ce moment même. t’as les yeux rivés sur la porte, sursautes doucement lorsque tu l’entends ouvrir cette dernière. et ces bourgeons, ils tombent directement sur son visage d’or et t’as le sourire qui étend tes lippes instantanément. c’est presque impulsif, tu ne peux t’empêcher de sauter dans ses bras, ramenant vos corps l’un à l’autre. un câlin, tu ricanes lorsqu’il vient déposer un baiser sur ta tempe avant de te reculer. soleil ambulant, ton sourire pourrait fondre les cœurs faits de pierres. rapidement, tu sors le bouquet de derrière ton dos pour les présenter à ton amant. sa réaction, oh, elle te fait tant plaisir. t’exprimes ne pas avoir voulu débarquer les mains vides et que t’espères qu’elles lui plaisent… et à sa réponse, oui, ça te soulage davantage.

tu continues de sourire, tes pieds dépassent enfin l’encadrement de la porte pour que tu puisses entrer dans la maison. tu te baisses pour défaire les lacets, puis tu retires délicatement tes nouvelles chaussures. récemment achetée, tu veux en prendre un minimum soin, pas comme les anciennes qui ont vécu… nombreuses horreurs. ça se redresse, les yeux observent les actions de ton amant, tu ne savais pas qu’il fallait faire ce genre de choses avant de mettre les fleurs dans l’eau… tu dormiras moins bête, ce soir. tu rigoles, cependant, lorsqu’il vient te soulever en venant attaquer ta joue d’un baiser. t’es en flammes, ton esprit est totalement envoûté par la douceur de ton amant, tu en passes tes bras autour de son cou. appréciant chaque trait de son faciès, tu ne le diras jamais assez, cet homme a été sculpté par les dieux.

- je suis content de te voir aussi. tu m’as beaucoup manqué !

t’exprimes avant d’accueillir ses lèvres contre les tiennes, les doigts qui caressent doucement le bout de sa nuque lors de votre échange. les yeux se ferment, rien que pour l’instant présent. au myocarde qui bat la chamade, à l’esprit qui se retrouve dans des nuages, tu finis par les rouvrir lorsque Castiel rompt le baiser. t’aimes ça, Rowan. c’est doux, apaisant même. tu te sens en sécurité lorsque ses bras t’entourent, comme si tu pouvais déposer ta vie entre ses mains, tu es persuadé que rien ne pourrait t’arriver en sa possession. sentiment nouveau, ton visage exprime le calme. rictus sur les lèvres, tu l’écoutes avant que ton ventre ne se mette à gargouiller. tu parles d’un bon timing.

- oh, castiel, si tu savais ! je meuuurs de faim ! mon estomac crie famine !

dans un pur dramatisme, taquin, tu viens en rajouter quand tu ramènes le dos de ta main contre ton front. imitant un malaise et tu rigoles, de façon amusée. tu remets ta main contre sa nuque en ricanant, t’es beaucoup trop heureux, Rowan. la présence de Castiel, c’est comme une lumière dans une pièce sombre. t’en as besoin, pour vivre, pour respirer. pour que ta vie ne soit pas aussi monotone qu’elle le serait sans lui. et puis, tu viens caresser tout doucement sa joue.

- qu’est-ce que tu as préparé ?

tu es curieux, à cette délicieuse odeur qui vient envahir tes narines. ça te donne encore plus faim, l’estomac qui finira bientôt par réellement crier famine. pauvre de lui. tu relâches légèrement ton amant, te reculant finalement pour t’aventurer dans la maison qui te rappelle de nombreux souvenirs enfantins. t’observes les alentours et la décoration qui a changée depuis le temps. tu t’avances, doucement, les pas qui avancent l’un après l’autre… jusqu’à cette cuisine dont l’odeur émane. tu es content de revenir ici, heureux et soulagé de ne pas avoir eu le malheur que cela soit coincé dans le passé.

  

( 25.05.24 )

Est-ce que c'est trop ? Tu n'en sais rien. Ton coeur te dit que non, ton esprit menace de te rendre la vie impossible tant l'anxiété monte parce que tu as peur de ne pas assez en faire, trop ? Putain ! Tu n'es jamais tombé amoureux comme ça d'ta vie. Bien sûr que tu l'as aimé Knox au début de votre relation, mais tu n'as jamais autant aimé le tatoué que ton ami d'enfance. Jamais. Tu as toujours été là pour Rowan du début à la fin et ça a toujours été vous deux. Malgré tes frères, ça a toujours été toi pour lui. Il aurait pu choisir n'importe qui, mais le voilà. Tu as un grand regret dans ta vie et c'est de ne pas avoir offert ta première fois à Rowan, tout comme l'inverse. De lui avoir montré ce que c'est d'être vraiment aimé et respecté, de le désirer dans toutes ses formes comme ses changements parce qu'il soit encore Jade, qu'il soit en transition ou complet comme il l'est dans l'entité de Rowan, tu veux uniquement qu'il soit heureux et tu l'aime comme il est. Tu es heureux avec lui plus que tu ne l'as jamais été avec personne d'autre et c'est la raison pour laquelle tu veux officialiser les choses ce week-end et qu'il devienne ton petit-ami. Que l'étiquette de fréquentation soit maintenant derrière vous pour de bon. Tu n'es pas compliqué dans les petits gestes romantiques qui font la différence comme le bouquet de fleurs qu'il t'offre et bien sûr que tu es heureux. Elles sont magnifiques et tu décides d'aller les arranger après l'avoir accueilli comme il se doit parce que tu ne pouvais pas faire autrement. Lorsque les jolies fleurs sont bien posées dans le vase, tu reviens vers lui.

Tu le soulève du sol jusqu'à entendre son rire et lorsque ton visage vient si proche du sien quand ses pieds se reposent au sol, son sourire pourrait percer n'importe quelle de tes barrières à cet instant précis et tu as tout simplement souris avec tendresse. Ses doigts contre ta nuque provoque bien de petits frissons agréables. Tu ne peux clairement pas mentir sur le fait que le moindre de ses contacts te réveille. Un son sourd te ramène à la réalité et tu éclates gentiment de rire. Tu reconnais bien là le ventre de ton ami. - oh, castiel, si tu savais ! je meuuurs de faim ! mon estomac crie famine ! Tu roules légèrement les yeux en souriant avant de lui attraper le menton entre tes doigts et tu viens poser un baiser sur son ventre. "- Je vais nourrir ce pauvre ventre affamé que tu maltraites." Tu rigoles sur la dernière partie, bien évidemment. Tes yeux se sont fermés à demi quand Rowan vient poser sa main contre sa joue. Il a ce don particuliers de t'apaiser de peu. Ton coeur bat un peu plus fort parce que tu l'aimes profondément, mais plonger dans ses beaux chocolat a toujours quelque chose qui anime ton myocarde dans une danse qui tambourine comme si on voulait animer une piste de danse. - qu’est-ce que tu as préparé ? Tu hausses un peu les sourcils, ayant oublié sur la seconde que son estomac avait même fait de drôles de petits sons. "- Un genre de ragoût de boeuf et légumes.. Mon père fait souvent ça, c'est l'un de ses repas préférés. Il contient les essentiels qui soutiennent. J'imagine qu'à force de le faire, j'ai appris." Tu souris doucement avant que tes doigts glissent contre son poignet que tu finis par attraper et tu viens poser un baiser à l'intérieur. Quand il te relâche, tu fais la même chose et tu le laisses explorer. Tu lui fais confiance. Il n'irait pas dans la chambre de Raphaël, Gabriel ou encore Erin sans demander la permission d'toute façon.

Tu vas dans la cuisine afin de couper quelques tranches d'un pain très frais du jour avec la petite farine encore dessus. Tu viens les poser sur la planche tout comme le beurre et tu l'amène sur la table. "- Qu'est-ce que tu veux à boire, dis moi ? J'ai du vin blanc et rouge, j'ai de la bière, j'ai des jus, de l'eau...?" Parce que tu veux qu'il ait une agréable soirée. Choisir ce qu'il veut boire. Tu viens prendre les petits bols afin de pouvoir ensuite utiliser la louche pour venir verser du ragoût dans les deux. C'est le genre de plat qui peut rester chaud étonnamment longtemps et tu viens les poser sur la table eux aussi. Lorsque Rowan a choisi ce qu'il veut boire, tu poses ça aussi contre le bois, jusqu'à terminer par les petits couverts afin de pouvoir manger. Tu viens derrière sa chaise et tu attrapes le haut de celle-ci pour la tirer lentement. Tu ouvres la main gauche, montrant la chaise de ta paume. "- Voici ta place " que tu dis avec ce sourire tendre avant de le laisser s'installer pour le pousser gentiment. Petit geste romantique bien classique, avant de venir t'installer à côté de lui. "- J'espère que ça va te plaire !" Parce que toi tu aimes beaucoup ce plat, en général. Tu as décidé de boire un petit peu de vin, ce qui est exceptionnel depuis que ton diagnostic est tombé. Ce n'est pas un week-end comme les autres, après tout. Tu espères sincèrement qu'il va dire oui... Ça te détruirait un peu qu'il dise non, mais il en a tous les droits. Surtout avec ta maladie... S'il ne veut pas s'aventurer là-dedans avec toi, tu vas totalement comprendre.
  

( 25.05.24 )

ça remonte à l’adolescence.
la dernière fois que tu as mis les pieds ici, tu n’avais pas encore changé de prénom et ton corps, il n’avait pas reçu les modifications requises pour que tu t’y sentes bien. cet endroit que tu détailles du regard, tu en remarques les petites choses qui ont changé et ça fait apparaître un léger rictus sur tes lèvres. ici, tu te sens béni. Rowan, tu ne sais pas ce que tu aurais fait s’il n’y avait pas eu un semblant de famille auprès de tout ceux qui t’entourent, si tu n’avais pas reçu le support requis. et tu soupires à cette pensée, la vie n’est pas si mauvaise que ça, désormais. t’observes les gestes de ton amant, il vient couper le bout des fleurs avant de les mettre dans l’eau, chose que tu ne savais pas jusqu’à maintenant. toi, qui n’arrivais pas à faire durer la vie de tes fleurs… des bouquets que tu t’achètes lorsque l’envie te prend. et tes bras viennent l’accueillir, le brun au corps d’Apollon, qui te soulève du sol et encore une fois, tu sembles prendre ton envol. tu l’aimes, Rowan, tu donnerais tout ce qui t’appartiens pour rester avec lui jusqu’à la fin. ton rire résonne dans la pièce lorsqu’il vient embrasser ton ventre, affirmant qu’il le nourrira. et ça t’amuse, grandement, tu ne peux t’empêcher de sourire. tu te sens bien et ça te fait oublier ce passé qui veut persister, te hanter pour te rappeler à quel point tu es brisé.

quand vos lippes se sont entrechoquées pour la première fois, c’est comme s’il avait ouvert la cage dans laquelle tu étais enfermé. à cette carcasse qui se laissait échouer au tréfonds d’un océan, ne pouvant pas faire marche arrière et tu le savais, Castiel, il était en couple à cet instant-là. il y a une partie en toi qui s’en veut, ce n’était pas gentil envers son petit ami de l’époque et tu as quand même pris la couronne du diable pour échanger ce désir charnel avec ton amant. au fond de toi, tu sais que ce n’était pas malin venant de vous deux… et pourtant, ô, tu ne regrettes pas un seul souffle perdu contre ses lèvres. tes bourgeons chocolatés observent Castiel, en lui souriant, t’écoutes attentivement ce qu’il te répond. au ventre qui semble s’affamer au descriptif du repas. t’acquiesces finalement, tes pas qui se dirigent avec appétence jusqu’à la cuisine. tes joues brûlent d’amour, sentant toujours ce baiser sur ton poignet, comme une marque… comme si tu avais l’envie que ses baisers durent une éternité. t’observes, encore, dans la plus grande de tes curiosités et en même temps, tu cherches à te souvenir de ces moments que tu passais ici, plus jeune. tu fais en sorte de ne pas gêner ta muse, t’empressant de déguerpir de la cuisine pour arriver devant la table qui a été dressée spécialement pour vous deux.

ça fait bizarre, n’est-ce pas ?
tu n’es pas habitué à tout ça.

tes yeux se lèvent à sa question, réfléchissant quelques instants.
tu n’es pas certain de ce que tu veux consommer, ce soir.

- je vais commencer avec un petit jus, s’il te plait.

lorsqu’il tire la chaise, tu viens t’asseoir dessus. joues rosées, tu t’en mords brièvement la lèvre inférieure tandis que l’odeur du ragoût vient caresser tes narines affamées. tu t’installes correctement, venant attraper une serviette que tu places sur tes cuisses.

- je ne savais pas que tu savais cuisiner en dehors de Cooking Mama !

tu commentes avec un sourire taquin, t’as toujours aimé être ce petit plaisantin qui cherche à alléger les atmosphères. ce n’est pas pour rien qu’on te surnomme “le clown” sur les réseaux sociaux et que Method a des allures loufoques. tes mains attrapent les couverts, regardant minutieusement les légumes qui ont été cuisinés avec la viande. tu n’es pas picky, loin de là, mais il y a des légumes qui sont spécialement bannis de ta bouche. tu amènes le ragoût à ta bouche, soufflant doucement, avant d’y déposer dedans. tu sursautes légèrement, la chaleur du plat est à laisser désirer…

- oh shit ! c’est chaud !

tu agites la main devant la bouche, les sourcils surélevés. tu n’es pas doué, semble-t-il. l’impatience qui t’amène à brûler ta langue, au lieu d’attendre ne serait qu’une petite minute avant de goûter. comme si la fumée qui en dégageait ne te l’avait pas prouvé. tu souffles frénétiquement, finissant par avaler ce que tu avais dans le bec.

- désolé…! c’est super bon, en tout cas, tu devrais cuisiner plus souvent !

à la sincérité qui émane de tes paroles, tu viens souffler sur le ragoût en espérant que ça puisse le refroidir un minimum. t’es l’innocence incarnée, tu ne te doutes même pas de ce qui se trame dans le crâne de Castiel… tu penses, juste, qu’il t’invite pour manger… rien de bien extravagant. et tu l’as toujours souhaité, Rowan, d’être son petit ami. depuis le début et même depuis que tu sais pour sa maladie, ça n’a jamais stoppé tes sentiments pour lui et les envies qui te prennent quand vous êtes ensemble. tu l’aimes et tu l’aimeras, ta muse, ton conteur de tes nuits. c’est le soleil de ta lune et s’il venait à quitter le monde des vivants demain, tu regarderas les étoiles chaques soirs afin qu’il ne soit jamais oublié.

( 25.05.24 )

Ce soir, ça a quelque chose d'assez spécial avec Rowan. Depuis des années ton amour pour lui ne fait que grandir et devenir immense. Il a été le premier que tu as regardé. Même s'il était d'un genre différent avant, pendant sa transition comme l'homme qu'il est devenu aujourd'hui. Tu te dis qu'il est devenu encore plus beau. Il a déployé ses ailes comme un magnifique Monarque après avoir passé l'épisode de la chrysallide. Tu te dis que tu as beaucoup de chance d'être dans ses bras, maintenant. De un : parce qu'il est célibataire. De deux : parce qu'il est tout simplement beau. De 3 : tu ne pensais pas que l'attirance était mutuelle donc lorsqu'il t'a cherché jusqu'à te trouver, tu as été jusqu'au bout. Tu avais eu vraiment peur que ça change votre amitié pour le pire, mais tu as été heureux de constater que ça a été pour le meilleur. Tu n'as jamais été aussi heureux que dans ses bras, le couvrir de baisers jusqu'à éclater de rire parce qu'il t'attaque lui aussi de ses lèvres. Il y a peu de gens pour qui tu ferais tout en ce monde mis à part ta famille et Rowan en fait parti de ce petit groupe de personnes. Tu lui a ouvert ton coeur et surtout, tu lui a dit la vérité sur ta situation. Tu ne pouvais pas te mettre à lui cacher ce genre de détail bien trop grave parce que ça commence très mal une histoire. Si Rowan et toi êtes fait pour devenir un couple, alors le jeune homme doit être conscient de tout ce qui peut arriver et aimer quelqu'un de malade c'est facile... Rester auprès d'une personne malade, c'est différent et ça, tu voulais qu'il ait toutes les cartes en mains afin de pouvoir choisir. Prendre une décision éclairée. Bien sûr que les larmes ont coulées. Les coeurs ont battus trop vite et que vous avez eu envie tous les deux de crier de douleur, mais vous en êtes encore plus proches aujourd'hui.

Tu ne t'attendais vraiment pas à ce que Rowan arrive avec de belles fleurs, mais tu es toujours heureux d'en recevoir. Tu sais t'en occuper parce que ton père t'a appris à le faire. Il y a certaines choses pour lesquelles tu le remercie puisque c'est l'éducation qu'un père doit faire envers son enfant, mais il y a d'autres choses dont tu ne le remercie absolument pas. Gabriel et Raphael sont aussi de ton avis sur quelques détails, mais ce ne sont là justement que des détails. Toi et Marshall, vous essayez vraiment de récupérer une partie de votre relation, de recoller des morceaux, d'en retrouver d'autres qui se sont perdus en chemin. Rien ne sera jamais parfait et vu votre orgueil mutuel, vous risquez encore de vous prendre la tête... Mais tu essaies sincèrement d'être plus compréhensif. Lui aussi. Le repas s'installe peu à peu sur la table et ton beau Rowan finit par prendre place. - je ne savais pas que tu savais cuisiner en dehors de Cooking Mama ! Tu souris en échappant un soupire amusé alors que tu viens t'asseoir près de lui après avoir versé le jus dans son verre puisque c'est ce qu'il a demandé. ''- Tu passes vraiment trop de temps à jouer'' que tu dis en rigolant gentiment. Rowan sait que ce n'est pas une attaque. Heureusement pour lui que tu connais la référence, aussi. S'il t'avait sorti quelque chose que tu ne connais pas, t'aurais fait une sacrée expression qui voulait tout dire  !

L'expression vive de Rowan te fait arrêter ton mouvement de souffler sur la nourriture avant de secouer un peu la tête en souriant. Il est souvent tête en l'air en oubliant quelques bases comme souffler sur la nourriture qui est très visiblement trop chaude. ''- Ne t'excuse pas, ce n'est pas nécessaire. Concernant le fait de cuisiner plus souvent... Disons que ce n'est pas ma passion première et j'avoue qu'avec les nausées je n'en ai pas si souvent envie...'' que tu finis par avouer. Comme le repas de ce soir, tu risques de ne pas terminer ton assiette. Il y a une limite maintenant que tu peux parvenir à manger. Néanmoins, tu as des suppléments, des vitamines. Tu coupes le tout avec des smoothies et de la poudre protéinée. Tu essaies d'faire attention, même si ce n'est pas toujours gagné. ''- Comment est-ce que ça se passe, pour Method ?'' que tu finis par demander en souriant. Tu sais que c'est vraiment une passion pour lui, la musique. Tu admires le fait qu'il lance bien sa carrière et que ça lui réussi. Au fond, c'est tout ce que tu lui espère. Pour toi, tu veux profiter des beaux moments qui vont faire votre histoire. Parce que tu ne sais vraiment pas pour combien de temps tu en a... Mais au fond, tu préfères avoir vécu 100 jours de bonheur et d'amour que 10 ans de peine et de larmes. Votre histoire, elle peut être belle et tu vas l'aimer jusqu'à ta mort. Parce qu'au dernier moment où ton coeur va battre, tu veux qu'il soit l'une des dernières personnes avec ta famille que tu vas voir.
  

( 25.05.24 )

de cet amour innocent,
oh, tu ne t’étais jamais attendu à ce que tes souhaits deviennent réalité. de ces baisers passionnés, aux corps qui s’entremêlent dans une valse sensuelle – tu avais pourtant accepté que ce ne serait que des rêves. que tes doigts ne pourront jamais explorer en détail le corps de celui qui détient ton myocarde depuis que vos bourgeons se sont rencontrés et oh, tu l’aimes si fort. chaque matin, tu te lèves pour lui et chaque soir, tu rêves de votre lendemain. il est ta muse, ton inspiration pour tes paroles et tes riffs, tu respires l’amour sincère. voilà la raison pour laquelle tu profites de chaque instant au maximum, que tu immortalises tes moments avec lui en prenant de simples petites photos. tu veux te souvenir de vos moments ensemble pendant que tes traits du visage vieillissent, tandis que les siens resteront les mêmes.

la réalité te fait mal,
mais tu l’acceptes telle qu’elle est.

cruelle, sans échappatoires.

tu ne peux que te changer les idées en profitant de l’instant présent, jaillissant des fleurs de ton dos qui semblent lui offrir un grand plaisir. tu avais douté de tes choix, de ce que le vendeur t’avait conseillé, mais le sourire qui étire ses lippes en aura valu le coup. c’est tout ce que tu veux, Rowan, qu’il sourisse et qu’il devienne un vrai soleil. il l’est déjà, mais le ressent-il au fond ? tu te le demandes, sincèrement et tu t’inquiètes. tu sais que ce n’est pas facile de vivre ainsi, de savoir qu’une maladie étripe le bien-vivre. et tu aimerais aider à ce qu’il se sente mieux, qu’il puisse – lui aussi – oublier rien que pour l’instant présent.

est-ce possible ?
tu ne le sais pas,
mais t’espères.

t’en deviens presque innocent, Rowan.

tu renifles légèrement l’odeur qui émane des assiettes, ça sent merveilleusement bon et ton estomac s’impatiente déjà, le faisant une nouvelle fois remarquer. t’as le sourire aux lèvres, les joues rosées par l’amusement qui t’échappe alors que tu fais un commentaire encore et toujours en lien avec les jeux vidéos – c’est presque ta vie entière ça, étant même ta carrière. Cooking Mama, c’est une petite blague spéciale dont tu as la chance que Castiel en connaisse la référence et ça te fait encore plus rire lorsqu’il te répond. peut-être qu’il a raison dans le fond, tu passes beaucoup trop de temps devant les jeux vidéos, au point où tu te retrouves souvent à recommencer certaines parties parce que tu n’as plus rien à jouer. c’est tout autant à se demander si t’arrives à vivre avec ton emploi du temps – tes heures de streams qui se mélangent à celles de Method, t’as souvent le besoin de souffler et tu te demandes si tu réussiras à continuer sur cette voie… et même si tu as de la chance d’avoir un entourage qui t’encourage dans tes deux passions communes et d’avoir une agence qui respecte tes souhaits les plus chers, un job devient plus important que l’autre, peut-être qu’il sera temps de renoncer à l’un. tu secoues la main devant ta bouche, t’étant brûlé la langue dans un élan de gloutonnerie. tu souffles dans l’espoir que ça puisse atténuer la chaleur qui en dégage et tu avales la nourriture, la petite larme qui menace de tomber au coin de ton œil. tu t’excuses brièvement, affirmant que ce qu’il avait cuisiné était bon. et t’es gêné, Rowan, d’être comme ça devant ton amant. tu te sens même un peu nul. tu soupires légèrement, venant désormais souffler sur ta nourriture pour éviter une nouvelle gaffe de ta part et t’attrapes le verre pour venir te délecter du jus frais, ce qui apaise ta pauvre langue malmenée. tes yeux se tournent vers Castiel, l’observant lorsqu’il te répond. tu fais une petite moue, avant d’acquiescer.

– mh…! je vois… tu déposes le verre devant l’assiette. j’espère que tu n’avais pas de nausées en faisant notre repas ?

et tu le demandes dans la plus grande des sincérités – même si tu t’en voudrais un peu qu’il se soit forcé à cuisiner pour toi, pour vous. tu continues de manger, faisant bien attention à parfaitement découper la viande et les légumes avant de souffler dessus pour venir y mâcher… c’est vraiment délicieux. quand est-ce la dernière fois que tu as mangé un repas cuisiné par les mains d’un proche ? oh, ça remonte à longtemps. généralement, tu manges des choses que tu commandes sur uber eats ou des repas déjà préparés que tu réchauffes aux micro-ondes. t’es loin d’être un cuistot, même si tu cuisines les vieilles nouilles pas chères du supermarché avec grande précision. gordon ramsay could never. t’avales ta nouvelle bouchée tandis qu’il te pose une question concernant ta carrière musicale et tu réfléchis sur quoi commencer, tes bourgeons qui se détournent.

– hé bien… tu prends une serviette pour venir t’essuyer le coin de ta bouche, prenant finalement une inspiration. tout se passe plutôt bien…! je n’avais jamais pensé que mon nouvel album aurait été aussi bien accueilli qu’il ne l’a été ! oh, si tu voyais les commentaires positifs qui ont été postés sur les réseaux sociaux… certains fans ont exprimé le fait que, plus le temps passe, plus mes sons s’améliorent ! ça m’a fait vraiment plaisir de lire ça, moi qui stressais pour rien lorsqu’on l’a mis en ligne ! c’est étonnant, j’ai reçu un accueil vraiment positif comparé aux autres fois ? c’est franchement bizarre, tu ne crois pas ? normalement, à l’heure qu’il est, j’aurais déjà reçu des messages comme quoi il y a un scandale avec mon nom alors que je suis même pas au courant ! et puis… oh ! tu ne devineras jamais ! j’ai dépassé la barre du un million en moins de vingt-quatre heures ! peut-être que l'année deux-mille vingt-quatre est mon année–

tu parles trop.

– ah– je… désolé. ça se passe bien, comme tu peux le voir…

tu réalises un peu trop tard que tu t’es lancé dans un monologue presque sans fins, alors que la question de ton amant était toute simple. une réponse simple aurait suffi, mais non, t’es pas comme ça Rowan. il faut absolument que tu jases presque pour rien dire. tes joues deviennent un peu plus rouges, étant encore plus gêné de t’être laissé emporter ainsi. t’es passionné, ça, tout ceux qui te côtoient le savent et ça se voit dans tes yeux, qui brillent bien souvent quand le sujet te passionne.

– et toi…? comment ça se passe de ton côté ?

que tu demandes pour te rattraper, parce que t’as l’impression de le mettre de côté. tu t’en veux et t’as peur que ce soit un côté de ta personnalité qui l’embête plus qu’autre chose. tu veux savoir les dernières nouvelles de sa vie, aussi, être au courant s’il y a, au moins, quelque chose d’important à savoir. tu déposes à nouveau le verre sur la table, avant de reporter tes néants sur ceux du détenteur de ton myocarde.

( 25.05.24 )

Suivre quelqu'un dans la maladie n'est jamais facile et tu ne vas jamais prétendre le contraire. Toutefois, c'est surtout toi qui vit avec ça. Personne n'est dans tes souliers et personne dans ton entourage peut savoir ce que c'est de se sentir lentement mourir à petit feu et sentir que la vitalité quitte son corps. De se savoir condamné. Tu veux donc profiter de ce joli week-end en présence de Rowan afin de lui demander quelque chose de particulièrement important à ton coeur. Même si tu as peur, il y a cette petite voix intérieure qui ne cesse de te dire qu'il faut que tu profites de ce qui te reste de la vie. Si l'amour est là, d'en profiter, si l'autre veut t'accompagner jusqu'à la fin. Tu as obserévé le jeune homme manger quelque chose d'un peu trop chaud et douiller pour ne rien laisser paraître, même si ça t'as fait doucement rire. Gentiment. Il a cette petite bouille bien adorable qui a toujours su ravir ton coeur du début jusqu'à la fin. Quel adorable garçon... Tu l'admires d'un oeil attentif, penchant légèrement la tête sur le côté. Bien sûr que tu sais Rowan adorateur de jeux vidéos. Tu l'es moins que lui, même si tu y joue parfois. Tu as quand même connu l'un de tes meilleurs amis comme ça. Finn, c'est un garçon qui a beaucoup d'énergie - beaucoup trop - mais qui adore les jeux vidéos. j’espère que tu n’avais pas de nausées en faisant notre repas ? Tu suspends la fourchette avant de l'abaisser doucement et tu lui fait un regard désolé. ''- Il est rare qu'elles me laissent tranquilles... Mais je dois t'avouer que c'est peut-être l'anxiété qui ne m'aide pas?'' Tu es honnête. Tu choisis de jouer une carte que ton père ne joue pas, lui. Ou très peu. Tu es honnête. Tu laisses donc ton orgueil un peu de côté. Tu viens gratter ta joue du bout de ton doigt, un peu de l'ongle. C'est le signe que tu es nerveux, quand on te connaît et qu'on reconnaît les signes.

Lorsque Rowan commence dans son monologue concernant Method, tu arrêtes de manger pour déposer la fourchette. Tu croises les bras contre la table et tu le regarde avec intérêt. Tu désires vraiment en connaître plus et le voir parler de ses passions le rend encore plus adorable, ce garçon. Tu es vraiment... Vraiment amoureux de Rowan et tout transparaît dans tes yeux. Ça crèverait n'importe quelle paire de yeux, au fond. Tu hausses les sourcils quand il commence à parler de chiffre assez impressionnants. Tu décides de tendre la main pour venir prendre la sienne et tu viens caresser le dessus de sa main avec ton pouce, tendrement. – ah– je… désolé. ça se passe bien, comme tu peux le voir… Tu lui souris avec chaleur et bienveillance. ''- S'il te plaît, Rowan... Tu ne parles pas trop. Surtout de tes passions. J'aime t'entendre en parler. Tu es vraiment lumineux quand tu commences à parler de ta musique. Je veux que tu t'épanouisse dans cet avenir... Je veux que tu sois toi. Ne pense jamais m'ennuyer, parce que je pourrais t'écouter des heures entrain de parler de Method parce que c'est qui tu es. C'est ta passion.'' Tu lèves sa main pour l'apporter doucement à tes lèvres afin d'y déposer un doux baiser et tu la laisse lentement retomber afin de reprendre ta fourchette. ''- Je suis fier de toi, tu sais ? Fier parce que tu accomplis de plus en plus ton rêve et c'est très impressionnant d'avoir un million ! Surtout en vingt-quatre heures !'' Vraiment, tu ne fais pas semblant. Tu es vraiment content et fier pour lui. – et toi…? comment ça se passe de ton côté ? Tu hausses lentement les épaules.

"- Je..." que tu commences avant de poser le derrière de ta main contre tes lèvres et tu patientes quelques secondes en fermant les paupières. Quand tu les rouvres, tu le pose sur son beau visage et tu lui souris tendrement. ''- Je n'ai rien de bien nouveau... Toujours ce que mon père a pensé de moi : rien. Je dois dire qu'il avait sûrement raison en disant que je ne ferais rien de bon en allant pas à l'Université... Mais bon...'' Tu soupires avant de jouer avec la fourchette entre tes doigts. ''- Je... Enfin... Je t'ai fait venir ce week-end parce que... J'ai quelque chose à te demander, tu vois...? Quelque chose d'important...'' Tu es nerveux. Soudainement, tu le montre bien plus parce que tu l'as dit à voix haute. Tu tousses un coup avant de passer la main libre dans tes cheveux. ''- Mais s'il te plaît... Finit de manger d'abord, je t'en parlerais après, d'accord ? Ce n'est pas quelque chose d'urgent.'' Tu lui gratifie un doux sourire en espérant qu'il accepte de poursuivre de manger. C'est bientôt l'heure. L'heure de changer votre relation et de devenir plus qu'amants, si Rowan accepte cette évolution. Il a le droit de dire non et même si ton coeur s'en verrait complètement déchiré, tu ne lui en voudra pas.